– Dans le numéro 182 de Spec­tra Biolo­gie –

puce Inno­va­tions
AUTO-IMMUNITE   Visua­li­sa­tion numé­rique des lames

Zenit G-Sight de A. Ménarini

Le Zenit G-Sight est un système entiè­re­ment auto­ma­tisé conçu pour géné­rer et visua­li­ser des lames numé­riques. Destiné au labo­ra­toire d’auto-immu­nité, il permet ainsi d’ana­ly­ser les cellules HEp-2 quant à leur posi­ti­vité/néga­ti­vité et de suggé­rer des types de marquages spéci­fiques. Basé sur l’uti­li­sa­tion d’un micro­scope à fluo­res­cence auto­ma­tisé et équipé d’une platine moto­ri­sée, d’un éclai­rage LED, d’une caméra et d’un logi­ciel spéci­fique, ce micro­scope virtuel permet de navi­guer dans chaque puit des lames pré-numé­ri­sées. L’unité de numé­ri­sa­tion est un système fermé permet­tant le scan, la numé­ri­sa­tion et l’ana­lyse des lames d’im­mu­no­fluo­res­cence. Le dispo­si­tif de char­ge­ment contient un portoir pour 5 lames. Le socle inté­gré renforce la stabi­lité et élimine toute vibra­tion. L’ac­qui­si­tion est rapide, à faible (4x) ou haut gros­sis­se­ment (40x). Equipé d’un lecteur de code barres inté­gré, le système règle auto­ma­tique­ment l’objec­tif à fort gros­sis­se­ment. Le signal d’im­mu­no­fluo­res­cence béné­fi­cie de la grande qualité des capteurs de numé­ri­sa­tion pour une fidé­lité opti­male des couleurs.
AUTO-IMMUNITE   Auto­mate de chimi­lu­mi­nes­cence

Zenit RA de A. Ménarini

Le nouvel auto­mate de chimi­lu­mi­nes­cence proposé par A. Mena­rini Diagnos­tics, le Zenit RA, a été conçu pour déli­vrer des résul­tats rapides, fiables et de haute qualité, répon­dant aux exigences de la routine des labo­ra­toires d’auto-immu­nité de moyenne à grande taille. Les résul­tats, précis, repro­duc­tibles et stan­dar­di­sés sont four­nis à une cadence de 70 résul­tats/heure, le premier résul­tat étant acces­sible en 25 minutes. Afin d’as­su­rer un maxi­mum de flexi­bi­lité et une meilleure gestion opéra­tion­nelle, ce système entiè­re­ment auto­ma­tisé (walk-away system) offre jusqu’à 15 immuno-essais diffé­rents en ligne et permet un accès continu aux échan­tillons, aux réac­tifs, aux consom­mables et aux compar­ti­ments. Sa fonc­tion d’ur­gence (STAT) pour les échan­tillons prio­ri­taires et le char­ge­ment en continu des échan­tillons et des réac­tifs munis de code-barres apportent une plus grande souplesse dans le diagnos­tic des mala­dies auto-immunes. Il offre un panel de 21 tests en auto-immu­nité et béné­fi­cie d’une stabi­lité de cali­bra­tion durant 2 semaines.
CYTOMETRIE   Comp­teur de cellules auto­ma­tique

TC10 de Biorad

Le TC10 de Bio-Rad est un lecteur auto­ma­tique de lame qui combine la préci­sion du comp­tage cellu­laire manuel à la simpli­cité tech­nique. Il délivre les résul­tats de comp­tage en moins de 30 secondes après intro­duc­tion de la lame dans l’ap­pa­reil. Ces résul­tats et les images des cellules peuvent être visua­li­sés sur l’écran digi­tal couleur de l’ins­tru­ment et expor­tés sur clé USB. Capable de comp­ter les cellules totales, ou unique­ment les cellules vivantes, l’ins­tru­ment calcule égale­ment les ajus­te­ments de volume néces­saire pour obte­nir une concen­tra­tion cellu­laire parti­cu­lière. Il couvre ainsi une gamme allant de 5.104 à 1.107 cellules/ml pour des cellules de 6 à 50 µm de diamètre. De plus, la faible capa­cité de sa lame de comp­tage permet de n’uti­li­ser que 5 à 10 µl de cellules en suspen­sion, et ainsi d’éco­no­mi­ser les échan­tillons précieux. D’un faible encom­bre­ment (19×15×25,4 cm), il tient à l’in­té­rieur d’une hotte de culture cellu­laire.
GAZ DU SANG   Gaz du sang en 35 secondes

ABL90 de Radiometer

Afin de mini­mi­ser le temps d’exa­men, Radio­me­ter propose sa nouvelle géné­ra­tion d’ana­ly­seur de gaz du sang en point-of-care : l’ABL90 Flex. L’ana­lyse des 17 para­mètres, dont les gaz du sang, les élec­tro­lytes, les méta­bo­lites et la CO-oxymé­trie, s’ef­fec­tue en 35 secondes, un gain de temps visant à amélio­rer le pronos­tic des patients.
Seuls 65 µL de sang total suffisent à cet analy­seur à cartouche auto­ma­tisé. Béné­fi­ciant de la préci­sion et du haut débit des appa­reils de Radio­me­ter, il est égale­ment compact, simple d’uti­li­sa­tion et ne néces­site pas d’en­tre­tien parti­cu­lier. La société, filiale de Dana­her, four­nit doré­na­vant cet analy­seur en France, en Alle­magne, au Dane­mark et au Royaume-Uni et bien­tôt dans le reste du monde, y compris aux USA où l’ABL90 Flex a obtenu l’ap­pro­ba­tion de la FDA. Cet appa­reil s’est égale­ment vu décer­ner le Medi­cal Design Excel­lence Awards en 2010.
IMMUNO-ANALYSE   Profi­ler le syndrome méta­bo­lique
La société Randox met à profit la tech­no­lo­gie multi­plexe pour lancer un test de dépis­tage des troubles asso­ciés au syndrome méta­bo­lique. Ce syndrome est aujourd’­hui défini par la présence chez un indi­vidu de plusieurs facteurs physio­lo­giques de risque de mala­dies cardiaques, d’ac­ci­dent vascu­laire céré­bral et de diabète de type 2. Affec­tant 20 à 25 % des adultes dans de nombreux pays indus­tria­li­sés, il se carac­té­rise par une obésité abdo­mi­nale, un taux élevé de trigly­cé­rides, une hyper­ten­sion arté­rielle, un faible taux de choles­té­rol HDL et une glycé­mie à jeun élevée.
Les puces de diagnos­tic in vitro multi­plexes mises au point par Randox analysent la présence de nombreux analytes en un seul run, pour un gain de temps et de moindres coûts, pour dépis­ter ces divers signes. La puce I détecte le peptide C, la ferri­tine, l’IL-1a, l’IL-6, l’in­su­line, la leptine, l’in­hi­bi­teur de l’ac­ti­va­teur du plas­mi­no­gène 1 (PAI-1), la résis­tine et le facteur de nécrose tumo­rale a (TNFa). La puce II comprend l’adi­po­nec­tine, le CRP et la cysta­tine C. Adap­tées pour une utili­sa­tion à partir de plasma ou de sérum, ces puces néces­sitent seule­ment 100 µl d’échan­tillon pour mesu­rer tous les analytes. Randox propose égale­ment une gamme complète de contrôles multi-analytes et de cali­bra­teurs pour garan­tir des résul­tats fiables.
IMMUNO-ANALYSE   Doser les inhi­bi­teurs directs de la throm­bine
Contrai­re­ment aux anti­coa­gu­lants clas­siques, les inhi­bi­teurs directs de la throm­bine (DTIs) ont un délai d’ac­tion immé­diat, ne requièrent aucun autre cofac­teur plas­ma­tique, inhibent la trom­bine liée au caillot et n’in­duisent pas de TIH, mais ne possèdent pas d’an­ti­dote.
Afin de doser spéci­fique­ment les DTI plas­ma­tiques, la société Stago lance l’ECA, ou Ecarin Chro­mo­ge­nic Assay, conçu comme une amélio­ra­tion de la « méthode de réfé­rence », le temps d’éca­rine (ECT). Son prin­cipe : l’éca­rine conver­tit la prothom­bine, présente en excès, en une forme inter­mé­diaire, la meizo­throm­bine, qui hydro­lyse un substrat chro­mo­gène, géné­rant un produit coloré. Le DTI présent dans le plasma inhi­bant l’ac­ti­vité de la meizo­throm­bine, la concen­tra­tion du DTI dans le plasma est inver­se­ment propor­tion­nelle à la géné­ra­tion de pnA.
Contrai­re­ment au TCA, l’ECA est tota­le­ment indé­pen­dant de la concen­tra­tion des facteurs ou des inhi­bi­teurs de la coagu­la­tion et n’est pas influencé par la présence de lupus anti­coa­gu­lants, ni d’hé­pa­rine, HBPM, dana­pa­roïde, fonda­pa­ri­nux et autres anti-Xa directs. Par ailleurs, ce test parfai­te­ment linéaire ne montre pas d’ef­fets plateau à de fortes concen­tra­tions. Adap­table sur tous les auto­mates Stago et couvrant une large zone de mesure, la gamme ECA comprend 2 formats de réac­tifs dédiés à chaque type de DTI. Des contrôles et stan­dards spéci­fiques sont égale­ment dispo­nibles.
INFORMATIQUE DE LABORATOIRE   Logi­ciel qualité web en intra­net
Armure, filiale de DL Santé, a annoncé le déploie­ment de la Version 10 de son logi­ciel GesQual web de mana­ge­ment de la qualité destiné aux labo­ra­toires d’ana­lyses médi­cales privés et hospi­ta­liers. Visant à être un atout pour l’ac­cré­di­ta­tion, cette version répond aux prin­ci­pales exigences de la norme ISO 15189 tout en restant ergo­no­mique et simple d’uti­li­sa­tion. Utili­sant la tech­no­lo­gie web en intra­net, il garan­tit un accès illi­mité à l’in­for­ma­tion sur l’en­semble du réseau infor­ma­tique du labo­ra­toire. L’in­for­ma­tion peut ainsi circu­ler rapi­de­ment et simple­ment.
Tota­le­ment repen­sée pour gagner en effi­ca­cité, la version 10 présente une inter­face convi­viale opti­mi­sée par une navi­ga­tion intui­tive pour une prise en main rapide. L’ou­til propose égale­ment des passe­relles et des Inté­gra­tions Temps Réel avec de nombreux éditeurs de Systèmes de Gestion de Labo­ra­toires (SGL), spécia­listes de leurs domaines. Ces inté­gra­tions permettent aux labo­ra­toires d’ac­cé­der aux fonc­tion­na­li­tés des logi­ciels Armure direc­te­ment depuis leur SGL. A ce jour, Armure est compa­tible avec près de 10 SGL/Midd­le­ware. Enfin, parti­cu­liè­re­ment adap­tées aux struc­tures multi-sites, Armure apporte des solu­tions effi­caces pour élimi­ner les saisies et auto­ma­ti­ser les tâches les plus lourdes.
INFORMATIQUE DE LABORATOIRE   Nouveau midd­le­ware
Progi­med, filiale de DL Santé, a complété son offre d’un nouvel outil : le midd­le­ware BioMa­na­ger. BioMa­na­ger permet des échanges de demandes et de résul­tats d’ana­lyses entre le Système de Gestion de Labo­ra­toires (SGL) Alysé et les analy­seurs du labo­ra­toire, du plateau tech­nique ou des grou­pe­ments de labo­ra­toires. Son attrait réside notam­ment dans sa capa­cité à connec­ter, à ce jour, la quasi-tota­lité des auto­mates du marché. Tel un « jour­nal de bord », BioMa­na­ger simpli­fie les échanges d’ana­lyses et assure aux labo­ra­toires sécu­rité et traça­bi­lité au cœur même des analyses.
D’abord créé par Biosys­tem pour répondre aux exigences des centres hospi­ta­liers, il avait été inté­gré à son offre privée. La réunion de ces enti­tés au sein du groupe DL Santé permet aujourd’­hui de propo­ser aux clients Progi­med cette nouvelle solu­tion. Quel que soit le nombre de labo­ra­toires ou le nombre d’au­to­mates, les aspects fonc­tion­nels de BioMa­na­ger ainsi que les pers­pec­tives qu’il offre en font un outil parti­cu­liè­re­ment adapté à la gestion des plateaux tech­niques.
INFORMATIQUE DE LABORATOIRE   Résul­tat patient sur le web
Le module de web de TD-Synergy a été déve­loppé pour pouvoir répondre à la demande crois­sante des patients de pouvoir consul­ter leurs résul­tats via inter­net. Il offre une nouvelle fonc­tion­na­lité qui donne la possi­bi­lité aux patients du labo­ra­toire de visua­li­ser et de récu­pé­rer leurs résul­tats au format PDF via inter­net. L’ac­cès au compte rendu est tota­le­ment sécu­risé ; le patient accède à ses résul­tats grâce à un iden­ti­fiant et à un mot de passe à usage unique qui garan­tissent la confi­den­tia­lité des infor­ma­tions médi­cales consul­tées. De plus, le délai pendant lequel les résul­tats sont consul­tables est para­mé­trable pour une durée limi­tée allant de quelques heures à quelques jours, et les comptes rendus au format PDF ne sont produits que pour les patients qui souhaitent béné­fi­cier de cet accès. Grâce à cette nouvelle option, les labo­ra­toires sont en mesure de répondre favo­ra­ble­ment à cette nouvelle demande de déma­té­ria­li­sa­tion du compte rendu patient tout en réali­sant des écono­mies en papier et frais d’ex­pé­di­tion.
MATERIEL DE LABORATOIRE   Prélè­ve­ment de petit volume
Afin de faci­li­ter la prise d’échan­tillon de petits volumes (préma­tu­rés, nouveau-nés, enfants et adultes diffi­ciles à préle­ver), BD lance une nouvelle géné­ra­tion de tubes BD Micro­tai­ner MAP pour micro­mé­thodes. De dimen­sion stan­dard 13 mm x 75 mm, avec prolon­ga­teur inté­gré, bouchon à large préhen­sion et cap pier­cing, ces tubes sont desti­nés à simpli­fier le proces­sus et ainsi réduire le délai de rendu des résul­tats et la réduc­tion des coûts de trai­te­ment. Ce tube est dispo­nible en version EDTA et son trai­te­ment est auto­ma­ti­sable à partir de 375 µl de sang grâce à son bouchon perçable. Ce système permet égale­ment une iden­ti­fi­ca­tion des échan­tillons avec les étiquettes stan­dard évitant ainsi les risques d’er­reur d’iden­ti­fi­ca­tion poten­tiels et/ou les étapes de ré-étique­tage. Trois niveaux clai­re­ment visibles (250, 375 et 500 µL) sur le micro­tube BD Micro­tai­ner garan­tissent la préci­sion du volume de prélè­ve­ment.
MATERIEL DE LABORATOIRE   Auto­ma­ti­sa­tion post-analy­tique

Cobas p501/701 de Roche

L’unité post-analy­tique cobas p 501/701 pour l’ar­chi­vage person­na­lisé des échan­tillons de sang a été conçue pour faire gagner du temps aux profes­sion­nels des labo­ra­toires, surveiller la qualité et renfor­cer la sécu­rité. Elle est à présent commer­cia­li­sée en Europe ainsi que dans tous les pays des régions Europe Moyen-Orient Asie, Amérique du Sud et Asie-Paci­fique qui recon­naissent le marquage CE. Cette unité permet le stockage auto­ma­tisé de 400 tubes/h, le rebou­chage et le débou­chage auto­ma­ti­sés des tubes ainsi que l’éli­mi­na­tion auto­ma­ti­sée des tubes après péremp­tion. L’unité post-analy­tique cobas p 501 peut stocker 13 500 tubes, contre 27 000 tubes pour le cobas p 701. Selon la version choi­sie, elle peut être connec­tée à la solu­tion auto­ma­ti­sée Roche pour la prépa­ra­tion et le trans­port des échan­tillons, le Modu­lar® Pré-analy­tics.
MICROBIOLOGIE   Dépis­ter les SARM
Alere élar­git sa gamme de dépis­tage des S. aureus en propo­sant aux biolo­gistes le produit BinaxNOW S. aureus. Ce test fiable et rapide détecte les souches de Staphy­lo­coques aureus à partir d’hé­mo­cul­ture posi­tive à Gram posi­tif, et permet ainsi aux clini­ciens de dispo­ser d’une infor­ma­tion supplé­men­taire pour un germe mis en cause dans de nombreuses infec­tions.
Ce test de dépis­tage basé sur le prin­cipe de l’im­mu­no­chro­ma­to­gra­phie sur membrane se présente sous un format adapté pour tout type de labo­ra­toire.
Simple d’exé­cu­tion, il permet d’ob­te­nir un résul­tat en 30 minutes et offre un gain en rapi­dité de diagnos­tic de 24 heures à 48 heures par rapport aux tech­niques tradi­tion­nelles.
Ce test complète le kit Clear­view Exact Pbp2a (dépis­tage de la Pbp2a des SARM à partir d’une culture primaire).
puce Actua­li­tés
VIE DES SOCIETES   Merck va distri­buer le Magpix de Lumi­nex
Merck Milli­pore, la divi­sion Sciences de la vie de Merck KgaA, sera le premier distri­bu­teur mondial du nouveau système de multi­plexing MAGPIX® de Lumi­nex Corpo­ra­tion. Cet accord de distri­bu­tion, signé fin août et dont les termes finan­ciers n’ont pas été rendus publics, fait suite au rachat en 2006 des parte­naires histo­riques de Lumi­nex pour les réac­tifs (Linco et Upstate) dans le secteur de la recherche en sciences de la vie.
Depuis cette acqui­si­tion, la divi­sion Sciences de la vie de la société alle­mande a confirmé son enga­ge­ment dans la tech­no­lo­gie xMAP (qu’u­ti­lise le nouveau MAGPIX) en renforçant ses gammes de kits MILLIPLEX® MAP et de logi­ciels d’ana­lyse, ainsi que sa force de vente inter­na­tio­nale dans ce secteur. Son expé­rience et la présence mondiale de Merck Milli­pore auprès des grands labo­ra­toires phar­ma­ceu­tiques et de recherche va contri­buer à mettre l’ap­pa­reil à la portée d’ins­ti­tu­tions de toutes tailles pour une variété d’ap­pli­ca­tions en sciences de la vie. Il est destiné à l’ana­lyse des biomarqueurs, aussi bien protéiques qu’a­cides nucléiques. Sa compa­cité le rend parti­cu­liè­re­ment adapté aux labo­ra­toires de petite taille. La tech­no­lo­gie multi­plexe permet à ce dispo­si­tif de réali­ser jusqu’à 50 tests sur un seul échan­tillon.
VIE DES SOCIETES   Biosys­tems Inter­na­tio­nal et micro­bio­chips fusionnent
Biosys­tems Inter­na­tio­nal (BSI), société de biotech­no­lo­gie implan­tée à Géno­pole (Evry) et spécia­li­sée dans la décou­verte de diagnos­tics à base d’an­ti­corps mono­clo­naux, a annoncé sa fusion par apport partiel d’ac­tifs avec la société pari­sienne Micro­bio­chips (MBC).
Forts d’une expé­rience réus­sie de parte­na­riat dans le domaine des biopuces à anti­corps, dans lequel BSI four­nis­sait les anti­corps et MBC produi­sait et commer­cia­li­sait les biopuces, les deux socié­tés ont décidé de resser­rer leurs liens de colla­bo­ra­tion en fusion­nant leurs acti­vi­tés. La mise en commun des savoir-faire favo­ri­sera l’op­ti­mi­sa­tion de l’uti­li­sa­tion des biopuces comme outil de recherche pour les clients et accé­lé­rera le déve­lop­pe­ment des tests diagnos­tiques de BSI. En outre, la fusion appor­tera des syner­gies signi­fi­ca­tives sur les plans commer­cial, admi­nis­tra­tif et finan­cier. Préa­la­ble­ment, les deux socié­tés ont procédé à des augmen­ta­tions de capi­tal, respec­ti­ve­ment de 2 125 000 € pour BSI et 225 000 € pour MBC afin d’as­su­rer à la nouvelle société résul­tant de la fusion les moyens de son déve­lop­pe­ment. Un nouveau diagnos­tic du cancer du poumon pour lequel le déve­lop­pe­ment est déjà très avancé devrait être le premier à émer­ger de cette nouvelle struc­ture.
PROFESSION   Diagnos­tic VIH : les règles du jeu évoluent
Rose­lyne Bache­lot-Narquin, ministre de la santé et des sports, a signé le 9 juin dernier un nouvel arrêté fixant les condi­tions de réali­sa­tion du diagnos­tic biolo­gique de l’in­fec­tion par le virus de l’im­mu­no­dé­fi­cience humaine (VIH 1 et 2) et les condi­tions de réali­sa­tion du test rapide d’orien­ta­tion diagnos­tique (TROD) dans les situa­tions d’ur­gence, confor­mé­ment aux recom­man­da­tions de la Haute Auto­rité de Santé. L’objec­tif affi­ché par la ministre de la Santé est de simpli­fier le dépis­tage de l’in­fec­tion par le VIH et d’en élar­gir l’offre, confor­mé­ment à l’un des prin­ci­paux axes stra­té­giques du prochain plan 2010–2014 « VIH et Infec­tions Sexuel­le­ment Trans­mis­sibles (IST) », annoncé par la ministre en novembre 2009.
1 – Diagnos­tic biolo­gique de l’in­fec­tion par le VIH 1 et le VIH 2
Doré­na­vant, le diagnos­tic biolo­gique de l’in­fec­tion par le VIH 1 et le VIH 2 se fera en utili­sant, dans les labo­ra­toires de biolo­gie médi­cale publics ou privés, un seul réac­tif au lieu de deux : ce test unique devra être un test de 4ème géné­ra­tion qui détecte de façon combi­née les anti­corps anti-VIH 1 et 2 et l’an­ti­gène Ag P24, permet­tant de réduire à 6 semaines le délai néces­saire pour assu­rer un patient de sa séro­né­ga­ti­vité.
2 – Test rapide d’orien­ta­tion diagnos­tique (TROD)
Cet arrêté permet­tra enfin le recours à un test rapide d’orien­ta­tion diagnos­tique (TROD) dans les struc­tures médi­ca­li­sées dans quatre situa­tions d’ur­gence :
– en cas d’ac­ci­dent d’ex­po­si­tion au sang pour tester la personne « source » ;
– en cas d’ex­po­si­tion sexuelle récente pour tester un parte­naire et éven­tuel­le­ment propo­ser un trai­te­ment post-expo­si­tion ;
– au cours d’un accou­che­ment pour une femme dont on ne sait pas si elle est infec­tée ou non ;
– en cas d’ur­gence diagnos­tique devant des symp­tômes évoquant un syndrome d’im­mu­no­dé­fi­cience acquis (SIDA).
Ces tests rapides pour­ront être réali­sés tant par les méde­cins exerçant en cabi­net que, dans les établis­se­ments de santé ou les services de santé, par les méde­cins, les biolo­gistes médi­caux ou les sages-femmes, ainsi que par les infir­miers et les tech­ni­ciens de labo­ra­toire, sous la respon­sa­bi­lité d’un méde­cin ou d’un biolo­giste médi­cal.
Par ailleurs, un groupe de travail a été consti­tué par le minis­tère de la Santé afin d’éva­luer la faisa­bi­lité, et le cas échéant, les moda­li­tés d’uti­li­sa­tion des tests rapides d’orien­ta­tion diagnos­tique VIH en dehors des situa­tions d’ur­gence, comme, par exemple, en milieu médi­ca­lisé et en milieu asso­cia­tif, lais­sant entendre de possibles prochains aména­ge­ments dans la gestion de l’ur­gence diagnos­tique. Les résul­tats des essais en cours contri­bue­ront à cette réflexion, et en parti­cu­lier, les expé­ri­men­ta­tions menées dans plusieurs services d’ur­gence hospi­ta­liers, l’étude COM’TEST et l’étude DRAG réali­sées par AIDES en parte­na­riat avec l’agence natio­nale de recherches sur le sida (ANRS), et l’étude Check­point réali­sée par Le Kiosque Info Sida. Les limites de l’ac­tion sani­taire publique se situent en effet dans un trop faible accès au dépis­tage. Un accès qui serait amélioré selon les asso­cia­tions par la possi­bi­lité d’ef­fec­tuer des tests au sein des asso­cia­tions mêmes, impliquant pour cela que le cadre légis­la­tif français recon­naisse le droit à des acteurs non médi­caux de réali­ser des tests de dépis­tage du VIH.
PROFESSION   L’ARIIS se dote d’ins­tances diri­geantes
Créée le 26 février 2010 pour prendre le relait du Leem Recherche, l’Al­liance pour la Recherche et l’In­no­va­tion des Indus­tries de Santé (ARIIS) a tenu le mardi 6 juillet 2010 sa première Assem­blée Géné­rale, desti­née à nommer son Président, son Comité exécu­tif et son Conseil Scien­ti­fique. C’est à Pierre Teillac, Direc­teur de la Recherche et du Déve­lop­pe­ment des Labo­ra­toires Pierre Fabre, qu’a échu la prési­dence de l’as­so­cia­tion.
Le Comité exécu­tif s’est orga­nisé autour des quatre prin­ci­pales compo­santes des indus­tries de santé, avec Marie-Noëlle Banzet des Labo­ra­toires Servier pour le pôle médi­ca­ments, Chris­tine M’Rini de l’Ins­ti­tut Mérieux au diagnos­tic, Eric Le Roy d’Al­con pour la compo­sante tech­no­lo­gies et dispo­si­tifs médi­caux et Marc Prikazsky des Labo­ra­toire CEVA pour les produits vété­ri­naires. Pour le Comité scien­ti­fique c’est Antoine Bril, de Servier, qui en a pris la prési­dence, avec Jacques Haïech, de l’Ecole Supé­rieur de Biotech­no­lo­gie de Stras­bourg en vice-président.
Pour la période 2010–2011, l’As­sem­blée Géné­rale d’ARIIS a d’ores et déjà voté la pour­suite de l’Ecole d’Eté, qui devient l’Ecole de l’in­no­va­tion théra­peu­tique d’ARIIS dès 2010 et qui sera ouverte à l’en­semble des parte­naires des indus­tries de santé dès 2011.
SCIENCES   Dépis­ter le poten­tiel méta­sta­tique
Le méla­nome cutané repré­sente 4% des cancers de la peau mais égale­ment 80% des décès lies à un cancer derma­to­lo­gique notam­ment à cause de sa forte propen­sion à évoluer vers des stades méta­sta­tiques. Des cher­cheurs de l’In­serm viennent de décou­vrir un méca­nisme molé­cu­laire impliqué dans cette capa­cité de dissé­mi­na­tion.
Au plan molé­cu­laire, les méla­nomes sont carac­té­ri­sés par la perte d’ex­pres­sion de gènes régu­la­teurs, et par l’ac­ti­va­tion consti­tu­tive de voies de signa­li­sa­tion diverses. Etudiant le rôle du facteur de trans­crip­tion GLI2 au cours de la progres­sion du méla­nome, ces cher­cheurs démontrent que son expres­sion est variable d’une lignée cellu­laire à l’autre et hété­ro­gène au sein d’une même tumeur. Ils démontrent que GLI2 est direc­te­ment impliqué dans la perte d’ex­pres­sion de molé­cules d’adhé­sion inter­cel­lu­laires, favo­ri­sant les poten­tiels inva­sif et méta­sta­tique du méla­nome. Or, l’ex­pres­sion de GLI2 est augmen­tée dans les tumeurs les plus agres­sives et dans les méta­stases. GLI2 pour­rait donc être un facteur de progres­sion du méla­nome. En 2007, GLI2 avait été iden­ti­fié par cette équipe comme un gène-cible direct du TGF-ß, facteur de crois­sance favo­ri­sant le déve­lop­pe­ment méta­sta­tique de nombreux cancers. L’uti­li­sa­tion de GLI2 comme marqueur de progres­sion de la mala­die à visée pronos­tique ou théra­peu­tique est en cours de vali­da­tion, de même que l’uti­li­sa­tion de cette protéine comme cible théra­peu­tique spéci­fique.
SCIENCES   Révé­la­tion sur l’al­ler­gie médi­ca­men­teuse
Philippe Musette et ses colla­bo­ra­teurs de l’unité Inserm 905 de Rouen viennent de montrer que au moins certaines réac­tions aller­giques d’ori­gine médi­ca­men­teuse sont en fait provoquées par des réac­tions immu­ni­taires contre des virus. En clair, chez certains indi­vi­dus sensibles, la médi­ca­tion entraîne la réac­ti­va­tion du virus EBV (Epstein Barr Virus) de la famille Herpès, présent dans l’or­ga­nisme à l’état dit « dormant ». Le virus se multi­plie et provoque une réponse immu­ni­taire, entraî­nant érup­tions cuta­nées et désordres viscé­raux. Le système immu­ni­taire ne réagi­rait donc au médi­ca­ment, mais à cette multi­pli­ca­tion virale induite par sa présence. Reste à l’équipe de Rouen à élucidé le méca­nisme d’ac­ti­va­tion virale. Par ailleurs, ces études ont été menées à partir de patients réagis­sant après la prise d’an­ti­bio­tiques et d’an­tié­pi­lep­tiques, et présen­tant un DRESS (Drug reac­tion with eosi­no­phi­lia and syste­mic symp­toms). Or les 3 médi­ca­ments testés entraînent ce proces­sus chez les patients DRESS mais pas chez les personnes-témoins, indiquant qu’il exis­te­rait des déter­mi­nants encore à défi­nir de cette plus ou moins grande vulné­ra­bi­lité à la réac­tion aller­gique médi­ca­men­teuse. De nouveaux travaux qui devraient inci­ter à revoir la prise en charge de ce type d’al­ler­gie.
puce Égale­ment dans Spec­tra Biolo­gie n° 182
  • CNBH Dépis­tage et préven­tion de l’in­suf­fi­sance rénale chro­nique : quels indi­ca­teurs ?
  • CNBH Les examens biolo­giques utiles au néphro­logue pour le suivi de la dialyse chro­nique
  • TECHNOLOGIE APPLIQUEE Inté­rêt actuel du test urinaire PCA3
  • MISE A JOUR DES CONNAISSANCES Hémo­phi­lie acquise : revue de la patho­lo­gie
    et carac­té­ri­sa­tion des auto-anti­corps anti-facteur VIII
  • CAS BIOCLINIQUE A propos d’un cas de TRALI
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puce Mani­fes­ta­tions
      >> 39e Colloque Natio­nal des Biolo­gistes des Hôpi­taux
      LILLE – 4–8 octobre
        • www.snbh.asso.fr
      >> 4e Sympo­sium biocli­nique diabète
      STRASBOURG – 14–15 octobre
        • www.sfmn.org
      >> Congrès du GEHT
      DIJON – 21–22 octobre
        • http://site.geht.org
      >> 11th Euro­pean Sympo­sium on Plate­let & Granu­lo­cyte Immu­no­logy
      BEAUNE – 21–24 octobre
        • www.sfts.asso.fr
      >> 55es Jour­nées Inter­na­tio­nales de Biolo­gie
      PARIS (La Défense) – 2–5 novembre
        • www.jib-sdbio.fr
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