La News­let­ter 30 octobre 2008

– Dans le numéro 169 de Spec­tra Biolo­gie –

Inno­va­tions

AUTOMATISATION >> Concen­tra­teur d’au­to­mates
Conçu par la société Biosys­tem, BioMa­na­ger est un concen­tra­teur d’au­to­mates permet­tant les échanges de demandes et de résul­tats d’ana­lyses entre BioWin NG et les analy­seurs du labo­ra­toire, du plateau tech­nique ou du grou­pe­ment de labo­ra­toires. BioMa­na­ger gère et faci­lite tous les échanges analy­tiques, sa puis­sance rési­dant notam­ment dans sa capa­cité à connec­ter la quasi-tota­lité des auto­mates du marché, tout en béné­fi­ciant de l’er­go­no­mie recon­nue de produits déve­lop­pés par Biosys­tem. Véri­table « Jour­nal de bord », BioMa­na­ger assure la qualité et la traça­bi­lité des échanges d’ana­lyses. Dans un contexte marqué à la fois par une concur­rence accrue et par une concen­tra­tion des struc­tures, BioWin NG et BioMa­na­ger consti­tuent des solu­tions adap­tées et évolu­tives qui permettent aux biolo­gistes d’uti­li­ser au mieux la puis­sance au service de la produc­ti­vité.Site du fabri­cant

BACTERIOLOGIE >> Test d’ur­gence Téta­nos
Fumouze Diagnos­tics renforce sa gamme de tests rapides d’ur­gence (actim™ CRP, QuikRead® CRP…) avec le lance­ment d’un nouveau produit : le kit Teta­nos Fumouze®. Ce test immu­no­chro­ma­to­gra­phique rapide sur cassette détecte les anti­corps anti­té­ta­niques à un taux protec­teur à partir d’un échan­tillon de sérum, de plasma ou de sang total. La déter­mi­na­tion du statut immu­ni­taire du patient évite l’injec­tion systé­ma­tique de gamma­glo­bu­lines et apporte un double béné­fice, à la fois clinique et écono­mique. L’ex­cel­lente spéci­fi­cité du test Teta­nos Fumouze faci­lite la déci­sion de mise en oeuvre d’une prophy­laxie anti­té­ta­nique. De plus, le proto­cole, simple et rapide, et la lecture nette, notam­ment pour les taux faible­ment posi­tifs, contri­buent à une utili­sa­tion adap­tée à l’ur­gence.
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BACTERIOLOGIE >> Système d’au­to­ma­ti­sa­tion de la bacté­rio­lo­gie
Le système WalkA­way® plus de Siemens Heal­th­care Diagnos­tics, est une nouvelle solu­tion pour l’au­to­ma­ti­sa­tion en routine des iden­ti­fi­ca­tions et des anti­bio­grammes. Il est conçu pour offrir à la fois des perfor­mances opti­males et une grande flexi­bi­lité. Le nouvel auto­mate est compa­tible avec toutes les plaques et toutes les tech­no­lo­gies MicroS­can pour une détec­tion sécu­ri­sée des résis­tances émer­gentes : VISA, VRSA, SAM R… Le système auto­rise l’au­to­ma­ti­sa­tion simul­ta­née pour les plaques conven­tion­nelles, Syner­gies plus®, d’iden­ti­fi­ca­tion rapide et spécia­li­sées. Le WalkA­way plus auto­ma­tise l’in­cu­ba­tion, la lecture, l’in­ter­pré­ta­tion des résul­tats et du contrôle des réac­tifs embarqués ce qui libère du temps tech­nique pour d’autres acti­vi­tés. Il est dispo­nible au choix avec une capa­cité de 40 ou de 96 plaques. L’au­to­mate est piloté par le système infor­ma­tique LabPro. Sa grande capa­cité de réac­tifs permet une longue auto­no­mie de fonc­tion­ne­ment, tandis que la télé­main­te­nance et des capteurs de niveaux apportent une grande sécu­rité. Enfin, la douchette code-barres évite toute éven­tuelle erreur de saisie.Site du fabri­cant

BIOCHIMIE >> Auto­mate multi­pa­ra­mé­trique compact
Présenté en avant première aux JIB par DiaSys Poles France, le Respons® 920 est déve­loppé par les labo­ra­toires DiaSys GmbH. Il s’agit d’un analy­seur multi­pa­ra­mé­trique de biochi­mie compact avec une cadence réelle de 200 tests/heure (360 tests/heure avec ISE). Il auto­rise un char­ge­ment aléa­toire et continu des tubes munis de code-barres (ou godets) et traite en prio­rité les échan­tillons urgents. Ses flacons réac­tifs inno­vants permettent d’of­frir en perma­nence 30 para­mètres en ligne réfri­gé­rés, quelle que soit la présen­ta­tion des réac­tifs (mono- ou bi-réac­tifs). Leur gestion (lots, date de péremp­tion, globale et à bord) assure une parfaite traça­bi­lité des opéra­tions grâce aux étiquettes code-barres des flacons, au lecteur code-barre et au logi­ciel. Les réac­tions se déroulent dans des cuvettes réuti­li­sables ther­mo­sta­tées par effet Peltier. Le système optique, composé d’une lampe halo­gène pré-alignée et d’un réseau à 8 longueurs d’ondes (de 340 à 700 nm) gère tous les dosages photo­mé­triques (colo­ri­mé­trie en point termi­nal, ciné­tiques, turbi­di­mé­trie). Le Respons 920 néces­site moins de 200 µL de volume réac­tion­nel, ce qui réduit la consom­ma­tion de réac­tifs. Le iono­gramme peut être effec­tué sur un module ISE option­nel. Le Respons 920 sera commer­cia­lisé à partir du prin­temps 2009.Site du fabri­cant

BIOLOGIE MOLECULAIRE >> Auto­mate de puri­fi­ca­tion d’acides nucléiques certi­fié CE-IVD
Avec plus de 30 ans d’ex­pé­rience, Promega est un acteur incon­tour­nable de la biolo­gie molé­cu­laire. Déten­teur de nombreux brevets dans la géno­mique, la protéo­mique et la géné­tique, la société conti­nue de propo­ser des solu­tions inno­vantes et person­na­li­sées avec une nouvelle géné­ra­tion d’au­to­mate de puri­fi­ca­tion d’acides nucléiques : le Maxwell® 16 System. Compact, simple d’uti­li­sa­tion, intui­tif et fiable, cet auto­mate est certi­fié CE-IVD selon la direc­tive 98/79/CE pour les dispo­si­tifs médi­caux. Le Maxwell 16 System puri­fie jusqu’à 16 échan­tillons en 30 minutes par lyse cellu­laire et liai­son de l’ADN à des parti­cules de silice magné­ti­sées. L’ADN puri­fié est élué dans un volume de 300 µL. La puri­fi­ca­tion auto­ma­ti­sée peut se faire à partir d’échan­tillons de sang total humain ou d’an­neau leuco-plaquet­taire. Les échan­tillons de sang, préle­vés sur EDTA, hépa­rine ou citrate, peuvent être utili­sés. La tech­nique de puri­fi­ca­tion des acides nucléiques sur laquelle est basée le Maxwell 16 System permet d’ob­te­nir de l’ADN direc­te­ment utili­sable pour des analyses de type PCR. Adapté aux labo­ra­toires cliniques, cet auto­mate permet de ratio­na­li­ser les débits de puri­fi­ca­tion et donne de hauts rende­ments avec des résul­tats repro­duc­tibles. Promega présen­tera son auto­mate à l’oc­ca­sion des JIB, sur son stand situé au cœur du pôle BioMI dédié à la biolo­gie molé­cu­laire.
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HEMATOLOGIE >> Analy­seur d’hé­ma­to­lo­gie cinq popu­la­tions cellu­laires
La société Diagon France présente son nouvel analy­seur d’hé­ma­to­lo­gie cinq popu­la­tions leuco­cy­taires D-Cell 5D, en complé­ment de sa propre gamme de réac­tifs et de contrôles, utili­sables sur l’en­semble des systèmes dispo­nibles à ce jour sur le marché. La tech­no­lo­gie embarquée SRV (« Sample Rotary Valve ») utilise une valve céra­mique permet­tant une segmen­ta­tion de l’échan­tillon sanguin avec une haute préci­sion. La diffé­ren­cia­tion leuco­cy­taire est opti­mi­sée par la combi­nai­son de la cyto­mé­trie de flux, d’une source de lumière laser et d’une méthode de marquage cyto­chi­mique. La numé­ra­tion des globules rouges et des plaquettes est réali­sée par une tech­no­lo­gie d’im­pé­dance. Afin de respec­ter l’en­vi­ron­ne­ment, le réac­tif Diagon utilisé pour la mesure de l’hé­mo­glo­bine ne contient pas de cyanure. Un algo­rithme d’ana­lyse assure l’iden­ti­fi­ca­tion de popu­la­tions cellu­laires anor­males telles que les lympho­cytes atypiques (ATL) ou les larges cellules imma­tures (IMM). Permet­tant le rendu de 27 para­mètres, de deux histo­grammes et de deux scat­ter­grammes, l’ana­ly­seur Diagon D-Cell 5D est doté d’une cadence de 80 échan­tillons/heure. Il assure égale­ment la gestion de l’ur­gence et des échan­tillons pédia­triques. Son passeur auto­ma­tique accueille jusqu’à 50 échan­tillons simul­ta­né­ment.• Site du fabri­cant

HEMOSTASE >> Analy­seur d’hé­mo­stase nouvelle géné­ra­tion
Siemens Heal­th­care Diagnos­tics présente en avant première sur les JIB, la nouvelle géné­ra­tion d’ana­ly­seurs d’hé­mo­stase, le CS2000i. Conçu afin de conci­lier faci­lité d’uti­li­sa­tion et préci­sion des résul­tats, il béné­fi­cie de nombreuses amélio­ra­tions : effi­ca­cité amélio­rée avec des volumes morts très faibles, et une stabi­lité à bord des réac­tifs éten­due. La préci­sion elle aussi est accrue grâce à une meilleure détec­tion des inter­fé­rences poten­tielles liées au pré-analy­tique. La tech­no­lo­gie multi-longueur d’ondes (cinq longueurs) est opti­misé pour mini­mi­ser les effets d’in­ter­fé­rence HIL. Les temps de rendu de résul­tats sont égale­ment opti­mi­sés. Le nouvel analy­seur CS2000i permettent donc un accrois­se­ment de la préci­sion, de la produc­ti­vité et de la qualité des analyses d’hé­mo­stase.• Site du fabri­cant

IMMUNOCHIMIE >> Analy­seur multi­pa­ra­mé­trique
Présenté pour la première fois aux JIB cette année, le Dimen­sion® EXL est un système inté­gré permet­tant la réali­sa­tion simul­ta­née des analyses de chimie clinique, de protéines plas­ma­tiques, de médi­ca­ments, de toxiques et d’im­mu­no­do­sages d’ur­gence et de routine. La présence du module analy­tique LOCI égale­ment dispo­nible sur les analy­seurs Dimen­sion Vista® 1500, permet la réali­sa­tion d’im­mu­noa­na­lyses en phase homo­gène avec une grande qualité de rendu. L’uti­li­sa­tion de cartouches de réac­tifs Flex stables et prêtes à l’em­ploi ainsi que de cuvettes réac­tion­nelles à usage unique renforcent la prati­ca­bi­lité et la sécu­rité de l’ana­ly­seur. Avec jusqu’à 91 méthodes dispo­nibles à bord, le Dimen­sion EXL offre un pouvoir de conso­li­da­tion remarquable avec la traça­bi­lité la plus complète, grâce au QCC PowerPak. Le Dimen­sion EXL sera dispo­nible en France en 2009 pour les labo­ra­toires hospi­ta­liers et privés.• Site du fabri­cant

IMMUNO-HEMATOLOGIE >> Concen­tra­teur pour auto­mates
Lors des prochaines Jour­nées Inter­na­tio­nales de Biolo­gie, Biotest présen­tera en avant première son Tango Multi­link®, une « inter­face intel­li­gente en immu­no­hé­ma­to­lo­gie ». Ce nouveau logi­ciel concen­tra­teur de dernière géné­ra­tion permet de centra­li­ser tous les résul­tats d’un ou de plusieurs auto­mates Tango Optimo®, même instal­lés dans des labo­ra­toires diffé­rents. Toutes les autres infor­ma­tions d’im­mu­no­hé­ma­to­lo­gie concer­nant les patients peuvent y être inté­grées. La consul­ta­tion et la vali­da­tion des résul­tats à l’aide des images réac­tion­nelles sont possibles à partir de n’im­porte quel poste infor­ma­tique du réseau, y compris ceux des sites dépor­tés. Un accès Inter­net sécu­risé SSL avec double code d’ac­cès (dont un chan­geant quoti­dien­ne­ment) est égale­ment prévu. Une présen­ta­tion en continu aura lieu sur le stand Biotest pendant toute la durée des JIB. Une démons­tra­tion online est égale­ment dispo­nible sur le Web.• Site du fabri­cant

IMMUNO-HEMATOLOGIE >> Auto­mate complet compact

Modèle réduit de son grand frère Gali­leo, Echo® est conçu comme un auto­mate complet et compact (53 kg). Grâce à lui, une gamme d’ana­lyses complète en immuno-héma­to­lo­gie, asso­ciées aux tech­no­lo­gies micro­plaques Immu­cor, est désor­mais dispo­nible. Répon­dant aux besoins et aux attentes des utili­sa­teurs en termes de sécu­rité, de flexi­bi­lité, de fiabi­lité et d’ef­fi­ca­cité, il permet­tra d’ob­te­nir des résul­tats de groupes, phéno­types et RAI en moins de 45 minutes. Le service après-vente de la société Immu­cor est joignable via la Hotline 6/7 j. avec une inter­ven­tion possible le lende­main si l’ap­pel est reçu avant 15h30.• Site du fabri­cant

INFORMATIQUE DE LABORATOIRE >> Serveur de résul­tats
Les pres­crip­teurs, les corres­pon­dants et les patients eux-mêmes demandent un accès faci­lité à la consul­ta­tion des comptes-rendus. Pour répondre à ce besoin, Histone commer­cia­lise pour les labo­ra­toires d’ana­lyses médi­cales le serveur de résul­tats couplé au logi­ciel inté­gré LAM 400. Cet outil permet un accès immé­diat et sécu­risé (certi­fi­cat ssl) aux comptes-rendus par un simple navi­ga­teur Inter­net. Le login et le mot de passe commu­niqués par le labo­ra­toire permettent de consul­ter les résul­tats des patients concer­nés. Le pres­crip­teur peut visua­li­ser le compte-rendu en format .pdf. Il peut l’édi­ter et l’en­re­gis­trer dans un réper­toire person­nel. Le serveur de résul­tats met égale­ment à dispo­si­tion l’or­don­nance pres­crite. Les résul­tats sont envoyés sur le serveur dès la vali­da­tion biolo­gique soit en partiel, soit en dossier terminé. Le pres­crip­teur a la possi­bi­lité de deman­der une alerte par SMS afin de lui signi­fier l’ar­ri­vée d’un résul­tat attendu. Plusieurs possi­bi­li­tés de tris sont propo­sés au corres­pon­dant ou au pres­crip­teur : par service (UF), par nom, par date de nais­sance, par four­chette de dates… Le pres­crip­teur peut déci­der d’édi­ter tous les comptes-rendus d’une sélec­tion afin de lui éviter de sélec­tion­ner un à un chaque patient d’une même jour­née par exemple. Le serveur de résul­tats Histone consti­tue une réponse facile d’ac­cès et sécu­ri­sée qui permet au biolo­giste d’ap­por­ter un service plus étendu aux pres­crip­teurs, corres­pon­dants et patients.
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INFORMATIQUE DE LABORATOIRE >> Nouveaux modules pour solu­tion globale
Cegeka Health Care SA annonce des raffi­ne­ments des modules de Corlab, la solu­tion globale pour le labo­ra­toire de biolo­gie clinique. StoreIT, outil de gestion de la séro­thèque et de la soucho­thèque, permet de gérer la chambre froide où sont conser­vés les échan­tillons après la réali­sa­tion des analyses et permet de retrou­ver aisé­ment un échan­tillon lorsque le pres­crip­teur demande une analyse supplé­men­taire afin d’af­fi­ner le diagnos­tic. L’ac­cès à cette infor­ma­tion est possible à partir de chaque écran de gestion de dossier biolo­gique de Corlab. Un para­mé­trage permet de défi­nir les volumes de stockage mais aussi leur struc­ture (tiroirs, boîtes, empla­ce­ments…). Le stockage manuel se fait à l’aide d’un clavier et d’une douchette, le stockage auto­ma­tique à l’aide d’une inter­face avec des plateaux tech­niques aux chaînes auto­ma­ti­sées. Le module CountIT (comp­teur de cellule) est un nouveau logi­ciel graphique qui permet d’ef­fec­tuer un comp­tage manuel de cellules. L’in­té­gra­tion avec le logi­ciel LinkIT est opti­misé, les résul­tats étant auto­ma­tique­ment envoyés vers Corlab. Enfin, MicroIT, le module spécia­lisé de gestion de micro­bio­lo­gie sans papier a lui aussi été amélioré pour la détec­tion d’in­fec­tions noso­co­miales.
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INFORMATIQUE DE LABORATOIRE >> Serveur de résul­tats Extra­net
Dernier né de la gamme Emai­lia, Progi­med présente son serveur de résul­tats Extra­net. Ce serveur permet à tous les patients, méde­cins et/ou corres­pon­dants (service clinique, service hospi­ta­lier…) de consul­ter les résul­tats à distance grâce à un simple navi­ga­teur Inter­net. Parti­cu­liè­re­ment appré­cié dans le cadre d’ur­gence, cette solu­tion a pour avan­tage de permettre aux pres­crip­teurs une consul­ta­tion en temps réel. La visua­li­sa­tion des résul­tats s’ef­fec­tue en toute sécu­rité, la confi­gu­ra­tion rete­nue évitant toute possi­bi­lité d’in­tru­sion. L’at­tri­bu­tion d’iden­ti­fiants de connexion a égale­ment fait l’objet d’une grande atten­tion. Très faci­le­ment para­mé­trable, ce serveur de résul­tats peut être person­na­lisé selon la charte graphique en vigueur dans le labo­ra­toire. Véri­table lien entre les patients, les pres­crip­teurs et le labo­ra­toire, le serveur de résul­tats Extra­net de Progi­med permet d’amé­lio­rer la qualité des pres­ta­tions rendues.
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INFORMATIQUE DE LABORATOIRE >> Modules comp­tables pour la gestion des labo­ra­toires
Progi­med propose deux nouveaux modules complé­men­taires dans sa gamme Oriane pour faci­li­ter la gestion comp­table du labo­ra­toire. Le premier concerne le rappro­che­ment bancaire : il permet au labo­ra­toire de procé­der à un rappro­che­ment auto­ma­tique des écri­tures de banque (reçus au format .cfomb) avec les écri­tures de règle­ment enre­gis­trées dans son logi­ciel de gestion Alysé. Le second module est une passe­relle comp­table qui permet d’ali­men­ter les logi­ciels de comp­ta­bi­lité géné­rale les plus répan­dus sur le marché avec les écri­tures de ventes et de règle­ments enre­gis­trées dans le logi­ciel Alysé. Un précieux temps admi­nis­tra­tif est ainsi gagné, permet­tant de se concen­trer sur le contrôle de gestion.
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MATERIEL DE LABORATOIRE >> Gamme complète de centri­fu­geuses

Fumouze Diagnos­tics propose une gamme complète de centri­fu­geuses rapides et compactes : StatS­pin® Express 2, 3 ou 4. L’ob­ten­tion de sérum ou de plasma en moins de 3 minutes, à partir de tubes primaires, permet d’op­ti­mi­ser l’étape pré-analy­tique. La dernière née de la famille, StatS­pin Express 4, est une centri­fu­geuse hori­zon­tale d’une capa­cité de 8 tubes de 1,5 µL à 10 mL. Elle est idéale pour les tubes à gel sépa­ra­teur. Asso­ciée à un auto­mate d’ur­gence, elle raccour­cit les délais d’ob­ten­tion des résul­tats d’exa­men et améliore la produc­ti­vité pour une approche opti­mi­sée du labo­ra­toire. StatS­pin Express 4 a été compa­rée aux centri­fu­geuses clas­siques et a démon­tré d’ex­cel­lents résul­tats pour le dosage des prin­ci­paux analytes biochi­miques, pour les marqueurs d’hé­mo­stase et les marqueurs cardiaques. Utili­sables au coup par coup, les centri­fu­geuses Fumouze sont tout à fait adap­tées aux besoins des labo­ra­toires de biochi­mie et d’hé­mo­stase.Site du fabri­cant

VIROLOGIE >> Tests de dépis­tage rapide de la grippe
La grippe, infec­tion saison­nière d’ori­gine virale, peut avoir des consé­quences graves chez les personnes agées. Le diagnos­tic biolo­gique est donc essen­tiel dans la démarche de préven­tion. La circu­laire n° 444 du 17 septembre 2004 recom­mande chez les personnes vivant en collec­ti­vité, l’uti­li­sa­tion de tests de dépis­tages anti­gé­niques rapides afin de pouvoir mettre en place un trai­te­ment prophy­lac­tique adapté. Inver­ness Medi­cal France, spécia­liste du test rapide, répond aux attentes des biolo­gistes et clini­ciens avec le BinaxNOW® Influenza A & B et avec Clear­view Exact Flu A & B. Ces tests rapides ont été évalués contre les autres tech­niques dispo­nibles (IF, culture et PCR) au Centre Natio­nal de Réfé­rence de la Grippe (Lyon, Rhône). Les prélè­ve­ments utili­sés peuvent être des sécré­tions nasales ou des prélè­ve­ments naso-pharyn­gés selon les trousses. Les tests permettent d’ob­te­nir des résul­tats en 15 minutes. Les produits BinaxNOW Influenza A & B et Clear­view Exact Flu A & B complètent la gamme de tests rapides pour le dépis­tage des infec­tions respi­ra­toires NOW RSV, NOW Legio­nella et NOW S. pneu­moni.
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Actua­lites

VIE DES SOCIETES >> Inau­gu­ra­tion d’une usine de réac­tifs Horiba à Mont­pel­lier
C’est en présence du président du groupe Horiba (Kyoto, Japon) M. Atsu­shi Horiba et d’au­to­ri­tés locales que la société Horiba ABX a inau­guré à la fin du mois de septembre une nouvelle usine de réac­tifs à Mont­pel­lier (Hérault). Cette unité de 4 400 m² vient d’ajou­ter aux 13 000 m² déjà exis­tants sur le site indus­triel de 3 hectares implanté dans le Parc Euro­mé­de­cine. La construc­tion a néces­sité un inves­tis­se­ment de 8 millions d’eu­ros. L’usine, entiè­re­ment dédiée à la produc­tion de réac­tifs, permet­tra au spécia­liste mont­pel­lie­rain du diagnos­tic in vitro de tripler sa capa­cité en la portant à 13 000 tonnes par an. Par ailleurs, la société héraul­taise qui fête cette année ses 25 ans d’ac­ti­vité adopte désor­mais un nouveau nom commer­cial, Horiba Medi­cal, et un nouveau logo. Cette nouvelle iden­tité lui permet­tra de mettre l’ac­cent sur son domaine d’ac­ti­vité et sa filia­tion au groupe tech­no­lo­gique Horiba. Le groupe Horiba dans son ensemble emploie 5 000 colla­bo­ra­teurs, dans quatre branches distinctes : systèmes de tests auto­mo­biles, semi-conduc­teurs, sciences et envi­ron­ne­ment, méde­cine.Site de la société

ACQUISITION >> bioMé­rieux, des cancers en ligne de mire
bioMé­rieux (Marcy l’Étoile, Rhône) a annoncé l’ac­qui­si­tion pour envi­ron 44 millions d’eu­ros (60 millions de dollars) de Avia­raDx, Inc. (San Diego, Cali­for­nie), une société spécia­li­sée dans la biolo­gie molé­cu­laire qui dispose d’un labo­ra­toire de R&D et d’un labo­ra­toire certi­fié CLIA pour réali­ser des tests de diagnos­tic complexes. La société cali­for­nienne est proprié­taire des tech­no­lo­gies utili­sées dans ses tests de diagnos­tic et de quali­fi­ca­tion des cancers. Elle commer­cia­lise deux produits : Aviara CancerTYPE ID® qui améliore la quali­fi­ca­tion des cancers méta­sta­tiques d’ori­gine incer­taine ou incon­nue (analyse de l’ex­pres­sion de 92 gènes) et Aviara Breast Cancer Index qui combine deux index « maisons » (Aviara H/I qui mesure l’ex­pres­sion de HOXB13 et d’IL17BR, et Aviara MGI, qui mesure l’ex­pres­sion de 5 gènes). Ce dernier test permet d’éva­luer le pronos­tic et d’ap­pré­cier la réponse à une chimio­thé­ra­pie ou à un trai­te­ment hormo­nal. La société Avia­raDx, qui devrait être renom­mée « bioT­hé­ra­nos­tics », sera gérée de façon auto­nome. Si son chiffre d’af­faire reste restreint, et que des pertes sont atten­dues pour cet exer­cice (-8 M€), l’équi­libre est espéré par bioMé­rieux pour l’an­née 2012. Par ailleurs, le groupe français vient de signer un accord de licence et de déve­lop­pe­ment avec la société de biotech­no­lo­gie ProteoSys (Mayence, Alle­magne) portant sur l’An­nexin 3 (ANXA3), un nouveau biomarqueur du cancer de la pros­tate qui pour­rait réduire le nombre de biop­sies de 75 %. Cet accord, dont le montant n’a pas été divul­gué, portera sur la mise au point d’un test dans les urines, destiné à la confir­ma­tion du diagnos­tic. Après une 1re phase de recherche, ce nouveau test devrait être déve­loppé sur la plate­forme d’im­mu­noes­sais VIDAS®. D’autres appli­ca­tions pour l’ANXA3 sont évoquées, comme la déci­sion théra­peu­tique et l’éva­lua­tion du pronos­tic. • Site de la société

PROFESSION >> Satur­nisme : une enquête natio­nale de préva­lence
L’Insti­tut de veille sani­taire (InVS) lance une enquête natio­nale de préva­lence du satur­nisme chez les enfants. L’étude portera égale­ment sur leur niveau de protec­tion vis-à-vis de certaines mala­dies infec­tieuses. Bapti­sée « Saturn-Inf » l’enquête a pour objec­tif de déter­mi­ner la préva­lence et de préci­ser la situa­tion selon les régions. Elle devrait notam­ment permettre de mieux connaître certains facteurs de risques et de les corré­ler à des indi­ca­teurs portant sur l’ha­bi­tat. L’enquête impliquera plus de 3 800 enfants de 6 mois à 6 ans, dans plus de 140 hôpi­taux. Rappe­lons que le satur­nisme (mala­die à décla­ra­tion obli­ga­toire depuis 2004) est une intoxi­ca­tion au plomb et que son diagnos­tic repose sur une plom­bé­mie supé­rieure ou égale à 100 µg/L. L’enquête de l’InVS sera utili­sée pour mettre en évidence l’éven­tuelle présence dans le sang d’une autre substance, le cadmium. Un volet sur les mala­dies infec­tieuses sera asso­cié : il s’agira d’es­ti­mer le niveau de protec­tion des enfants âgés de 1 à 6 ans contre la rougeole, les oreillons, la rubéole, la vari­celle, la toxo­plas­mose, l’hé­pa­tite A et les virus de l’her­pès 1 & 2. Ce volet permet­tra d’éva­luer l’im­pact des recom­man­da­tions vacci­nales françaises. Enfin, l’étude « Saturn-Inf » servira à la consi­tu­tion d’une biothèque qui sera utili­sée à l’ave­nir pour la mise en évidence de la présence d’autres biomarqueurs. Les premiers résul­tats sont atten­dus pour la fin de l’an­née prochaine.• Site de l’Ins­ti­tu­tion

PROFESSION >> Coque­luche : surveiller pour mieux vacci­ner
Des équipes des Insti­tuts Pasteur de Paris et Lille ont publié les résul­tats d’une étude sur les consé­quences de la vacci­na­tion des enfants contre la coque­luche sur le génome de Borde­tella pertus­sis, la bacté­rie respon­sable de la mala­die. Cette vaste analyse géno­mique a été menée sur des isolats cliniques collec­tés sur quatre conti­nents, dans une dizaine de régions ayant pratiqué des campagnes de vacci­na­tion massives. L’étude montre que les bacté­ries contre lesquelles le vaccin était dirigé ont été pratique­ment élimi­nées. Une obser­va­tion qui confirme le succès des campagnes vacci­nales enga­gées, notam­ment en France depuis les années 1960. De plus, l’ana­lyse des génomes bacté­riens révèle que les cas de coque­luche actuels sont dus à des souches diffé­rentes des souches vacci­nales. Les cher­cheurs ont donc souli­gné l’im­por­tance de l’adap­ta­tion des stra­té­gies vacci­nales, en utili­sant de nouveaux vaccins pour les adoles­cents et les adultes, ne ciblant plus des bacté­ries parti­cu­lières mais les facteurs de viru­lence des bacté­ries circu­lantes. Enfin, les scien­ti­fiques ont observé que certaines séquences géné­tiques suscep­tibles d’être impliquées dans cette viru­lence étaient instables. Elles pour­raient donc être élimi­nées progres­si­ve­ment du génome bacté­rien. Une couver­ture vacci­nale avec le nouveau type de vaccin utilisé en France depuis 1998 pour­rait ainsi accé­lé­rer le contrôle de la coque­luche.• Site de l’Ins­ti­tu­tion

SCIENCES >> Comment la Liste­ria traverse le placenta pour infec­ter le fœtus
Une étude menée par une équipe de l’In­sem (Unité 604) a permis de décou­vrir comment la bacté­rie respon­sable de la listé­riose (Liste­ria mono­cy­to­genes) est capable de traver­ser le placenta de la femme enceinte pour provoquer des infec­tions – parfois mortelles – du fœtus, du nouveau-né et des accou­che­ments préma­tu­rés. C’est la première fois qu’un méca­nisme molé­cu­laire permet­tant à une bacté­rie patho­gène de fran­chir le placenta in vivo est décou­vert : des études in vitro avaient déjà été réali­sées, et en 2001 les scien­ti­fiques avaient montré comment la Liste­ria fran­chis­sait la barrière intes­ti­nale. Ce sont deux modèles d’ani­maux qui ont permis cette avan­cée : la gerbille, un rongeur sensible à L. mono­cy­to­genes et une souris géné­tique­ment modi­fiée expri­mant une protéine humaine d’adhé­rence à la surface de ses cellules épithé­liales (E-cadhé­rine). Grâce à ces deux modèles, les cher­cheurs ont mis en évidence deux protéines bacté­riennes, InIA et InIB, qui inter­agissent avec des récep­teurs spéci­fiques, E-cadhé­rine et Met, leur permet­tant de se fixer au placenta et de le traver­ser. Les équipes travaillent main­te­nant sur le méca­nisme de fran­chis­se­ment de la barrière hémato-encé­pha­lique où ces mêmes protéines pour­raient inter­ve­nir.

SCIENCES >> Ostéo­po­rose et calculs rénaux : une cause géné­tique commune
L’os­téo­po­rose (démi­né­ra­li­sa­tion de l’os) et la lithiase rénale (calculs rénaux) ont un point commun : une fuite exces­sive du phos­phate sanguin dans les urines. Après la décou­verte en 2002 des premières muta­tions géné­tiques entraî­nant une pertur­ba­tion du trans­port des phos­phates, des équipes de l’In­serm (Unités 845 et 773) ont iden­ti­fié chez des patients souf­frant d’os­téo­po­rose ou de calculs rénaux, trois nouvelles muta­tions du gène NHERF1 exprimé dans le rein. Ces muta­tions induisent une hyper­ac­ti­vité de l’hor­mone para­thy­roï­dienne qui contrôle les taux sanguins de calcium et de phos­phate : elle empêche notam­ment le rein d’ab­sor­ber trop de phos­phate et favo­rise la libé­ra­tion de miné­raux par les os. Une décou­verte qui éclaire la compré­hen­sion des causes de lithiases et d’os­téo­po­rose. Au plan théra­peu­tique, la mise en cause de l’hor­mone para­thy­roï­dienne conduira à la recherche de nouveaux trai­te­ments visant à frei­ner sa sécré­tion ou son action sur le rein.

SCIENCES >> Une muta­tion géné­tique asso­ciée au cancer du sein
Une équipe d’en­do­cri­no­logues de la Pitié-Salpê­trière, en colla­bo­ra­tion avec l’Unité 845 de l’In­serm, a iden­ti­fié la première muta­tion du gène du récep­teur à la prolac­tine chez des patientes déve­lop­pant de multiples tumeurs bénignes dans le sein, des patho­lo­gies mammaires parfois suscep­tibles de favo­ri­ser la surve­nue ulté­rieure d’un cancer. Dans cette étude, 100 femmes présen­tant toutes au moins trois à cinq (parfois plus)  fibroa­dé­nomes par sein ont été rete­nues. Les résul­tats montrent qu’une muta­tion du récep­teur à la prolac­tine serait présente chez 6 % des femmes d’ori­gine euro­péenne, alors que cette alté­ra­tion n’a pas été retrou­vée chez les 170 femmes contrôles saines. La muta­tion rendrait le récep­teur hormo­nal inac­tif en perma­nence, indui­sant une stimu­la­tion conti­nue de la crois­sance de la cellule, en l’em­pê­chant de mourir. Cette hyper­ac­ti­va­tion explique­rait en partie le phéno­mène tumo­ral. Il est désor­mais impor­tant pour les cher­cheurs de savoir si cette anoma­lie repré­sente un nouveau marqueur dans d’autres patho­lo­gies mammaires comme le cancer du sein et si certaines molé­cules en cours de déve­lop­pe­ment peuvent être utili­sées pour frei­ner ce déve­lop­pe­ment exces­sif

SCIENCES >> Vers des capteurs biomi­mé­tiques
Des cher­cheurs de l’Ins­ti­tut de Biolo­gie Struc­tu­rale Jean-Pierre Ebel (CEA-CNRS-Univer­sité Joseph Fourier, Grenoble) et de l’Ins­ti­tut en tech­no­lo­gies et sciences pour le vivant (CEA, Grenoble) ont mis au point une nouvelle géné­ra­tion de biocap­teurs. Grâce à l’in­gé­nie­rie des protéines, ils ont créé des molé­cules combi­nant deux fonc­tions : la recon­nais­sance d’un signal chimique (hormone, neuro­trans­met­teur) et sa traduc­tion en signal élec­trique. Bapti­sés ICCR (Ion Chan­nel Coupled Recep­tor) ces nano-objets mesurent 10 nm de large. Lorsque le récep­teur détecte une molé­cule X, il subit un chan­ge­ment de confor­ma­tion qui se trans­met au canal adja­cent. L’ou­ver­ture de ce passage trans­mem­bra­naire est ainsi modi­fiée et un flux d’ions peut le traver­ser géné­rant un courant élec­trique aisé­ment mesu­rable. Ce type de biocap­teurs pour­rait donc former l’unité de base de systèmes de détec­tion minia­tu­ri­sés utili­sables en phar­ma­ceu­tique (criblage des médi­ca­ments), méde­cine (diagnos­tic) ou sciences de l’en­vi­ron­ne­ment (détec­tion d’agents toxiques). Leurs travaux, publiés dans Nature Nano­tech­no­logy, entrent dans le cadre du projet euro­péen Recep­tro­nics et consti­tuent un premier succès dans l’ap­proche biomi­mé­tique des nano­tech­no­lo­gies.

Mani­fes­ta­tions

>> 53es Jour­nées Inter­na­tio­nales de Biolo­gie
Paris-La Défense – 5–7 novembre 2008
Site Web des orga­ni­sa­teursContact E-Mail

>> Jour­nées de Veille Sani­taire
Paris (La Villette) – 26–28 novembre 2008
Site Web des orga­ni­sa­teurs

>> Première jour­née régio­nale de biolo­gie médi­cale en Poitou-Charentes
La Rochelle – 12 décembre 2008
• Contact : Dr Cathe­rine BREHANT (CH La Rochelle) – Tél. : 05 46 45 52 10

>> 4e Sympo­sium inter­na­tio­nal « Blood gases and criti­cal care testing »
Belle-Île-en-Mer – 4–5 juin 2009
Site Web des orga­ni­sa­teursContact E-Mail

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