– Dans le numéro 195 de Spec­tra Biolo­gie –

puce Inno­va­tions
EQUIPEMENT DE LABORATOIRE Colo­ra­teur de lames au filtre à char­bon actif

SmartColor de Fumouze

Le Smart­co­lor, nouvel instru­ment commer­cia­lisé par Fumouze Diagnos­tics, est un colo­ra­teur de lames poly­va­lent aussi bien adapté aux labo­ra­toires de bacté­rio­lo­gie qu’à ceux d’hé­ma­to­lo­gie. Utili­sant les méthodes de réfé­rence par trem­page dans des bains de colo­rants et/ou de réac­tifs succes­sifs, le Smart­co­lor repro­duit les tech­niques manuelles en les stan­dar­di­sant. Auto­nome et program­mable via l’in­ter­face du colo­ra­teur ou par ordi­na­teur, ce système ouvert s’adapte aux proto­coles de chacun des labo­ra­toires. Outre la produc­tion de lames de qualité avec une haute repro­duc­ti­bi­lité, le Smart­co­lor permet de libé­rer du temps de travail de tech­ni­cien.
Le Smart­co­lor répond aux exigences de sécu­rité grâce à un filtre à char­bon actif neutra­li­sant les vapeurs de réac­tifs, proté­geant ainsi l’en­vi­ron­ne­ment de travail des utili­sa­teurs. De plus, un système de vidange auto­ma­tique limite la mani­pu­la­tion des produits chimiques, pour une sécu­rité opti­male. Enfin, grâce à son système de bacs amovibles, la main­te­nance et l’en­tre­tien du Smart­co­lor sont réduits au mini­mum.
IMMUNOANALYSE Nouvelle Vita­mine D 25-OH auto­ma­ti­sée
Plus d’un milliard de personnes souffrent d’une insuf­fi­sance en Vita­mine D dans des propor­tions crois­santes dans le monde entier. La Vita­mine D est une pré-hormone, produite essen­tiel­le­ment par la peau sous l’ef­fet du soleil ou dans une moindre mesure à partir de certains aliments et joue un rôle essen­tiel dans notre santé, notam­ment comme agent protec­teur des systèmes rénaux, osseux et intes­ti­naux. Une défi­cience en Vita­mine D contri­bue au déve­lop­pe­ment de nombreuses patho­lo­gies comme le cancer, le diabète, le rachi­tisme, l’os­téo­po­rose, les mala­dies cardio­vas­cu­laires, et certaines mala­dies auto-immunes.
Ortho Clini­cal Diagnos­tics annonce le lance­ment d’un nouveau dosage VITROS® Immu­no­dia­gnos­tic 25-OH vita­mine D, entiè­re­ment auto­ma­tisé, conçu pour four­nir des résul­tats stan­dar­di­sés de haute qualité sur le système inté­gré VITROS® 5600, et sur les systèmes d’im­mu­noa­na­lyse VITROS® 3600 et VITROS® ECi/ECiQ pour doser à la fois les vita­mines D2 et D3 dans le sérum et le plasma humain. Ce nouveau dosage est un test rapide (obten­tion des résul­tats en 24min), précis et facile d’uti­li­sa­tion.
IMMUNOANALYSE Nouvelle version du PSA Total et Libre

Kit PSA d'Ortho Clinical Diagnostics

De nombreuses études ont montré que le rapport PSA libre sur PSA total (%fPSA) permet de distin­guer les patients avec un cancer de la pros­tate de ceux présen­tant une hyper­pla­sie bénigne de la pros­tate (HBP). Dans cet optique, Ortho Clini­cal Diagnos­tics lance deux nouveaux dosages garan­tis­sant des résul­tats stan­dar­di­sés de haute qualité, sur les systèmes VITROS® 5600, VITROS® 3600 et VITROS® ECi/ECiQ. Les réac­tifs VITROS® Immu­no­dia­gnos­tic Total PSA II et VITROS® Immu­no­dia­gnos­tic PSA Libre, sont desti­nés respec­ti­ve­ment au dosage quan­ti­ta­tif dans le sérum et le plasma humains (hépa­rine et EDTA) du PSA total (libre et complexé) (tPSA) et à celui du PSA libre (fPSA). Le second s’uti­lise avec le premier pour déri­ver un rapport PSA libre sur PSA total (%fPSA).
Ces deux réac­tifs offrent une haute sensi­bi­lité, une excel­lente préci­sion sur toute l’éten­due de la gamme de mesure, et un étalon­nage dérivé des normes de réfé­rence de l’OMS. Les logi­ciels VITROS® calculent auto­ma­tique­ment le rapport % PSA Libre lorsque le fPSA et le tPSA sont trai­tés simul­ta­né­ment sur le même échan­tillon. Enfin, les perfor­mances iden­tiques sur les trois systèmes VITROS®, la recon­nais­sance équi­mo­laire du PSA Libre et du PSA complexé (PSA Total II seule­ment) et la parfaite corré­la­tion avec l’an­cienne trousse VITROS® Total PSA consti­tuent les atouts de ces réac­tifs.
INFORMATIQUE L’in­for­ma­tique à l’in­ter­face flexible
Immu­cor a mis à jour son concen­tra­teur de données ArkoNet® permet­tant la vali­da­tion à distance des tests d’im­muno-héma­to­lo­gie, avec la version 1.5. Cette appli­ca­tion fonc­tion­nant sous Inter­net Explo­rer permet un accès sécu­risé à tous les résul­tats des instru­ments Immu­cor® (images, traça­bi­lité réac­tifs et échan­tillons, CQI). Cette solu­tion permet d’avoir une inter­face unique quels que soient le nombre et le type d’ins­tru­ment. Elle stocke et gère toutes les données brutes obte­nues des auto­mates (détails des réac­tifs, des réac­tions, des scores initiaux et modi­fiés s’ils l’ont été par l’opé­ra­teur) et permet de person­na­li­ser des tests réflexes comme par exemple démar­rer une iden­ti­fi­ca­tion si le dépis­tage d’an­ti­corps est posi­tif.
ArkoNet® peut être connecté à plusieurs SIL (systèmes infor­ma­tiques de labo­ra­toire) simul­ta­né­ment. Un ordi­na­teur portable, voire un assis­tant numé­rique person­nel, et une connexion inter­net suffisent pour vali­der les résul­tats d’im­muno-héma­to­lo­gie depuis n’im­porte quel endroit. Grâce à la version 1.5, les CQI sont gérés pour tous les instru­ments, de nouveaux SIL sont connec­tables, les règles réflexes sont éten­dues aux données démo­gra­phiques, de nouveaux champs commen­taires sont insé­rés et de nouveaux rapports de résul­tats orien­tés « patients » sont dispo­nibles.
MATERIEL DE LABORATOIRE Tran­sport d’échan­tillon de selles conforme à la règle­men­ta­tion

Kit Storax Single d'Elvetec

Lancé en juin en France par Elve­tec, le Storax Single est un produit prêt à l’em­ploi permet­tant le trans­port d’échan­tillons de selles conforme à la règle­men­ta­tion euro­péenne. Cette solu­tion vise à s’af­fran­chir de l’achat de maté­riel supplé­men­taire pour répondre à la norme de trans­port et permet un gain de temps de prépa­ra­tion d’em­bal­lage.
Le Storax Single est composé d’un tube Storax natif, Cary Blair ou SAF glissé dans un tube en poly­pro­py­lène incas­sable. Cet embal­lage secon­daire contient un papier absor­bant permet­tant d’ab­sor­ber tout échan­tillon s’il n’était pas traité correc­te­ment par le patient et venait à fuir. Ce tube est ensuite placé dans un sachet plas­tique trans­pa­rent. Ce packa­ging est conforme à l’ins­truc­tion d’em­bal­lage P650 pour le trans­port de matière biolo­gique caté­go­rie B (échan­tillon de diagnos­tic ou échan­tillon clinique) UN 3373, pour répondre aux exigences de l’ac­cré­di­ta­tion.
MATERIEL DE LABORATOIRE Kit Hygiène préana­ly­tique person­na­li­sable

Kit Hygiène d'Elvetec

Elve­tec, société spécia­li­sée sur le péri-analy­tique offrant une solu­tion globale pour le trans­port d’échan­tillons de sang, d’urine, de selle et les écou­villons conformes à la règle­men­ta­tion, propose un nouveau kit d’hy­giène pour le préana­ly­tique, conçu et déve­loppé pour répondre au besoin des biolo­gistes. Complé­tant la gamme de solu­tions person­na­li­sées d’El­ve­tec, ce kit prêt à l’em­ploi permet un gain de temps à la prépa­ra­tion et augmente la prati­ca­bi­lité tout en augmen­tant les stan­dards au sein des diffé­rents labo­ra­toires asso­ciés. L’en­sa­chage des diffé­rents éléments néces­saires lors de chaque prélè­ve­ment sanguin permet égale­ment d’aug­men­ter l’hy­giène.
Le kit hygiène est composé d’un sachet trans­pa­rent conte­nant une boule de coton, un tampon alcool et un panse­ment. Une encoche de prédé­coupé faci­lite l’ou­ver­ture. Ce kit peut être person­na­lisé avec un logo pour augmen­ter la visi­bi­lité du labo­ra­toire et fidé­li­ser les préle­veurs.

puce Actua­li­tés
VIE DES SOCIETES OSEO soutient l’in­no­va­tion colla­bo­ra­tive contre les cancers résis­tants
Le projet TEDAC, pour Théra­pie Enzy­ma­tique par Déplé­tion d’Acides aminés pour trai­ter les Cancers résis­tants à la radio/chimio­thé­ra­pie, qui réunit plusieurs socié­tés et insti­tu­tions, a reçu une aide d’OSEO de 10,7 millions d’eu­ros. Cette colla­bo­ra­tion consti­tue un projet ambi­tieux de recherche et déve­lop­pe­ment et une nouvelle approche dans le trai­te­ment des cancers. Portée par Erytech Pharma, en chef de file, Exon­hit, InGen BioS­ciences, l’In­serm, l’Uni­ver­sité Paris-Dide­rot (Unité mixte 773, Centre de recherche biomé­di­cale Bichat-Beaujon) et l’AP-HP (Service d’Ana­to­mie patho­lo­gique – hôpi­tal Beaujon), elle vise : le déve­lop­pe­ment de théra­pies enzy­ma­tiques inno­vantes en ciblant l’en­vi­ron­ne­ment méta­bo­lique des tumeurs, et la prise en charge person­na­li­sée de patients atteints de cancers radio- ou chimio-résis­tants grâce au déve­lop­pe­ment de tests de scree­ning et de moni­to­ring.
Ce projet d’un coût total de 22,5 millions d’eu­ros se dérou­lera sur une période de 8 ans et sera financé par OSEO dans le cadre du programme « Inno­va­tion Stra­té­gique Indus­trielle » (ISI), qui favo­rise l’émer­gence de cham­pions euro­péens capables de commer­cia­li­ser des produits de ruptures tech­no­lo­giques ne pouvant se réali­ser sans inci­ta­tion publique. Le programme ISI soutient des projets ambi­tieux d’in­no­va­tion colla­bo­ra­tive à fina­lité indus­trielle, portés par des entre­prises de taille inter­mé­diaire (moins de 5 000 colla­bo­ra­teurs) et des PME (moins de 250), toutes inno­vantes. Le projet TEDAC béné­fi­cie égale­ment de la label­li­sa­tion du Pôle de Compé­ti­ti­vité Lyon­bio­pôle.
Chaque parte­naire a en charge un pan du projet. Erytech Pharma doit produire une nouvelle gamme de solu­tions théra­peu­tiques en combi­nant des enzymes anti-cancer de manière effi­cace et sûre. « Nous propo­sons d’agir sur l’en­vi­ron­ne­ment méta­bo­lique complet de la tumeur dans la suite des premiers succès rencon­trés par notre produit GRASPA®. Nous offri­rons à terme une solu­tion englo­bant un test prédic­tif de réponse au trai­te­ment, une ou plusieurs théra­pies enzy­ma­tiques adap­tées, ainsi qu’un test de suivi de l’ef­fi­ca­cité théra­peu­tique  », déclare Pierre-Olivier Goineau, co-fonda­teur et Président du Direc­toire d’Ery­tech Pharma.
La parti­ci­pa­tion de la société Exon­hit recouvre des biomarqueurs de prédis­po­si­tion à la réponse théra­peu­tique dans l’op­tique de réduire les risques liés au déve­lop­pe­ment théra­peu­tique, puis un test diagnos­tic compa­gnon qui permet­tra de diffé­ren­cier en amont les patients répon­deurs des patients non-répon­deurs. « Ce projet est une véri­table oppor­tu­nité pour Exon­hit de mettre en œuvre son savoir-faire dans le déve­lop­pe­ment d’un diagnos­tic compa­gnon, dont le rôle sera déter­mi­nant pour opti­mi­ser le dérou­le­ment du projet. Le soutien finan­cier d’OSEO va égale­ment nous permettre d’évo­luer vers des solu­tions encore mieux adap­tées à la commer­cia­li­sa­tion de diagnos­tics issus de notre tech­no­lo­gie. », indique le Dr Loïc Maurel, Président du Direc­toire d’Exon­hit.
InGen BioS­ciences quant à elle, doit offrir à ce projet un test de suivi de l’ac­tion médi­ca­men­teuse pour adap­ter le dosage au patient. « Notre colla­bo­ra­tion dans ce projet […] permet­tra d’amé­lio­rer le suivi des patients en propo­sant des tests de diagnos­tic in vitro capables de mesu­rer l’ef­fet de l’ac­tion médi­ca­men­teuse et ainsi, de mieux adap­ter la stra­té­gie théra­peu­tique, en tenant compte de la singu­la­rité de chaque patient. Ces nouveaux tests renfor­ce­ront notre panel de produits dédiés à la méde­cine person­na­li­sée et confortent notre expé­rience en déve­lop­pe­ment de tests séro­lo­giques inno­vants  », selon le Dr Isabelle Buckle, Prési­dente du Direc­toire d’InGen BioS­ciences.
Pour leur part, les insti­tu­tions acadé­miques doivent opti­mi­ser et valo­ri­ser la tech­no­lo­gie de culture tissu­laire ex vivo (« Tissue slicer ») comme modèle précli­nique de tumeurs humaines permet­tant de déter­mi­ner des profils de réponse tumo­rale aux théra­pies enzy­ma­tiques (ou « chimio­gramme »).
VIE DES SOCIETES Valab, nouvelle dimen­sion à l’in­ter­na­tio­nal
Après avoir décidé de faire de l’ex­por­ta­tion une prio­rité dans sa poli­tique de déve­lop­pe­ment en 2012, la société Valab enre­gistre ses premiers succès sur de nouveaux marchés : Royaume Uni, Algé­rie, Emirats Arabes Unis.
C’est ainsi que seront instal­lés et mis en produc­tion dans les toutes prochaines semaines, les sites de Basil­don and Thur­rock Hospi­tals appar­te­nant au NHS dans la banlieue de Londres, le labo­ra­toire Tarzaali à Alger, un des labo­ra­toires privés les plus modernes d’Al­gé­rie orga­nisé en plateau tech­nique, ainsi que l’hô­pi­tal Oasis Hospi­tal à Al Aln aux Emirats Arabes Unis.
Ces nouvelles réfé­rences viennent s’ajou­ter à l’ex­pé­rience inter­na­tio­nale déjà acquise, avec une centaine de labo­ra­toires opéra­tion­nels en Belgique, Hollande, Luxem­bourg, Suisse et Italie. Mais, bien au-delà, elles repré­sentent l’ave­nir pour le déve­lop­pe­ment inter­na­tio­nal du logi­ciel d’aide à la vali­da­tion biolo­gique Valab®, avec une ouver­ture sur des marchés répu­tés fermés dont le modèle d’or­ga­ni­sa­tion de la biolo­gie peut-être diffé­rent, ou tout simple­ment concer­nant des pays émer­gents. Des négo­cia­tions existent égale­ment à un stade avancé concer­nant l’im­plan­ta­tion de sites en Alle­magne, en Espagne, au Canada et en Côte d’Ivoire.
La stra­té­gie commer­ciale est double. Elle repose à la fois sur une pros­pec­tion directe pour intro­duire la solu­tion Valab® au niveau de sites de réfé­rence, et sur la recherche de parte­naires ou distri­bu­teurs aptes à assu­rer à moyen terme une repré­sen­ta­tion locale, à l’ins­tar de ce qui a déjà été réalisé au Bene­lux avec la société Instru­men­ta­tion Labo­ra­tory et en Italie avec le groupe Deda­lus. Des contacts sont en cours.
VIE DES SOCIETES Cancer pros­ta­tique et pronos­tic
Abbott a acquis ce prin­temps une licence exclu­sive auprès de l’Uni­ver­sité Stan­ford pour plusieurs nouveaux biomarqueurs, afin de déve­lop­per un test de diagnos­tic molé­cu­laire qui pour­rait discri­mi­ner les cancers de la pros­tate agres­sifs et non agres­sifs.
Ce cancer, géné­ra­le­ment diagnos­tiqué par une biop­sie du tissu pros­ta­tique, engendre des suites qui vont de l’ab­sence de trai­te­ment à une gestion agres­sive par radio­thé­ra­pie, chimio­thé­ra­pie ou abla­tion chirur­gi­cale. Un test de ce type repré­sente donc l’op­por­tu­nité d’une amélio­ra­tion de la gestion des mala­dies. Le guide des bonnes pratiques du Natio­nal Compre­hen­sive Cancer Network pour le trai­te­ment de ces cancers a d’ailleurs été récem­ment mis à jour pour inclure les recom­man­da­tions liées à ces deux caté­go­ries de patients.
Abbott doit mettre au point un test molé­cu­laire fondé sur sa tech­no­lo­gie proprié­taire FISH (hybri­da­tion fluo­res­cente in situ) pour étudier les gènes ERG, ETV1 et PTEN. En effet, en absence de réar­ran­ge­ments des gènes ERG et ETV1, la perte du gène PTEN repré­sente un très mauvais pronos­tic alors que la persis­tance du gène PTEN permet d’es­pé­rer un meilleur taux de survie (85 % après 11 ans vs 13,7 %) (1).
PROFESSION Elec­tions à l’Ordre natio­nal des phar­ma­ciens
Le mois de juin 2012 a vu le renou­vel­le­ment de diffé­rentes instances de l’Ordre natio­nal des phar­ma­ciens. Le 13 juin, les membres du Conseil central de la Section G (phar­ma­ciens biolo­gistes) se sont réunis au siège de l’Ordre et ont élu les membres de leur Bureau ainsi que deux repré­sen­tants au Conseil natio­nal. Les membres de ce nouveau Bureau sont : Robert Desmou­lins (Président), Bernard Doucet (Vice-Président), Gassane Hodroge (Tréso­rier), ainsi que les membres Thierry Avel­lan, Jean-François Dezier, Anne Gruson, Chris­tian Hervé, Bernard Poggi. Ont été élus au titre de repré­sen­tants du Conseil central de la Section G siégeant au Conseil natio­nal, les tandems : Michel Cormier (Titu­laire) / Michel Vaubour­dolle (Suppléant) et Alain Maza­ley­rat (Titu­laire) / Bernard Blay (Suppléant).
Puis, le 25 juin, le Conseil natio­nal de l’Ordre des phar­ma­ciens (CNOP) a élu son nouveau bureau. Isabelle Adenot, a été large­ment réélue Président du Conseil natio­nal de l’Ordre des phar­ma­ciens. Patrick Fortuit (Vice-Président) et Yves Trouillet (Tréso­rier) l’ac­com­pa­gne­ront dans ces tâches, ainsi que les membres : Jean-Luc Delmas, Eric Fouas­sier, Alain Gillet, Frédé­ric Lahiani, Françoise Lenor­mand et Anna Sarfati.
Le CNOP est composé de 26 membres élus et 7 membres nommés. Il est par ailleurs assisté d’un conseiller d’Etat.
PROFESSION L’Af­ssaps devient l’ANSM
L’Agence natio­nale de sécu­rité du médi­ca­ment et des produits de santé (ANSM) est offi­ciel­le­ment créée. Elle se substi­tue à l’Af­ssaps et en reprend les missions, les droits et les obli­ga­tions. Néan­moins, cette substi­tu­tion doit aller bien au-delà. Un nouveau mode de gouver­nance et une nouvelle orga­ni­sa­tion doivent répondre à des missions et des préro­ga­tives renfor­cées, afin de garan­tir la sécu­rité des patients.
L’ANSM dispose par exemple de moyens renfor­cés pour assu­rer la surveillance et l’éva­lua­tion des produits de santé et de préro­ga­tives nouvelles en matière d’en­ca­dre­ment des pres­crip­tions ou d’en­ca­dre­ment de la publi­cité. La loi lui impose aussi de plus grandes exigences de trans­pa­rence (traça­bi­lité des travaux précé­dant une prise de déci­sion, enre­gis­tre­ment des séances, publi­ca­tion des comptes-rendus avec expres­sion des opinions mino­ri­taires) et d’in­dé­pen­dance de ses experts qui parti­cipent à ses travaux (décla­ra­tion publique d’in­té­rêt (DPI), commis­sion d’éthique …).
Pour ce faire, l’ANSM dispose d’un budget de fonc­tion­ne­ment et d’in­ves­tis­se­ment supé­rieur à celui de l’Af­ssaps (157 M€ en 2012 vs 125 M€ en 2010), et exclu­si­ve­ment assuré par une subven­tion de l’Etat.
Plusieurs chan­tiers ont déjà été lancés par M. Mara­nin­chi, ancien DG de l’Af­ssaps, nommé Direc­teur géné­ral de l’ANSM . La mise en place de l’ANSM, doit ainsi sensi­bi­li­ser les citoyens au fait que « le médi­ca­ment n’est pas un produit comme les autres ».
SCIENCES L’ADN tumo­ral circu­lant comme biomarqueur
De récents travaux menés par l’In­serm/Insti­tut Curie sur des patients atteints de méla­nome de l’oeil méta­sta­tique, apportent une preuve de concept de la faisa­bi­lité et de l’in­té­rêt clinique de la détec­tion et de la quan­ti­fi­ca­tion de l’ADN tumo­ral dans le sang pour agir rapi­de­ment.
Les cellules tumo­rales subis­sant elles aussi la dégra­da­tion cellu­laire natu­relle, leur ADN se retrouve dans la circu­la­tion où il se distingue de l’ADN normal par ses alté­ra­tions géné­tiques communes avec celles de la tumeur primi­tive (ici sur les gènes GNAQ ou GNA11). Les cher­cheurs ont effec­tué une « poly­mé­ri­sa­tion acti­vée par pyro­phos­pho­ro­lyse » (PAP), basée sur la PCR, pour détec­ter la présence de 3 muta­tions connues de ces gènes. Cette tech­nique très sensible et spéci­fique permet d’iden­ti­fier une muta­tion ponc­tuelle dans un gène au milieu d’une quan­tité d’ADN équi­va­lente à plus de 10 000 génomes entiers de cellule. Une tech­nique simple et peu coûteuse, acces­sible à tout labo­ra­toire de biolo­gie molé­cu­laire clinique.
Par ailleurs la quan­tité de cet ADN s’est révé­lée propor­tion­nelle à la masse tumo­rale évaluée par image­rie par réso­nance magné­tique (IRM). Des études complé­men­taires sont d’ores et déjà prévues pour évaluer la valeur pronos­tique de ce nouveau biomarqueur en fonc­tion du stade d’évo­lu­tion des méla­nomes de l’œil et ainsi espé­rer inter­ve­nir dès le début des réci­dives, voire suivre l’ef­fi­ca­cité du trai­te­ment. Cette tech­nique pour­rait s’ap­pliquer à tous les cancers chez lesquels une muta­tion spéci­fique a été iden­ti­fiée.
SCIENCES Essai clinique pour l’on­co­gé­ria­trie
L’in­ci­dence des cancers chez les 70 ans et plus, d’aujourd’­hui 45 %, ne cesse d’aug­men­ter. Or cette popu­la­tion âgée est encore trop souvent exclue des essais théra­peu­tiques, rendant impos­sible le déve­lop­pe­ment de proto­coles adap­tés. Dans le cas du cancer du sein, les connais­sances quant à l’uti­li­sa­tion de signa­tures géné­tiques manquent pour mieux jauger l’ef­fet d’un trai­te­ment chez les femmes de cet âge.
Coor­donné par l’Ins­ti­tut Curie et promu par Unican­cer, l’es­sai Aster 70s (Geri­co11/Pacs10) est le premier essai théra­peu­tique multi­cen­trique basé sur l’ana­lyse d’un biomarqueur pronos­tique chez les septua­gé­naires. Il évaluera, en fonc­tion d’une signa­ture, « le grade géno­mique », l’in­té­rêt d’une chimio­thé­ra­pie adju­vante post-opéra­toire chez la femme de 70 ans et plus, présen­tant un cancer du sein hormo­no­sen­sible et sans surex­pres­sion de l’on­co­gène/récep­teur HER2. Aujourd’­hui le trai­te­ment de réfé­rence est une hormo­no­thé­ra­pie prolon­gée sur 5 ans. Les patientes au grade géno­mique faible n’au­ront que le trai­te­ment de réfé­rence. Celles au grade géno­mique élevé rece­vront ce trai­te­ment précédé, ou non, selon le tirage au sort, par une chimio­thé­ra­pie courte sur 3 mois. Paral­lè­le­ment, l’im­pact des trai­te­ments sur des para­mètres biolo­giques reflets du vieillis­se­ment sera étudié. Des biomarqueurs molé­cu­laires appor­tant des infor­ma­tions sur l’âge physio­lo­gique de la personne pour­ront aussi être étudiés.
puce Égale­ment dans Spec­tra Biolo­gie n° 195
  • MISE A JOUR DES CONNAISSANCES
    Modi­fi­ca­tion des docu­ments Cofrac SH REF 02 et SH GTA 06 : synthèse et pers­pec­tives (Partie I)
  • UN POINT SUR
    Nouveau réfé­ren­tiel pour le diabète gesta­tion­nel
  • LABORATOIRE PRATIQUE
    Quelle poli­tique de dépis­tage du diabète gesta­tion­nel ? Expé­rience de l’Hô­pi­tal Mili­taire d’Ins­truc­tion Moham­med V de Rabat (Maroc)
  • CAS BIOCLINIQUE
    Une leucé­mie à grands lympho­cytes granu­leux T de présen­ta­tion atypique : explo­ra­tions complé­men­taires et diagnos­tic diffé­ren­tiel
  • CAS BIOCLINIQUE
    Hypo­cal­cé­mie, enté­ro­pa­thie… et magné­sium
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puce Mani­fes­ta­tions
>>30th World Congress of Biome­di­cal Labo­ra­tory Science
BERLIN, Alle­magne – 18–22 Août
>>Congrès de la Société Française de Méde­cine Vascu­laire (SFMV)
LYON – 12–15 Septembre
>>19es Jour­nées de biolo­gie de Marseille
MARSEILLE – 13–14 Septembre
>>17es Jour­nées de l’As­so­cia­tion Française des Ingé­nieurs Biomé­di­caux
BORDEAUX – 19–21 Septembre
>>20e Congrès Annuel de la SFTA (Société Française de Toxi­co­lo­gie Analy­tique)
CHAMBERY – 19–21 Septembre
>>EQAS 2012 – a 3-day Confe­rence orga­ni­sed by the UK Natio­nal Exter­nal Quality Assess­ment Services (UK NEQAS) for Endo­cri­no­logy and Cardiac Markers
EDIMBOURG, Royaume-Uni – 24–26 Septembre
>>41e Colloque Natio­nal des Biolo­gistes des Hôpi­taux
TOULOUSE – 24–28 Septembre
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