– Dans le numéro 193 de Spec­tra Biolo­gie –

puce Inno­va­tions
ANALYSE PROTEIQUE   De nouveaux essais protéiques au menu

Automate Spaplus de Binding Site

Six nouveaux essais entiè­re­ment auto­ma­ti­sés ont été ajou­tés au début de cette année à la gamme de l’ana­ly­seur SPAPLUS de Binding Site, auto­mate dédié à l’ana­lyse des protéines sériques, plas­ma­tiques et urinaires. Cette plate-forme turbi­di­mé­trique compacte pour le test profes­sion­nel des protéines, assor­tie des proto­coles pré-program­més déve­lop­pés par Binding Site produit des résul­tats repro­duc­tibles et de haute sensi­bi­lité, égaux ou supé­rieurs à ceux obte­nus par néphé­lo­mé­trie. Ces tests produi­ront des résul­tats quan­ti­ta­tifs desti­nés à appré­cier le système immu­ni­taire du patient (IgG, IgA, IgM et albu­mine dans le liquide céré­bros­pi­nal), à recher­cher les cas d’an­gio­dème héré­di­taire (inhi­bi­teur C1) et d’ané­mie par défi­cience en fer (trans­fer­rine). Ces tests viennent étendre la gamme préexis­tante de l’ana­ly­seur, et d’autres tests devraient suivre d’ici la fin 2012 comme la protéine C2, la céru­lo­plas­mine, le facteur rhuma­toïde, l’IgA secré­toi­re…
BACTERIOLOGIE   Les myco­plasmes urogé­ni­taux selon le CLSI

ELITech France annonce le lance­ment d’un nouveau kit pour le diagnos­tic des myco­plasmes urogé­ni­taux : le MYCOFAST Revo­lu­tioN. Ce test propose un anti­bio­gramme en accord avec les nouvelles recom­man­da­tions mondiales du CLSI (Clini­cal and Labo­ra­tory Stan­dards Insti­tute) et ainsi avec les concen­tra­tions critiques nouvel­le­ment défi­nies. L’in­té­rêt clinique de ces nouvelles molé­cules a été récem­ment démon­tré par l’ac­qui­si­tion, chez les myco­plasmes, de nouvelles résis­tances aux anti­bio­tiques.Pour favo­ri­ser la rapi­dité et le confort d’uti­li­sa­tion, la détec­tion, la numé­ra­tion, et l’iden­ti­fi­ca­tion de Myco­plasma homi­nis et d’Urea­plasma urea­ly­ti­cum, ainsi qu’un test de sensi­bi­lité aux anti­bio­tiques, sont réunis sur une seule et même gale­rie. Par ailleurs, ce kit garan­tit un diagnos­tic précis et fiable sur tout type de prélè­ve­ment, notam­ment grâce au respect du seuil patho­lo­gique à 103 UCC/mL pour les spermes et urines. Enfin, une nouvelle méthode de dépis­tage (avec diffé­ren­cia­tion de U.u et M.h), un seul et même milieu pour le trans­port et l’ino­cu­la­tion, ainsi qu’un nouveau système de ferme­ture clip­sable font du MYCOFAST Revo­lu­tioN un test simple d’uti­li­sa­tion, écono­mique et tota­le­ment sécu­risé.

IMMUNO-ANALYSE   Un test auto­ma­tisé pour doser l’acide hyalu­ro­nique

Le kit de test auto­ma­tisé pour l’acide hyalu­ro­nique (HA) de Corge­nix a obtenu derniè­re­ment le marquage CE qui auto­rise sa commer­cia­li­sa­tion en Europe. Fonc­tion­nant selon le prin­cipe de l’im­mu­no­tur­bi­di­mé­trie, le HA Test Kit mesure le taux d’acide hyalu­ro­nique dans le sang, ce qui permet d’éva­luer le degré de fibrose du foie ou de cirrhose dans les mala­dies hépa­tiques chro­niques. Par ce lance­ment, Corge­nix entend réaf­fir­mer son fort posi­tion­ne­ment dans l’ana­lyse non-inva­sive grâce aux biomarqueurs de mala­dies chro­niques du foie. Il s’agit du second kit produit par Corge­nix, après un premier test manuel basé sur un ELISA en micro-plaques, lancé en 1998.Le nouveau test, entiè­re­ment auto­ma­tisé, consti­tue la première réali­sa­tion issue de l’al­liance stra­té­gique conclue en 2010 entre Corge­nix Medi­cal Corpo­ra­tion et le groupe privé français ELITech. Ce produit, qui n’a pas encore reçu l’ap­pro­ba­tion de la FDA pour le diagnos­tic, est d’ores et déjà dispo­nible aux États-Unis à des fins de recherche. En Europe, ce kit diagnos­tic est mis en vente par l’in­ter­mé­diaire d’ELITech.

IMMUNO-ANALYSE   Marquage CE pour tester la giar­diase

Trinity Biotech a annoncé que son Uni-Gold Giar­dia Test a obtenu le marquage CE. Le dispo­si­tif est destiné au dépis­tage de la giar­diase (ou lambliase), une infec­tion intes­ti­nale causée par un proto­zoaire para­site et liée à la qualité de l’eau. Commune chez les enfants et dans les pays où l’ap­pro­vi­sion­ne­ment en eau potable est défi­cient, celle-ci est rare­ment mortelle. Elle peut cepen­dant provoquer de graves déshy­dra­ta­tions et la destruc­tion des villo­si­tés diges­tives chez les enfants, entraî­nant un syndrome de malab­sorp­tion diges­tive.Le test rapide Uni-Gold Giar­dia Test, basé sur la tech­nique d’im­mu­no­do­sage à flux laté­ral, détecte en 15 minutes la présence des anti­gènes de Giar­dia lamblia dans des selles fraîches ou conser­vées. Il devrait se combi­ner à deux tests en attente de marquage et ciblant Cryp­to­spo­ri­dium et Clos­tri­dium diffi­cile pour former une gamme complète de tests enté­riques dispo­nibles à la vente dès juin 2012 en Europe. L’ob­ten­tion du marquage CE va permettre à Trinity Biotech de commen­cer immé­dia­te­ment la commer­cia­li­sa­tion en Europe de ce premier test, tandis qu’une demande d’ac­cré­di­ta­tion dépo­sée auprès de la FDA est toujours en cours.

INFORMATIQUE DE LABORATOIRE   Surveillance du diabète en biolo­gie délo­ca­li­sée

Siemens lance la version 4 du RAPIDComm, qui intègre un module pour le suivi des DCA Vantage, systèmes pour analyses de l’hé­mo­glo­bine glyquée et déter­mi­na­tion du ratio albu­mine/créa­ti­nine urinaires. En une seule inter­face, les biolo­gistes pour­ront, en plus des systèmes de mesure des gaz du sang (RAPIDPoint, RAPIDLab) et des lecteurs de tests urinaires (Clini­tek Status Connect), suivre l’ac­ti­vité de surveillance du diabète en biolo­gie délo­ca­li­sée et l’in­té­grer aux SIL et SIH.Cette solu­tion de connexion et de gestion de données est acces­sible depuis n’im­porte quel ordi­na­teur sur le réseau de l’éta­blis­se­ment tout en étant confi­guré selon les spéci­fi­ci­tés des diffé­rents dépar­te­ments impliqués. Cela permet, à distance, de bloquer l’usage des systèmes, de lancer des commandes et d’avoir tous les tableaux de bords de suivi de l’or­ga­ni­sa­tion mise en place (passage des CQ, certi­fi­cats opéra­teurs, statis­tiques, état des systè­mes…). Des fonc­tion­na­li­tés avan­cées permettent de para­mé­trer de nombreux critères d’alertes faci­li­tant la vali­da­tion biolo­gique, ou par exemple de « re certi­fier » auto­ma­tique­ment des opéra­teurs.

INFORMATIQUE DE LABORATOIRE   Diagnos­tic géné­tique et infor­ma­tique

Tech­ni­data lance TD-Genet, une solu­tion unique inté­grée conçue par les acteurs de la disci­pline. Complé­tant la suite logi­cielle TD-Synergy, ce logi­ciel apporte une réponse métier adap­tée à l’en­semble des disci­plines de la géné­tique, de la cyto­gé­né­tique à la géné­tique molé­cu­laire, en passant par les acti­vi­tés de géné­tique clinique. Ce module couvre les diverses étapes du proces­sus de diagnos­tic géné­tique, du recueil des infor­ma­tions cliniques aux résul­tats de labo­ra­toire : consul­ta­tions, pres­crip­tion, conduite d’exa­mens et d’ana­lyses, traça­bi­lité et acqui­si­tion des résul­tats, vali­da­tion biolo­gique, compte-rendu de résul­tats, extrac­tions de données, cota­tions…Tous les proto­coles sont para­mé­trables et person­na­li­sables. Les analyses spéci­fiques de cyto­gé­né­tique clas­sique (caryo­types) et de cyto­gé­né­tique molé­cu­laire (FISH, CGH-array) sont prises en charge. Pour faci­li­ter son inté­gra­tion au sein des systèmes infor­ma­tiques hospi­ta­liers et des labo­ra­toires, TD-Genet béné­fi­cie de connexions stan­dar­di­sées et de connexions bidi­rec­tion­nelles avec les prin­ci­paux analy­seurs d’images. Enfin, en inté­grant à chaque étape une gestion intui­tive des non-confor­mi­tés et une traça­bi­lité exhaus­tive, TD-Genet répond aux exigences de la norme ISO 15189 et faci­lite la démarche d’ac­cré­di­ta­tion pour les labo­ra­toires.

SERVICES   Aide au diagnos­tic cardiaque

Capture d'écran de l'appli BioCardio de Roche

Roche Diagnos­tics France met à dispo­si­tion des clini­ciens et biolo­gistes une appli­ca­tion inter­ac­tive d’in­ter­pré­ta­tion des biomarqueurs cardiaques, télé­char­geable sur l’Apple Store sous le nom de « BioCar­dio ». Cet outil a été conçu sur la base du nouvel algo­rithme d’in­ter­pré­ta­tion du dosage des tropo­nines hyper­sen­sibles et de la Tropo­nine T Hs, mis au point par la société début 2011 et validé par un groupe d’ex­perts composé de biolo­gistes, cardio­logues et urgen­tistes, qui ont fait la synthèse de l’en­semble des publi­ca­tions et des recom­man­da­tions (ESC).L’ap­pli­ca­tion BioCar­dio, dispo­nible en télé­char­ge­ment sur Iphone et Ipad, le sera prochai­ne­ment sur d’autres plate­formes. Son point fort : l’al­go­rithme intègre la notion de ciné­tique d’élé­va­tion dès la 3e heure (en pour­cen­tage et en valeur abso­lue), fonda­men­tale avec ces nouveaux dosages hyper­sen­sibles. En effet la ciné­tique confère la spéci­fi­cité vis-à-vis d’un évène­ment aigu, le plus souvent coro­na­rien dans un contexte clinique évoca­teur. De nombreuses évolu­tions de l’ap­pli BioCar­dio sont prévues, inté­grant notam­ment les algo­rithmes d’in­ter­pré­ta­tion du NT-proBNP et de nombreuses infor­ma­tions complé­men­taires.

puce Actua­li­tés
VIE DES SOCIETES   L’an­née du génome à 1000 dollars ?

La société Nvidia basée à Boston a annoncé une nouvelle offre de géno­mique, desti­née à favo­ri­ser l’ac­cès au séquençage de prochaine géné­ra­tion (NGS) aux cher­cheurs mais égale­ment aux biolo­gistes de labo­ra­toire. Lancé par BGI, le plus grand insti­tut de géno­mique au monde, loca­lisé à Shenz­hen, en Chine, ce service dans le Cloud permet­tra d’ef­fec­tuer, à prix abor­dable, des analyses bio-infor­ma­tiques de NGS. Appelé  » EasyGe­no­mics « , il asso­cie une inter­face utili­sa­teur intui­tive avec des analyses de pipe­line auto­ma­ti­sées ainsi que des logi­ciels et des outils de BGI. Ces derniers sont inté­grés à la plus grande plate­forme de séquençage de l’in­dus­trie afin de four­nir aux biolo­gistes, bio-infor­ma­ti­ciens et méde­cins, la possi­bi­lité de soumettre et de rece­voir une analyse auto­ma­ti­sée des données de séquençage de l’ADN.Malgré le volume de données consi­dé­rable, le temps de trai­te­ment de l’ana­lyse de l’ADN est accé­léré, passant de plusieurs jours à quelques heures, par rapport à un système basé sur CPU, grâce aux proces­seurs graphiques (GPU) Tesla de Nvidia. Révo­lu­tion­nant l’in­for­ma­tique depuis 1999, ces accé­lé­ra­teurs massi­ve­ment paral­lèles sont entiè­re­ment conçus pour le calcul haute perfor­mance (HPC), l’in­for­ma­tique et le super­cal­cul.

Ainsi, l’Ea­syGe­no­mics élar­git consi­dé­ra­ble­ment les capa­ci­tés de la recherche en géno­mique de pointe. Le Docteur Lin Fang, vice-président de BGI espère ainsi débou­cher sur une nouvelle ère d’une méde­cine person­na­li­sée abor­dable et viable, tant pour le diagnos­tic clinique que pour la recherche des mala­dies complexes en géno­mique.  » Cela pour­rait être l’an­née du génome à 1000 $ grâce à la baisse rapide des coûts du séquençage. Nous allons bien­tôt être noyés dans un déluge de données venant des séquen­ceurs de génome « , souligne Sumit Gupta, direc­teur de la divi­sion Tesla chez Nvidia. Une version d’es­sai gratuite et limi­tée a été mise en service lors de la confé­rence et de l’ex­po­si­tion mondiale Bio-IT 2012 qui se sont tenues en avril 2012 à Boston.

VIE DES SOCIETES   AWEL étend ses acti­vi­tés, en France et aux USA

En mars dernier, la société Awel Inter­na­tio­nal a obtenu la certi­fi­ca­tion aux exigences de sécu­rité UL pour ses centri­fu­geuses de labo­ra­toire. Indis­pen­sable pour une commer­cia­li­sa­tion aux USA, cette certi­fi­ca­tion va ouvrir à la PME ligé­rienne les portes du marché améri­cain, diffi­ci­le­ment acces­sible pour les fabri­cants étran­gers. Afin d’as­su­rer la produc­tion néces­saire à ses acti­vi­tés, la société avait inau­guré en novembre dernier son nouveau site de produc­tion à Château-Gontier, berceau histo­rique français de la fabri­ca­tion de centri­fu­geuses de labo­ra­toire. Ce site travaille avec des four­nis­seurs français et euro­péens et réalise l’as­sem­blage de toutes les centri­fu­geuses Awel.Un autre déve­lop­pe­ment de la société, sur le versant de la distri­bu­tion cette fois, fait suite à un parte­na­riat signé avec la société Biolog Inc. en avril. L’en­tre­prise améri­caine qui a récem­ment annoncé de nouveaux parte­na­riats en Europe a sélec­tionné la société Awel pour la distri­bu­tion exclu­sive en France à partir du 1er avril 2012 de sa gamme d’au­to­mates d’iden­ti­fi­ca­tion et de phéno­ty­page. Biolog Inc., société inno­vante dans le secteur de l’iden­ti­fi­ca­tion et du phéno­ty­page cellu­laires, propose des solu­tions auto­ma­ti­sées pour l’étude de la réponse cellu­laire à son envi­ron­ne­ment physico-chimique et nutri­tif : bacté­ries, cham­pi­gnons mais égale­ment cellules euca­ryotes.

Le GENIII Micro­plate est un panel de tests permet­tant l’iden­ti­fi­ca­tion de plus de 2500 espèces de bacté­ries, levures et moisis­sures, dont les micro-orga­nismes patho­gènes et envi­ron­ne­men­taux prin­ci­paux. Ce système d’iden­ti­fi­ca­tion sur plaques donne des résul­tats rapides, en 4 à 24 heures, pour les micro-orga­nismes et en moins de 48 heures pour les cellules de mammi­fères. Le Phéno­ty­page Microar­rays couvre les appli­ca­tions de recherche en biolo­gie cellu­laire et géné­tique : cancé­ro­lo­gie, cellules souches, toxi­co­lo­gie et opti­mi­sa­tion de bio-process. L’Om­ni­log et la MicroS­ta­tion sont des auto­mates assu­rant l’in­cu­ba­tion, la lecture des plaques et l’in­ter­pré­ta­tion et la compa­rai­son des phéno­types cellu­laires. Awel Inter­na­tio­nal étend ainsi son porte­feuille de distri­bu­tion et mettra à dispo­si­tion des clini­ciens, cher­cheurs et indus­triels, utili­sa­teurs Biolog, son exper­tise tech­nique et le support appli­ca­tif néces­saire à la qualité des résul­tats.

VIE DES SOCIETES   Début promet­teur pour l’as­so­cia­tion Meda­sys-NoemaLife

Moins connu du marché français, le groupe italien NoemaLife vient pour­tant d’y entrer par la grande porte en s’as­so­ciant avec Meda­sys, un des prin­ci­paux éditeurs français de logi­ciels médi­caux. Déjà leader en Italie des solu­tions infor­ma­tiques pour le secteur de la santé, il vient d’ac­qué­rir la posi­tion d’ac­tion­naire majo­ri­taire (à 45 %) du fran­ci­lien, suite à l’agré­ment par le comité d’en­tre­prise de Meda­sys en novembre 2011 de sa propo­si­tion d’aug­men­ta­tion de capi­tal réser­vée à hauteur de 7,3 millions d’eu­ros. Le groupe issu de ce rappro­che­ment indus­triel, qui va assu­rer des syner­gies substan­tielles contri­buant à stabi­li­ser la situa­tion finan­cière de Meda­sys, devrait donc bien­tôt s’im­po­ser comme un acteur incon­tour­nable en Europe pour les solu­tions de gestion de labo­ra­toires. NoemaLife vient d’ailleurs d’ob­te­nir un contrat consé­quent (30 millions d’eu­ros sur 10 ans) pour implé­men­ter le système DxCare au CHRU de Mont­pel­lier. Cette première commande, liée à la complé­men­ta­rité de l’im­plan­ta­tion géogra­phique et de l’offre des deux socié­tés, va proba­ble­ment être suivie d’autres ventes croi­sées.

VIE DES SOCIETES   QuickVue : Ingen prend le relais

Depuis le 1erjanvier 2012, InGen a repris la distri­bu­tion exclu­sive de la gamme de tests de diagnos­tic rapide QuickVue®, fabriqués par la société Quidel (USA) et précé­dem­ment distri­buée par Biomé­rieux. Ces tests dispo­nibles en France depuis plusieurs années, sont égale­ment commer­cia­li­sés avec succès dans le monde entier pour permettre un diagnos­tic fiable et rapide des infec­tions respi­ra­toires (Influenza A et B, VRS, Strep­to­coque A). De plus, la gamme QuickVue® offre des tests pour la recherche de la hCG, des anti­gènes de Chla­my­dia tracho­ma­tis mais aussi des outils pour la séro­lo­gie de H. pylori et de la mono­nu­cléose avec son MNI test+.

Les tests QuickVue® sont présen­tés dans des trousses complètes, dispo­nibles sous plusieurs formats (bande­lettes ou cassette) pour s’adap­ter à l’ac­ti­vité et au confort de chaque utili­sa­teur. La gamme QuickVue® vient rejoindre le test Téta­nos Quick Stick® (TQS) qui fait réfé­rence pour la déter­mi­na­tion du statut vacci­nal anti-téta­nique et la prise en charge des patients en cas de plaies.

PROFESSION   Infec­tions noso­co­miales : Etat des lieux

Sous l’égide du Réseau d’alerte, d’in­ves­ti­ga­tion et de surveillance des infec­tions noso­co­miales (Raisin) et en parte­na­riat étroit avec les CClin, l’InVS propose en 2012 à tous les établis­se­ments de santé (ES) français une nouvelle enquête natio­nale de préva­lence (ENP) des infec­tions noso­co­miales et des trai­te­ments anti-infec­tieux.De 1996 à 2006, trois enquêtes de ce type ont produit des esti­ma­tions régu­lières de la fréquence des IN ou de l’usage des anti-infec­tieux dans les ES français. La dernière avait mobi­lisé très large­ment la commu­nauté hospi­ta­lière : plus de 2 300 ES pour plus de 358 000 patients. En 2006, 1 patient sur 20 (4,97 %) avait au moins une IN le jour de l’enquête et plus d’un patient sur 6 (15,52 %) rece­vait un trai­te­ment anti­bio­tique. La baisse régu­lière de la fréquence des IN obser­vée par ces enquêtes (-11 % de 2001 à 2006 par exemple) suggère un impact posi­tif des programmes de préven­tion, qu’il est impor­tant d’éva­luer à nouveau en 2012.

Cette nouvelle enquête s’ins­crit dans le cadre de deux programmes natio­naux et son proto­cole est égale­ment compa­tible avec celui défini par le Centre euro­péen de préven­tion et de contrôle des mala­dies (ECDC). Le recueil des données de l’ENP 2012 se dérou­lera jusqu’au vendredi 29 juin 2012 et les premiers résul­tats natio­naux seront dispo­nibles à la fin de l’an­née. Un état des lieux euro­péen devrait aussi être élaboré à cette date.

SCIENCES   Facteur de Wille­brand : une nouvelle tech­nique de mesure

Le dosage du facteur de Wille­brand a long­temps consisté en des méthodes non auto­ma­ti­sables, et non appli­cables à l’ur­gence du type immuno-enzy­ma­tique (Elisa). Une lacune impor­tante puisque cet élément indis­pen­sable à l’hé­mo­stase est respon­sable, si sa synthèse est anor­male, de la patho­lo­gie hémor­ra­gique héré­di­taire la plus répan­due, la mala­die de Wille­brand. La dernière décen­nie a vu émer­ger de nouvelles tech­niques qui tentent de répondre au mieux aux diffi­cul­tés de ce dosage. Une nouvelle approche promet­teuse vient récem­ment d’être testée : la spec­tro­sco­pie de corré­la­tion de fluo­res­cence (FCS). Selon les auteurs d’une étude améri­caine, cette analyse biophy­sique basée sur l’ana­lyse des varia­tions de l’in­ten­sité de la fluo­res­cence permet de mesu­rer la distri­bu­tion du facteur de Wille­brand direc­te­ment dans le plasma et repré­sen­te­rait ainsi une méthode plus simple et plus rapide. Analy­sant le plasma de 26 patients atteints de la mala­die de Wille­brand de type 1 ou de type 2, la FCS a permis l’iden­ti­fi­ca­tion et la clas­si­fi­ca­tion des patients selon les types 1 ou 2 de la mala­die et la produc­tion de résul­tats quan­ti­ta­tifs corro­bo­rant les résul­tats quali­ta­tifs par élec­tro­pho­rèse sur gel. Requé­rant un mini­mum de maté­riel, les analyses ont été réali­sées en 5 minutes. Ces avan­tages justi­fient l’in­té­rêt d’études complé­men­taires visant à la concep­tion d’une méthode adap­tée à la routine des labo­ra­toires d’exa­men médi­caux.

SCIENCES   Diagnos­tiquer la cécité nocturne

La cécité nocturne congé­ni­tale station­naire est une mala­die géné­tique rare se décla­rant dès la nais­sance. Il s’agit d’une trans­mis­sion défec­tueuse du signal lumi­neux dans la rétine, parti­cu­liè­re­ment handi­ca­pante dans des condi­tions de faible lumi­no­sité, pour laquelle aucun trai­te­ment n’est dispo­nible.Pour comprendre l’ori­gine géné­tique de la mala­die, une étude menée à l’Ins­ti­tut de la Vision (UPMC/CNRS/Inserm) a été centrée sur des familles atteintes de la forme « complète » de la mala­die, qui entraîne la forme la plus sévère. Mettant à profit une tech­nique de séquençage de nouvelle géné­ra­tion, ils ont dans un premier temps effec­tué le séquençage exomique complet d’un petit nombre de patients. Cette analyse a révélé la présence de muta­tions du gène GPR179, encore jamais obser­vées. Dans un deuxième temps, la présence de cette muta­tion a été confir­mée chez trois familles supplé­men­taires parmi une plus large cohorte de malades. Ces muta­tions, très spéci­fiques de cette patho­lo­gie, pour­raient consti­tuer un marqueur de diagnos­tic perfor­mant, parti­cu­liè­re­ment en excluant d’autres patho­lo­gies comme la réti­no­pa­thie pigmen­taire, plus fréquente et plus sévère. De même, cette décou­verte pour­rait conduire à une meilleure compré­hen­sion des méca­nismes de trai­te­ment de l’in­for­ma­tion visuelle et à des pistes théra­peu­tiques.

puce Égale­ment dans Spec­tra Biolo­gie n° 193
  • LABORATOIRE PRATIQUE
    Accré­di­ta­tion d’une méthode quali­ta­tive : Exemple de l’im­muno-fixa­tion
  • MISE A JOUR DES CONNAISSANCES
    Analyse méta­bo­lo­mique par chro­ma­to­gra­phie liquide couplée à la spec­tro­mé­trie de masse à haute réso­lu­tion : état des lieux et pers­pec­tives
  • MISE A JOUR DES CONNAISSANCES
    Réfé­ren­tiel d’en­sei­gne­ment de la trans­fu­sion sanguine aux étudiants tech­ni­ciens de LBM
  • MANIFESTATION
    Slas 2012, un nouveau départ
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puce Mani­fes­ta­tions
>>GEHT /l’ISLH
NICE – 21–24 Mai
>>Jour­nées Toulou­saines de Biolo­gie Médi­cale
TOULOUSE – 24–25 Mai
>>26e Jour­née Natio­nale de Biolo­gie Clinique de Tuni­sie
HAMMAMET, Tuni­sie – 24–26 mai
>>5e Sympo­sium inter­na­tio­nal « Biolo­gie d’ur­gence et gaz du sang »
DEAUVILLE – 31 mai–1 juin
>>GEAI
PARIS, Insti­tut Pasteur – 7–8 juin
>>IBS-Corata & Jour­nées Lilloises de biolo­gie clinique
LILLE – 13–15 juin
>>13es Jour­nées Natio­nales d’In­fec­tio­lo­gie
TOURS – 13–15 juin
>>32e Jour­née normande de biolo­gie clinique
SAINT-GATIEN (DEAUVILLE) – 14 juin
>>Congrès de l’As­so­cia­tion Euro­péenne d’Hé­ma­to­lo­gie
AMSTERDAM, Pays-Bas – 14–17 juin
>>4e Jour­née de la qualité en biolo­gie médi­cale
MARSEILLE, Faculté de Phar­ma­cie – 21 juin
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