– Dans le numéro 201 de Spec­tra Biolo­gie –

puce Inno­va­tions
AUTOMATISATION Auto­ma­ti­ser dès la prépa­ra­tion des échan­tillons

Cobas 8100 de Roche Diagnostics

Roche a annoncé lors de la confé­rence Euro­med­lab orga­ni­sée par l’In­ter­na­tio­nal Fede­ra­tion of Clini­cal Chemis­try and Labo­ra­tory Medi­cine (IFCC) à Milan (Italie), qu’elle va prochai­ne­ment lancer sur le marché la gamme cobas 8100, nouvelle solu­tion pour l’au­to­ma­ti­sa­tion des proces­sus de labo­ra­toires de diagnos­tic. Cette gamme permet d’au­to­ma­ti­ser de nombreuses tâches de labo­ra­toire dans le cadre du diagnos­tic de routine en s’ap­puyant sur la robo­tique intel­li­gente et les solu­tions infor­ma­tiques inté­grées : le système prépare auto­ma­tique­ment les échan­tillons sanguins pour une analyse immé­diate ainsi que les tâches posta­na­ly­tiques. Cette simpli­fi­ca­tion des opéra­tions doit permettre de réduire les coûts et d’aug­men­ter la produc­ti­vité, mais aussi de mini­mi­ser le risque d’in­ter­ver­tir ou de conta­mi­ner des échan­tillons lors de leur mani­pu­la­tion manuelle par le person­nel du labo­ra­toire. D’autre part, cette gamme offre des délais d’exé­cu­tion courts et prévi­sibles : le système intel­li­gent de convoyage et de prio­ri­sa­tion entraîne une vitesse de trai­te­ment deux fois plus élevée que celle du système Roche précé­dent. Les profes­sion­nels de santé obtiennent ainsi les résul­tats en temps voulu, qu’il s’agisse d’ana­lyses de routine ou de tests réali­sés en urgence.La gamme cobas 8100 peut aisé­ment être ajou­tée à des analy­seurs cobas exis­tants et sa concep­tion modu­laire flexible permet aux labo­ra­toires de se déve­lop­per progres­si­ve­ment. Elle répond au besoin crois­sant de solu­tions auto­ma­ti­sées à haut débit permet­tant de gérer les flux de travail entre diffé­rents sites. Asso­ciée aux solu­tions infor­ma­tiques cobas, elle permet aux labo­ra­toires de contrô­ler tota­le­ment, et de manière trans­pa­rente, l’in­té­gra­lité du proces­sus dans un envi­ron­ne­ment complexe. Combi­née aux solu­tions de Roche pour l’ar­chi­vage des échan­tillons, ce nouveau dispo­si­tif élar­git la flexi­bi­lité du labo­ra­toire, simpli­fiant et accé­lé­rant les proces­sus de routine pour l’ar­chi­vage des échan­tillons sanguins et leur récu­pé­ra­tion sur demande, ce qui permet une auto­ma­ti­sa­tion complète et une traça­bi­lité, de la récep­tion de l’échan­tillon sanguin à la trans­mis­sion et à l’ar­chi­vage des résul­tats. La commer­cia­li­sa­tion du système est prévue à l’au­tomne 2013.

ANALYSES BMR : Cibler spéci­fique­ment l’OXA-48

Gelose OXA-48 de bioMerieux

La circu­laire DGS du 6 décembre 2010 est rela­tive à la mise en place de mesures de contrôle de cas impor­tés d’En­té­ro­bac­té­ries Produc­trices de Carba­pé­né­mases. Fin 2012, bioMé­rieux SA, fort de ses 50 ans d’ex­pé­rience en formu­la­tion de boîtes de Pétri, a lancé sur le marché un milieu chro­mo­gène de dépis­tage des EPC de type KPC et NDM : la gélose chromID CARBATM (sensi­bi­lité : 97,4 % à 24h et spéci­fi­cité : 90,7 %).Aujourd’­hui, en complé­ment de ce milieu, bioMé­rieux SA enri­chit son offre Bacté­ries Multi Résis­tantes par le milieu chromID OXA-48TM (sensi­bi­lité : 94,4 % à 24h et spéci­fi­cité : 100 %), premier milieu dédié au dépis­tage du phéno­type OXA-48 des EPC, majo­ri­tai­re­ment répandu en France. Par leur couleur carac­té­ris­tique, les EPC sont isolées et iden­ti­fiées pour l’E. coli. Grâce à la combi­nai­son unique de ces deux milieux, le scree­ning des EPC est sensi­ble­ment amélioré.

Prochai­ne­ment, c’est une asso­cia­tion des deux milieux, sous forme d’une bi-plate la gélose chromID CARBATM, qui sera propo­sée à l’en­semble des établis­se­ments de soins. Les notices d’uti­li­sa­tion sont consul­tables sur le site www.mybio­me­rieux.com.

ANALYSES Premier test de détec­tion du Kratom

Test ELISA kratom de Randox

Le kratom est une nouvelle drogue prove­nant du Mitra­gyna speciosa, une plante d’Asie du Sud-Est. Cette drogue gagne en popu­la­rité ces dernières années de par sa grande dispo­ni­bi­lité sur inter­net et dans les maga­sins spécia­li­sés. Il est commer­cia­lisé comme un moyen de lutter contre la fatigue, la douleur et la dépres­sion. Sa commer­cia­li­sa­tion comme  » legal high  » (eupho­ri­sants légaux), peut trom­per les utili­sa­teurs. Or, plusieurs cas de dépen­dance et de psychose suite à son utili­sa­tion ont été rappor­tés (hallu­ci­na­tions, idées déli­rantes, confu­sion…).Ces plantes exotiques, comme les mélanges synthé­tiques ou les médi­ca­ments, compliquent la tâche des toxi­co­logues judi­ciaires, tout comme la rapi­dité avec laquelle ces nouveaux compo­sés inondent rapi­de­ment le marché. Randox toxi­co­lo­gie a déve­loppé le premier test ELISA au monde appor­tant une solu­tion simple et rapide pour la détec­tion du kratom. Ce nouveau kit de dépis­tage peut détec­ter la mitra­gy­nine (le prin­cipe actif) et ses méta­bo­lites (9-O-Desme­thyl­mi­tra­gy­nine, 7-alpha-hydroxy­mi­tra­gy­nine et 7-alpha-Acetoxy­mi­tra­gy­nin) dans les échan­tillons d’urine ou de sang.

INFORMATIQUE DE LABORATOIRE Wifi pour lecteur de bande­lettes urinaires

Clinitek Status Connect de Siemens Healthcare Diagnostics

Avec la dernière version du logi­ciel (V2.5/2.3.0.0) et un nouvel adap­ta­teur pour le Clini­tek Status® Connect, Siemens Heal­th­care Diagnos­tics offre main­te­nant un mode de commu­ni­ca­tion Wifi de qualité couplé à une exten­sion de l’uti­li­sa­tion du lecteur de codes à barre pour une meilleure gestion des tests de diagnos­tic urinaire.En un simple scan, les données de lots et de dates d’ex­pi­ra­tion des réac­tifs sont inté­grées dans les infor­ma­tions asso­ciées au test réalisé. Les résul­tats des tests urinaires réali­sés avec le Clini­tek Status Connect peuvent être immé­dia­te­ment inté­grés via le RAPIDComm® aux systèmes infor­ma­tiques du labo­ra­toire (SIL) et de l’hô­pi­tal (SIH) en mode Wifi assu­rant ainsi une traça­bi­lité complète de cet examen.

Ce système offre la liberté de dépla­cer les Clini­tek Status Connect sans se soucier des connexions. L’iden­tité des opéra­teurs est scan­née pour s’af­fran­chir de la saisie manuelle des iden­ti­fiants, et les résul­tats sont trans­mis en temps réel dans un envi­ron­ne­ment sécu­risé. Les capa­ci­tés de prise en charge et de gestion des tests de biolo­gie délo­ca­li­sés sont ainsi complé­tées par une bonne maîtrise des opéra­teurs et des programmes de contrôle de qualité, et d’autres options avan­cées.

Les systèmes Clini­tek Status®+ lisent les bande­lettes Multis­tix® 8SG et 10SG, les cassettes Clini­test® hCG et four­nissent égale­ment le ratio microal­bu­mine/créa­ti­nine, tous ces tests étant réali­sés sur la même plate­forme sans mani­pu­la­tion supplé­men­taire. Avec sa version connec­tée au RAPIDComm, ce dispo­si­tif renforce la traça­bi­lité, le respect des procé­dures et l’in­té­gra­tion des données dans les diffé­rents systèmes infor­ma­tiques.

INFORMATIQUE DE LABORATOIRE Serveur de résul­tats 3.3

Serveur de résultats de DL Santé

Leader dans le domaine des logi­ciels de gestion de labo­ra­toire, DL Santé propose égale­ment des logi­ciels de mana­ge­ment de la qualité (GesQual), de suivi des stocks (GesS­tock) et de gestion de plateaux tech­niques (BioMa­na­ger). Depuis 2009, les labo­ra­toires Alysé ou Biowin, et plus récem­ment, les labo­ra­toires Odan­cio peuvent diffu­ser en ligne leurs résul­tats au travers du Serveur de Résul­tats Extra­net (SRE). Ce serveur de résul­tats permet à tous les patients, méde­cins et/ou corres­pon­dants (service clinique, service hospi­ta­lier…) de consul­ter leurs résul­tats à distance, de manière sécu­ri­sée, grâce à un simple navi­ga­teur inter­net.Le délai de consul­ta­tion des résul­tats est para­mé­trable pour une durée limi­tée et l’at­tri­bu­tion des iden­ti­fiants de connexion a fait l’objet d’une grande atten­tion et est notam­ment soumise à l’au­to­ri­sa­tion du patient. Parti­cu­liè­re­ment appré­ciée dans le cadre d’ur­gence, la solu­tion SRE de DL Santé a pour avan­tage de permettre aux pres­crip­teurs une consul­ta­tion en temps réel.

Très faci­le­ment para­mé­trable, complè­te­ment inté­gré aux SGL pour éviter toute redon­dance de para­mé­trage, ce serveur de résul­tats peut être person­na­lisé selon la charte graphique du labo­ra­toire. Le SRE a récem­ment vu son offre s’étof­fer avec la possi­bi­lité d’in­for­mer de la mise à dispo­si­tion des résul­tats par SMS. Asso­ciée à GesQual, la nouvelle version 3.3 du Serveur de Résul­tats DL Santé permet d’as­so­cier à l’en­voi des résul­tats un docu­ment issu de la gestion docu­men­taire, permet­tant ainsi au labo­ra­toire de complé­ter sa pres­ta­tion de services.

Les labo­ra­toires écono­misent ainsi un temps précieux à gérer les appels ainsi qu’à impri­mer et affran­chir les résul­tats consul­tés via inter­net. Véri­table lien entre les patients, les pres­crip­teurs et le labo­ra­toire, le serveur de résul­tats extra­net de DL Santé permet d’amé­lio­rer la qualité des pres­ta­tions rendues par le labo­ra­toire.

INFORMATIQUE DE LABORATOIRE Amélio­ra­tion pour viser l’ac­cré­di­ta­tion

La contri­bu­tion d’un SIL consti­tue un facteur essen­tiel à l’ob­ten­tion de la certi­fi­ca­tion. En effet, celui-ci garan­tit la bonne gestion des proces­sus et assure leur docu­men­ta­tion à chaque étape, sans qu’au­cune inter­ven­tion manuelle supplé­men­taire ne soit indis­pen­sable en paral­lèle. Avec le molis Work­flow Mana­ger et la micro­bio­lo­gie sans papier (module des steps), le logi­ciel molis de vision4­health offre des outils qui, d’une part, accom­pagnent les échan­tillons dès leur récep­tion jusqu’à la géné­ra­tion du compte rendu et au stockage ultime des tubes, et d’autre part, docu­mentent chaque événe­ment concer­nant ces échan­tillons grâce à un horo­da­tage précis. Les non-confor­mi­tés sont enre­gis­trées au moment même où elles surviennent, tout comme les mesures correc­tives pouvant faire l’objet d’ana­lyse ulté­rieure, même par l’in­ter­mé­diaire de systèmes externes de gestion de la qualité. La qualité des proces­sus est contrô­lée dans molis à l’aide d’un système de surveillance qui affiche à tout moment les diver­gences vis-à-vis des normes défi­nies ou les non-confor­mi­tés au niveau de chaque point névral­gique du labo­ra­toire. Des messages rela­tifs à des événe­ments critiques sont trans­mis immé­dia­te­ment à l’in­ter­lo­cu­teur adéquat par l’in­ter­mé­diaire du molis Alert Messen­ger.La qualité même du logi­ciel de labo­ra­toire est opti­mi­sée grâce au Change Control Mana­ge­ment System (CMCS) qui assure une docu­men­ta­tion sans faille de toutes les modi­fi­ca­tions du para­mé­trage et de tous les correc­tifs. Enfin, un outil de Busi­ness Intel­li­gence (BI) donne à l’uti­li­sa­teur la possi­bi­lité de défi­nir lui-même ses propres rapports et tableaux de bords, à l’aide desquels la direc­tion du labo­ra­toire peut effec­tuer des requêtes au niveau des analyses, des demandes, des postes de travail et des auto­mates, afin d’éva­luer jusqu’à la moindre analyse (drill down). Ainsi, si molis apporte un soutien de taille à la prépa­ra­tion à l’ac­cré­di­ta­tion, il permet aussi au labo­ra­toire de mettre en pratique les proces­sus défi­nis.

INFORMATIQUE DE LABORATOIRE Serveur web de pres­crip­tions et de résul­tats

Haemo­ne­tics propose une nouvelle solu­tion logi­cielle « Labo en ligne », à la fois serveur de pres­crip­tions et serveur de résul­tats. Déve­lop­pée avec la tech­no­lo­gie Java Enter­prise, elle offre une inter­face web entre les établis­se­ments de soins et les labo­ra­toires, les données restant synchro­ni­sées avec les Systèmes SIH (de l’hô­pi­tal) et SIL (du labo­ra­toire) connec­tés, en échan­geant des messages HL7 (IHE). Ce serveur est acces­sible direc­te­ment à partir du dossier médi­cal du patient, sans authen­ti­fi­ca­tion supplé­men­taire de l’uti­li­sa­teur et avec la préser­va­tion du contexte patient. L’in­ter­face s’adapte aux appa­reils mobiles, tablettes ou Smart­phones.Les clini­ciens obtiennent des vues inté­grées des résul­tats récents et de l’his­to­rique de toutes les disci­plines du labo­ra­toire, accom­pa­gnées de commen­taires, graphiques, images et/ou de pièces jointes, les résul­tats nouveaux, anor­maux ou prio­ri­taires étant mis en évidence et des liens Hyper­textes dirigent vers les fiches descrip­tives d’ana­lyses conte­nues dans le guide du labo­ra­toire. Le serveur gère tous les types de résul­tats, y compris des images, du texte formaté ou hiérar­chique (micro­bio­lo­gie).

Les comptes-rendus PDF peuvent être télé­char­gés, impri­més ou trans­mis par cour­riel aux utili­sa­teurs ou aux patients. Les pres­crip­tions peuvent être ajou­tées ou modi­fiées, avec rétro­ac­tion immé­diate : les exigences d’échan­tillon­nage sont mises à jour et la spéci­fi­ca­tion de toute infor­ma­tion addi­tion­nelle est deman­dée. Une pres­crip­tion peut être divi­sée en plusieurs pres­crip­tions spéci­fiques pour chaque labo­ra­toire exécu­tant : les résul­tats de chaque site seront ensuite recom­bi­nés dans un rapport d’uti­li­sa­teur final inté­gré.

Le logi­ciel faci­lite égale­ment la collecte des échan­tillons par les infir­mières, par la géné­ra­tion des plans de prélè­ve­ment et des étiquettes de codes à barres uniques pour tous les tubes néces­saires. Lors de la collecte, un contrôle de concor­dance entre le code barre des échan­tillons et le code barre du brace­let du patient peut être appliqué pour amélio­rer la sécu­rité. Les messages au format HL7 sont échan­gés avec le Système Infor­ma­tique Hospi­ta­lier à chaque événe­ment impor­tant : créa­tion d’une pres­crip­tion, prélè­ve­ment, arri­vée de l’échan­tillon, dispo­ni­bi­lité des résul­tats, vali­da­tion, correc­tion, etc. Les pres­crip­teurs peuvent obte­nir des aperçus détaillés sur le statut de leurs commandes d’ana­lyses, les échan­tillons et les résul­tats des tests. Le serveur assure une traça­bi­lité complète de tous les événe­ments et génère des rapports complets des traces de toutes les actions.

MATERIEL DE LABORATOIRE Nouvelles planches laser  » Spécial Labos « 

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La société C+ Facil présente en exclu­si­vité de nouvelles planches inno­vantes pour l’édi­tion des étiquettes de codes à barres, parti­cu­liè­re­ment adap­tées aux passages inten­sifs dans toutes les impri­mantes laser. L’étiquette reste collée au tube, grâce à une colle plus forte. Ainsi le taux de réus­site est forte­ment amélioré par rapport à une planche clas­sique. Cette planche plus épaisse, avec anti fluage, existe en formats A5, A5+ et A4.
puce Actua­li­tés
VIE DES SOCIETES L’In­no­va­tion récom­pen­sée à Lyon­bio­pôle

Label­lisé pôle mondial en 2005, Lyon­bio­pôle est foca­lisé sur la lutte contre les mala­dies infec­tieuses humaines et animales et les cancers. Ce centre d’ex­cel­lence en vaccin et diagnos­tic conçu comme un outil d’in­ter­face et de rappro­che­ment public/privé va de nouveau béné­fi­cier de soutiens publics pour quatre projets de R&D, label­li­sés par Lyon­bio­pôle et dépo­sés au 15e appel FUI. L’Etat, le Fonds Euro­péen de Déve­lop­pe­ment Régio­nal (FEDER) et les Collec­ti­vi­tés terri­to­riales – dont la Région Rhône-Alpes, le Grand Lyon, le Conseil Géné­ral du Rhône, le Conseil Régio­nal d’Au­vergne et l’Ag­glo­mé­ra­tion de Cler­mont-Ferrand – vont soute­nir les quatre projets rete­nus par la DGCIS à hauteur de 2,9 M€. Avec ces projets, dont l’in­ves­tis­se­ment global s’élèvent à 15,1 M€, Lyon­bio­pôle a label­lisé, en tout et depuis 2005, 134 projets de R&D colla­bo­ra­tifs (multi­par­te­na­riaux), repré­sen­tant un inves­tis­se­ment global de 667 M€ pour lesquels 268 M€ d’aides publiques ont été obte­nues.- Biofilm, ayant entre autres bioMé­rieux et plusieurs CHU comme parte­naires, vise à déve­lop­per un nouveau test anti­bio­gramme, appelé Anti­bio­fil­mo­gram­me®, prenant en compte le compor­te­ment  » biofilm  » et sa valeur médi­cale de façon à mieux préve­nir les échecs théra­peu­tiques. Ce projet permet­trait à la filière française, et en parti­cu­lier à Biofilm Control, le porteur, de se posi­tion­ner en leader du marché. L’ex­pé­rience recon­nue des parte­naires et la taille critique pour abor­der de tels marchés à l’in­ter­na­tio­nal consti­tuent autant d’atouts pour obte­nir une réus­site scien­ti­fique, indus­trielle et écono­mique.

– Le projet HIFI Cap souhaite élabo­rer une tech­no­lo­gie de test de diagnos­tic nouvelle géné­ra­tion en micro­cap­sule avec une première appli­ca­tion pour le géno­ty­page érythro­cy­taire dédiée aux banques de sang inter­na­tio­nales. Ce projet situé sur le marché des puces à ADN, regroupe des domaines inno­vants des micro- et nano­tech­no­lo­gies, de l’ana­lyse diagnos­tique haut-débit et de la carac­té­ri­sa­tion multi­pa­ra­mé­trique d’échan­tillons biolo­giques humains. Le dispo­si­tif permet­tra en une seule étape d’am­pli­fier et d’iden­ti­fier des gènes d’in­té­rêt, dans un format auto­ma­tisé et utili­sable en haut-débit. Cette approche inno­vante devrait permettre un gain de temps, une réduc­tion des coûts et une sécu­ri­sa­tion des analyses. Elle est portée par AXO Science SAS et soute­nue par Nano-H, et une équipe de l’Uni­ver­sité Lyon I/CNRS.

– Porté par Viva­lis en parte­na­riat avec Axenis et l’Uni­ver­sité Claude Bernard Lyon 1, le projet Humaxis propose de déve­lop­per une nouvelle stra­té­gie théra­peu­tique pour le trai­te­ment du cancer basée sur l’uti­li­sa­tion d’an­ti­corps mono­clo­naux (AcM) humains diri­gés contre la protéine CD47 afin de restau­rer l’ac­ti­vité anti-tumo­rale des macro­phages. Le consor­tium tirera profit des savoir-faire et tech­no­lo­gies de rupture de Viva­lis et Axenis pour la décou­verte et le déve­lop­pe­ment d’AcM rares tota­le­ment humains, ainsi que de l’ex­per­tise de l’UCBL pour la carac­té­ri­sa­tion des proprié­tés et du mode d’ac­tion des anti­corps sélec­tion­nés. L’éva­lua­tion de leur tolé­rance et effi­ca­cité dans diffé­rents modèles précli­niques permet­tra d’iden­ti­fier un candi­dat médi­ca­ment à l’is­sue du projet.

– Muta­tion est un projet de recherche indus­trielle et clinique pour le trai­te­ment des tumeurs, mené par la société Vermon, leader dans le déve­lop­pe­ment de l’ima­ge­rie ultra­so­nore médi­cale, les socié­tés Edap-TMS et CarT­héra, déve­lop­peurs de théra­pies ultra­so­nores mini-inva­sives, et le LabTAU, labo­ra­toire de recherche sur les ultra­sons théra­peu­tiques (INSERM/UCBLyon). Les dispo­si­tifs médi­caux déve­lop­pés permet­tront des trai­te­ments ambu­la­toires plus effi­caces et moins coûteux en cancé­ro­lo­gie notam­ment. Le saut tech­no­lo­gique porté par les trans­duc­teurs ultra­so­nores cMUT dual-mode (théra­pie/image­rie) devrait faire naître de nouveaux projets inno­vants d’en­ver­gure indus­trielle dans le domaine de la santé.

VIE DES SOCIETES Forma­tion et infor­ma­tion, en ligne

Déjà spécia­liste en immuno-héma­to­lo­gie, Ortho Clini­cal Diagnos­tics complète son offre en lançant deux nouveaux sites Inter­net, en anglais, dédiés aux biolo­gistes et aux tech­ni­ciens réfé­rents. La société renforce ainsi son inves­tis­se­ment dans le domaine de la méde­cine trans­fu­sion­nelle, dans lequel elle compte déjà plus de 70 ans d’ex­per­tise.Permet­tant aux biolo­gistes de se former à leur rythme, le site www.orthoONDEMAND.com propose des conte­nus de forma­tion en immuno-héma­to­lo­gie, dispo­nibles à la demande, gratui­te­ment, après leurs publi­ca­tions initiales. Ce service sert égale­ment de canal d’échange avec des experts du monde entier. La plupart des sessions de forma­tion sont inter­ac­tives pour poser des ques­tions et obte­nir des réponses en temps réel.

Le second site, Trans­fu­sionNews.com, offre l’ac­tua­lité et les tendances dans le domaine de l’im­muno-héma­to­lo­gie. Ce service est issu d’un projet colla­bo­ra­tif, soutenu par l’en­tre­prise, entre l’AABB (l’as­so­cia­tion améri­caine des banques du sang) et l’édi­teur Wiley-Black­well. Il propose : une mise à jour hebdo­ma­daire d’ar­ticles, une mise à jour bimen­suelle de vidéos, des commen­taires d’ex­perts et de leaders de l’in­dus­trie, des forums de discus­sions inter­ac­tifs et la récep­tion d’alertes infor­ma­tives par emails.

Enfin, l’en­tre­prise prépare le lance­ment de diffé­rentes solu­tions, en cours ou en phase finale de déve­lop­pe­ment (Ortho Works­ta­tion, Ortho Connect, Ortho Sera, Resol­vi­gen 4, Ortho Vision & Vision max), à décou­vrir prochai­ne­ment.

VIE DES SOCIETES bioMé­rieux déve­loppe son versant indus­triel

bioMé­rieux a signé un parte­na­riat de recherche avec Veolia Envi­ron­ne­ment, leader mondial des services de l’eau et expert en recherche envi­ron­ne­men­tale, pour mettre au point une tech­no­lo­gie inno­vante desti­née à la surveillance en continu de la qualité micro­bio­lo­gique de l’eau potable. Cet accord porte sur une étude préli­mi­naire de la faisa­bi­lité tech­nique et de la perti­nence écono­mique du projet.La société bioMé­rieux, déjà leader en micro­bio­lo­gie clinique, va ainsi renfor­cer sa présence dans le secteur indus­triel en y adap­tant l’ex­per­tise acquise dans les secteurs biophar­ma­ceu­tique et agroa­li­men­taire. Il s’agira de détec­ter, plus rapi­de­ment qu’a­vec les méthodes actuelles, les microor­ga­nismes présents dans l’en­vi­ron­ne­ment natu­rel ou en réseau, ainsi que toute conta­mi­na­tion acci­den­telle ou liée au bioter­ro­risme. Ce parte­na­riat devrait abou­tir au déve­lop­pe­ment d’un dispo­si­tif simple d’em­ploi, pouvant être utilisé le plus large­ment possible.

VIE DES SOCIETES Elitech renforce sa présence en Amérique

Le groupe Elitech a fait l’ac­qui­si­tion de l’en­tre­prise améri­caine Vital Diagnos­tics Holding Corp. afin de complé­ter tant sa gamme en biochi­mie et héma­to­lo­gie que sa présence géogra­phique outre-Atlan­tique. Vital Diagnos­tics dispose en effet de trois sites de produc­tion (Etats-Unis, Austra­lie et Italie) et fabrique et distri­bue des équi­pe­ments et des réac­tifs pour le diagnos­tic in vitro dans plus de 100 pays. Avec un chiffre d’af­faires de 32 millions de dollars en 2011, c’est un acteur impor­tant de la biochi­mie aux USA pour les cabi­nets médi­caux, les hôpi­taux et les petits et moyens labo­ra­toires, ainsi qu’un distri­bu­teur majeur d’équi­pe­ments et de tests en Austra­lie et en Nouvelle Zélande.Le déve­lop­pe­ment de la société Elitech, créée en 1997 par Pierre Debiais et fabri­cant indé­pen­dant d’équi­pe­ments et de réac­tifs de diagnos­tic in vitro , repose sur une crois­sance interne et des acqui­si­tions diri­gées vers des marchés niches de la biochi­mie, de la micro­bio­lo­gie et de la biolo­gie molé­cu­laire. Basée à Puteaux, elle est axée sur les équi­pe­ments et réac­tifs desti­nés aux labo­ra­toires de petite et moyenne taille et aux tests à proxi­mité directe du patient (point of care). Depuis décembre 2010, ELITech est soutenu par Ergon Capi­tal Part­ners ( » Ergon « ), comme action­naire majo­ri­taire, qui l’a soutenu dans cet achat. Elle emploie 500 personnes et réalise un chiffre d’af­faires de 102 millions d’eu­ros en France et à l’étran­ger, avec des filiales clés (France, Italie, USA, Pays-Bas, Royaume Uni et Brésil).

VIE DES SOCIETES Prima­diag met sur le marché une confi­gu­ra­tion dédiée au NGS
Prima­diag, société spécia­li­sée en robo­tique, vient de fina­li­ser la mise au point d’une confi­gu­ra­tion dédiée aux Nouvelles Tech­no­lo­gies de Séquençage (NGS – Next Gene­ra­tion Sequen­cing), et plus géné­ra­le­ment à tout proto­cole néces­si­tant la puri­fi­ca­tion d’acide nucléique (ADN, ARN) sur billes magné­tiques. Cette confi­gu­ra­tion a été mise sur le marché en 4 mois, grâce au carac­tère modu­laire de l’ap­pa­reil PrimaRWS®. Prima­diag, qui a béné­fi­cié du soutien finan­cier d’OSEO, l’agence pour l’in­no­va­tion des PME en France, a colla­boré avec l’Ins­ti­tut du Cerveau et de la Moelle Epinière (ICM), basé à l’Hô­pi­tal de la Pitié-Salpê­trière. Ce centre dispose de l’ex­per­tise et des équi­pe­ments néces­saires pour vali­der l’ap­pa­reil de Prima­diag, et en parti­cu­lier pour compa­rer les quali­tés de produits puri­fiés entre le système de réfé­rence et celui de Prima­diag. Cette étude qui a permis à la société implan­tée dans la pépi­nière Bioci­tech de Romain­ville (93) de dépo­ser un brevet sur sa tech­no­lo­gie, renforce sa posi­tion dans ce domaine.

VIE DES SOCIETES Inlog et Moon­chase, parte­naires experts

Pour étendre les fonc­tion­na­li­tés de son système de gestion de labo­ra­toire Labo Serveur (EdgeLab), Inlog (Soft­ware Solu­tions Haemo­ne­tics) a lancé une nouvelle solu­tion pouvant être instal­lée sur diffé­rents systèmes d’ex­ploi­ta­tion et/ou plate­formes de bases de données. Déve­loppé dans les dernières tech­no­lo­gies Web,  » Labo en ligne  » gère la distri­bu­tion des pres­crip­tions et des résul­tats d’ana­lyses dans le milieu hospi­ta­lier (Cf. Inno­va­tions). Ce nouveau produit est le résul­tat du parte­na­riat, en 2011, entre Inlog et la société belge Moon­chase. Acquis par Haemo­ne­tics en 2010, Inlog est l’un des prin­ci­paux four­nis­seurs de systèmes d’in­for­ma­tion de labo­ra­toire en France avec plus de 80 sites utili­sant Labo Serveur. Quant à l’en­tre­prise belge Moon­chase, elle a été créée en 2009 par une équipe d’ex­perts ayant plus de 20 ans d’ex­pé­rience dans la concep­tion de logi­ciels d’in­for­ma­tion de labo­ra­toire.Chacune des parties a mis l’ac­cent sur son domaine d’ex­per­tise : gestion du déve­lop­pe­ment et du design pour Moon­chase ; commu­ni­ca­tion, commer­cia­li­sa­tion et distri­bu­tion pour Inlog. M. Alain Mainar, DSI au Centre Chirur­gi­cal Marie Lanne­longue (Paris) où le système a été récem­ment installé, a depuis salué l’ac­cès très facile depuis le dossier infor­ma­tisé des patients, et une appro­pria­tion simple et rapide par les utili­sa­teurs, après quelques jours d’ac­com­pa­gne­ment.

PROFESSION Rappro­che­ment franco-chinois

Dans le cadre de la visite d’État du Président de la Répu­blique en Chine, Gene­viève Fioraso, ministre de l’En­sei­gne­ment supé­rieur et de la Recherche, a présidé à la signa­ture de onze accords visant à renfor­cer les parte­na­riats entre la France et la Chine dans le domaine de l’en­sei­gne­ment supé­rieur, de la recherche et de l’in­no­va­tion. Concer­nant la Chine, la poli­tique de l’En­sei­gne­ment supé­rieur et de la Recherche s’ins­crit dans un double objec­tif : accroître la mobi­lité des étudiants et des cher­cheurs entre les deux pays et ampli­fier les parte­na­riats scien­ti­fiques et univer­si­taires avec l’ins­tal­la­tion de forma­tions en Chine et le déve­lop­pe­ment de projets communs, de la recherche fonda­men­tale à la recherche tech­no­lo­gique.Après le Président de la Répu­blique, la ministre a signé avec ses homo­logues deux accords stra­té­giques. Le premier réaf­firme la volonté commune de renfor­cer la coopé­ra­tion dans les domaines linguis­tique, éduca­tif et univer­si­taire avec le déve­lop­pe­ment de programmes de forma­tion conjoints. Le deuxième installe un groupe de travail favo­ri­sant le dialogue en matière d’in­no­va­tion. En dehors de la colla­bo­ra­tion spatiale déjà en place, six domaines scien­ti­fiques d’in­té­rêt partagé ont été iden­ti­fiés, parmi lesquels : les mala­dies infec­tieuses, les tech­no­lo­gies numé­riques, la chimie verte, le déve­lop­pe­ment durable, la biodi­ver­sité et la gestion de l’eau, et enfin les villes intel­li­gentes.

Avec ses homo­logues, la ministre a présidé à la signa­ture de neuf autres accords : implan­ta­tion de campus en Chine (Aix-Marseille Univer­sité à Wuhan, à la suite de Centrale Pékin ou Paris Tech Shan­ghai – Jiao­tong), accords-cadres de coopé­ra­tion favo­ri­sant les échanges d’étu­diants et d’en­sei­gnants, créa­tion de cursus conjoints et de programmes de recherche colla­bo­ra­tive (Sorbonne Univer­si­tés, groupe des univer­si­tés tech­no­lo­giques et groupe INSA, Harbin Insti­tute of Tech­no­logy, China Scho­lar­ship Coun­cil), ou encore créa­tion de deux LIA (labo­ra­toire inter­na­tio­nal asso­cié) dans les domaines de la géophy­sique et des sciences humaines et sociales, renou­vel­le­ment de l’ac­cord de coopé­ra­tion créant le pôle sino-français de recherche en sciences du vivant et géno­mique (hôpi­tal Ruijin, univer­sité Jiao­tong, Shan­ghai – CNRS, Inserm, Insti­tut Pasteur).

Avec 24 millions d’étu­diants, dont plus de 5 % en mobi­lité à l’étran­ger, et l’objec­tif de doubler ce nombre d’ici 2020, les chinois repré­sentent le deuxième contin­gent d’étu­diants accueillis en France, soit plus de 30 000 actuel­le­ment, et le premier flux en mobi­lité entrante. Septième parte­naire scien­ti­fique de la France, au deuxième rang mondial pour le nombre de publi­ca­tions, au 4e pour le dépôt de brevets, la Chine consacre un effort de près de 2 % de son PIB pour la R&D, en crois­sance de 20 % par an depuis cinq ans.

SCIENCES Globules blancs à la demande

La diffé­ren­cia­tion des cellules souches héma­to­poïé­tiques inté­res­saient depuis de nombreuses années les cher­cheurs d’une équipe mixte (Inserm/CNRS/MDC), et notam­ment la façon dont les cellules souches déclenchent ce proces­sus de spécia­li­sa­tion. Ils ont ainsi décou­vert que ces dernières ne s’en­ga­geaient pas de façon aléa­toire dans une des voies de diffé­ren­cia­tion mais  » déci­daient  » de leur destin, sous l’in­fluence de facteurs internes et de signaux venus de l’en­vi­ron­ne­ment, telles des situa­tions d’ur­gence. Loin d’être insen­sible à ces signaux, la cellule souche les perçoit et fabrique en retour les cellules les plus aptes à faire face au danger,  » à la demande  » et en urgence pour permettre à l’or­ga­nisme de faire face à une inflam­ma­tion ou une infec­tion. » Nous avons décou­vert qu’une molé­cule biolo­gique produite en grande quan­tité par l’or­ga­nisme lors d’une infec­tion ou d’une inflam­ma­tion indique le chemin à prendre aux cellules souches  » déclare le Dr. Sandrine Sarra­zin (Inserm).  » Sous l’ef­fet de cette molé­cule dénom­mée M-CSF (Macro­phage Colony-Stimu­la­ting Factor), l’in­ter­rup­teur de la lignée myéloide s’ac­tive (le gène PU.1) et la cellule souche produit rapi­de­ment les cellules les plus adap­tées à la situa­tion, au premier rang desquelles, les macro­phages.  » Ce signal pour­rait ainsi être utilisé pour accé­lé­rer arti­fi­ciel­le­ment la fabri­ca­tion de ces cellules chez les malades confron­tés à un risque aiguë d’in­fec­tions, tels les 50 000 patients dans le monde tota­le­ment dému­nis juste après une greffe de moelle osseuse.  » Le M-CSF pour­rait stimu­ler la produc­tion des globules blancs utiles tout en évitant de fabriquer des cellules suscep­tibles d’at­taquer l’or­ga­nisme de ces patients […] le temps que leur système immu­ni­taire se recons­ti­tue « , souligne le Dr Michael Sieweke (CNRS).

SCIENCES Cancer du côlon : clas­ser pour dépis­ter

Dans le cadre du programme CIT (Cartes d’Iden­tité des Tumeurs®) de la Ligue contre le cancer, un consor­tium français multi­cen­trique a conduit une étude géno­mique, incluant les tumeurs de 566 patients atteints de cancer du côlon. L’ana­lyse du trans­crip­tome de cette cohorte parfai­te­ment décrite au plan clini­co­pa­tho­lo­gique, a abouti à une clas­si­fi­ca­tion robuste en 6 sous-types molé­cu­laires bien carac­té­ri­sés en termes d’al­té­ra­tions géno­miques et de voies de signa­li­sa­tion, asso­ciés à une signa­ture d’ex­pres­sion de gènes.Ces 6 sous-types sont corré­lés à des pronos­tics distincts. Cette clas­si­fi­ca­tion a été vali­dée sur une série indé­pen­dante de 1 181 cancers du côlon. Très rapi­de­ment, il est prévu d’ap­pliquer sur d’autres séries de tumeurs du côlon la signa­ture de chaque sous-type avec l’objec­tif d’ob­te­nir un outil diagnos­tic trans­fé­rable en routine afin d’amé­lio­rer le pronos­tic et de guider la prise en charge théra­peu­tique.

SCIENCES Une nouvelle voie de régu­la­tion vascu­laire

L’hy­per­ten­sion arté­rielle pulmo­naire (HTAP) est une mala­die rare et sévère entraî­nant une défaillance cardiaque grave. Elle touche préfé­ren­tiel­le­ment la femme jeune, et sans expli­ca­tion dans 50 % des cas. En dehors des muta­tions iden­ti­fiées prin­ci­pa­le­ment dans les formes fami­liales de la mala­die, les autres facteurs de prédis­po­si­tion géné­tique sont encore mécon­nus.Un marqueur géné­tique récem­ment loca­lisé sur le chro­mo­some 18, serait asso­cié à un double­ment du risque d’HTAP. Un gène à proxi­mité de ce marqueur serait respon­sable d’une augmen­ta­tion du risque de la mala­die car il pour­rait, d’après leurs travaux préli­mi­naires, parti­ci­per à un système de régu­la­tion vascu­laire non encore décrit. L’étude, menée par trois équipes françaises, a porté sur des patients du centre natio­nal de réfé­rence de l’HTAP de l’hô­pi­tal Bicêtre. L’ana­lyse géné­tique a été réali­sée par les géné­ti­ciens et biosta­tis­ti­ciens de l’hô­pi­tal Pitié-Salpê­trière sur plusieurs centaines de cas et de sujets contrôles grâce aux puces à ADN.

puce Égale­ment dans Spec­tra Biolo­gie n° 201
      • EXPERIENCE
        AES : un clivage public / privé persis­tant
      • TECHNOLOGIE APPLIQUEE
        Les solu­tions auto­ma­ti­sées pour l’im­muno-héma­to­lo­gie en 2013
        Jean-Yves PY
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      • QUALITE
        Adap­ta­tion de la gestion de la biolo­gie délo­ca­li­sée à la struc­ture d’un groupe hospi­ta­lier
        Pascal PERNET, Béné­dicte BENETEAU-BURNAT
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      • MISE A JOUR DES CONNAISSANCES
        Le point sur le dépis­tage de la mala­die rénale chro­nique de l’adulte
        Fabrice GUERBER
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puce Mani­fes­ta­tions
>>53es Jour­nées d’études et de forma­tion IHF
PARIS – 19–21 juin
>> CORATA Belgique : 1e Congrès de Biolo­gie Clinique
NANCY – 25–26 Septembre
>> 42e Colloque du Syndi­cat des Biolo­gistes des Hôpi­taux
STRASBOURG – 30 Septembre-4 Octobre

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