La News­let­ter 25 septembre 2008


– Dans le numéro 168 de Spec­tra Biolo­gie –

Inno­va­tions

ANALYSE URINAIRE >> Solu­tion d’au­to­ma­ti­sa­tion des analyses urinaires
Iris Diagnos­tics commer­cia­lise depuis cette année l’iRICELL™, un système de paillasse auto­nome pour l’ana­lyse urinaire globale. Il est composé d’un auto­mate iChem® Velo­city couplé à un auto­mate iQ®200. L’iRICELL est piloté par le logi­ciel de ce dernier qui intègre les résul­tats de la chimie et de la cyto­lo­gie sur un rapport conso­lidé, trans­mis­sible vers le SGL avec une seule connexion. Grâce à l’iC­hem Velo­city les résul­tats de chimie sont stan­dar­di­sés et repro­duc­tibles. Ils peuvent déclen­cher ou non la réali­sa­tion de l’exa­men de cyto­lo­gie urinaire sur l’iQ®200. Celui-ci remplace la micro­sco­pie manuelle tout en donnant accès aux images des éléments grâce au logi­ciel de recon­nais­sance (APR : Auto Particle Recog­ni­tion). Iris Diagnos­tics propose égale­ment une solu­tion d’ana­lyse entiè­re­ment auto­ma­ti­sée des liquides biolo­giques grâce au module iQ Body Fluids® qui s’adapte sur l’iQ®200. Les cyto­lo­gies des urines et des liquides biolo­giques peuvent être réali­sées dans une même série sans mani­pu­la­tion supplé­men­taire de l’uti­li­sa­teur.www.proi­ris.com

AUTOMATES ET CONSOLIDATION >> Nouveaux auto­mates d’im­mu­noa­na­lyse et de biochi­mie Orthlo-Clini­caDia­gnos­tics a présenté en juin dernier deux nouveaux auto­mates de la gamme VITROS® : le VITROS 5600 qui intègre la chimie et l’im­mu­noa­na­lyse et le VITROS® 3600, système d’im­mu­noa­na­lyse à haute cadence. Ces auto­mates sont conçus sur un concept commun appelé « inte­gra­tion by design » qui permet d’une part, au système inté­gré V5600 de distri­buer simul­ta­né­ment un échan­tillon vers les modules de chimie et/ou d’im­mu­noa­na­lyse, et d’autre part pour les deux systèmes, d’éta­blir une liste de travail et un ordre des prélè­ve­ments afin d’op­ti­mi­ser la charge de travail entre les modules. Autres critères de produc­ti­vité, le char­ge­ment peut s’ef­fec­tuer en continu, tant pour les échan­tillons de routine que d’ur­gence (avec une voie dédiée) mais égale­ment pour l’en­semble des réac­tifs et consom­mables. Le système inté­gré V5600 béné­fi­cie de l’en­semble des tech­no­lo­gies VITROS® exis­tantes : MicroS­lide (chimie sur support solide), MicroTip (chimie spécia­li­sée), MicroWell (immu­noa­na­lyse en chimi­lu­mi­nes­cence ampli­fiée), MicroSen­sor (évalua­tion de l’as­pect du sérum), le tout piloté par le logi­ciel Intel­li­check® qui trace toutes les étapes analy­tiques et garan­tit le résul­tat rendu. De son côté, le VITROS® 3600 immu­noa­na­lyse utilise les tech­no­lo­gies MicroWell, MicroSen­sor, et Intel­li­check®. Ces deux nouveaux systèmes VITROS®, ainsi que le panel des dosages VITROS®(soit plus de 120 para­mètres) seront dispo­nibles à partir de décembre 2008.• www.ortho­cli­ni­cal.com

AUTOMATES ET CONSOLIDATION >> Plate­forme analy­tique de biochi­mie géné­rale et d’im­mu­noa­na­lyse
Le nouvel auto­mate UniCel DxC 880i de Beck­man Coul­ter regroupe toutes les acti­vi­tés de biochi­mie géné­rale sur une seule plate­forme : protéines spéci­fiques, dosages de médi­ca­ments, dépis­tages de toxiques et autres spécia­li­tés, ainsi que toute l’im­mu­noa­na­lyse (réali­sée sur UniCel Dxl 800), immu­no­chi­mie ou séro­lo­gie infec­tieuse, dans un contexte de routine ou d’ur­gence. Composé de trois sous-ensembles, l’UniCel DxC 880i intègre les tech­no­lo­gies mises en œuvre sur les analy­seurs UniCel DxC 800 PRO et Dxl 800. Le CTA (Close Tube Aliquo­ter) en fait un îlot d’au­to­ma­tion complet biochi­mie et immu­noa­na­lyse. Ce module de robo­ti­sa­tion inté­gré confère une auto­no­mie de fonc­tion­ne­ment à ces deux postes de travail : il oriente auto­ma­tique­ment les tubes vers les modules analy­tiques à mettre en oeuvre selon les infor­ma­tions trans­mises par le système infor­ma­tique du labo­ra­toire. À ceci s’ajoute la possi­bi­lité de centri­fu­ger des portoirs sur la centri­fu­geuse Spin­chron DLX. L’UniCel DxC 880i fonc­tionne sur tubes fermés pour la biochi­mie et l’im­mu­noa­na­lyse. La détec­tion des niveaux des échan­tillons s’ef­fec­tue par radio­fré­quence tandis que la détec­tion d’obs­truc­tion utilise un capteur de pres­sion. L’aliquo­tage sur mesure permet de travailler en toute sécu­rité quant au volume d’échan­tillon néces­saire.www.beck­man­coul­ter.com

BACTERIOLOGIE >> Test d’ur­gence Téta­nos
Fumouze Diagnos­tics renforce sa gamme de tests rapides d’ur­gence (actim™ CRP, QuikRead® CRP…) avec le lance­ment d’un nouveau produit : le kit Teta­nos Fumouze®. Ce test immu­no­chro­ma­to­gra­phique rapide sur cassette détecte les anti­corps anti­té­ta­niques à un taux protec­teur à partir d’un échan­tillon de sérum, de plasma ou de sang total. La déter­mi­na­tion du statut immu­ni­taire du patient évite l’injec­tion systé­ma­tique de gamma­glo­bu­lines et apporte un double béné­fice, à la fois clinique et écono­mique. L’ex­cel­lente spéci­fi­cité du test Teta­nos Fumouze faci­lite la déci­sion de mise en oeuvre d’une prophy­laxie anti­té­ta­nique. De plus, le proto­cole, simple et rapide, et la lecture nette, notam­ment pour les taux faible­ment posi­tifs, contri­buent à une utili­sa­tion adap­tée à l’ur­gence.www.fumouze.fr

BIOLOGIE D’URGENCE >> Analy­seur d’im­mu­no­chi­mie d’ur­gence
Le diagnos­tic précoce d’une patho­lo­gie aiguë permet d’op­ti­mi­ser la prise en charge du patient en état instable, de débu­ter rapi­de­ment le trai­te­ment adapté et de prévoir son admis­sion vers les unités spécia­li­sées. Radio­me­ter a donc déve­loppé, en complé­ment de sa gamme d’ana­ly­seurs des gaz du sang, un analy­seur d’im­mu­no­chi­mie, l’AQT90 FLEX. Cet analy­seur permet le dosage des prin­ci­paux marqueurs d’ur­gence : tropo­nine Ic, myoglo­bine, peptides natriu­ré­tiques, CKMB, CRP, D-dimères, β-hCG. L’AQT90 FLEX asso­cie un dosage rapide (15 minutes) sur tube fermé de sang total, une grande qualité analy­tique, un char­ge­ment perma­nent des tubes ainsi qu’une connexion aux systèmes infor­ma­tiques de labo­ra­toire et au logi­ciel Radiance®. L’ana­ly­seur utilise la méthode de mesure par fluo­res­cence retar­dée à l’eu­ro­pium. L’ana­lyse sur sang total permet d’éco­no­mi­ser les temps de coagu­la­tion et de centri­fu­ga­tion. Le prin­cipe « Clic & Go », intègre l’au­to­ma­ti­sa­tion de la phase pré-analy­tique (homo­gé­néi­sa­tion), simpli­fie et sécu­rise le passage des échan­tillons. Le tube est simple­ment placé sur le char­geur et l’uti­li­sa­teur sélec­tionne sur l’écran tactile les marqueurs à doser. Le tube est dispo­nible de nouveau après deux minutes tandis que les résul­tats sont envoyés sur le système infor­ma­tique de labo­ra­toire en 15 minutes. L’AQT90 FLEX présente une capa­cité de char­ge­ment de 240 tests, soit une auto­no­mie de plusieurs jours. Sa main­te­nance est réduite au chan­ge­ment des cartouches de test et du pack de réac­tifs hermé­tique. L’in­té­gra­tion d’un lecteur de code barre assure la sécu­rité des résul­tats, tout comme la détec­tion de la nature de l’an­ti­coa­gu­lant et du taux d’hé­ma­to­crite. La traça­bi­lité complète des consom­mables (n° de lot, date de péremp­tion) et le contrôle qualité embarqué permettent de répondre aux exigences de l’as­su­rance qualité. L’ana­ly­seur AQT90 sera présenté en avant-première aux JIB.www.radio­me­ter.fr

DIABETE >> Dosage de l’HbA1c
Depuis 35 ans, Bio-Rad déve­loppe des produits de dosage desti­nés au suivi du diabète, notam­ment des systèmes de chro­ma­to­gra­phie liquide haute perfor­mance pour le dosage de l’HbA1c. Aujourd’­hui la société annonce le lance­ment de son nouveau système, basé sur le prin­cipe de la chro­ma­to­gra­phie d’af­fi­nité, le in2it™. Compact et d’une utili­sa­tion simpli­fiée, il est adapté à une utili­sa­tion en biolo­gie délo­ca­li­sée. L’ana­lyse est réali­sée à partir d’un échan­tillon de sang veineux ou d’une goutte de sang préle­vée au bout du doigt pour un meilleur confort. La procé­dure est entiè­re­ment auto­ma­ti­sée et le résul­tat d’HbA1c ne présente pas d’in­ter­fé­rence avec l’Hb carba­my­lée, l’Hb labile, ni avec les variants de l’Hb. La possi­bi­lité de connexion du système in2it avec un ordi­na­teur faci­lite l’ex­ploi­ta­tion et la sauve­garde des résul­tats, tout en assu­rant une traca­bi­lité totale des dosages avec iden­ti­fi­ca­tion du patient et de l’opé­ra­teur. Les résul­tats sont stan­dar­di­sés NGSP (Natio­nal Glyco­he­mo­glo­bin Stan­dar­di­sa­tion Program) et IFCC (Inter­na­tion Fede­ra­tion of Clini­cal Chemis­try), et corré­lés à l’en­semble des systèmes et appli­ca­tions CLHP Bio-Rad (D-10, Variant II, Variant II Turbo).• www.bio-rad.com

INFORMATIQUE DE LABORATOIRE >> Système de gestion de labo­ra­toire
Depuis un an, Biosys­tem commer­cia­lise en France sa dernière solu­tion de gestion des labo­ra­toires : BioWin NG. Ce système béné­fi­cie de nombreux modules permet­tant sa person­na­li­sa­tion : Bioged Ordo qui scanne les ordon­nances en flots, Biobac qui remplace le cahier de paillasse en papier dans le labo­ra­toire de bacté­rio­lo­gie par un tablet PC… À la richesse fonc­tion­nelle est asso­ciée une ergo­no­mie étudiée qui permet une appro­pria­tion rapide par l’en­semble du person­nel du labo­ra­toire. La solu­tion BioWin NG allie ainsi produc­ti­vité et confort d’uti­li­sa­tion pour l’en­semble des labo­ra­toires et struc­tures, privés ou publics. Dans le secteur libé­ral, 75 % des utili­sa­teurs Biosys­tem ont recours à la télé­trans­mis­sion des feuilles de soins élec­tro­niques (FSE). La présence de la société depuis de nombreuses années dans le secteur hospi­ta­lier lui a permis d’édi­ter une version spéci­fique à cet envi­ron­ne­ment : Biosys­tem propose ainsi un module de pres­crip­tion connec­tée et une grande biblio­thèque de passe­relles avec les systèmes d’in­for­ma­tion hospi­ta­liers (SIH). Depuis le mois de janvier dernier, Biosys­tem est une société du groupe DL Soft­ware.• www.biosys­tem.fr

INFORMATIQUE DE LABORATOIRE >> Solu­tion d’in­ter­façage
Depuis 1984, Dawning Tech­no­lo­gies Inc. déve­loppe des solu­tions d’in­ter­façage inno­vantes, permet­tant de connec­ter aisé­ment tous les instru­ments de labo­ra­toire à l’in­for­ma­tique centrale. Expert en solu­tions embarquées et en systèmes « midd­le­ware », Dawning met à la dispo­si­tion des biolo­gistes un éven­tail de fonc­tions intel­li­gentes, appli­cables à l’en­semble des analy­seurs et SGL (Solu­tion de Gestion de Labo­ra­toire) du marché. Dans la conti­nuité du SNI (Inter­face de connexion intel­li­gent), Dawning présente le JavaLin/PDI, une inter­face élec­tro­nique compacte utili­sant une plate­forme Linux et inté­grant le logi­ciel de gestion des connexions JResultNet. Ce programme s’ins­talle aussi sur un PC, ce qui permet d’uti­li­ser les pilotes de connexion de la biblio­thèque et l’in­ter­façage à tout SIL (Système d’In­for­ma­tique de Labo­ra­toire) selon l’un des proto­coles suivant : CDF, ASTM, HL7, HPRIM ou XML. Il permet l’ap­pli­ca­tion de règles d’auto véri­fi­ca­tion et de vali­da­tion aisé­ment para­mé­trables par l’uti­li­sa­teur. Une version « Lite » est dispo­nible, trans­for­mant tout PC en gestion­naire de connexions, béné­fi­ciant des pilotes et fonc­tion­na­li­tés de base de JResultNet. Les produits Dawning sont distri­bués en Europe par la société Inter­tec­nica.• www.inter­tec­nica.ch

INFORMATIQUE DE LABORATOIRE >> Conver­tis­seur de proto­cole .pdf et Hprim
Inter­tec­nica est une société d’in­gé­nie­rie, spécia­li­sée dans la connexion d’ins­tru­ments et d’au­to­mates de labo­ra­toire, ainsi que dans la réali­sa­tion d’in­ter­faces entre systèmes infor­ma­tiques. Forte de plus de 30 années d’ex­pé­rience, Inter­tec­nica conçoit des modules élec­tro­niques et des logi­ciels spéci­fiques desti­nés à la conver­sion de proto­coles pour résoudre la majo­rité des problèmes de connexion et de trans­mis­sion de données. Dans ce but, le logi­ciel PDFma­ker permet la conver­sion de tout type de données – telles que des résul­tats d’ana­lyses – en les inté­grant dans un docu­ment Adobe .pdf et Hprim, dont le format aura été préa­la­ble­ment para­mé­tré par l’uti­li­sa­teur. Le logi­ciel PDFsen­der trans­met­tra ensuite ces fichiers PDF et HPRIM, de manière sécu­ri­sée et cryp­tée, vers un serveur distant, afin de les rendre dispo­nibles à la consul­ta­tion et au télé­char­ge­ment via Inter­net. PDFsen­der est compa­tible Bioser­veur.• www.inter­tec­nica.ch

INFORMATIQUE DE LABORATOIRE >> Gestion des risques et des vigi­lances

Dans un souci d’amé­lio­ra­tion globale de la qualité des soins en envi­ron­ne­ment hospi­ta­lier, les profes­sion­nels de santé ont entamé une démarche de mise en place d’un outil de surveillance et de gestion des risques. Six vigi­lances sani­taires consti­tuent ce système de veille : biovi­gi­lance, hémo­vi­gi­lance, infec­tio­vi­gi­lance, maté­rio­vi­gi­lance, réac­to­vi­gi­lance et phar­ma­co­vi­gi­lance. Confor­mé­ment à cet esprit, la société Inlog a déve­loppé sa solu­tion Vigi­lia (gamme Sapa­net) pour parve­nir à la maîtrise des risques sani­taires ou à leur préven­tion. Vigi­lia assure en temps réel la gestion des enre­gis­tre­ments et alertes internes et/ou externes, la géné­ra­tion de tableaux de bord de suivi et des indi­ca­teurs de l’éta­blis­se­ment. Le logi­ciel permet de mettre à la dispo­si­tion des utili­sa­teurs les diffé­rents formu­laires décla­ra­tifs de l’hô­pi­tal suivant les circuits de trai­te­ment défi­nis au préa­lable (fiches d’évé­ne­ments indé­si­rables, signa­le­ment d’ano­ma­lie, inci­dent, formu­laires CERFA des vigi­lan­ces…). L’ali­men­ta­tion de la base de gestion des risques, alliée aux auto­ma­tismes mis en place, permet au déci­deur d’avoir une visi­bi­lité et une traça­bi­lité en temps réel de son système, ce qui permet la réali­sa­tion des objec­tifs suivant : propo­ser des outils pour préve­nir, réagir, signa­ler et aler­ter les dysfonc­tion­ne­ments, non-confor­mi­tés ou alertes sani­taires ascen­dantes et descen­dantes ; assu­rer auto­ma­tique­ment la circu­la­tion des infor­ma­tions entre les personnes concer­nées ; favo­ri­ser la traça­bi­lité des actions mise en oeuvre ; four­nir un ensemble de statis­tiques et d’in­di­ca­teurs dans le cadre de la démarche qualité. Deux méthodes sont appli­cables : rétros­pec­tive (retour d’ex­pé­rience) et prédic­tive (analyse métho­dique des proces­sus envi­sa­geant tous les risques poten­tiels s’ap­puyant sur les proces­sus AMDEC, HACCP, HAZOP, « IF WHAT »).• www.inlog.com

MATERIEL DE LABORATOIRE >> Logi­ciels pour serveurs infor­ma­tiques à lames
Codat infor­ma­tique lance un tout nouveau concept de serveur à lames pour les regrou­pe­ments de labo­ra­toires jusqu’aux très gros plateaux tech­niques. Composé de lames Hewlett Packard BL860c Itanium 2, 64 bits à double cœur, le châs­sis peut conte­nir de 1 à 4 modules selon l’im­por­tance du grou­pe­ment. Un module peut lui-même conte­nir jusqu’à 8 lames, chacune consti­tuant un puis­sant serveur avec une redon­dance des organes vitaux (alimen­ta­tion, venti­la­tion, échange des disques à chaud, système RAID de mirro­ring entre les disques…) et pouvant se char­ger de la gestion de un à trois labo­ra­toires, fonc­tion de leur taille. La solu­tion propo­sée peut donc gérer de 8 à 32 labo­ra­toires avec un seul module. Par exten­sion, un seul châs­sis suffit à gérer 4 modules à 8 lames, ce qui repré­sente 32 lames, soit 96 labo­ra­toires de taille moyenne ! De plus, il est aisé de juxta­po­ser « n » châs­sis, la gestion simul­ta­née de centaines de labo­ra­toires ne posant donc aucun problème aux logi­ciels Gold­lam 64 et Sunflore, leur archi­tec­ture ayant été entiè­re­ment conçue dans cette optique. En cas de problème, une lame supplé­men­taire peut-être instal­lée : elle prend alors le relais, grâce à la récu­pé­ra­tion des données sur une lame en fonc­tion­ne­ment (proces­sus de 15 minutes). Suite à cette opéra­tion, le ou les labo­ra­toire(s) concerné(s) peuvent conti­nuer à travailler, tandis que tous les autres labo­ra­toires du grou­pe­ment n’ont pas été entra­vés. En outre, il est aisé d’af­fec­ter à une lame d’autres labo­ra­toires rejoi­gnant le grou­pe­ment, en les décla­rant simple­ment dans le para­mé­trage sans modi­fi­ca­tion à appor­ter dans le logi­ciel.
www.codat.fr

MATERIEL DE LABORATOIRE >> Solu­tion d’au­to­ma­ti­sa­tion du trai­te­ment de cour­rier
Depuis le mois de février, Progi­med et Neopost ont conclu un accord de parte­na­riat afin de propo­ser une solu­tion de trai­te­ment du cour­rier auto­ma­tique (mise sous pli), à desti­na­tion des patients ou des pres­crip­teurs. D’une utili­sa­tion simple, cette solu­tion dispose de scena­rii d’édi­tion déve­lop­pés par Progi­med. Le logi­ciel Alysé imprime tous les docu­ments : feuille de résul­tats, notes d’ho­no­raires, cartes de grou­pe… Il regroupe égale­ment les compte-rendus patients à desti­na­tion d’un même méde­cin. Les docu­ments sont alors marqués d’un code optique (OMR, Opti­cal Mark Recog­ni­tion). Ils peuvent ensuite être placés dans la mise sous pli Neopost qui les insère dans les enve­loppes adéquates grâce à la lecture de ce code. Ce système conjoint permet de dimi­nuer le coût global en évitant l’achat de systèmes inter­mé­diaires. Pour un coût quoti­dien démar­rant à 20 euros (HT) cette solu­tion d’au­to­ma­ti­sa­tion du cour­rier est à la portée de tous les labo­ra­toires quelle que soit leur taille. Elle leur permet d’orien­ter l’ac­ti­vité du secré­ta­riat vers des tâches à plus forte valeur ajou­tée, et de réali­ser un fort gain de produc­ti­vité. La mise en place de la solu­tion permet aussi une dimi­nu­tion des frais d’af­fran­chis­se­ment grâce à l’édi­tion couplée des docu­ments. En terme de qualité, la sécu­rité se trouve renfor­cée grâce à la détec­tion de pages collées.
www.progi­med.fr

Actua­li­tés

VIE DES SOCIETES >> Qiagen dépense pour enri­chir sa biolo­gie molé­cu­laire
Qiagen (Venlo, Pays-Bas) s’est porté acqué­reur du groupe Corbett Life Science (Sydney, Austra­lie) pour un montant de 45 millions d’eu­ros cash (66 M$) auxquels s’ajoutent 2,7 millions d’eu­ros (4 M$) en actions ainsi que des paie­ments d’étapes qui devraient atteindre 44 millions d’eu­ros (65 M$) étalés sur les quatre prochaines années. Corbett Life Science est connue pour avoir été la première entre­prise à déve­lop­per un système de PCR temps-réel rota­tif. Le Rotor-GeneTM, dédié à l’am­pli­fi­ca­tion et à la quan­ti­fi­ca­tion des séquences d’ADN ou d’ARN. Avec cette acqui­si­tion, Qiagen, qui occupe déjà une posi­tion enviée dans le domaine des solu­tions pré analy­tiques et des tests de biolo­gie molé­cu­laire, dispose désor­mais d’un porte­feuille de produits couvrant tout le proces­sus du diagnos­tic molé­cu­laire. Si la société alle­mande conti­nuera à propo­ser des tests molé­cu­laires compa­tibles avec d’autres plate­formes de PCR temps réel, elle entend surtout déve­lop­per de nouveaux tests dédiés au système Rotor-GeneTM et à ses succes­seurs. D’un point de vue finan­cier, Qiagen mise sur cette opéra­tion pour augmen­ter ses ventes en 2009 d’en­vi­ron 28 millions d’eu­ros. Présent sur trois conti­nents Corbett Life Science emploie 130 personnes, prin­ci­pa­le­ment en Austra­lie. De son côté, Qiagen compte 2 700 employés répar­tis dans une tren­taine de sites de par le monde.• www1.qiagen.com – www.corbet­tli­fes­cience.com

VIE DES SOCIETES >> Elitech et Nano­gen se rapprochent
Le groupe Elitech (Puteaux, Hauts-de-Seine) et la société Nano­gen, Inc (San Diego, Cali­for­nie) ont annoncé un accord de rappro­che­ment afin de donner nais­sance à une entité multi­na­tio­nale propo­sant des produits de diagnos­tic in vitro en biolo­gie molé­cu­laire, biochi­mie et micro­bio­lo­gie. Le chiffre d’af­faires global pour 2009 est estimé à plus de 150 millions de dollars (101 M€). Elitech, qui dispose de sites de produc­tion et d’un réseau de distri­bu­tion dans plus de 100 pays, commer­cia­li­sera les produits de son parte­naire améri­cain, spécia­liste de la biolo­gie molé­cu­laire et des tests rapides. L’opé­ra­tion finan­cière sera conclue sous la forme d’un échange d’ac­tions Nano­gen contre l’en­semble des actions Elitech. Le nom de la future société, qui conti­nuera à être cotée au NASDAQ sera défi ni ulté­rieu­re­ment. Le siège social sera implanté dans les locaux de Nano­gen à San Diego. La société cali­for­nienne, fondée en 1993, estime que son chiffre d’af­faires 2008 s’éta­blira à plus de 33 millions d’eu­ros (49 M$) en progres­sion de 34 %. Après le rachat de Wescor en mai 2007, cette nouvelle opéra­tion confirme la volonté d’Eli­tech d’étendre ses acti­vi­tés Outre-Atlan­tique. Rappe­lons que la société de Puteaux a égale­ment renforcé ses posi­tions en Europe avec le rachat, toujours en 2007, du néer­lan­dais Vital Scien­ti­fic (voir Spec­tra Biolo­gie n° 161 & 163).• www.elitech­group.com – www.nano­gen.com

VIE DES SOCIETES >> Diagon créé une filiale française
Créé en 1989, le groupe Diagon (Buda­pest, Hongrie) est un spécia­liste de l’hé­ma­to­lo­gie. En accord avec sa stra­té­gie de déve­lop­pe­ment, il vient d’an­non­cer l’ou­ver­ture d’une filiale en France à Saint Aunès (Hérault). Fort de son expé­rience dans la produc­tion de réac­tifs, de cali­brants et de contrôles en héma­to­lo­gie et coagu­la­tion, utili­sés sur toutes les marques d’ana­ly­seurs (Abbott, Sysmex, Mindray, Coul­ter, ABX…), Diagon étend son offre en propo­sant désor­mais une gamme complète de systèmes analy­tiques d’hé­ma­to­lo­gie. La société dispose égale­ment dans son porte­feuille d’un large enven­tail de réac­tifs de biochi­mie, et d’une gamme de réac­tifs PCR spéci­fiques à la micro­bio­lo­gie. La société hongroise dispo­sait déjà de filiales au Brésil et en Indo­né­sie.• www.diagon.com

PROFESSION >> L’InVS et l’INCa, coopé­ra­tion et effi­ca­cité
L’Ins­ti­tut Natio­nal du Cancer (INCa) et l’Ins­ti­tut de Veille Sani­taire (InVS) ont forma­lisé leur coopé­ra­tion dans le but d’amé­lio­rer l’ef­fi­ca­cité et la complé­men­ta­rité de leurs missions. Signé le 17 juillet dernier, cet accord de coopé­ra­tion d’une durée de quatre ans, prévoit des colla­bo­ra­tions dans diffé­rents domaines : amélio­ra­tion de la surveillance épidé­mio­lo­gique des cancers, amélio­ra­tion de la connais­sance des facteurs de risques (envi­ron­ne­men­taux et profes­sion­nels), évalua­tion de la poli­tique de lutte contre les cancers (programmes de dépis­tage), recherche en épidé­mio­lo­gie et infor­ma­tion des publics. Les deux insti­tuts ont pris l’en­ga­ge­ment de parta­ger l’en­semble des infor­ma­tions tech­niques et des données sur le dépis­tage orga­nisé des cancers. Les diffé­rentes formes de colla­bo­ra­tion feront l’objet d’un suivi régu­lier : co-finan­ce­ment de l’ob­ser­va­tion de cancers, mise à dispo­si­tion de person­nels, réali­sa­tion d’ex­per­tises, d’ana­lyses ou d’études, appels à projets communs…• www.invs-sante.fr – www.e-cancer.fr

PROFESSION >> De nouveaux élus à l’EDMA
L’as­so­cia­tion euro­péenne des indus­triels du diagnos­tic (EDMA) a procédé à l’élec­tion de nouveaux repré­sen­tants siégeant à son comité exécu­tif lors de sa 29e assem­blée géné­rale qui s’est tenue à Bruxelles, le 26 juin dernier. Ce comité compte 11 membres qui reflètent la compo­si­tion de l’as­so­cia­tion : six proviennent d’as­so­cia­tions natio­nales et cinq repré­sentent les socié­tés du diagnos­tic. Les mandats sont d’une durée de deux ans. Pour le SFRL (Syndi­cat de l’in­dus­trie du diagnos­tic in vitro) c’est Chris­tian Parry (direc­teur de la produc­tion des réac­tifs chez Stago) qui a été élu. Trois autres membres ont rejoint le comité : David Atkins (Ortho Clini­cal Diagnos­tics) afin de repré­sen­ter l’as­so­cia­tion britan­nique du diagnos­tic in vitro (BIVD), Werner Hofa­cher (Beck­man Coul­ter) pour repré­sen­ter l’as­so­cia­tion suisse SVDI-ASID, et Stefan Wolf (Siemens). Ugo Gay (Diaso­rin) et Roberto Paro­telli (Bayer Diabetes care) ont été recon­duits dans leurs fonc­tions.• www.edma-ivd.be

SCIENCES >> Comment les cellules tumo­rales vont former les méta­stases
Les cellules de l’or­ga­nisme restent bien orga­ni­sées pour former les tissus, une cohé­sion indis­pen­sable au bon fonc­tion­ne­ment des organes. Les cellules épithé­liales notam­ment sont norma­le­ment fidèles à leur tissu d’ori­gine jusqu’à leur mort. Lorsque les cellules tumo­rales acquièrent la capa­cité de se dépla­cer et d’en­va­hir d’autres tissus, il y a risque de méta­stases et le trai­te­ment du cancer devient alors plus diffi­cile. Une équipe de l’Ins­ti­tut Curie (UMR 144, « Dyna­mique de la membrane et du cytosque­lette ») vient de décou­vrir les clés permet­tant aux cellules mammaires cancé­reuses de briser les liens les reliant à la tumeur et leur permet­tant de traver­ser la membrane basale. Les cellules tumo­rales forment d’abord des excrois­sances (« inva­do­po­diæ ») qu’elles ancrent dans cette membrane. Des protéases, secré­tées par la cellule anar­chique, y sont ensuite ache­mi­nées afin de dégra­der la matrice extracel­lu­laire. Trois protéines seraient impliquées dans le trans­port des vési­cules de protéases : sec3, sec8 et IQGAP1. En l’ab­sence de ces trois protéines, le proces­sus d’éva­sion de la cellule échoue. Un autre méca­nisme inter­vient dans la chro­no­lo­gie du forage par la cellule cancé­reuse : la protéine Vamp7 se charge de fusion­ner les vési­cules et la membrane cellu­laire afi n de déver­ser les protéases à l’ex­té­rieur. Ici encore, la suppres­sion de Vamp7 réduit forte­ment la capa­cité de la cellule tumo­rale à s’échap­per. Coin­cées dans la glande mammaire, les cellules ne peuvent en sortir qu’au prix de nombreuses modifi cations et détour­ne­ment de méca­nismes cellu­laires. Des décou­vertes qui expliquent pourquoi certaines tumeurs du sein sont plus agres­sives et qui permet­tront peut-être d’iden­ti­fier préco­ce­ment des tumeurs au fort pouvoir inva­sif. Des stra­té­gies de blocage de l’in­va­sion tumo­rale pour­rait égale­ment en décou­ler.

SCIENCES >> Un tueur de géant
L’équipe de l’Unité de Recherche sur les mala­dies infec­tieuses et tropi­cales émer­gentes (CNRS, Univer­sité Aix-Marseille 2) vient de décrire un nouveau type de virus, tota­le­ment à part dans cette grande famille : le viro­phage. Ce dernier serait capable d’in­fec­ter les virus géants tels que le Mimi­vi­rus (voir aussi Spec­tra Biolo­gie n° 167, juin-juillet 2008) ou le Mama­vi­rus. On connais­sait déjà les bacté­rio­phages, virus infec­tant les bacté­ries, ainsi que les virus infec­tant les archées, mais un pas de plus a été fran­chi. Les scien­ti­fiques ont d’abord pensé que ce viro­phage était compa­rable aux frag­ments d’acides nucléiques régu­liè­re­ment asso­ciés aux virus et nommés « satel­lites ». D’où le nom de « Spout­nik » dont il a été affu­blé. Mais l’équipe du CNRS a fina­le­ment montré qu’il s’agis­sait d’un véri­table virus, capable de se répliquer grâce à la machi­ne­rie virale de son hôte, le Mimi­vi­rus. En détour­nant à son profit cette usine à virions, il entraîne une dimi­nu­tion de la produc­tion de Mimi­vi­rus, ainsi que des défauts de fabri­ca­tion (anoma­lies morpho­lo­giques). L’ana­lyse du génome du viro­phage a démon­tré qu’il échan­geait des gènes avec son hôte et impor­tait égale­ment d’autres gènes viraux prove­nant de virus d’ar­chées ou de bacté­rio­phages. Le viro­phage, pour l’ins­tant curio­sité biolo­gique, consti­tue à lui seul une nouvelle famille virale.
Mani­fes­ta­tions

>> Colloque du Syndi­cat Natio­nal des Biolo­gistes des Hôpi­taux
Cler­mont-Ferrand – 29 septembre-3 octobre 2008 • www.snbh.asso.fr

>> Biotech­no­lo­gies et traça­bi­lité
Romain­ville – 21 octobre 2008 • www.adebio­tech.org

>> Cyto­mé­trie 2008
Nancy – 21–24 octobre 2008 • www.afcy­to­me­trie.fr

>> 53es Jour­nées Inter­na­tio­nales de Biolo­gie
Paris-La Défense – 5–7 novembre 2008 • www.jib-sdbio.fr

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