– Dans le numéro 190 de Spec­tra Biolo­gie –

puce Inno­va­tions
Analyses    Auto­ma­ti­sa­tion de la vita­mine B12 active
Abbott Diagnos­tics propose le dosage auto­ma­tisé de la vita­mine B12 active (Holo Tc), venant s’ajou­ter à celui de l’ho­mo­cys­téïne égale­ment dispo­nible sur l’Ar­chi­tect. La carence en vita­mine B12 peut entraî­ner des problèmes neuro­lo­giques et héma­to­lo­giques impor­tants. Souvent, les dosages de vita­mine B12 totale ne sont pas satis­fai­sants :
• Les taux de vita­mine B12 ne sont pas parfai­te­ment corré­lés aux symp­tômes cliniques. Des carences clinique­ment signi­fi­ca­tives en vita­mine B12 présentent des taux normaux en vita­mine B12 totale.
• La «  zone grise » est très éten­due entre les taux normaux et anor­maux, géné­rant de nombreux résul­tats indé­ter­mi­nés.
En fait, seuls 10 à 30 % de la vita­mine B12 totale est biolo­gique­ment active en péné­trant dans la cellule grâce à la trans­co­ba­la­mine (TC). La vita­mine B12 active dimi­nue très tôt lors de la carence en vita­mine B12. Son dosage permet un diagnos­tic plus précoce et réduit le nombre de résul­tats B12 indé­ter­mi­nés. Grâce à la vita­mine B12 active, il est possible d’éva­luer plus aisé­ment le statut vita­mi­nique des patients à risque et de mettre en place une prise en charge plus précoce.
Analyses    Dépis­tage fin de la sarcoï­dose
Aujourd’­hui, l’ac­ti­vité de l’en­zyme de conver­sion de l’an­gio­ten­sine (ECA) reste un marqueur impor­tant dans la suspi­cion et la confir­ma­tion de sarcoï­dose. La mala­die peut être présente dans chaque organe, et dans 5 % des cas, le système nerveux est impliqué. La déter­mi­na­tion quan­ti­ta­tive de l’ac­ti­vité de l’ECA dans les échan­tillons de liquide céphalo-rachi­dien néces­site une sensi­bi­lité parti­cu­lière du système de mesure. Les valeurs normales sont géné­ra­le­ment <2 U/L. La limite de détec­tion des systèmes conven­tion­nels pour la détec­tion dans le sérum est d’en­vi­ron 10 U/L, ce qui est insuf­fi­sant pour déter­mi­ner l’ac­ti­vité dans les échan­tillons de LCR.
Les labo­ra­toires Buhl­mann proposent cette année un test de diagnos­tic in vitro, l’ACE kine­tic High Sensi­tive, permet­tant le dosage de l’ac­ti­vité de l’ECA dans le LCR et dans le sérum avec une limite de quan­ti­fi­ca­tion à 1,5 U/L. Ce test peut être réalisé en plaque de micro­ti­tra­tion avec lecture ciné­tique ou en adap­ta­tion sur certains analy­seurs de chimie clinique offrant une grande souplesse. Le test permet de distin­guer entre l’ac­ti­vité de sujets sains et l’ac­ti­vité accrue des patients atteints de neuro­sar­coï­dose. Grâce à la déter­mi­na­tion quan­ti­ta­tive, il est égale­ment possible d’ef­fec­tuer le suivi de théra­pie chez les patients affec­tés.
Analyses    Nouveau test rapide pour le dépis­tage VIH
Le dépis­tage du virus du VIH a fait l’objet il y a quelques temps d’une nouvelle régle­men­ta­tion avec le passage de deux déter­mi­na­tions à une seule, en tech­nique ELISA utili­sant obli­ga­toi­re­ment un réac­tif combiné Ag/Ac ayant au mini­mum un seuil de sensi­bi­lité de 2 mUI/ml. En paral­lèle, un arrêté a été publié concer­nant les T.R.O.D. (Tests Rapides d’orien­ta­tion Diagnos­tic) qui auto­rise l’uti­li­sa­tion des tests rapides VIH anti­corps dans certaines situa­tions.
Bio-Rad, qui a mis 40  tests sur le marché depuis la décou­verte du virus, lance un test rapide de dépis­tage, le Genie Fast HIV 1/2 afin de répondre à ces nouveaux besoins. Ce test rapide est unitaire et simple d’uti­li­sa­tion (proto­cole en une étape avec procé­dure et inter­pré­ta­tion impri­mées sur le sachet de chaque test). Sa rapi­dité (résul­tats à partir de 10  mn) et sa flexi­bi­lité d’uti­li­sa­tion (utili­sable sur sérum, plasma et sang total veineux ou capil­laire) en font un test qui répond aux besoins des situa­tions d’ur­gence dans les labo­ra­toires (A.E.S., …) et aux situa­tions spéci­fiques (dépis­tage délo­ca­lisé, …) selon les recom­man­da­tions sur les T.R.O.D. VIH.
Analyses    Nouvel HbA1c enzy­ma­tique

Kit de test HbA1c de Diasys France

Le nouveau réac­tif HbA1c net FS est basé sur un dosage enzy­ma­tique, ce qui lui procure de nombreux avan­tages tout en privi­lé­giant la qualité des résul­tats obte­nus. Ce concept dimi­nue le nombre d’opé­ra­tions prépa­ra­toires permet­tant un rendu de résul­tats plus rapide que les méthodes actuel­le­ment utili­sées. L’as­so­cia­tion de la stabi­lité accrue des réac­tifs à bord des auto­mates multi­pa­ra­mé­triques et d’une cali­bra­tion mensuelle assure une utili­sa­tion opti­male de chaque coffret de réac­tif.
L’HbA1c net FS doit prin­ci­pa­le­ment son exac­ti­tude à sa très grande spéci­fi­cité, en déter­mi­nant les dipep­tides fruc­to­syl du N-termi­nal de la chaîne ß de l’hé­mo­glo­bine. De nombreux variants d’hé­mo­glo­bine (HbS, HbC, HbE, HbF, etc.), l’hé­mo­glo­bine acéty­lée, l’hé­mo­glo­bine carba­my­lée ainsi que d’autres substances inter­fé­rentes comme l’acide ascor­bique, la bili­ru­bine, les trigly­cé­rides, et l’urée ne montrent pas d’in­ter­fé­rence signi­fi­ca­tive. Le domaine de mesure s’étend de 15 à 150 mmol/mol IFCC. Selon la compa­rai­son avec une méthode HPLC effec­tuée sur 90 échan­tillons par la méthode Passing – Bablok, y = 1.015 x – 0.213 % avec un r =0.9977. La méthode est stan­dar­di­sée IFCC et NGSP.
Auto­mates    Nouvelle chaîne robo­ti­sée

Chaîne robotisée d'Abbott

La nouvelle chaîne robo­ti­sée d’Ab­bott consti­tue une offre de robo­ti­sa­tion unique, flexible et de grande capa­cité pour équi­per les plateaux tech­niques auto­ma­ti­sés de biolo­gie et les accom­pa­gner dans leur évolu­tion.
Grâce à son archi­tec­ture modu­laire, flexible et ouverte, il s’adapte aux cadences de travail de plus en plus impor­tantes (jusqu’à 3 600 tubes/h), à l’évo­lu­tion du labo­ra­toire et élar­git consi­dé­ra­ble­ment le menu analy­tique embarqué.
Les fonc­tion­na­li­tés pré et posta­na­ly­tiques uniques auto­risent un haut niveau d’au­to­ma­ti­sa­tion et de sécu­rité. Notons par exemple : intro­duc­tion des tubes en vrac, archi­vage à + 4°C des tubes scel­lés puis leur élimi­na­tion auto­ma­tique après aliquo­tage.
Auto­mates    Auto­mate de biochi­mie grande cadence
L’AU5800 est le dernier né des auto­mates de la gamme AU de biochi­mie de la société Beck­man Coul­ter. Commer­cia­lisé en Europe depuis le mois de mai 2011, l’AU5800 opti­mise la produc­ti­vité, répon­dant ainsi aux besoins des labo­ra­toires de haute, voire de très haute acti­vité. Diffé­rents modèles sont dispo­nibles, depuis l’unité photo­mé­trique simple jusqu’à la combi­nai­son de 4 unités. Ils assurent des cadences allant de 2 000 à 9 800 tests par heure. Les diffé­rentes confi­gu­ra­tions sont évolu­tives, permet­tant ainsi aux labo­ra­toires d’ajou­ter des unités au fur et à mesure que leurs acti­vi­tés s’ac­croissent. L’AU5800 peut être installé en îlot ou connecté à l’une des solu­tions d’au­to­ma­tion Beck­man Coul­ter. L’in­té­gra­tion des AU5800 aux plate­formes d’im­muno-analyse et aux solu­tions infor­ma­tiques de la société, permet d’ap­por­ter des solu­tions en adéqua­tion avec les besoins spéci­fiques de chaque labo­ra­toire, des plateaux tech­niques de haute et très haute acti­vité aux situa­tions d’ur­gence rencon­trées dans les grands pôles hospi­ta­liers.
Auto­mates    Auto­mate d’ex­trac­tion d’acides nucléiques

Automate Maxwell 16 IVD System de Promega

Le Maxwell® 16 IVD System (CEIVD) de Promega est une solu­tion auto­ma­ti­sée d’ex­trac­tion d’acides nucléiques. Ce robot a été conçu dans le but de répondre aux besoins de stan­dar­di­sa­tion des méthodes et d’op­ti­mi­sa­tion des flux de labo­ra­toires. Rapide, compact, intui­tif et fiable, Maxwell 16 IVD System est marqué CE-IVD selon la direc­tive 98/79/CE pour les dispo­si­tifs médi­caux. Ce robot permet d’ex­traire jusqu’à 16 échan­tillons par lyse cellu­laire et liai­son des acides nucléiques à des parti­cules para­ma­gné­tiques.
Fort de son succès auprès des labo­ra­toires d’im­mu­no­lo­gie/HLA pour l’ex­trac­tion d’ADN à partir de sang mais aussi pour l’ex­trac­tion d’ADN de traces en crimi­na­lis­tique, Promega propose désor­mais une solu­tion adap­tée aux labo­ra­toires d’ana­to­no­mie patho­lo­gie et d’on­co­gé­né­tique. Le nouveau kit Maxwell 16 FFPE Plus LEV DNA puri­fi­ca­tion kit permet en effet une extrac­tion opti­male de l’ADN à partir de tissus inclus en paraf­fine, en moins d’une heure. Cette solu­tion permet de surmon­ter les diffi­cul­tés liées à l’ex­trac­tion manuelle : tech­nique longue et fasti­dieuse, cross linking de l’ADNg avec des protéines, dégra­da­tion de l’ADN dans les tissus notam­ment liée à l’em­ploi de solvants comme le xylè­ne…
Grâce à ce kit «  tout-en-un » , sans dépa­raf­fi­nage, les labo­ra­toires augmentent ainsi en rapi­dité et en effi­ca­cité pour leur rendu d’ana­lyses.
Infor­ma­tique    Nouvelle solu­tion infor­ma­tique de labo­ra­toire

La nouvelle solu­tion infor­ma­tique de labo­ra­toire OneLab d’Ab­bott regroupe des outils inno­vants pour une gestion perfor­mante de la produc­tion dans une démarche d’ac­cré­di­ta­tion. Déve­loppé par Abbott Diagnos­tics avec une tech­no­lo­gie inno­vante permet­tant une utili­sa­tion perfor­mante du web, ce système infor­ma­tique est conçu sous forme de modules dont les premiers seront dispo­nibles dès la fin 2011. Trois modules inté­res­se­ront tout parti­cu­liè­re­ment les labo­ra­toires enga­gés dans l’ac­cré­di­ta­tion :

  • un midd­le­ware pour mettre en réseau les auto­mates du labo­ra­toire multi­sites et gérer la produc­tion d’ana­lyses avec des outils perfor­mants, allant de la gestion des flux jusqu’à la vali­da­tion des résul­tats en passant par la gestion docu­men­taire.
  • un centre de déci­sion pour collec­ter les infor­ma­tions dispo­nibles sur diffé­rents systèmes d’in­for­ma­tion du labo­ra­toire et les exploi­ter sous-forme d’in­di­ca­teurs de perfor­mances et de tableaux de bord.
  • Un logi­ciel de gestion de stock inno­vant exploi­tant le marquage RFID des réac­tifs Abbott pour une traça­bi­lité opti­male des appro­vi­sion­ne­ments et des stocks.
Infor­ma­tique    Suivi des forma­tions et compé­tences multi­site
Le progi­ciel XPlan, proposé par la société ARD Infor­ma­tique depuis 10 ans aux labo­ra­toires de biolo­gie médi­cale pour la gestion des plan­nings du person­nel, est dispo­nible à présent en version multi­sites, en phase avec une demande réelle et crois­sante des établis­se­ments de santé, et s’en­ri­chit d’un nouveau module. Les admi­nis­tra­teurs ont une vue synthé­tique de l’en­semble des sites : prépa­ra­tion, appro­ba­tion, traça­bi­lité, etc. La solu­tion intègre main­te­nant le suivi des forma­tions de chaque sala­rié (avec une gestion des docu­ments liés à chaque cursus de forma­tion). Les compé­tences sont acquises pour des tâches asso­ciées à un ou plusieurs postes de travail. Vali­da­tion des acquis, suivi des entre­tiens indi­vi­duels annuels…
A partir des besoins défi­nis sur chaque poste de travail, XPlan® permet aux diffé­rents acteurs du plan­ning (admi­nis­tra­teurs, biolo­gistes, colla­bo­ra­teurs…) de gérer simple­ment la plani­fi­ca­tion quoti­dienne et hebdo­ma­daire de tous les services. Il gère égale­ment, grâce à un module Web XPla­net®, destiné aux sala­riés, le comp­tage des heures réali­sées, des absences, des heures supplé­men­taires, etc. Il prépare les données pour l’éla­bo­ra­tion de la paie (inter­façage possible).
Infor­ma­tique    Version française pour l’aide à l’ac­cré­di­ta­tion
Ensemble de modules statis­tiques pour l’éva­lua­tion et la vali­da­tion des méthodes conçu par un biolo­giste pour la qualité dans les labo­ra­toires de biolo­gie, EP Evalua­tor est un produit qui couvre tous les besoins des biolo­gistes dans ce domaine. Dispo­nible aujourd’­hui en Français, dans sa version 10, il produit des rapports profes­sion­nels prêts à signer et à remettre au Cofrac. Les résul­tats graphiques sont affi­chés en temps réel. La nouvelle inter­face, en français, amène une plus grande faci­lité de prise en main des modules.
EP Evalua­tor existe en diffé­rentes versions couvrant les carac­té­ris­tiques des nombreux types de labo­ra­toires. L’uti­li­sa­teur peut choi­sir les fonc­tion­na­li­tés dont il a besoin et implé­men­ter les outils de produc­ti­vité aux nombreuses carac­té­ris­tiques, y compris l’im­por­ta­tion de données à partir d’Ex­cel, des instru­ments connec­tés (à EP Evalua­tor, à IM ou à LPM) et via l’en­trée directe manuelle. L’ins­tal­la­tion se fait en quelques minutes.
Infor­ma­tique    Mana­ge­ment de la qualité
La solu­tion iGla-s est conçue comme le 1er logi­ciel en déve­lop­pe­ment parti­ci­pa­tif de gestion inté­grale de la démarche qualité/sécu­rité/hygiène du labo­ra­toire de biolo­gie médi­cale. Son déve­lop­pe­ment sur mesure pour et avec les labo­ra­toires permet de nombreuses person­na­li­sa­tions. De concep­tion nouvelle, intui­tive et convi­viale, iGla-s évolue aisé­ment selon la régle­men­ta­tion en vigueur et la mise à jour des normes. L’ins­tal­la­tion est légère et acces­sible par simple connexion inter­net sécu­ri­sée (absence de serveur sur site). Quelques exemple de modules mis au point : (I) Gestion de commandes/stocks/four­nis­seurs/zones de stockage/fiches produits (FDS, criti­cité, noti­ces…) et gestion par code barre ; (II) gestion du maté­riel, fiches signa­lé­tiques/pannes/main­te­nances/inven­taire, gestion par code barre ; (III) gestion du person­nel, habi­li­ta­tions/forma­tions/acci­dents du travail/entre­tiens d’éva­lua­tion/plan­nings/comp­teurs congés…
Ce logi­ciel s’adapte aisé­ment aux mono-sites par son tarif et sa légè­reté d’ins­tal­la­tion. Il est idéa­le­ment conçu pour unifor­mi­ser et connec­ter les multi-sites. Autres modules possibles : gestion des audits, suivi des réunions, gestion des contrats, e-lear­ning interne (et externe pour les infir­mières)…
Infor­ma­tique    Consul­ta­tion des résul­tats en ligne
Editeur de solu­tions infor­ma­tiques pour la gestion des labo­ra­toires, Tech­ni­data lance TD-Patient™, pour permettre aux patients de consul­ter leurs résul­tats d’ana­lyses par Inter­net. Cette nouvelle solu­tion vient enri­chir la suite logi­cielle TD-Synergy.
TD-Patient permet de consul­ter les résul­tats d’ana­lyses depuis son domi­cile, de les impri­mer, ou de les enre­gis­trer sur son ordi­na­teur, pour les archi­ver sous format PDF et conser­ver un histo­rique. L’ac­cès aux résul­tats et au compte rendu est tota­le­ment sécu­risé grâce à un iden­ti­fiant et un mot de passe à usage unique, qui garan­tissent la confi­den­tia­lité des infor­ma­tions médi­cales. Le délai pendant lequel les résul­tats sont consul­tables est para­mé­trable pour une durée limi­tée, allant de quelques heures à quelques jours et les comptes rendus ne sont produits que pour les patients qui souhaitent béné­fi­cier de cet accès.
TD-Patient permet ainsi aux labo­ra­toires de réduire les coûts liés au temps passé à gérer les appels, aux impres­sions de comptes rendus et à l’af­fran­chis­se­ment. Quant aux patients, ceux-ci gagnent en temps et en confort, puisqu’ils n’ont plus besoin de reve­nir au labo­ra­toire cher­cher leurs résul­tats.
Métro­lo­gie    Surveillance sans fil des tempé­ra­tures

Cobalt M d'Oceasoft

Présenté en avant-première lors des JIB, le  »  Cobalt M »  est le nouvel enre­gis­treur de tempé­ra­tures radio fréquence déve­loppé par la société Océa­soft. Spéci­fique­ment conçu pour répondre aux exigences des labo­ra­toires en matière de trans­port de produits thermo-sensibles (sang, organes, produits biolo­giques…), le Cobalt M est un système très complet conçu pour répondre aux besoins des labo­ra­toires visant l’ac­cré­di­ta­tion EN 15189. Il permet d’en­re­gis­trer en continu les tempé­ra­tures, avec report des points de passage sur Google Maps® et d’aler­ter en cas de dépas­se­ment des limites program­mées.
Etanche et résis­tant aux chocs, le Cobalt M est doté d’un écran LCD avec système d’alarme inté­gré ainsi que d’une trans­mis­sion longue portée (400 m). L’en­semble des mesures de tempé­ra­tures sont auto­ma­tique­ment télé­char­gées et trans­mises sur les sites de livrai­son. Il peut être livré avec un certi­fi­cat d’éta­lon­nage Cofrac.
puce Actua­li­tés
VIE DES SOCIETES    BioMé­rieux élargi son domaine infec­tieux
Fina­li­sant son dixième rachat depuis ces 5 dernières années, bioMé­rieux a acquis 100 % des actions de Ab-SERVICES SAS, société holding d’Ar­gene, pour un prix de 37,5 millions d’eu­ros, assorti de paie­ments condi­tion­nels. Située à Verniolle, en Midi-Pyré­nées, la société française Argene spécia­li­sée en biolo­gie molé­cu­laire est forte de plus de 20 ans d’ex­pé­rience dans le diagnos­tic viro­lo­gique et emploie 70 personnes. En 2010, ses ventes se sont élevées à 10 millions d’eu­ros, dont les trois-quarts en biolo­gie molé­cu­laire. Argene réalise 50 % de son chiffre d’af­faires à l’in­ter­na­tio­nal et dispose de filiales de distri­bu­tion en Suisse, en Italie et aux Etats-Unis.
Son porte­feuille est dédié au diagnos­tic et/ou à la recherche micro­bio­lo­gique via des méthodes de biolo­gie molé­cu­laire ou immu­no­lo­giques. En biolo­gie molé­cu­laire, Argene dispose d’une large gamme de tests pour les mala­dies infec­tieuses et est l’un des leaders mondiaux du suivi viro­lo­gique des patients en trans­plan­ta­tion. Son porte­feuille inclut notam­ment des tests pour la quan­ti­fi­ca­tion des infec­tions à cyto­mé­ga­lo­vi­rus, au virus d’Ep­stein-Barr et au virus de l’her­pès simplex de types 1 et 2. Ses tests peuvent être utili­sés sur la plupart des plate­formes ouvertes de PCR temps réel. Les produits de la société sont recon­nus pour leur excel­lente qualité et ils sont fabriqués selon les normes GMP (Good Manu­fac­tu­ring Prac­tice) et ISO 13485.
Selon son PDG Jean-Luc Bélin­gard, «  L’ex­per­tise unique d’Ar­gene et son offre éten­due de tests de diagnos­tic pour les patients immu­no­dé­pri­més renfor­ce­ront le porte­feuille produits de bioMé­rieux dans les mala­dies infec­tieuses dans un domaine médi­cal impor­tant. Cette acqui­si­tion nous permet égale­ment d’ac­cé­lé­rer la commer­cia­li­sa­tion d’un menu élargi de tests sur la nouvelle plate­forme de biolo­gie molé­cu­laire que nous déve­lop­pons avec Biocar­tis.  » Cette acqui­si­tion permet­tra d’im­por­tantes syner­gies, grâce au réseau commer­cial mondial de bioMé­rieux, qui rendra les produits d’Ar­gene beau­coup plus large­ment acces­sibles. En outre, bioMé­rieux prévoit d’adap­ter les tests d’Ar­gene à son système tota­le­ment inté­gré de biolo­gie molé­cu­laire, en cours de déve­lop­pe­ment avec Biocar­tis, et dont la commer­cia­li­sa­tion est prévue mi-2013.
VIE DES SOCIETES    Le groupe DiaSys ampli­fie sa diver­si­fi­ca­tion
Après les premières commer­cia­li­sa­tions d’au­to­mates de biochi­mie dédiés au « backup » ou au trai­te­ment de petite série en complé­ment du BioMajesty 6010/C, le groupe DiaSys se diver­si­fie en distri­buant les auto­mates d’hé­mo­stase Throm­bo­ly­zer de la société Behnk Elek­tro­nik. La gamme est consti­tuée de cinq systèmes (le Compact, le Compact X, le XR, le XRC et le XRM) de type ouverts, qui permettent d’ef­fec­tuer des tests chro­no­mé­triques, des tests chro­mo­gé­niques ainsi que des tests immu­no­tur­bi­di­mé­triques. Une gamme éten­due de réac­tifs spéci­fiques complète cette offre. Toutes les fonc­tions de traça­bi­lité, de géné­ra­tion de repas­sages auto­ma­tiques, de déclen­che­ment de tests réflexes et bien d’autres équipent ces analy­seurs de dernière géné­ra­tion.
VIE DES SOCIETES    Roche redé­marre en solo
Fort de ses avan­cées et de ses appli­ca­tions inno­vantes pour la détec­tion précoce et la surveillance des mala­dies, la société suisse Roche se prépare à dispo­ser d’une nouvelle offre complète desti­née aux labo­ra­toires hospi­ta­liers et privés dans le domaine de la coagu­la­tion. Dans cette pers­pec­tive, les entre­prises Roche Diagnos­tics et Diagnos­tica Stago ont annoncé leur déci­sion de suivre des chemins distincts en matière d’offres de coagu­la­tion en labo­ra­toire à partir du 1er janvier 2012, dans les pays où Roche distri­bue à l’heure actuelle la gamme de produits Stago. Cette situa­tion ne concerne pas la France, où Roche Diagnos­tics France n’a jamais été lié à Stago par un contrat de distri­bu­tion, ni le Japon où un accord distinct permet­tra à Roche de conti­nuer à distri­buer le porte­feuille de la société française. Pendant une période de tran­si­tion de trois ans, Roche conti­nuera de propo­ser aux clients liés par un contrat de loca­tion les réac­tifs Stago, ainsi qu’un service et un accom­pa­gne­ment.
Le nouveau porte­feuille d’hé­mo­stase de Roche, qui sera dispo­nible partout sur le plan inter­na­tio­nal, compren­dra deux nouvelles familles de systèmes et un porte­feuille complet d’épreuves compa­tibles. À partir de 2012, la société suisse propo­sera aux clients de nouvelles solu­tions pour pouvoir dispo­ser en 2014 de solu­tions et de plate­formes capables de couvrir tous les segments de la clien­tèle, notam­ment les plateaux tech­niques à haut débit, avec un menu complet de tests de coagu­la­tion.
On estime en 2010 le marché mondial de la coagu­la­tion à 1 330 M dollars US, avec un taux de crois­sance annuel prévu de 5,1 % au cours des cinq prochaines années. La tendance mondiale montre un surcroît de demandes dans le domaine des analyses systé­ma­tiques et spéciales tandis que les labo­ra­toires conso­lident, centra­lisent et auto­ma­tisent les solu­tions en fonc­tion de la tension des coûts. Paral­lè­le­ment, le vieillis­se­ment démo­gra­phique, la hausse des frais médi­caux, les progrès de la science et les nombreux besoins médi­caux à satis­faire dans le domaine de l’hé­mo­stase alimentent la néces­sité d’une amélio­ra­tion des résul­tats pour les patients.
Cet article est basé sur une commu­ni­ca­tion exclu­sive de Roche.
PROFESSION    Doublé du mérite pour Jules Hoff­mann
Le Prix Nobel 2011 de physio­lo­gie et méde­cine est décerné conjoin­te­ment au franco-luxem­bour­geois Jules Hoff­mann, direc­teur de recherche émérite au CNRS et profes­seur à l’Uni­ver­sité de Stras­bourg, et à Bruce A. Beut­ler pour leurs décou­vertes concer­nant l’ac­ti­va­tion de l’im­mu­nité innée. Ils partagent cette récom­pense avec Ralph M. Stein­man pour ses travaux sur les cellules dendri­tiques et leur rôle dans l’im­mu­nité adap­ta­tive. Les décou­vertes de Jules Hoff­mann ont permis de révo­lu­tion­ner la compré­hen­sion du système immu­ni­taire en dévoi­lant les prin­ci­pales clefs de son acti­va­tion. Jules Hoff­mann est égale­ment lauréat de la Médaille d’or du CNRS 2011.
Jules Hoff­mann a consa­cré ses travaux à l’étude des méca­nismes géné­tiques et molé­cu­laires respon­sables de l’im­mu­nité innée chez les insectes. Ses nombreuses décou­vertes ont fait émer­ger une vision nouvelle des méca­nismes de défense que les orga­nismes, des plus primi­tifs jusqu’à l’homme, opposent aux agents infec­tieux.
Après une thèse de biolo­gie expé­ri­men­tale à Stras­bourg, il entre au CNRS en 1964 puis crée le labo­ra­toire CNRS « Réponse immu­ni­taire et déve­lop­pe­ment chez les insectes » qu’il a dirigé jusqu’en 2006. Ce labo­ra­toire fait partie de l’Ins­ti­tut de biolo­gie molé­cu­laire et cellu­laire du CNRS dont il a été égale­ment direc­teur de 1994 à 2006. Président de l’Aca­dé­mie des sciences française en 2007 et 2008, Jules Hoff­mann est égale­ment membre des Acadé­mies des sciences des États-Unis, d’Al­le­magne et de Russie. Lauréat de la Médaille d’or du CNRS 2011, il a reçu de nombreux autres prix pres­ti­gieux, tels le Prix Rosens­tiel pour l’Im­mu­nité (2010), le Prix Keyo de Méde­cine (2011), le Prix Gaird­ner 2011 en sciences médi­cales et le Prix Shaw 2011 en sciences du vivant et méde­cine.
PROFESSION    e-SIN : signa­le­ment web des IN
Le 10 octobre 2011, l’Ins­ti­tut de veille sani­taire (InVS) a lancé le déploie­ment en France de l’ap­pli­ca­tion e-SIN, nouvel outil web sécu­risé de signa­le­ment des infec­tions noso­co­miales (IN). En prépa­ra­tion et déve­lop­pe­ment depuis 2008, cet outil est le fruit de l’as­so­cia­tion de tous les acteurs concer­nés : établis­se­ments de santé (ES), ARS (Agences régio­nales de Santé), CClin (Centres de coor­di­na­tion de la lutte contre les IN), antennes régio­nales de lutte contre les IN (Arlin), Minis­tère en charge de la santé et InVS. Dans le domaine de la veille sani­taire et à l’échelle natio­nale, il s’agit du premier outil colla­bo­ra­tif et élec­tro­nique conçu pour émettre et suivre des signa­le­ments.
Le calen­drier du déploie­ment e-SIN est prévu en 5 phases, jusqu’en décembre 2011, en commençant par l’in­ter­ré­gion Est. Des outils péda­go­giques sont mis à la dispo­si­tion des ES et des sessions de forma­tion sont orga­ni­sées par les CClin. Par ailleurs, l’InVS a publié dès septembre une lettre élec­tro­nique bimes­trielle afin de sensi­bi­li­ser au déve­lop­pe­ment d’une culture de la sécu­rité du patient. Au 1er janvier 2012, tous les établis­se­ments de santé réali­se­ront leurs signa­le­ments par voie élec­tro­nique et e-SIN mettra ainsi en contact plus de 4 500 utili­sa­teurs. e-SIN préfi­gure l’ar­ri­vée d’autres outils de télé­dé­cla­ra­tion qui seront progres­si­ve­ment mis à dispo­si­tion des profes­sion­nels de santé, pour les mala­dies à décla­ra­tion obli­ga­toire par exemple.
e-SIN permet­tra aux profes­sion­nels des ES, prati­ciens des équipes opéra­tion­nelles d’hy­giène (EOH) et respon­sables du signa­le­ment, de se connec­ter sur un site inter­net sécu­risé afin de remplir et vali­der une fiche de signa­le­ment, et de la rendre acces­sible à ses desti­na­taires (CClin et ARS, puis InVS). En s’af­fran­chis­sant du papier, e-SIN allè­gera la charge de travail de chacun et amélio­rera la réac­ti­vité et l’in­te­rac­ti­vité : trans­mis­sion rapide des infor­ma­tions, échanges sécu­ri­sés, suivi de la gestion d’une alerte et de la prise en charge d’un épisode signalé. Chaque utili­sa­teur aura accès, dans la limite de ses droits, à l’his­to­rique des signa­le­ments et à une resti­tu­tion auto­ma­ti­sée à des fins statis­tiques, à partir de cette nouvelle base de données natio­nale, unique et anony­mi­sée.
SCIENCES    Les vais­seaux qui éradiquent le cancer
Comment les lympho­cytes tueurs char­gés de détruire les cellules cancé­reuses parviennent-ils à péné­trer en nombre suffi­sant dans les tumeurs pour les détruire ? Une étude sur près de 150 patientes souf­frant d’un cancer du sein lève le voile sur l’in­fil­tra­tion de ces lympho­cytes. Un type parti­cu­lier de vais­seaux sanguins, appe­lés HEV pour High Endo­the­lial Veinule, a été décou­vert dans les tumeurs, des vais­seaux présents en temps normal dans les ganglions lympha­tiques où ils consti­tuent la porte d’en­trée pour les lympho­cytes arri­vant par le sang. La présence d’un grand nombre de lympho­cytes tueurs dans les tumeurs du sein étant liée à la présence d’un grand nombre de vais­seaux HEV dans ces tumeurs, cela suggère que, comme dans les ganglions, les HEV consti­tuent la porte d’en­trée des lympho­cytes dans les tumeurs. De plus, la présence dans une tumeur d’un grand nombre de vais­seaux HEV est corré­lée à l’aug­men­ta­tion de la proba­bi­lité de guéri­son des patientes et serait donc un facteur de bon pronos­tic. Prochaines étapes : confir­mer ces résul­tats sur de plus grands groupes de patientes et étudier l’in­fluence des vais­seaux HEV sur la réponse aux chimio et radio­thé­ra­pies utili­sées contre le cancer du sein.
SCIENCES    La muta­tion clé de la chimio­thé­ra­pie
Chez les mammi­fères, les protéines chape­ronnes ou HSPs (Heat Shock Proteins) sont géné­ra­le­ment surex­pri­mées par les cellules tumo­rales, leur permet­tant de s’adap­ter à leur envi­ron­ne­ment et notam­ment de résis­ter à la chimio­thé­ra­pie. Plusieurs inhi­bi­teurs de protéines chape­ronnes sont d’ailleurs à l’étude en vue de nouveaux trai­te­ments anti-cancé­reux. A l’in­verse, selon l’étude de deux équipes françaises portant sur des cancers colo­rec­taux, une muta­tion au sein de la protéine HSP110 présente dans certaines cellules tumo­rales, rendrait celles-ci plus sensibles aux chimio­thé­ra­pies anti-cancé­reuses. La protéine mutante, perdant plusieurs domaines protéiques essen­tiels à son acti­vité, se lie à la protéine normale, gênant son rôle de chape­ronne. La détec­tion de l’HSP110 mutante dans la tumeur lors du diagnos­tic permet­trait ainsi de mieux prédire l’ef­fi­ca­cité du trai­te­ment et le risque de rechute de la mala­die chez le patient. Par exemple, la protéine mutante est présente à des taux variables chez tous les patients souf­frant des tumeurs du côlon appe­lées ‘MSI’ (pour ‘Micro­sa­tel­lite Insta­bi­li­ty’, 20 % des cancers colo­rec­taux chez l’homme). Or, les 35 % de patients expri­mant forte­ment cette protéine dans leur tumeur répondent très favo­ra­ble­ment à la chimio­thé­ra­pie et ne réci­dive pas.
SCIENCES    Des mammouths résis­tants aux anti­bio­tiques
Afin de travailler sur l’ADN ancien des sous-sols gelés en perma­nence des terri­toires du Yukon daté d’en­vi­ron 30 000 ans, des cher­cheurs franco-cana­diens ont déve­loppé des méthodes afin d’iso­ler des gènes parti­cu­liers de paléo-bacté­ries. Pour ce faire, de nombreux tests visant à authen­ti­fier l’ori­gine de ces ADN anciens ont été mis au point, tels des méthodes de code-barres ADN pour extraire des petites séquences chez d’an­ciens orga­nismes. Ces sous-sols ont révélé une grande diver­sité biolo­gique (mammouths, bisons, plan­tes…) dont des gènes bacté­riens de résis­tance aux anti­bio­tiques.
Se concen­trant plus parti­cu­liè­re­ment sur une séquence du gène de la résis­tance à la vanco­my­cine, un anti­bio­tique très puis­sant dont les résis­tances causent mondia­le­ment des flam­bées d’in­fec­tions noso­co­miales, ils ont détecté la présence d’ho­mo­logues de ce gène. Il a ainsi été démon­tré que ces gènes appar­te­naient à des bacté­ries contem­po­raines des mammouths et non à des bacté­ries modernes dont ils sont géné­tique­ment proches mais présentent égale­ment des muta­tions singu­lières. Le produit du gène recréé en labo­ra­toire a d’ailleurs révélé une acti­vité et une struc­ture simi­laires à celles exis­tant aujourd’­hui, démon­trant l’an­cien­neté et le poten­tiel adap­ta­tif de ces gènes. L’étude devrait désor­mais se pour­suivre dans le sous-sol datant d’1 million d’an­nées.
puce Égale­ment dans Spec­tra Biolo­gie n° 190
  • MISE À JOUR DES CONNAISSANCES
    Hémo­pa­thies lymphoïdes matures: diagnos­tic de la leucé­mie lymphoïde chro­nique (LLC) et concept de lympho­cy­tose B mono­clo­nale (MBL)
  • LABORATOIRE PRATIQUE
    Utili­sa­tion et exploi­ta­tion des contrôles qualité en bacté­rio­lo­gie
  • TECHNOLOGIE APPLIQUEE
    Les logi­ciels de gestion infor­ma­tique de la qualité dans les LBM en 2011
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