– Dans le numéro 187 de Spec­tra Biolo­gie –

puce Inno­va­tions
BIOLOGIE MOLÉCULAIRE    Marqueur préven­tif de mala­dies coro­na­riennes
Abbott a annoncé aujourd’­hui la dispo­ni­bi­lité du test KIF6 en Europe, grâce à l’ob­ten­tion récente du marquage CE de diagnos­tic. Conçu pour une utili­sa­tion sur le système m2000, le test de géno­ty­page KIF6 détecte un marqueur géné­tique qui peut être utilisé en conjonc­tion avec l’éva­lua­tion clinique et l’étude des patients pour iden­ti­fier les personnes à risque de mala­die coro­na­rienne (CHD) ou pour suivre l’évo­lu­tion de patients trai­tés pour une hyper­cho­les­té­ro­lé­mie, pour lesquels un trai­te­ment par statine est envi­sagé.
Des recherches anté­rieures ont montré que les porteurs de la variante de risque KIF6 (60 pour cent de la popu­la­tion) ont présen­tés des événe­ments coro­naires nette­ment moins fatals ou non fatals après une théra­pie aux statines.
Celera Corpo­ra­tion et Abbott ont annoncé leur accord non-exclu­sif de distri­bu­tion sur le marché du test KIF6 marqué CE. En vertu de cet accord de 4 ans, Celera fabriquera le kit de test KIF6 que Abbott Mole­cu­lar distri­buera dans l’Union euro­péenne et d’autres zones géogra­phiques recon­nais­sant la marque CE.
BIOLOGIE MOLÉCULAIRE    Quan­ti­fi­ca­tion médico-légale de l’ADN

Investigator Quantiplex Kit de QIAGEN

QIAGEN a lancé un kit de quan­ti­fi­ca­tion de l’ADN dans les échan­tillons médico-légaux : l’In­ves­ti­ga­tor Quan­ti­plex Kit, destiné à confir­mer rapi­de­ment que les échan­tillons contiennent suffi­sam­ment d’ADN pour effec­tuer une analyse des empreintes géné­tiques. Le kit quan­ti­fie l’ADN humain dans l’échan­tillon et déter­mine égale­ment si celui-ci contient des inhi­bi­teurs pouvant inter­fé­rer avec les appli­ca­tions en aval.
La quan­ti­fi­ca­tion de l’ADN avec l’In­ves­ti­ga­tor Quan­ti­plex Kit est basé sur la tech­no­lo­gie de PCR en temps réel. Le kit four­nit des données très précises en moins de 50 minutes avec le ther­mo­cy­cleur Rotor-Gene Q, mais est égale­ment compa­tible avec d’autres instru­ments. Selon Qiagen, ce kit four­nit des résul­tats plus rapides que n’im­porte quel autre kit sur le marché. Des résul­tats fiables sont garan­tis par l’uti­li­sa­tion d’une séquence cible appro­priée et par un contrôle interne inté­gré sur le succès des tests d’am­pli­fi­ca­tion ou d’in­hi­bi­tion PCR. La sensi­bi­lité globale est infé­rieure à 1 pg/pl. La procé­dure est égale­ment auto­ma­ti­sable sur le système QIAgi­lity, un système de confi­gu­ra­tion PCR de haute préci­sion, auto­ma­tisé et rapide.
BIOLOGIE MOLÉCULAIRE    Picking inté­gré de colo­nie pour la biolo­gie molé­cu­laire

repiqueur Pickolo de TECAN

Tecan et SciRo­bo­tics ont annoncé le lance­ment du repiqueur inté­gré de colo­nie Pickolo pour les plate­formes Free­dom EVO de mani­pu­la­tion des liquides, consti­tuant ainsi une solu­tion complète d’au­to­ma­ti­sa­tion des flux de travail de biolo­gie molé­cu­laire, clonage, séquençage PCR ou criblage de cellules.
Cette appli­ca­tion permet le repiquage entiè­re­ment auto­ma­tisé de colo­nies de prépa­ra­tion depuis les boîtes de Pétri ou les plaques multi-formats, en combi­nant la tech­no­lo­gie d’ima­ge­rie haute réso­lu­tion numé­rique avec un logi­ciel d’ana­lyse flexible et facile à utili­ser pour sélec­tion­ner des colo­nies indi­vi­duelles selon les critères défi­nis par l’uti­li­sa­teur, y compris la taille, la forme et la couleur. Le Pickolo repique jusqu’à 800 colo­nies par heure, et est entiè­re­ment inter­facé avec le Free­dom EVOware, pour une inté­gra­tion trans­pa­rente avec les proces­sus en amont et en aval. L’uti­li­sa­tion de cette tech­no­lo­gie peut être éten­due aux colo­nies marquées fluo­res­centes, en incluant un dispo­si­tif de détec­tion Tecan.
IMMUNO-HEMATOLOGIE    Quali­fi­ca­tion biolo­gique des dons

Hemascreen Pool de DIAGAST

Diagast a enri­chi sa gamme de réac­tifs et sa gamme d’au­to­mate pour répondre aux besoins spéci­fiques de la quali­fi­ca­tion biolo­gique des dons. La recherche d’an­ti­corps anti-érytho­cy­taires (RAE) étant systé­ma­tique­ment réali­sée sur les prélè­ve­ments desti­nés à la prépa­ra­tion d’un PSL, Diagast a déve­loppé son nouveau test de dépis­tage des RAE en EM Tech­no­logy, tech­nique basée sur la magné­ti­sa­tion des héma­ties. Hemas­creen Pool est un pool de deux héma­ties de groupe O choi­sies pour leur profil anti­gé­nique et utili­sées selon la méthode de test indi­rect à l’an­ti­glo­bu­line, en phase solide, combiné à un champ magné­tique.
Le plasma ou le sérum du sujet à tester est incubé avec les Hemas­creen Pool. Ces héma­ties sont alors sensi­bi­li­sées en présence de l’an­ti­corps dirigé contre un anti­gène de leurs surfaces. La sensi­bi­lité de la méthode permet la détec­tion d’un anti-RH1 de 2,50 ng/ml (soit 20 fois supé­rieur à la demande de la direc­tive rela­tive à la quali­fi­ca­tion biolo­gique du don). Ce test est conçu pour une utili­sa­tion sur la nouvelle plate­forme Qwalys XL, à la capa­cité de char­ge­ment de 544 tubes, pour une absorp­tion complète et rapide de la routine des labo­ra­toires.
EQUIPEMENT DE LABORATOIRE    Système de puri­fi­ca­tion d’eau tout-en-un

Système Elix Gulfstream Clinical de MERCK MILLIPORE

Le système Elix Gulf­stream Clini­cal, nouveau système de puri­fi­ca­tion d’eau tout-en-un de Merck Milli­pore, a été conçu spéci­fique­ment pour les analy­seurs cliniques. Il four­nit jusqu’à 100 L/heure et 2000 L/jour d’eau de qualité « réac­tif de labo­ra­toire clinique » répon­dant aux strictes exigences du CLSI (Clini­cal and Labo­ra­tory Stan­dards Insti­tute) concer­nant l’eau CLRW. Le système utilise la tech­no­lo­gie d’élec­tro­dé­sio­ni­sa­tion Elix de Merck Milli­pore, ainsi que des cartouches d’os­mose inverse amélio­rées. La complé­men­ta­rité de ces tech­no­lo­gies contri­bue à prolon­ger la durée de vie des cartouches de puri­fi­ca­tion et ainsi à réduire les coûts d’ex­ploi­ta­tion.
Sa concep­tion tout-en-un et son faible encom­bre­ment permettent aux utili­sa­teurs d’ins­tal­ler le système dans un espace restreint. Tout ce qui est néces­saire à son fonc­tion­ne­ment est préa­la­ble­ment installé dans ou sur le coffret du système. Le système Elix Gulf­stream Clini­cal béné­fi­cie de l’offre complète de contrats de main­te­nance de Merck Milli­pore, qui laisse aux utili­sa­teurs le choix du contrat qui répon­dra à leurs exigences spéci­fiques.
EQUIPEMENT DE LABORATOIRE    Nouveau laveur de plaques

Hydrospeed de TECAN

Tecan a déve­loppé un nouveau laveur de plaques, l’Hy­dros­peed, un système avancé pour opti­mi­ser le lavage des cellules, des billes et des tests ELISA à 96 ou 384 puits. Il offre un contrôle total sur les para­mètres critiques de lavage via une inter­face tactile intui­tive, avec une distri­bu­tion extra déli­cate au goutte à goutte et des para­mètres d’as­pi­ra­tion réglables pour mini­mi­ser la perte de maté­riel et maxi­mi­ser l’ef­fi­ca­cité du test.
Les fonc­tion­na­li­tés avan­cées des para­mètres du Cell Protec­tion pour le lavage des cellules adhé­rentes et faible­ment adhé­rentes, permettent à l’uti­li­sa­teur de sélec­tion­ner des para­mètres de lavage doux pour conve­nir aux cellules, aux micro­plaques et à leurs appli­ca­tions. La fonc­tion anti-colma­tage suivant les tests ELISA lance auto­ma­tique­ment le rinçage et le trem­page de la tête de lavage lorsque le système est inac­tif. Le système Easy X-change permet le retrait et le rempla­ce­ment rapides des têtes de lavage pour un nettoyage intense par ultra­sons. L’Hy­dros­peed peut être utilisé en conjonc­tion avec le Connect plate stacker de Tecan pour une plus grande effi­ca­cité de débit (trai­te­ment semi-auto­ma­tique d’un maxi­mum de 50 plaques), ou inté­gré dans une plate-forme Free­dom EVO de mani­pu­la­tion de liquides pour un trai­te­ment entiè­re­ment auto­ma­tisé.
INFORMATIQUE    Une gestion de stock nouvelle géné­ra­tion

logiciel LabStock de QUALIMS

Qualims a entiè­re­ment redé­ve­loppé son logi­ciel LabS­tock, dédié à la gestion des stocks de réac­tifs au labo­ra­toire. Ce module est issu d’un groupe de travail de deux ans, ayant rassem­blé indus­triels et insti­tu­tion­nels, en paral­lèle de la réflexion de la SFSTP sur la gestion des dates de péremp­tion des réac­tifs, solvants et solu­tions titrées.
Labstock permet de gérer les condi­tion­ne­ments à travers des cahiers de vie et un code barre incluant la date d’ou­ver­ture, les picto­grammes de danger… Le système loca­lise le produit sous forme d’ar­bo­res­cence : la salle, le range­ment dans celle-ci, un sous-range­ment éven­tuel, et jusqu’à la plaque multi-puits pour les chimio­thèques et banques d’ADN. Il gère égale­ment les appels d’offres et les commandes, et s’adapte au multi-stock, pour conve­nir aux grandes struc­tures comme aux petits labo­ra­toires n’ayant qu’un stock. Les droits, hiérar­chi­sés et person­na­li­sés par mot de passe, donnent accès unique­ment aux infor­ma­tions du stock concer­nant chaque utili­sa­teur.
puce Actua­li­tés
VIE DES SOCIETES    Assu­rer la demande de sang grâce aux cellules souches
La société Cellec­tis, spécia­li­sée dans l’in­gé­nie­rie des génomes, et l’Eta­blis­se­ment Français du Sang (EFS), l’opé­ra­teur civil unique de la trans­fu­sion en France, ont annoncé qu’un ambi­tieux programme colla­bo­ra­tif visant à produire des globules rouges à partir de cellules souches pluri­po­tentes induites (Indu­ced Pluri­potent Stem cells ou iPS) a démarré le 1er mars. Les iPS utili­sées dans ce programme, nommé StemRed, sont obte­nues à partir de cellules adultes repro­gram­mées pour se compor­ter comme des cellules souches embryon­naires. Asso­ciant égale­ment l’Uni­ver­sité Pierre et Marie Curie (UPMC), Bertin Tech­no­lo­gies et le Centre d’Etude des Cellules Souches (CECS), StemRed se déploiera sur sept ans et rece­vra, lors de passages de jalons pré-établis, un appui de 9,3M€ de la part d’Oséo, à travers son programme d’In­no­va­tion Stra­té­gique Indus­trielle.
« StemRed a pour objec­tif prin­ci­pal le passage à la produc­tion à large échelle de ces globules rouges de culture » a déclaré le Pr Douay de l’UPMC et Direc­teur scien­ti­fique de l’EFS Ile-de-France, dont les travaux sont à l’ori­gine de ce projet. « Dans un premier temps, ces globules rouges pour­raient permettre d’amé­lio­rer la prise en charge des patients avec un groupe sanguin rare, trans­fu­sés de façon répé­tée et posant des problèmes trans­fu­sion­nels complexes », a indiqué le Pr Gérard Tobe­lem, Président de l’EFS.
Pour Cellec­tis, ce projet consti­tue le premier renfort d’un large programme d’en­ver­gure, dédié au déve­lop­pe­ment, à la produc­tion indus­trielle et à la commer­cia­li­sa­tion de cellules souches iPS. Ecty­cell, filiale de Cellec­tis et porteuse du projet, a d’ailleurs signé un accord un mois plus tard avec la Caisse des Dépôts, prévoyant une augmen­ta­tion de capi­tal de 12 millions d’eu­ros réser­vée à parts égales à Cellec­tis et à la Caisse des Dépôts, sous réserve de la réali­sa­tion préa­lable de certaines condi­tions tech­niques, avant le 31 janvier 2012. Créée en août 2009, Ecty­cell béné­fi­cie de diffé­rents droits d’uti­li­sa­tion de la propriété intel­lec­tuelle de Cellec­tis, liée aux tech­no­lo­gies de cellules souches iPS (sous licence d’iPS Acade­mia Japan). Selon David Sour­dive, Vice-Président Corpo­rate Deve­lop­ment de Cellec­tis et Président d’Ec­ty­cell, «  Cette augmen­ta­tion de capi­tal va permettre d’ac­cé­lé­rer le déve­lop­pe­ment d’ou­tils indus­triels inno­vants déri­vés des cellules souches iPS […] Les programmes enga­gés doivent conduire à la construc­tion de la première banque indus­trielle de cellules souches iPS au monde, en volume et en diver­sité, d’ici 2015 ». En atten­dant, les premières offres commer­ciales seront dispo­nibles dans le courant des prochains mois. Elles four­ni­ront des solu­tions inédites par rapport aux tech­niques actuelles en matière d’éva­lua­tion de toxi­cité et d’ef­fi­ca­cité de nouveaux médi­ca­ments et produits cosmé­tiques. Le déve­lop­pe­ment des tech­no­lo­gies de cellules souches iPS devrait en effet s’avé­rer struc­tu­rant pour ces deux filières. Dans la mesure où ces tech­no­lo­gies s’af­fran­chissent des limites en volume des tech­niques actuelles, les appli­ca­tions poten­tielles, théra­peu­tiques comme indus­trielles, sont nombreuses et les marchés immenses.
VIE DES SOCIETES    Oppor­tu­nité unique pour TcLand Expres­sion
TcLand Expres­sion est devenu membre du projet « Be The Cure », le plus vaste consor­tium euro­péen de recherche sur l’auto-immu­nité et la poly­ar­thrite rhuma­toïde, sélec­tionné dans le cadre du second appel à projet de l’IMI (Inno­va­tive Medi­cines Initia­tive), un parte­na­riat public-privé entre l’UE et l’EFPIA (Euro­pean Fede­ra­tion of the Phar­ma­ceu­ti­cal Indus­tries and Asso­cia­tions). Spécia­li­sée dans le domaine des biomarqueurs d’ex­pres­sion de gènes en immu­no­lo­gie et méde­cine person­na­li­sée, TcLand est l’unique PME de ce consor­tium formé par 25 labo­ra­toires acadé­miques de renom­mée inter­na­tio­nale. Dirigé par les groupes du Pr L. Klares­kog (Karo­linska Insti­tute) et du Pr T. Huizinga (Leiden Univer­sity Medi­cal Center) et par le coor­di­na­teur indus­triel N. Gozzard (UCB Pharma SA), le consor­tium a la parti­cu­la­rité d’in­té­grer 9 entre­prises phar­ma­ceu­tiques (AstraZe­neca AB, Boeh­rin­ger Ingel­heim Inter­na­tio­nal GMBH, Bris­tol Myers Squibb EMEA Sarl, Cento­cor B.V., F. Hoff­mann-La Roche AG, Merck, NovoNor­disk A/S, Pfizer Limi­ted, and UCB Pharma SA) membres de l’EFPIA, pour ouvrir la voie vers de nouveaux trai­te­ments de la poly­ar­thrite rhuma­toïde. TcLand Expres­sion sera impliqué aux cotés des équipes de recherche, dans la réponse aux théra­pies, un domaine de recherche clé pour lequel la société a déjà une exper­tise forte dans le déve­lop­pe­ment de biomarqueurs d’ex­pres­sion génique prédic­tifs de la réponse aux trai­te­ments biolo­giques en poly­ar­thrite rhuma­toïde.
VIE DES SOCIETES    bioMé­rieux et Ipsen géné­ra­lisent leur colla­bo­ra­tion
Les deux socié­tés françaises ont offi­cia­lisé leur nouveau parte­na­riat mondial dans le domaine du théra­nos­tic, par la signa­ture d’un accord cadre asso­ciant leurs compé­tences et ressources. Le déve­lop­pe­ment de cette approche person­na­li­sée en méde­cine, portant notam­ment sur les cancers hormono-dépen­dants, s’ap­puiera sur le vaste porte­feuille de molé­cules inno­vantes d’Ip­sen et sur l’ex­per­tise en diagnos­tic de bioMé­rieux.
Les deux socié­tés expé­ri­mentent cette colla­bo­ra­tion depuis 2007 autour du déve­lop­pe­ment, par bioMé­rieux, d’un test compa­gnon déter­mi­nant les patients les plus suscep­tibles de rece­voir l’in­hi­bi­teur de l’en­zyme stéroïde sulfa­tase (STS) conçu par Ipsen, l’Iro­sus­tat. Ce composé est aujourd’­hui en essai clinique de phase I pour le trai­te­ment des cancers du sein et de la pros­tate et de phase II pour le trai­te­ment du cancer avancé de l’en­do­mètre.
Cette fois, les deux groupes iden­ti­fie­ront ensemble des programmes pouvant béné­fi­cier du déve­lop­pe­ment conjoint d’une solu­tion théra­peu­tique et d’un test de diagnos­tic compa­gnon, notam­ment pour la préven­tion et le trai­te­ment des cancers de la pros­tate et du sein, des tumeurs neuro-endo­cri­niennes (TNE) et des tumeurs de l’hy­po­physe.
Les deux socié­tés confirment ainsi leur stra­té­gie affi­chée de déve­lop­pe­ment vers la méde­cine person­na­li­sée, concept basé sur l’uti­li­sa­tion systé­ma­tique des infor­ma­tions molé­cu­laires d’un patient pour déve­lop­per des solu­tions préven­tives et théra­peu­tiques spéci­fiques. De surcroît, le déve­lop­pe­ment en amont de tests de diagnos­tic compa­gnons et de molé­cules inno­vantes pour­rait accé­lé­rer la preuve clinique du concept et appuyer les dossiers d’en­re­gis­tre­ment des nouveaux trai­te­ments déve­lop­pés par Ipsen, par une sélec­tion plus appro­priée des patients inclus dans les essais cliniques.
VIE DES SOCIETES    Entrée en bourse réus­sie pour Biosy­nex
La société Biosy­nex, qui a lancé son intro­duc­tion en Bourse en vue de l’ins­crip­tion aux négo­cia­tions de ses actions sur Alter­next de NYSE Euro­next Paris le 23 février 2011, a publié le 21 mars les chiffres du succès de l’opé­ra­tion. La levée de fonds, auprès d’in­ves­tis­seurs insti­tu­tion­nels et du public, a été de 3,026 M€, pour une offre initiale à 2,7 M€, au prix de 7,60 € par titre. Le taux de sursous­crip­tion de 1,8 fois (629 075 titres deman­dés pour un nombre maxi­mum d’ac­tions nouvelles prévu de 346 261) a enclin à l’ac­ti­va­tion de la clause d’ex­ten­sion. Au 31 octobre 2010, le chiffre d’af­faires de la société française sur l’an­née 2010 était estimé à 1 M€ contre 689 K€ en 2009 et 485 K€ en 2008.
Créé en 2005 par le phar­ma­cien biolo­giste Thierry Paper, son PDG, Biosy­nex déve­loppe, fabrique et commer­cia­lise des Tests de Diagnos­tic Rapide aux résul­tats rapides et simples d’uti­li­sa­tion. Quatre produits phares sont notam­ment à fort poten­tiel de déve­lop­pe­ment : 2 marqueurs d’ur­gence (tests de rupture de membranes et de protec­tion anti-téta­nos), un test de la mono­nu­cléose infec­tieuse (EBV) et un test de dépis­tage du palu­disme. Les capi­taux ainsi levés visent à four­nir à Biosy­nex les moyens de créer une struc­ture commer­ciale à l’ex­port, de renfor­cer la R&D, d’au­to­ma­ti­ser l’ou­til indus­triel et d’agran­dir les locaux, et enfin de fidé­li­ser les équipes et atti­rer de nouveaux talents. Par ailleurs, Biosy­nex souhaite pouvoir saisir des oppor­tu­ni­tés d’ac­qui­si­tion dans la cadre de sa stra­té­gie d’in­té­gra­tion verti­cale.
PROFESSION    Pano­rama des Biotech 2010
France Biotech, a présenté les résul­tats de son étude « Pano­rama des Sciences de la vie », retraçant les grandes tendances 2009/2010 de l’in­dus­trie en France et à l’in­ter­na­tio­nal. En synthèse, cette étude démontre le dyna­misme et le déve­lop­pe­ment de l’in­dus­trie des sciences de la vie en France, en partie grâce aux aides mises en place par le Gouver­ne­ment. Certains projets issus des entre­prises sont promet­teurs d’un futur de crois­sance pour le secteur. Cepen­dant, « France Biotech met en garde le Gouver­ne­ment sur l’im­pact des réformes aux aides à l’in­no­va­tion déci­dées en Loi de Finances 2011, notam­ment la destruc­tion progres­sive du Statut de la Jeune Entre­prise Inno­vante […] », souligne André Chou­lika, Président de France Biotech.
Le pano­rama 2010 annonce l’ar­ri­vée d’une « 2ème géné­ra­tion » de socié­tés de biotech­no­lo­gies, essen­tiel­le­ment dans les éner­gies renou­ve­lables, l’en­vi­ron­ne­ment et les équi­pe­ments médi­caux. Majo­ri­tai­re­ment situées en régions Ile-de-France (33 %), Rhône-Alpes (16,6 %) et PACA (10,5 %), ces entre­prises comptent en moyenne 25 sala­riés (vs. 19 en 2009). Celles de plus de 10 ans résistent bien tandis que la créa­tion d’en­tre­prise dimi­nue (15 % vs. 20 % en 2009). Les pipe­lines indus­triels sont encou­ra­geants même face au poids de l’in­dus­trie phar­ma­ceu­tique. Inter­rom­pue depuis Ispo­gen en 2008, la reprise des intro­duc­tions en bourse en est un signe, avec 7 socié­tés intro­duites contre 2 dans le reste de l’Eu­rope, notam­ment grâce au capi­tal risque.
Cette étude est à l’achat en ligne ou en résumé gratuit sur le site du groupe.
PROFESSION    Soma­bio sonne l’ap­pel à l’en­vi­ron­ne­ment
Prenant à cœur son rôle dans la protec­tion de l’en­vi­ron­ne­ment, le réseau de biolo­gistes indé­pen­dants GIE RNLI-Soma­bio annon­cera à ses adhé­rents lors de son assem­blée géné­rale du 18 juin la réali­sa­tion d’une étape supplé­men­taire de sa démarche qualité. En effet, ce grou­pe­ment créé en 1989 et déjà déten­teur de l’ISO 9001 vient de satis­faire aux exigences d’un système de mana­ge­ment envi­ron­ne­men­tal et a pour cela reçu la certi­fi­ca­tion ISO 14001 n° FQA 4001214. Dési­reux de parfaire conti­nuel­le­ment son système de mana­ge­ment, le groupe avait inté­gré cette obten­tion dans son plan d’ac­tions 2010–2011. Cette démarche a notam­ment été menée par M. Nico­las Langlet, président de Soma­bio, et super­vi­sée par M. Marc Lévy, respon­sable envi­ron­ne­men­tal du réseau.
L’au­dit, réparti sur 2,5 jours, a permis d’éva­luer la mise en place des process adéquats : recy­clage du maté­riel, réduc­tion des dépla­ce­ments inutiles, utili­sa­tion des mails, mise en place de la trans­mis­sion des résul­tats par inter­net…, le tout en mode normal, dégradé et d’ur­gence. Confor­mé­ment à la poli­tique de mutua­li­sa­tion du groupe, ce nouveau savoir-faire sera relayé auprès des biolo­gistes du réseau, pour les guider dans cette nouvelle démarche. Cette trans­mis­sion s’ef­fec­tuera sur le modèle déjà mis en place par le réseau sur le thème de l’ISO 15189, à travers des ques­tions centra­li­sées, des audits internes, des audits croi­sés… Au moins trois labo­ra­toires ont déjà fait savoir qu’ils initie­raient cette démarche, dès 2012.
SCIENCES    Parkin­son : Cinq nouveaux facteurs iden­ti­fiés
Les cher­cheurs améri­cains et euro­péens du consor­tium inter­na­tio­nal sur l’étude géno­mique de la mala­die de Parkin­son ont iden­ti­fié 11 régions géno­miques de suscep­ti­bi­lité à la mala­die de Parkin­son dont 5 nouvelles. La mala­die de Parkin­son est la seconde mala­die neuro­dé­gé­né­ra­tive la plus fréquente, carac­té­ri­sée par une perte progres­sive des neurones dopa­mi­ner­giques et une accu­mu­la­tion de corps de Lewy. Bien que l’ori­gine de cette mala­die ait été long­temps consi­dé­rée comme pure­ment envi­ron­ne­men­tale, l’iden­ti­fi­ca­tion, durant ces 10 dernières années, d’au moins 13 loci et 9 gènes impliqués dans des formes rares mono­gé­niques de la mala­die, a permis de montrer l’im­por­tance des facteurs géné­tiques dans la surve­nue de ce désordre complexe.
La méta-analyse publiée a offert d’autres données inté­res­santes : par exemple, certains des gènes impliqués dans les formes mono­gé­niques de la mala­die de Parkin­son, tels que SNCA et LRRK2, sont aussi des facteurs de risque dans des cas spora­diques, formes les plus communes de la mala­die. De plus, les variants des gènes MAPT et SNCA expliquent à eux seuls près de 30 % du risque de surve­nue de la mala­die de Parkin­son.
SCIENCES    Un pas de plus vers le labo­ra­toire sur puce
Une équipe réunis­sant des cher­cheurs des univer­si­tés de Berke­ley, Dublin et de Valpa­raiso, a mis au point une puce capable de trai­ter des échan­tillons de sang total, sans compo­sants externes. Leur système tire parti de la micro­phy­sique pour accé­lé­rer la sépa­ra­tion des globules du plasma par simple sédi­men­ta­tion dans des capil­laires aussi fins que des cheveux humains. La migra­tion du sang est faci­li­tée par un proces­sus de déga­zage : main­tenu sous vide, le système, poreux, est remis au contact de l’air au moment de l’injec­tion du sang ; les molé­cules d’air, chas­sées par le vide, sont réab­sor­bées par le maté­riau, géné­rant une pres­sion qui fait circu­ler le fluide dans la puce, et cela jusqu’aux biodé­tec­teurs. En utili­sant ce procédé, les auteurs ont capturé plus de 99 % des cellules sanguines de leurs échan­tillons. Ils y ont mis en évidence une concen­tra­tion de biotine de 1 pour 40 milliards en 10 minutes.
Peu complexe, portable, composé de plas­tique, le système pour­rait être produit en masse à faible coût pour le diagnos­tic de la tuber­cu­lose, du sida…
puce Égale­ment dans Spec­tra Biolo­gie n° 187
  • UN POINT SUR
    Le guide pratique pour la détec­tion du Vibrio chole­rae
  • LABORATOIRE PRATIQUE
    Les mycoses trans­mises par les animaux de compa­gnie
  • MISE À JOUR DES CONNAISSANCES
    Les risques zoono­tiques émer­gents liés aux animaux de compa­gnie
  • TECHNOLOGIE APPLIQUÉE
    Les solu­tions auto­ma­ti­sées en immuno-héma­to­lo­gie
Pour rece­voir notre revue dans son inté­gra­lité, rendez-vous sur notre site,
pour décou­vrir nos offres d’abon­ne­ment au format presse ou au format élec­tro­nique.
puce Mani­fes­ta­tions
      >> 14es Jour­nées de Biolo­gie d’Aqui­taine
      BIARRITZ – 27–28 mai
      >> 22e Congrès Natio­nal de la Société Française d’Hy­giène Hospi­ta­lière
       LYON – 08–10 juin
        • www.sfhh.net
      >> 22e Colloque IBS-CORATA & 34TH Annual Sympo­sium RBSCC & BSCB
       NAMUR, Belgique – 08–10 juin
        • www.ibs-corata.org
      >> 12e Jour­nées Natio­nales d’In­fec­tio­lo­gie
       TOULOUSE – 08–10 juin
        • www.infec­tio­lo­gie.com
      >> 16th Congress of the Euro­pean Haema­to­logy Asso­cia­tion
       LONDRES, Royaume-Uni – 09–12 juin
      >> 31e Jour­née Normande de Biolo­gie Clinique
       ROUEN – 16 juin
La News­let­ter Spec­tra Biolo­gie est une publi­ca­tion des éditions PCI
176, rue du Temple – 75003 Paris
Tél. : 01 44 59 38 38    –    Fax : 01 44 59 38 39
www.editions-pci.compci@e­di­tions-pci.fr