22 Juin 2012 | ||
– Dans le numéro 194 de Spectra Biologie –
Innovations |
BIOLOGIE DELOCALISEE Nouvel analyseur des gaz du sang
Siemens vient de lancer le RAPIDPoint 500, système à cartouches pour la mesure des gaz du sang et autres paramètres critiques, pour répondre à l’activité croissante de biologie délocalisée. Sa conception d’une grande ergonomie est fondée sur une technologie éprouvée de cartouches (avec capteurs plan intégrés) issue des RAPIDPoint 400/405.
Avec des résultats dans la minute, le RAPIDPoint 500 permet un large panel de tests de soins critiques : pH, gaz du sang, électrolytes, glucose, lactate, CO-Oxymétrie, bilirubine totale néonatale et hémoglobine totale, à partir d’un échantillon de sang total ne nécessitant pas d’hémolyse. La cartouche, de différentes tailles et configurations, s’initialise seule en moins de 20 mn et dispose d’une durée de vie embarquée de 28 jours en toute autonomie.
Différents systèmes de contrôles de qualité embarqués assurent en continu l’intégrité analytique du système aux différentes étapes de l’analyse (Check présence de caillots/filtre à caillots, interférences…).
Avec des résultats dans la minute, le RAPIDPoint 500 permet un large panel de tests de soins critiques : pH, gaz du sang, électrolytes, glucose, lactate, CO-Oxymétrie, bilirubine totale néonatale et hémoglobine totale, à partir d’un échantillon de sang total ne nécessitant pas d’hémolyse. La cartouche, de différentes tailles et configurations, s’initialise seule en moins de 20 mn et dispose d’une durée de vie embarquée de 28 jours en toute autonomie.
Différents systèmes de contrôles de qualité embarqués assurent en continu l’intégrité analytique du système aux différentes étapes de l’analyse (Check présence de caillots/filtre à caillots, interférences…).
BIOLOGIE DELOCALISEE Les Gaz du sang dans la poche
La nouvelle application de Radiometer pour iPhone, ipad, Android ou Windows Phone, Le guide des gaz du sang, simple d’utilisation, donne des conseils sur l’évaluation de l’état d’oxygénation du sang artériel. Les paramètres des gaz du sang peuvent générer une grande quantité de données à interpréter. Cette application gratuite est destinée à aider le biologiste dans les différentes phases de l’évaluation.
La première partie fournit des directives sur l’évaluation du bilan d’oxygénation artériel à partir d’une analyse complète des gaz du sang (incluant l’oxymétrie) et d’un paramètre métabolique étroitement apparenté, le lactate. L’utilisateur peut ajouter et éditer ses propres intervalles ainsi que ses notes pour chacun des paramètres.
La deuxième partie décrit les paramètres fournis par les analyseurs des gaz du sang Radiometer (paramètres des gaz du sang, acido-basiques et métaboliques, et les électrolytes) et des directives d’évaluation supplémentaires à celles de la première partie.
Cette nouvelle application permet également de rechercher, d’importer, et d’exporter les notes ajoutées et les intervalles de références via iTunes, et de zoomer sur les images.
La première partie fournit des directives sur l’évaluation du bilan d’oxygénation artériel à partir d’une analyse complète des gaz du sang (incluant l’oxymétrie) et d’un paramètre métabolique étroitement apparenté, le lactate. L’utilisateur peut ajouter et éditer ses propres intervalles ainsi que ses notes pour chacun des paramètres.
La deuxième partie décrit les paramètres fournis par les analyseurs des gaz du sang Radiometer (paramètres des gaz du sang, acido-basiques et métaboliques, et les électrolytes) et des directives d’évaluation supplémentaires à celles de la première partie.
Cette nouvelle application permet également de rechercher, d’importer, et d’exporter les notes ajoutées et les intervalles de références via iTunes, et de zoomer sur les images.
BIOLOGIE MOLECULAIRE Clostridium Difficile par PCR
BD Diagnostics enrichit son portefeuille d’analyses de biologie moléculaire des infections associées aux soins, et a obtenu le marquage CE pour son test BD MAX™ Cdiff, qui permet de détecter le gène de la toxine B (tcdB), présent systématiquement chez tous les C. difficile toxinogènes et jouant un rôle essentiel dans la maladie. Cette analyse est réalisée sur le système BD MAX™, entièrement automatisé, et est conçue pour identifier rapidement et avec précision les patients présentant une infection à Clostridium difficile (ICD), y compris celles causées par des souches hypervirulentes.
Le taux d’ICD continue à augmenter dans les établissements de santé du monde entier. Selon une étude récente publiée dans l’American Journal of Infection Control, les tests PCR montrent une meilleure sensibilité en comparaison des tests immuno-enzymatiques et des tests GDH (glutamate déshydrogénase) pour la détection de C. difficile toxinogène. Le test BD MAX™ Cdiff est le troisième test marqué CE sur BD MAX™, plateforme de biologie moléculaire entièrement automatisée conçue pour réaliser une large gamme de tests moléculaires.
Le taux d’ICD continue à augmenter dans les établissements de santé du monde entier. Selon une étude récente publiée dans l’American Journal of Infection Control, les tests PCR montrent une meilleure sensibilité en comparaison des tests immuno-enzymatiques et des tests GDH (glutamate déshydrogénase) pour la détection de C. difficile toxinogène. Le test BD MAX™ Cdiff est le troisième test marqué CE sur BD MAX™, plateforme de biologie moléculaire entièrement automatisée conçue pour réaliser une large gamme de tests moléculaires.
IMMUNO-ANALYSE Gamme complète pour les hépatites
BioMérieux a lancé le VIDAS Anti-HCV qui détecte la présence du virus de l’hépatite C. Grâce à ce nouveau test marqué CE, VIDAS dispose dorénavant d’une offre « hépatite » complète comprenant des tests pour les hépatites virales A, B et C.
Développé sur la plateforme automatisée VIDAS, ce test est dédié au diagnostic de l’infection par le VHC, en complément d’autres informations cliniques, chez les patients en présentant les symptômes ou à risque d’infection. Associé aux tests de détection du VHA et du VHB, il peut également être utilisé dans le cadre d’un bilan permettant le diagnostic différentiel de l’hépatite virale.
VIDAS Anti-HCV détecte les 6 génotypes du VHC avec une spécificité de 99,61 % et une sensibilité de 99,77 %. Ce test immunoenzymatique donne des résultats rapides en 40 minutes. Il associe une méthode sandwich en deux étapes et la détection finale d’une fluorescence. Les antigènes Core, NS3 et NS4 permettent de détecter qualitativement les anticorps anti-VHC dans le sérum ou le plasma. Ce test de diagnostic est conçu pour offrir un bon rapport coût-efficacité, avec des tests unitaires, un kit complet et un conditionnement pratique de 60 tests.
On estime que le VHC est à l’origine d’1 décès sur 40 dans le monde et qu’entre 2,3 et 4,7 millions de nouvelles infections se produisent chaque année.
Développé sur la plateforme automatisée VIDAS, ce test est dédié au diagnostic de l’infection par le VHC, en complément d’autres informations cliniques, chez les patients en présentant les symptômes ou à risque d’infection. Associé aux tests de détection du VHA et du VHB, il peut également être utilisé dans le cadre d’un bilan permettant le diagnostic différentiel de l’hépatite virale.
VIDAS Anti-HCV détecte les 6 génotypes du VHC avec une spécificité de 99,61 % et une sensibilité de 99,77 %. Ce test immunoenzymatique donne des résultats rapides en 40 minutes. Il associe une méthode sandwich en deux étapes et la détection finale d’une fluorescence. Les antigènes Core, NS3 et NS4 permettent de détecter qualitativement les anticorps anti-VHC dans le sérum ou le plasma. Ce test de diagnostic est conçu pour offrir un bon rapport coût-efficacité, avec des tests unitaires, un kit complet et un conditionnement pratique de 60 tests.
On estime que le VHC est à l’origine d’1 décès sur 40 dans le monde et qu’entre 2,3 et 4,7 millions de nouvelles infections se produisent chaque année.
IMMUNO-ANALYSE Stool tests et tube conique
DiaSorin lance les premiers kits complètement automatisés pour la recherche de maladies gastro-intestinales dans les selles. Les 2 kits actuellement disponibles sur les automates LIAISON sont LIAISON C. Difficile Toxins A&B pour la recherche de toxines chez les patients atteints de diarrhées dues à Clostridium difficile et LIAISON H. pylori SA pour la recherche d’antigène d’Helicobacter pylori, méthode non invasive et alternative au test respiratoire à l’urée. Les résultats sont disponibles au bout de 30 ou 40 minutes selon le kit. En parallèle, DiaSorin sort un système de prélèvement ingénieux, dédié au recueil et traitement des selles selon une procédure rapide, propre, efficace et complètement scellée. Il ne reste plus qu’à charger directement le tube conique directement sur le LIAISON. Ces 2 kits sont les premiers d’un panel LIAISON maladies gastro-intestinales qui va s’étoffer très rapidement, en partenariat pour certains tests avec Méridian Bioscience, un leader mondial pour la recherche d’antigène dans les selles.
IMMUNO-ANALYSE Gamme complète pour le diabète de Type 1
Le diabète de type 1, aussi appelé diabète insulino-dépendant, résulte de la destruction auto-immune des cellules ß des îlots de Langherans chez les personnes génétiquement prédisposées.
La société InGen propose une gamme complète de réactifs standardisés et automatisables. Les auto-anticorps anti-îlots de Langherans (anti-ICA) sont dépistés par l’immunofluorescence sur les lames de pancréas ou par l’ELISA de screening (anti-GAD65-IA2). L’identification des auto-anticorps anti-Insuline, anti-GAD65 et anti-IA2 se fait aisément par les ELISA spécifiques selon un protocole commun. Ces auto-anticorps sont des marqueurs précliniques et de pronostic, déjà présents dès la phase asymptomatique de la maladie. Ils permettent le diagnostic les apparentés au diabétiques de type 1 et les adultes atteints de diabète auto-immune latent (LADA = Latent Autoimmune Diabetes in Adults).
La société InGen propose une gamme complète de réactifs standardisés et automatisables. Les auto-anticorps anti-îlots de Langherans (anti-ICA) sont dépistés par l’immunofluorescence sur les lames de pancréas ou par l’ELISA de screening (anti-GAD65-IA2). L’identification des auto-anticorps anti-Insuline, anti-GAD65 et anti-IA2 se fait aisément par les ELISA spécifiques selon un protocole commun. Ces auto-anticorps sont des marqueurs précliniques et de pronostic, déjà présents dès la phase asymptomatique de la maladie. Ils permettent le diagnostic les apparentés au diabétiques de type 1 et les adultes atteints de diabète auto-immune latent (LADA = Latent Autoimmune Diabetes in Adults).
IMMUNO-ANALYSE Nouveau test d’œstradiol ultra-sensible et standardisé
Dans le cadre de sa politique d’amélioration continue, Tosoh vient de lancer le test ST AIA-PACK hsE2. Il s’agit d’un test ultra-sensible développé spécifiquement pour garantir une excellente précision dans les valeurs basses, notamment dans le cadre de l’évaluation de la réserve ovarienne, pour le diagnostic de la puberté précoce, ou encore pour le suivi de la désensibilisation ovarienne lors d’une procréation médicalement assistée. Ce test présente une sensibilité analytique de 7 pg/mL, une limite de détection de 5,1 pg/mL, et une reproductibilité inférieure à 5 %. Le test ST AIA-PACK hsE2 est bien corrélé par rapport au standard international DI-CG/SM (y = x – 1,05 ; r =0,997, n =33). Il s’agit d’un test unitaire prêt-à-l’emploi et commun à l’ensemble des automates AIA. Le premier résultat est obtenu en seulement 34minutes, la cadence des automates AIA allant de 36 tests/h (AIA-360) à 200 tests/h (AIA-2000).
Actualités |
VIE DES SOCIETES Un combiné spectromètre-PCR contre les pathogènes
Abbott a obtenu le marquage CE pour son nouvel automate de biologie moléculaire, le Plex-Id, ainsi que pour trois tests d’identification conçus pour cet appareil. L’automate Plex-Id, est dédié à l’identification d’une large gamme d’agents pathogènes connus ou inconnus (bactéries, virus, champignons et certains parasites) avec une haute précision, grâce à sa technologie IBIS. Cette technologie associe en effet les hauts niveaux de sensibilité et de spécificité de la PCR avec la précision de la spectrométrie de masse. Ce marquage CE représente un aboutissement supplémentaire pour la société Abbott, qui avait acquis la société Ibis Biosciences, propriétaire de cette technologie, en janvier 2009. Depuis lors, l’automate était commercialisé pour des applications non-diagnostiques (recherche, pharmacologie, sécurité des aliments et des eaux, prélèvements légistes, contrôles qualités…). Cet automate rapide de haut-débit fournit des résultats en moins de huit heures a contrario des cultures traditionnelles qui nécessitent plusieurs jours, voire plusieurs semaines. Il présente l’avantage de s’adapter à différents types d’échantillon (sang, urine, LCR, Biopsies, prélèvements de gorge, lavage nasal…) pour réduire le temps de préparation et de rendu de résultats. Selon la société, une meilleure identification de la source d’une infection devrait contribuer à réduire le nombre de prescriptions inappropriées et ainsi contribuer à la lutte contre le développement de souches bactériennes résistantes.
Les trois essais désormais disponibles sur le marché européen du diagnostic et conçus pour une utilisation sur ce système sont : le PLEX-ID Viral IC Spectrum, le PLEX-ID BAC Spectrum BC et le PLEX-ID Flu.
Le PLEX-ID Viral IC Spectrum est destiné à l’identification de onze familles virales dont de nombreux pathogènes récurrents (Herpès, cytomégalovirus, virus Epstein-Barr, adénovirus et entérovirus humains, BK et JC polyomavirus, parvovirus B19…) depuis l’échantillon de plasma.
Le PLEX-ID BAC Spectrum BC permet de détecter près de 400 espèces de bactéries ainsi que la présence de marqueurs génétiques caractéristiques de résistances bactériennes aux antibiotiques. Il identifie également les espèces de Candida, un champignon responsable d’un nombre croissant d’infection.
Enfin, le PLEX-ID Flu est consacré à la détection et à l’identification des virus de la grippe, que ce soit les souches connues ou plus récentes du type A ou celles du type B.
Les trois essais désormais disponibles sur le marché européen du diagnostic et conçus pour une utilisation sur ce système sont : le PLEX-ID Viral IC Spectrum, le PLEX-ID BAC Spectrum BC et le PLEX-ID Flu.
Le PLEX-ID Viral IC Spectrum est destiné à l’identification de onze familles virales dont de nombreux pathogènes récurrents (Herpès, cytomégalovirus, virus Epstein-Barr, adénovirus et entérovirus humains, BK et JC polyomavirus, parvovirus B19…) depuis l’échantillon de plasma.
Le PLEX-ID BAC Spectrum BC permet de détecter près de 400 espèces de bactéries ainsi que la présence de marqueurs génétiques caractéristiques de résistances bactériennes aux antibiotiques. Il identifie également les espèces de Candida, un champignon responsable d’un nombre croissant d’infection.
Enfin, le PLEX-ID Flu est consacré à la détection et à l’identification des virus de la grippe, que ce soit les souches connues ou plus récentes du type A ou celles du type B.
VIE DES SOCIETES L’heure de l’harmonisation pour le groupe H.D.A.C.
Le groupe H.D.A.C, holding regroupant les sociétés Histone Informatique, Cabinet Richard, Sotraig et TGS met en place une politique commune de développement des produits et annonce pour chacun des logiciels du groupe LAM 400, PASSION, AD LAB et MISLAB les modules suivants :
ILLICO, développé par le Cabinet Richard, est le premier logiciel agréé pour l’alimentation du DMP (homologation par l’ASIP en septembre 2010)
LEO, développé par le Cabinet Richard, est un serveur de résultats pour les médecins, les correspondants et les patients. LEO permet la consultation des résultats ainsi que des documents annexes comme les ordonnances. Des outils de tri permettent par exemple la sélection des analyses pour des consultations d’antériorités en courbe et graphes. Ce module possède également en option des fonctionnalités de prescription connectée au SIL et de gestion et organisation des prélèvements en milieu hospitalier.
SCAN’RESU, développé par Sotraig permet l’automatisation de la saisie des résultats (bactériologie…) par coche de case et numérisation des feuilles de paillasse. Le résultat est immédiatement intégré dans le dossier patient. La connexion d’une tablette/NoteBook permet l’élimination de tout papier.
Cette politique commune de développement s’inscrit dans la volonté du groupe de proposer à ces clients les mêmes évolutions quel que soit le logiciel utilisé.
ILLICO, développé par le Cabinet Richard, est le premier logiciel agréé pour l’alimentation du DMP (homologation par l’ASIP en septembre 2010)
LEO, développé par le Cabinet Richard, est un serveur de résultats pour les médecins, les correspondants et les patients. LEO permet la consultation des résultats ainsi que des documents annexes comme les ordonnances. Des outils de tri permettent par exemple la sélection des analyses pour des consultations d’antériorités en courbe et graphes. Ce module possède également en option des fonctionnalités de prescription connectée au SIL et de gestion et organisation des prélèvements en milieu hospitalier.
SCAN’RESU, développé par Sotraig permet l’automatisation de la saisie des résultats (bactériologie…) par coche de case et numérisation des feuilles de paillasse. Le résultat est immédiatement intégré dans le dossier patient. La connexion d’une tablette/NoteBook permet l’élimination de tout papier.
Cette politique commune de développement s’inscrit dans la volonté du groupe de proposer à ces clients les mêmes évolutions quel que soit le logiciel utilisé.
VIE DES SOCIETES Peigner l’ADN pour dépister plus précisément
Un nouveau test de diagnostic, reposant sur la technologie de peignage moléculaire de l’ADN mise au point par la société Genomic Vision pour améliorer l’analyse structurelle et fonctionnelle des molécules d’ADN, vient de faire l’objet d’une étude publiée dans Human Mutation. Cette exploration du génome entier à haute résolution en une simple analyse permet une visualisation claire et directe des anomalies génétiques potentiellement non détectables et pourrait être utilisé comme un complément important aux méthodes actuelles. C’est pourquoi la société, dont les éléments techniques étaient jusqu’à présent fabriqués par Bio-Rad (pour le système de peignage) ou par Molecular Devices (pour le scanner de lecture) cherche dorénavant à développer seule sa propre plateforme.
Lors de cette étude réalisée en collaboration avec l’Institut Curie, ce test de diagnostic, utilisé pour dépister des prédispositions génétiques aux cancers du sein et de l’ovaire dues aux gènes BRCA1 et 2 (pour BReast CAncer 1 et 2), a permis de confirmer de nouvelles mutations structurelles complexes sur ces deux gènes.
Des mutations héréditaires de l’un de ces deux gènes BRCA, directement responsables de 5 à 10 % des cas constatés chaque année, incluent de petites altérations ponctuelles mais aussi des réarrangements génomiques complexes beaucoup plus difficiles à détecter, même par les technologies actuelles de séquençage à haut débit (Next-Generation Sequencing).
Concernant le test mis au point par Genomic Vision « La valeur ajoutée de cette méthode réside dans la détection et la caractérisation de grands réarrangements génomiques, en particulier les duplications répétées en tandem, qui sont souvent mal caractérisés aujourd’hui par d’autres procédés. Il pourrait donc être utilisé très efficacement en complément des méthodes actuelles de diagnostic, notamment sur les patients pour lesquels le séquençage ne détecte aucune mutation délétère », souligne le Dr Maurizio Ceppi, chef de projet chez Genomic Vision et co-auteur de l’étude.
Selon la technologie du peignage moléculaire de l’ADN co-découverte par son PDG, le Dr Aaron Bensimon, des fibres d’ADN sont étirées sur des lamelles de verre, comme « peignées », et alignées uniformément sur l’ensemble de la surface. Il devient ensuite possible d’identifier des anomalies génétiques en localisant des gènes ou séquences spécifiques dans le génome du patient par un marquage avec des balises génétiques, une approche développée par Genomic Vision sous le nom de Code Morse génomique.
Lors de cette étude réalisée en collaboration avec l’Institut Curie, ce test de diagnostic, utilisé pour dépister des prédispositions génétiques aux cancers du sein et de l’ovaire dues aux gènes BRCA1 et 2 (pour BReast CAncer 1 et 2), a permis de confirmer de nouvelles mutations structurelles complexes sur ces deux gènes.
Des mutations héréditaires de l’un de ces deux gènes BRCA, directement responsables de 5 à 10 % des cas constatés chaque année, incluent de petites altérations ponctuelles mais aussi des réarrangements génomiques complexes beaucoup plus difficiles à détecter, même par les technologies actuelles de séquençage à haut débit (Next-Generation Sequencing).
Concernant le test mis au point par Genomic Vision « La valeur ajoutée de cette méthode réside dans la détection et la caractérisation de grands réarrangements génomiques, en particulier les duplications répétées en tandem, qui sont souvent mal caractérisés aujourd’hui par d’autres procédés. Il pourrait donc être utilisé très efficacement en complément des méthodes actuelles de diagnostic, notamment sur les patients pour lesquels le séquençage ne détecte aucune mutation délétère », souligne le Dr Maurizio Ceppi, chef de projet chez Genomic Vision et co-auteur de l’étude.
Selon la technologie du peignage moléculaire de l’ADN co-découverte par son PDG, le Dr Aaron Bensimon, des fibres d’ADN sont étirées sur des lamelles de verre, comme « peignées », et alignées uniformément sur l’ensemble de la surface. Il devient ensuite possible d’identifier des anomalies génétiques en localisant des gènes ou séquences spécifiques dans le génome du patient par un marquage avec des balises génétiques, une approche développée par Genomic Vision sous le nom de Code Morse génomique.
PROFESSION Guide d’interopérabilité intra-hospitalier 2012
Interop’Santé, association fédérant les acteurs de la modernisation et de la standardisation des systèmes d’information de santé, annonce la sortie d’un nouveau guide pratique d’interopérabilité intra-hospitalier. L’objectif de ce guide est d’aider à la structuration de l’information médicale pour une meilleure compréhension, maîtrise et rationalisation des processus métiers au sein de l’hôpital.
Les travaux d’Interop’Santé, portent principalement sur la définition et la mise en œuvre concertée de standards d’échanges et de partage d’informations dans le domaine de la santé.
Ils ont une influence majeure sur le développement d’une offre industrielle de télésanté en accord avec une harmonisation des pratiques médicales et au service de la coordination des soins. Interop’Santé s’est ainsi fixé comme mission la promotion et l’aide au développement de systèmes d’information de santé communicants.
C’est dans ce cadre qu’Interop’Santé a publié, en 2011, une première version de son guide pratique d’interopérabilité intra-hospitalier et, fort de son succès, a présenté un nouvel opus en avant-première lors du salon HIT Paris 2012.
La version 2011 synthétisait, sur la cartographie fonctionnelle du SIH, l’ensemble des standards et des profils d’intégration existants mis au service des établissements de santé. Il décrivait également le niveau de robustesse et le niveau de déploiement de ces standards. Cette nouvelle édition proposera aux maîtrises d’ouvrages de nouvelles clés pour structurer l’information médicale en étroite relation avec les processus métiers établis au sein de l’hôpital. Rédigé en collaboration avec l’ANAP (Agence Nationale d’Appui à la Performance des établissements de santé et médico-sociaux), le nouveau volet organisationnel du guide détaille en particulier, le circuit de l’identité et des mouvements du patient ainsi que le circuit du médicament. La méthodologie retenue par le groupe d’experts rédacteurs pour aborder ces volets organisationnels est issue de la synthèse des travaux du groupement sur la modernisation des systèmes d’information hospitalier (GMSIH) concernant l’alignement stratégique du Système d’Information dont la 1e étape fondamentale est la description du ou des processus métier en amont de tout projet SIH.
Les travaux d’Interop’Santé, portent principalement sur la définition et la mise en œuvre concertée de standards d’échanges et de partage d’informations dans le domaine de la santé.
Ils ont une influence majeure sur le développement d’une offre industrielle de télésanté en accord avec une harmonisation des pratiques médicales et au service de la coordination des soins. Interop’Santé s’est ainsi fixé comme mission la promotion et l’aide au développement de systèmes d’information de santé communicants.
C’est dans ce cadre qu’Interop’Santé a publié, en 2011, une première version de son guide pratique d’interopérabilité intra-hospitalier et, fort de son succès, a présenté un nouvel opus en avant-première lors du salon HIT Paris 2012.
La version 2011 synthétisait, sur la cartographie fonctionnelle du SIH, l’ensemble des standards et des profils d’intégration existants mis au service des établissements de santé. Il décrivait également le niveau de robustesse et le niveau de déploiement de ces standards. Cette nouvelle édition proposera aux maîtrises d’ouvrages de nouvelles clés pour structurer l’information médicale en étroite relation avec les processus métiers établis au sein de l’hôpital. Rédigé en collaboration avec l’ANAP (Agence Nationale d’Appui à la Performance des établissements de santé et médico-sociaux), le nouveau volet organisationnel du guide détaille en particulier, le circuit de l’identité et des mouvements du patient ainsi que le circuit du médicament. La méthodologie retenue par le groupe d’experts rédacteurs pour aborder ces volets organisationnels est issue de la synthèse des travaux du groupement sur la modernisation des systèmes d’information hospitalier (GMSIH) concernant l’alignement stratégique du Système d’Information dont la 1e étape fondamentale est la description du ou des processus métier en amont de tout projet SIH.
PROFESSION Insuffisance cardiaque : nouvelles recommandations
La Société européenne de cardiologie (ESC) a édité et mis en ligne ses nouvelles recommandations 2012 de pratique clinique pour le diagnostic et le traitement de l’insuffisance cardiaque aiguë et chronique. Ce guide pratique concernant les dispositifs, les médicaments et le diagnostic de l’insuffisance cardiaque a été émis lors du Heart Failure Congress 2012 et a été publié dans le European Heart Journal. Une mise à jour des données cliniques dans le domaine de l’insuffisance cardiaque ont amené à revoir plusieurs des recommandations publiées par l’ESC en 2008.
Des changements notables ont notamment été soulignés dans les domaines des dispositifs médicaux : les dispositifs d’assistance ventriculaire gauche ont été salués comme un changement radical, une nouvelle indication a été donnée concernant la thérapie de resynchronisation cardiaque (CRT) et de nouvelles applications de la valve transcathéter ont été discutées.
Quant à la prise en charge pharmacologique, deux nouvelles indications ont été mises en évidence, à propos de la dose de bêta-bloquant et de l’indication des antagonistes des récepteurs des minéralocorticoïdes.
Dans le domaine du diagnostic par contre, le seul changement notable est la mention, pour la première fois, du biomarqueur appelé Mid-regional pro-atrial natriuretic peptide (MR-proANP). De dosage simple, il reflète la quantité d’ANP mature secrétée en cas d’insuffisance cardiaque aiguë.
Des changements notables ont notamment été soulignés dans les domaines des dispositifs médicaux : les dispositifs d’assistance ventriculaire gauche ont été salués comme un changement radical, une nouvelle indication a été donnée concernant la thérapie de resynchronisation cardiaque (CRT) et de nouvelles applications de la valve transcathéter ont été discutées.
Quant à la prise en charge pharmacologique, deux nouvelles indications ont été mises en évidence, à propos de la dose de bêta-bloquant et de l’indication des antagonistes des récepteurs des minéralocorticoïdes.
Dans le domaine du diagnostic par contre, le seul changement notable est la mention, pour la première fois, du biomarqueur appelé Mid-regional pro-atrial natriuretic peptide (MR-proANP). De dosage simple, il reflète la quantité d’ANP mature secrétée en cas d’insuffisance cardiaque aiguë.
SCIENCES Un grand pas pour l’ICGC en France
L’International Cancer Genome Consortium (ICGC) constitue un des programmes globaux de recherche biomédicale les plus ambitieux depuis le projet Génome Humain. Lancé en 2009 et regroupant 14 pays, il vise la description complète des altérations génomiques, transcriptomiques et épigénomiques de 50 types ou sous-types de cancers. Coordonnée par l’INCa et l’Inserm, la participation française porte sur 4 programmes, incluant le cancer du foie.
C’est dans ce cadre que les travaux de l’équipe mixte Inserm/Univ. Descartes, menée par Jessica Zucman-Rossi, ont révélé que quatre gènes n’ayant jamais été décrits dans les tumeurs du foie présentent pourtant des altérations fréquentes, à savoir le remplacement des bases G par des bases T. La mutation de ces gènes (ARID1A, RPS6KA3, IRF2 et NFE2L2) altérerait deux voies de signalisation bien connues – les voies WNT/ß-Caténine et p53 – ou encore la voie du stress oxydatif, de l’interféron ou de la signalisation RAS. Enfin, chez les patients avec une intoxication alcoolique chronique, les gènes de remodelage des chromosomes sont fréquemment altérés favorisant significativement la tumorigenèse hépatique.
Ces mutations semblent spécifiques et significativement associées aux cancers du foie, suggérant fortement, en dehors d’une cirrhose du foie préexistante, l’implication d’un agent toxique qui entraînerait des mutations dans l’ADN de ces patients.
Dans les zones tropicales, des composés comme la toxine aflatoxine B1 secrétée par un champignon sont déjà bien connus pour de tels effets cancérigènes. De nouvelles données épidémiologiques et toxicologiques restent à établir pour déterminer précisément quels pourraient être ces agents génotoxiques chez ces patients vivant en France.
Pour Jessica Zucman-Rossi, « cette étude révèle de nouveaux gènes suppresseurs de tumeurs et oncogène impliqués dans la carcinogenèse hépatique. De nouvelles pistes sont à explorer pour utiliser dans le futur de nouveaux médicaments ciblant ces altérations génétiques et ainsi améliorer et adapter le traitement des patients en fonction des anomalies génomiques identifiées dans leur tumeur. »
C’est dans ce cadre que les travaux de l’équipe mixte Inserm/Univ. Descartes, menée par Jessica Zucman-Rossi, ont révélé que quatre gènes n’ayant jamais été décrits dans les tumeurs du foie présentent pourtant des altérations fréquentes, à savoir le remplacement des bases G par des bases T. La mutation de ces gènes (ARID1A, RPS6KA3, IRF2 et NFE2L2) altérerait deux voies de signalisation bien connues – les voies WNT/ß-Caténine et p53 – ou encore la voie du stress oxydatif, de l’interféron ou de la signalisation RAS. Enfin, chez les patients avec une intoxication alcoolique chronique, les gènes de remodelage des chromosomes sont fréquemment altérés favorisant significativement la tumorigenèse hépatique.
Ces mutations semblent spécifiques et significativement associées aux cancers du foie, suggérant fortement, en dehors d’une cirrhose du foie préexistante, l’implication d’un agent toxique qui entraînerait des mutations dans l’ADN de ces patients.
Dans les zones tropicales, des composés comme la toxine aflatoxine B1 secrétée par un champignon sont déjà bien connus pour de tels effets cancérigènes. De nouvelles données épidémiologiques et toxicologiques restent à établir pour déterminer précisément quels pourraient être ces agents génotoxiques chez ces patients vivant en France.
Pour Jessica Zucman-Rossi, « cette étude révèle de nouveaux gènes suppresseurs de tumeurs et oncogène impliqués dans la carcinogenèse hépatique. De nouvelles pistes sont à explorer pour utiliser dans le futur de nouveaux médicaments ciblant ces altérations génétiques et ainsi améliorer et adapter le traitement des patients en fonction des anomalies génomiques identifiées dans leur tumeur. »
SCIENCES Remplacer le « gène par gène »
Les maladies neuromusculaires constituent un vaste ensemble de près de 200 pathologies affectant nerfs et muscles (myopathies, dystrophies, SLA, etc.) pour lesquelles au moins 267 gènes en cause ont actuellement été identifiés. A ce jour, leurs diagnostics reposent sur des examens cliniques, des tests parfois invasifs et le décodage de l’ADN des patients gène par gène jusqu’à trouver celui en cause dans la maladie. Une technique très longue (2 mois par gène candidat) et infructueuse pour un patient sur deux.
A ce titre, une équipe de l’Inserm a testé le séquençage à haut débit, à partir d’échantillon sanguin, sur deux groupes de patients atteints de maladies neuromusculaires diverses. Pour le premier groupe seulement, les mutations en cause étaient déjà connues. Le séquençage à haut débit des 267 gènes connus à ce jour a permis de retrouver toutes les mutations connues pour le premier groupe et d’identifier celles en cause pour la moitié des patients du second groupe, un résultat tout à fait satisfaisant selon les auteurs. Le tout, en deux mois à peine et pour un coût bien inférieur à celui de la technique actuelle du « gène par gène ». Reste aux centres de diagnostic français à s’équiper en machines.
A ce titre, une équipe de l’Inserm a testé le séquençage à haut débit, à partir d’échantillon sanguin, sur deux groupes de patients atteints de maladies neuromusculaires diverses. Pour le premier groupe seulement, les mutations en cause étaient déjà connues. Le séquençage à haut débit des 267 gènes connus à ce jour a permis de retrouver toutes les mutations connues pour le premier groupe et d’identifier celles en cause pour la moitié des patients du second groupe, un résultat tout à fait satisfaisant selon les auteurs. Le tout, en deux mois à peine et pour un coût bien inférieur à celui de la technique actuelle du « gène par gène ». Reste aux centres de diagnostic français à s’équiper en machines.
Également dans Spectra Biologie n° 194 |
- MANIFESTATION
5ème Symposium International de Biologie d’urgence et Gaz du Sang : zoom sur la biologie délocalisée connectée ! - UN POINT SUR
Alliance contre les BMR : sauvons les antibiotiques ! - UN POINT SUR
Un nouveau portail des protocoles d’exploration en Biochimie accessible en ligne - MISE A JOUR DES CONNAISSANCES
Copeptine : Comment exclure le diagnostic d’infarctus du myocarde dès la première prise de sang ? - TECHNOLOGIE APPLIQUEE
Impact de la robotisation sur le traitement des analyses de biochimie d’urgence : l’expérience du centre hospitalier de la région d’Annecy - CAS BIOCLINIQUE
Elliptocytose : De mère en fils ! - LABORATOIRE PRATIQUE
Habilitation du personnel à la quantification des schizocytes en hématologie : l’expérience de l’Hôpital d’Annecy
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Manifestations |
>>6th International Conference on Quality
MEXICO CITY, MEXIQUE – 26–29 Juin
>>WIN Consortium : Worldwide innovative Networking in personalized cancer medicine
PARIS, Palais des Congrès – 28–29 Juin
>>2e Convention Internationale Euromediag : » Innovation et partenariat dans le diagnostic médical «
MONTPELLIER – 5–6 Juillet
>>International Congress of the ISBT
CANCUN, MEXIQUE – 7–12 Juillet
La Newsletter Spectra Biologie est une publication des éditions PCI
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Tél. : 01 44 59 38 38 – Fax : 01 44 59 38 39
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