– Dans le numéro 191 de Spec­tra Biolo­gie –

puce Inno­va­tions
ANALYSES    1, 25(OH)2 Vit. D auto­ma­ti­sée

1, 25(OH)<sub>2</sub>  Vit. D automatisée par Ids Isis

La société IDS a annoncé lors des JIB 2011 le lance­ment offi­ciel de la 1,25(OH)2 vita­mine D auto­ma­ti­sée sur l’au­to­mate IDS-iSYS. Ce test étant jusqu’à présent dispo­nible en manuel seule­ment, cette auto­ma­ti­sa­tion consti­tue une véri­table inno­va­tion dans le domaine.
Cette frac­tion est présente dans un rapport de un sur mille par rapport à la 25(OH) vita­mine D, son dosage repré­sente donc une perfor­mance analy­tique.
Méta­bo­li­sée au niveau du rein à partir de la 25(OH) vita­mine D, La 1,25(OH)2 vita­mine D est la frac­tion active de cette vita­mine. Ce test s’ajoute au bilan phos­pho­cal­cique auto­ma­tisé au côté de la 25(OH) vita­mine  D et contri­bue au diagnos­tic du statut vita­mi­nique de la vita­mine D chez l’homme. La 25(OH) vita­mine D est la vita­mine en stock pour l’or­ga­nisme, elle est dosée en première inten­tion, en routine sur IDS-iSYS, auto­mate dont la société vient de fêter la sortie de son 500e exem­plaire depuis son usine de Pouilly-en-Auxois.
ANALYSES    Dépis­tage des Enté­ro­bac­té­ries résis­tantes aux carba­pé­nèmes

Oxoid Brillance par Thermo Fischer Scientific

Thermo Fisher Scien­ti­fic lance la gélose Oxoid  Brillian­ce™ CRE, milieu gélosé pour une détec­tion plus facile et rapide des Enté­ro­bac­té­ries résis­tantes aux carba­pé­nèmes (CRE), y compris NDM-1. Le labo­ra­toire peut utili­ser le milieu Brilliance CRE pour dépis­ter les patients porteurs de CRE et donner les premiers résul­tats au clini­cien en 18–24h. Ce rendu de résul­tat plus rapide accé­lère la mise en place des mesures de contrôle des infec­tions.
Le milieu Brilliance CRE contient un carba­pé­nème modi­fié à une concen­tra­tion recom­man­dée par l’Eu­cast. Les compo­sants chro­mo­gé­niques inclus dans le milieu diffé­ren­cient les E. coli (colo­nies roses), des Kleb­siella, Ente­ro­bac­ter, Serra­tia et Citro­bac­ter (KESC) (colo­nies bleues). Les colo­nies des autres microor­ga­nismes résis­tants aux carba­pé­nèmes appa­raissent en blanc.
ANALYSES    Clas­si­fi­ca­tion à froid des strep­to­coques

PathoDxtra Strep grouping kit(DR0700M) par Oxoïd, groupe Thermo Fischer Scientific

Le nouveau coffret de grou­page des strep­to­coques PathoDx­tra Strep grou­ping kit (DR0700M) utilise une méthode d’ag­glu­ti­na­tion rapide pour la clas­si­fi­ca­tion des strep­to­coques clinique­ment impor­tants. L’acide nitreux extrait instan­ta­né­ment et à tempé­ra­ture ambiante les anti­gènes cellu­laires, ce qui permet l’ob­ten­tion d’un résul­tat plus rapide qu’a­vec l’ex­trac­tion enzy­ma­tique à chaud. Pour plus de prati­ca­bi­lité, il fonc­tionne sans néces­sité d’in­cu­ba­tion et permet une diffé­ren­cia­tion précise des diffé­rents groupes de Lance­field A, B, C, D, F et G.
AUTOMATES   Nouveau système compact

Indiko par Thermo Fischer Scientific

Le système Indiko est dédié aux analyses de biolo­gie clinique de routine pour les petits labo­ra­toires et aux dosages spécia­li­sés (protéines spéci­fiques, recherches de drogues, suivi médi­ca­men­teux).
Les réac­tifs code à barrés spéci­fiques sont adap­tés aux consom­ma­tions réduites. Le système travaille patient par patient garan­tis­sant l’ob­ten­tion des résul­tats avec une grande rapi­dité. Ses fonc­tion­na­li­tés élabo­rées permettent d’op­ti­mi­ser le travail au quoti­dien (dilu­tions para­mé­trables, consom­ma­tion immé­diate de réac­tifs). Pour plus de sécu­rité, les données sont trans­fé­rées à partir d’un code à barres 2D (appli­ca­tions, valeurs des cali­bra­teurs et des contrôles). Les cuvettes, à usage unique, garan­tissent une perfor­mance opti­male. De plus, le volume de réac­tif réduit pour chaque analyse contri­bue à rendre le système plus écono­mique. Indiko est compact et s’ins­talle faci­le­ment. L’in­ter­face de commu­ni­ca­tion avec l’uti­li­sa­teur est convi­viale et intui­tive.
INFORMATIQUE    Vali­da­tion des méthodes
La solu­tion Midd­le­ware de Byg Infor­ma­tique, EVM, monte en puis­sance avec l’ou­til de vali­da­tion des méthodes (véri­fi­ca­tion des perfor­mances) et propose désor­mais de nouvelles fonc­tion­na­li­tés, en plus des évalua­tions de répé­ta­bi­lité, repro­duc­ti­bi­lité, limite de linéa­rité et corré­la­tion déjà dispo­nibles.
La vali­da­tion des méthodes s’est ainsi enri­chie en 2011 avec : l’éva­lua­tion de la conta­mi­na­tion, l’éva­lua­tion de l’in­cer­ti­tude&nbs(méthode  » CIQ/EEQ « ), et l’amé­lio­ra­tion du bilan de corré­la­tion (compa­rai­son de méthodes) : graphique de Bland-Altman avec détec­tion des valeurs hors limites. Le système four­nit des bilans complets archi­vables, éléments indis­pen­sables en vue de l’ac­cré­di­ta­tion 15189. Confor­mé­ment au SH GTA 04 et au SH GTA 14, les indi­ca­teurs recom­man­dés sont calcu­lés : CV de répé­ta­bi­lité et de repro­duc­ti­bi­lité, équa­tion de la droite de régres­sion, pour­cen­tage de conta­mi­na­tion, évalua­tion de l’in­cer­ti­tude (calcul des biais), puis compa­rés aux valeurs des experts SFBC et RICOS, ou aux valeurs propres. Le rappro­che­ment entre Contrôle de Qualité Interne et vali­da­tion des méthodes sera l’axe de déve­lop­pe­ment 2012 de Byg Infor­ma­tique.
INFORMATIQUE    Qualité et compa­rai­son inter-labo­ra­toire
Imaginé par des quali­ti­ciens et distri­bué par [IS-O2], le logi­ciel CQ-RT s’adjoint un tout nouveau module OPENCIL. Cette asso­cia­tion permet ainsi : une gestion élec­tro­nique du cata­logue analy­tique du labo­ra­toire (inté­grant les données pré per post analy­tiques)  la recherche rapide et facile des données par des inter­faces dédiées  une traça­bi­lité des infor­ma­tions et l’ar­chi­vage. Qualité et sécu­rité sont assu­rées par : un accès sécu­risé et des droits d’ac­cès limi­tés aux diffé­rentes inter­faces du cata­logue  le contrôle des » véri­fi­ca­tions/vali­da­tions  » de méthodes (envoi des dossiers au Cofrac) et surtout des indi­ca­teurs qualité des perfor­mances analy­tiques du labo­ra­toire, en temps réel, grâce à des imports des contrôles qualité.
CQ-RT intègre ainsi toutes les données pré per post analy­tiques pour un accès en ligne et une diffu­sion aux corres­pon­dants et préle­veurs des infor­ma­tions rela­tives à chacune des analyses. Le module OPENCIL, outil de compa­rai­son inter labo­ra­toires, permet d’éva­luer la perfor­mance du labo­ra­toire par rapport à des critères prééta­blis au moyen de compa­rai­sons inter labo­ra­toires (inter­face concen­tra­teurs tech­niques, inter­face SGL).
INFORMATIQUE    Traça­bi­lité préana­ly­tique du trans­port
Equi­pe­men­tier de santé, la société Jide­lec propose aujourd’­hui son offre aux labo­ra­toires de biolo­gie médi­cale. Présen­tée lors des JIB 2011, sa solu­tion Tag’n Trace basée sur la RFID a en effet démon­tré sur des cas réels son adap­ta­bi­lité aux besoins très spéci­fiques des LBM. Cette solu­tion de traça­bi­lité combine de nombreuses fonc­tion­na­li­tés visant à soute­nir la réus­site d’une accré­di­ta­tion lors d’une démarche de certi­fi­ca­tion Cofrac.
Jide­lec a ainsi présenté deux confi­gu­ra­tions permet­tant d’as­su­rer la traça­bi­lité durant le trans­port. La première, tota­le­ment auto­ma­ti­sée, s’or­ga­nise autour d’équi­pe­ments fixes, tables de lecture et capteurs de tempé­ra­ture semi-passifs  la seconde requiert l’in­ter­ven­tion d’opé­ra­teurs humains équi­pés de termi­naux mobiles. Ces solu­tions assurent : la traça­bi­lité des prélè­ve­ments et la surveillance de la tempé­ra­ture des contai­ners réfri­gé­rés de trans­port  la gestion du trans­fert de respon­sa­bi­li­tés à chaque étape, entre plateau d’ana­lyse, cour­sier et person­nel médi­cal (horo­da­tage et suivi)  le déclen­che­ment d’alarmes de tempé­ra­tures  le suivi en temps réel grâce à la géolo­ca­li­sa­tion et enfin tous les rapports, analyses et statis­tiques néces­saires au repor­ting admi­nis­tra­tif.
INFORMATIQUE    Pres­crip­tion infor­ma­ti­sée
Afin de renfor­cer le lien entre les labo­ra­toires et leurs parte­naires, Ordi­labo lance son nouveau module  » gestion des pres­crip­tions infor­ma­ti­sées   » en complé­ment de son outil web  » Ores « . Le pres­crip­teur peut ainsi saisir l’or­don­nance en ligne sur le SGL du labo­ra­toire depuis son logi­ciel métier, sans chan­ger ses habi­tudes.
Un para­mé­trage souple et effi­cace sur chaque examen, bilan ou dossier garan­tit la collecte des infor­ma­tions néces­saires à l’in­ter­pré­ta­tion des résul­tats. La navi­ga­tion intui­tive permet une visua­li­sa­tion aisée des pres­crip­tions et résul­tats anté­rieurs. La géné­ra­tion du plan de prélè­ve­ment et des étiquettes échan­tillons utiles avec les mentions indis­pen­sables sans réécri­ture offre gain de temps et traça­bi­lité.
Cette traça­bi­lité est assu­rée à chaque étape de la pres­crip­tion à la vali­da­tion biolo­gique : suivi à récep­tion des échan­tillons, véri­fi­ca­tion possible depuis tout poste infor­ma­tique par lecteur de CDB, géné­ra­tion de l’ac­quit­te­ment et de l’ac­cusé de récep­tion… L’en­voi vers le logi­ciel métier du parte­naire des éléments indis­pen­sables à son accré­di­ta­tion peut être effec­tué aux formats (tous formats, PDF, Hprim…) et proto­coles souhai­tés (HprimNet, sFTP…). Ce système ouvert et sécu­risé, inté­gré au SGL, offre ainsi une traça­bi­lité et une sécu­rité de bout en bout conforme à la norme ISO 15189.
INFORMATIQUE    Logi­ciel de produc­tion nouvelle version
Roche Diagnos­tics France a asso­cié quatre biolo­gistes au déve­lop­pe­ment de MPLe­vo2, la prochaine version de son logi­ciel de gestion de la produc­tion, atten­due début 2012. Cette démarche a conduit à deux inno­va­tions impor­tantes.
Tout d’abord l’in­té­gra­tion de tableaux de bord  » DeepSee   » qui permettent d’ana­ly­ser l’ac­ti­vité et la perfor­mance du labo­ra­toire. Ces tableaux de bord inter­ac­tifs et simples à mani­pu­ler permettent une explo­ra­tion des données de MPLevo à long terme. Ils s’ajoutent aux indi­ca­teurs en temps réel – widgets – appa­rus dans la version précé­dente. A la clé, des indi­ca­teurs de produc­ti­vité (temps de rendu de résul­tat, taux de vali­da­tion auto­ma­tique), des analyses de flux d’échan­tillons, et des statis­tiques sur les résul­tats patients.
Seconde inno­va­tion, le déve­lop­pe­ment d’une solu­tion de coli­sage qui s’ap­puie sur la tech­no­lo­gie RFID. Le logi­ciel intègre un nouveau module de traça­bi­lité des boîtes de trans­port de tubes, qui dialogue avec des puces RFID placées dans ces boîtes et capables de mesu­rer la tempé­ra­ture. Il suffit de passer les boîtes devant des lecteurs au départ et à l’ar­ri­vée. Les tech­ni­ciens peuvent ainsi détec­ter des non-confor­mi­tés de tempé­ra­ture durant le trans­port direc­te­ment depuis les écrans de vali­da­tion du logi­ciel.
INFORMATIQUE    Module de gestion des statis­tiques
Tech­ni­data a annoncé le lance­ment de Smart Data Engi­neTM, un module spéci­fique de gestion des statis­tiques complé­tant les outils d’ex­trac­tion stan­dard de la suite logi­cielle TD-Synergy. Smart Data Engine permet aux labo­ra­toires d’ex­traire instan­ta­né­ment et faci­le­ment du SGL des données et statis­tiques avan­cées, qu’elles soient à visées médi­cales, épidé­mio­lo­giques, de qualité ou rela­tives à l’ac­ti­vité et à la gestion du labo­ra­toire. Leur trans­for­ma­tion, via la combi­nai­son de multiples critères, en infor­ma­tions exploi­tables destine ce nouveau module au pilo­tage et à l’aide à la déci­sion. L’ex­trac­tion des données est immé­diate et ne nuit pas à la perfor­mance du système. Les requêtes peuvent être lancées à tout moment et égale­ment dans le cadre d’une orga­ni­sa­tion multi­la­bo­ra­toire et multi­site.
Basée sur un cube OLAP (Online Analy­ti­cal Proces­sing), l’in­ter­face intui­tive permet de croi­ser de nombreux critères et de créer très faci­le­ment des tables pivots par simples  « cliquer/glis­ser » . Les résul­tats sont immé­dia­te­ment exploi­tables sous Micro­soft® Excel, avec toutes les fonc­tion­na­li­tés avan­cées de statis­tiques, calculs, présen­ta­tion sous forme de graphes…
MATERIEL DE LABORATOIRE    Séro­thèque intel­li­gente

SEROBOX par Accsa Tech

Afin de répondre aux nouvelles normes de régle­men­ta­tions sur la traça­bi­lité et le contrôle de la conser­va­tion des sérums biolo­giques, AccsA’­tech commer­cia­lise des nouveaux modules de séro­thèque intel­li­gente. Sero’Box est un produit unique, modu­lable et inno­vant pour le stockage d’échan­tillons en pré et/ou post analy­tique à tempé­ra­ture contrô­lée, garan­tis­sant la traça­bi­lité de chaque tube, du stockage à la destruc­tion.
Le stockage est opti­misé grâce à de grands plateaux portoirs, le logi­ciel s’in­ter­face à tout SGL pour une utili­sa­tion opti­male des données avec une gestion simpli­fiée sur panel PC tactile. De faible encom­bre­ment, ces séro­thèques sont conçues et façon­nées sur mesure suivant le cahier des charges du labo­ra­toire. AccsA’­tech utilise des produits de tech­no­lo­gie verte : produit recy­clable à 95 %, utili­sa­tion de gaz réfri­gé­rants écolo­giques et réduc­tion de la consom­ma­tion élec­trique.
puce Actua­li­tés
SOCIETES   Person­na­li­ser le diagnos­tic infec­tieux
Misant sur l’émer­gence au cours des cinq prochaines années d’un nouveau pan du diagnos­tic molé­cu­laire, les géants Siemens Heal­th­care Diagnos­tics et Illu­mina (San Diego, USA) ont conclu un accord visant à combi­ner leur savoir-faire respec­tifs pour opti­mi­ser l’uti­li­sa­tion des séquen­ceurs de nouvelle géné­ra­tion. Leur stra­té­gie : combi­ner l’ex­per­tise de Siemens dans le diagnos­tic molé­cu­laire avec le leader­ship d’Il­lu­mina dans les plates-formes de séquençage nouvelle géné­ra­tion pour établir de nouveaux stan­dards dans le dépis­tage des mala­dies infec­tieuses. Cette avan­cée vers une méde­cine person­na­li­sée permet­tra, par séquençage d’ADN, la déter­mi­na­tion rapide et précise de l’agent infec­tieux respon­sable, puis en fonc­tion de son génome d’ap­pliquer un trai­te­ment effi­cace et person­na­lisé.
En première étape, les parte­naires prévoient de rendre compa­tible le test VIH (Truge­ne®) exis­tant de Siemens avec le séquen­ceur MiSeq Illu­mina. Le test de séquençage d’ADN Trugene HIV-1 de Siemens fut approuvé par la FDA en 2002 pour évaluer la résis­tance aux médi­ca­ments anti-VIH. Selon un article de Gene­tic Engi­nee­ring & Biotech­no­logy News, le marché des tests de séquençage nouvelle géné­ra­tion est estimé à 1,5 Mds de dollars d’ici 2014, et pour­rait même atteindre les 3,6 Mds de dollars aux Etats-Unis.
SOCIETES   Roche accé­lère sa coagu­la­tion
Roche a annoncé début décembre la signa­ture d’un accord selon lequel elle acquerra 100 % de Verum Diagnos­tica GmbH, une société implan­tée à Munich, en Alle­magne. La société alle­mande est l’un des leaders en termes de diagnos­tic de la coagu­la­tion. Elle travaille prin­ci­pa­le­ment sur l’ana­lyse de la fonc­tion plaquet­taire, un secteur à la crois­sance parti­cu­liè­re­ment rapide sur le marché de la coagu­la­tion. Grâce à cette acqui­si­tion, Roche vise ainsi à propo­ser un porte­feuille complet en matière de coagu­la­tion, depuis les appli­ca­tions d’auto-surveillance jusqu’aux demandes à rende­ment élevé des labo­ra­toires hospi­ta­liers et commer­ciaux. L’ac­cord permet­tra à Roche de rempor­ter des parts de marchés supplé­men­taires dans le segment de la coagu­la­tion et ainsi de confor­ter sa posi­tion de leader sur le marché du diagnos­tic clinique.
Le système Multi­pla­te® de Verum Diagnos­tica permet une analyse rapide et précise de la fonc­tion plaquet­taire. Il aide les méde­cins à déter­mi­ner à quel trai­te­ment anti­plaquet­taire un patient répon­dra le mieux après une crise cardiaque et le place­ment d’une endo­pro­thèse coro­naire. Il permet égale­ment d’évi­ter des compli­ca­tions liées aux saigne­ments pendant et après des inter­ven­tions chirur­gi­cales. Les deux appli­ca­tions sont desti­nées à amélio­rer le trai­te­ment des patients, ainsi qu’à réduire les compli­ca­tions et les coûts asso­ciés. Les perfor­mances du système et sa renta­bi­lité soutiennent égale­ment les besoins de rende­ment élevé des labo­ra­toires hospi­ta­liers et des centres de soins inten­sifs.
Selon les termes de l’ac­cord, Roche versera aux action­naires de Verum Diagnos­tica une rému­né­ra­tion totale au comp­tant d’onze millions d’eu­ros, ainsi que deux autres millions supplé­men­taires, une somme qui sera sujette à la réali­sa­tion de certains résul­tats impor­tants. La tran­sac­tion, soumise aux condi­tions de clôture usuelles, devrait être conclue en janvier 2012.
SOCIETES   bioMé­rieux et Biocar­tis dans le diagnos­tic molé­cu­laire
BioMé­rieux et Biocar­tis (Lausanne, Suisse) ont signé un accord stra­té­gique pour le co-déve­lop­pe­ment de tests dédiés au système de biolo­gie molé­cu­laire entiè­re­ment inté­gré de Biocar­tis. Les deux socié­tés distri­bue­ront conjoin­te­ment cette nouvelle plate­forme de diagnos­tic à partir de 2012. L’ac­cord confère à bioMé­rieux les droits mondiaux exclu­sifs sur le déve­lop­pe­ment et la commer­cia­li­sa­tion de tests micro­bio­lo­giques sur la plate­forme ainsi que l’ac­cès à cette plate­forme pour certains tests d’on­co­lo­gie et de théra­nos­tic.
« La biolo­gie molé­cu­laire est une tech­no­lo­gie impor­tante pour renfor­cer notre leader­ship mondial en micro­bio­lo­gie et deve­nir un parte­naire clé de l’in­dus­trie phar­ma­ceu­tique dans le domaine du théra­nos­tic », a déclaré Stéphane Bancel, Chief Execu­tive Offi­cer de bioMé­rieux. Enfin, la société de Marcy l’Etoile entre au capi­tal de Biocar­tis à hauteur de 9 millions d’eu­ros. Cette entrée lui donne le droit de propo­ser un membre éligible au Conseil d’Ad­mi­nis­tra­tion de Biocar­tis. Stéphane Bancel occu­pera ce siège. Biocar­tis rece­vra un paie­ment initial, des verse­ments éche­lon­nés, et des royal­ties sur les ventes futures.
Biocar­tis a conti­nué de déve­lop­per avec succès sa plate­forme de biolo­gie molé­cu­laire, rache­tée à Philips au début de l’an­née 2010. Cet appa­reil intègre désor­mais toutes les étapes du diagnos­tic molé­cu­laire, depuis la prépa­ra­tion des échan­tillons jusqu’au rendu des résul­tats, dans une cartouche scel­lée à usage unique, évitant ainsi les risques de conta­mi­na­tion. Four­nis­sant des résul­tats rapides, elle peut réali­ser des tests multi­plex complexes sur une grande diver­sité d’échan­tillons, y compris les analyses onco­lo­giques sur tissu. Elle ne requiert ni expé­rience en biolo­gie molé­cu­laire ni tech­ni­ciens haute­ment quali­fiés et ne néces­site qu’une à deux minutes de temps de mani­pu­la­tion. Elle permet de réali­ser des tests unitaires et sa modu­la­rité s’adapte aux besoins des petits et grands labo­ra­toires. « Notre équipe déve­loppe de nouvelles solu­tions de diagnos­tic pour combler les écarts entre la dispo­ni­bi­lité crois­sante de nombreux biomarqueurs, dont la valeur clinique est démon­trée, et leur utili­sa­tion et déploie­ment réels dans la pratique clinique quoti­dienne  »a déclaré le Dr Rudi Pauwels, fonda­teur et Chief Execu­tive Offi­cer de Biocar­tis.
Pour sa part, bioMé­rieux complè­tera tout d’abord le large menu de la plate­forme de Biocar­tis avec une gamme exclu­sive de tests pour les infec­tions noso­co­miales et le sepsis puis y déve­lop­pera des tests d’on­co­lo­gie et de théra­nos­tic.
PROFESSION   Nouveau-née tuni­sienne
Offi­cia­li­sée au JO de la Répu­blique Tuni­sienne du 9 avril 2011, « Biolo­gie soli­daire » est une nouvelle asso­cia­tion de biolo­gie médi­cale à voca­tion huma­ni­taire et entiè­re­ment béné­vole. Elle a notam­ment béné­fi­cié du soutien de  » Biolo­gie Sans Fron­tière « avec laquelle elle souhaite déve­lop­per un parte­na­riat solide. Le Bureau Fonda­teur, présidé par Fethi Khemiri  est composé de sept membres, tous béné­voles et animés par la volonté d’ai­der au déve­lop­pe­ment de la biolo­gie médi­cale à l’in­té­rieur de la Tuni­sie tout d’abord, puis d’élar­gir l’ac­ti­vité de l’as­so­cia­tion au Magh­reb, et enfin à l’échelle inter­na­tio­nale, dans les régions défa­vo­ri­sées.
Elle a pour but d’or­ga­ni­ser, en accord et en liai­son avec les auto­ri­tés compé­tentes locales et gouver­ne­men­tales, des actions en vue :
(I) de créer, aider et parti­ci­per au déve­lop­pe­ment des struc­tures de biolo­gie médi­cale à l’in­té­rieur ou hors des fron­tières du terri­toire, dans les pays défa­vo­ri­sés, pour permettre à ces struc­tures de remplir leur rôle de santé publique (assis­tance tech­nique, forma­tion des person­nels, aide à la mise en place de systèmes de qualité, actions de forma­tion de préven­tion, d’édu­ca­tion sani­taire et d’études épidé­mio­lo­giques, orga­ni­sa­tion de sémi­naires, ateliers, expo­si­tions et toutes autres formes de déve­lop­pe­ment profes­sion­nel continu, publi­ca­tions de bulle­tins, ouvrages, notices tech­niques, affiches infor­ma­tives etc.) ;
(II) de collec­ter et de remettre en état des maté­riels d’ana­lyses médi­cales pour les mettre à dispo­si­tion des struc­tures de santé publique ou cari­ta­tives qui en auront besoin ;
(III) d’in­ter­ve­nir dans la mesure du possible dans les situa­tions d’ur­gence en cas d’alertes de santé publique. ;
(IV) d’éta­blir des rela­tions de parte­na­riat et de colla­bo­ra­tion avec les asso­cia­tions de biolo­gie médi­cales à l’échelle natio­nale et inter­na­tio­nale ;
(V) et d‘une manière géné­rale toutes autres acti­vi­tés et parte­na­riats, avec d’autres struc­tures, permet­tant d’at­teindre les buts ci-avant énon­cés.
Pour de plus amples infor­ma­tions ou une demande d’adhé­sion, écri­vez à :
biolo­gie­so­li­dai­re@­top­net.tn ou appe­lez le : 00216 71 92 67 95.
PROFESSION    Déve­lop­per pour ne plus assis­ter
Démarches d’ac­cré­di­ta­tion chro­no­phage, baisse des nomen­cla­tures, crise finan­cière et incer­ti­tude écono­mique… les biolo­gistes français sont mis à rude contri­bu­tion. Des problé­ma­tiques qui ne se posent pas dans de nombreux labo­ra­toires du globe où la problé­ma­tique finan­cière consiste le plus souvent à trou­ver le maté­riel adéquat où le person­nel suffi­sam­ment formé à la pratique d’une biolo­gie de qualité. L’As­so­cia­tion BSF, Biolo­gie sans fron­tières, Loi 1901 d’aide à long terme à la biolo­gie médi­cale des pays en déve­lop­pe­ment, travaille depuis 1992 à aider ces struc­tures sur de nombreux plans, et chacun peut y parti­ci­per.
D’une part, la très grande majo­rité des appa­reils instal­lés par BSF proviennent de dons, par exemple de maté­riels deve­nus obso­lètes de par le renou­vel­le­ment des équi­pe­ments induits par les restruc­tu­ra­tions et regrou­pe­ments.
Néan­moins, l’achat de maté­riel neuf est parfois indis­pen­sable en raison de leur quasi dispa­ri­tion des labo­ra­toires français : appa­reils à eau distil­lée, balances, centri­fu­geuses à micro­hé­ma­to­crite, spec­tro­pho­to­mè­tres… C’est pourquoi BSF rappelle sa propo­si­tion d’adhé­sion pour une coti­sa­tion annuelle de 40&euro . Enfin, la forma­tion passe aussi par l’in­ter­ven­tion de spécia­listes sur le terrain. Depuis fin octobre 2010, des missions ont été réali­sées en Armé­nie, au Bénin, à Mada­gas­car, au Mali, en Mongo­lie, au Congo, au Togo ou encore au Séné­gal. Les prochaines, notam­ment en Haïti et au Congo sont en cours de program­ma­tion.Peut-être une occa­sion d’éprou­ver ses propres pratiques, au service de popu­la­tions dans le besoin, pour reve­nir poser un œil neuf sur son quoti­dien.
Pour parti­ci­per à la vie de l’as­so­cia­tion, y adhé­rer, consul­ter les actions menées ou les rapports de mission, ou trou­ver les coor­don­nées d’une antenne (Ile de France et Nord, Bretagne et Pays de la Loire, PACA (Marseille)), rendez-vous sur le site de l’as­so­cia­tion : www.bsf.asso.fr BSF, Biolo­gie sans fron­tières
SCIENCES    Le cancer signera deux fois
Dans les cancers de l’ovaire, la décou­verte de deux signa­tures molé­cu­laires exclu­sives ayant une valeur pronos­tique, respec­ti­ve­ment de l’agres­si­vité tumo­rale et de la réponse au trai­te­ment, devrait faire évoluer le pronos­tic et la prise en charge des patientes. Cette mise en évidence a été faite par une équipe de recherche étudiant le stress oxydant. Celui-ci, s’il n’est pas effi­ca­ce­ment éliminé par la cellule, provoque en effet des alté­ra­tions, favo­ri­sant le déve­lop­pe­ment des cancers. Or, les tumeurs de l’ovaire présentent soit une signa­ture « stress oxydant  » soit une signa­ture « fibrose ». Dans les modèles animaux étudiés, l’exis­tence de la signa­ture « stress oxydant  » accé­lère la crois­sance tumo­rale.
Le stress oxydant est donc bien un accé­lé­ra­teur du déve­lop­pe­ment des cancers de l’ovaire. Néan­moins, il améliore aussi la réponse au trai­te­ment, par une plus haute sensi­bi­lité à certaines chimio­thé­ra­pies, le pacli­taxel (taxol®) et ses déri­vés. Au contraire, la signa­ture « fibrose », favo­rise la migra­tion des cellules tumo­rales, et est donc propice à la dissé­mi­na­tion méta­sta­tique. La signa­ture « stress oxydant  » est donc de meilleure pronos­tique que la signa­ture « fibrose ».
En colla­bo­ra­tion avec les méde­cins de l’Ins­ti­tut Curie, l’éla­bo­ra­tion d’un test permet­tant d’iden­ti­fier faci­le­ment si chaque nouvelle patiente atteinte d’un cancer de l’ovaire est porteuse d’une de ces signa­tures est envi­sa­gée afin d’adap­ter la prise en charge théra­peu­tique.
SCIENCES    Prédis­po­si­tion commune
Bel exemple de recherche trans­la­tion­nelle, une muta­tion géné­tique respon­sable d’une prédis­po­si­tion commune au méla­nome et au carci­nome rénal a été iden­ti­fiée. Appe­lée Mi-E318K, elle appa­raît sur le gène codant la protéine MITF (Facteur de Trans­crip­tion asso­cié à la Microph­thal­mie) et confère à ce gène muté une surac­ti­vité.
Au départ, l’ob­ser­va­tion de la coexis­tence de méla­nome et de carci­nome rénal chez certains patients, alors qu’au­cun facteur de risque envi­ron­ne­men­tal commun à ces deux patho­lo­gies n’est connu. Ensuite, l’hy­po­thèse : le gène MITF serait impliqué dans ce phéno­mène car il a été décrit comme onco­gène dans le méla­nome et qu’il inter­vient dans une voie d’ac­ti­va­tion cellu­laire impliquée dans le déve­lop­pe­ment de cancer du rein. Enfin, le résul­tat : l’iden­ti­fi­ca­tion d’une anoma­lie sur le codon 318, du gène MITF.
Cette anoma­lie, retrou­vée chez 8 % des patients atteints des deux mala­dies, multi­plie par 5 le risque de déve­lop­per l’une, l’autre ou les deux patho­lo­gies. Elle empêche la sumoy­la­tion de MITF en réponse à un stress oxydant de la cellule (UV, manque d’oxy­gène) d’où son carac­tère onco­gé­nique. Prochaine étape : le déve­lop­pe­ment d’un test de dépis­tage de cette muta­tion, qui devien­drait un bio-marqueur de risque et indique­rait la néces­sité d’une surveillance parti­cu­lière au niveau du rein et de la peau.
puce Égale­ment dans Spec­tra Biolo­gie n° 191
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    Accré­di­ta­tion des labo­ra­toires et infor­ma­tique : un nouvel outil à la dispo­si­tion des biolo­gistes et des éditeurs
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puce Mani­fes­ta­tions
      >> 54e Jour­nées de Biolo­gie Clinique Necker-Insti­tut Pasteur
      PARIS, Insti­tut Pasteur – 16–18 JANVIER
      >> 21es Jour­nées Natio­nales du Collège Natio­nal de Biochi­mie des Hôpi­taux
       PARIS – 19–20 JANVIER
        • www.cnbh.org
      >> SFBC – Réforme de la Biolo­gie Médi­cale, Accré­di­ta­tion et Terri­toires de Santé
       LYON 1 – Univer­sité Claude Bernard – 20 JANVIER
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      >>Réunion annuelle du Collège d’Hé­ma­to­lo­gie des Hôpi­taux
       PARIS – 9 FEVRIER
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