– Dans le numéro 198 de Spec­tra Biolo­gie –

puce Inno­va­tions
ANALYSEURS Immu­noes­sais nouvelle géné­ra­tion

Vidas 3 de bioMerieux

bioMé­rieux a lancé la nouvelle géné­ra­tion VIDAS : le VIDAS® 3. Le concept de test unitaire renforce l’au­to­no­mie des labo­ra­toires pour réali­ser à la demande 24h/24, 7j/7 l’en­semble des 98 para­mètres du menu VIDAS. Cet auto­mate consti­tue une solu­tion sur-mesure et facile d’uti­li­sa­tion pour opti­mi­ser l’or­ga­ni­sa­tion et le flux du labo­ra­toire. L’au­to­ma­ti­sa­tion est renfor­cée, depuis la phase préana­ly­tique, et notam­ment la distri­bu­tion des cali­bra­teurs, des contrôles et des échan­tillons. La traça­bi­lité accrue sera appré­ciée des labo­ra­toires centra­li­sés ou satel­lites pour les tests réali­sés à la demande ou en série.

Réali­sant jusqu’à 36 tests par heure avec un char­ge­ment en  » Random Access  » (échan­tillons, réac­tifs et consom­mables), il dispose de 27 posi­tions ther­mo­sta­tées/barco­dées pour les échan­tillons, réac­tifs, cali­bra­teurs, contrôles et diluants. Les embouts de prélè­ve­ment à usage unique empêchent toute conta­mi­na­tion. La connexion est bidi­rec­tion­nelle au SIL et égale­ment à distance avec la société. Le VIDAS 3 profi­tera lui aussi de la commu­nauté VIDAS (plus de 25 000 utili­sa­teurs), via le site myvi­das.com nouvel­le­ment lancé et du programme de contrôle de qualité myQC.

ANALYSEURS Micro­bio­lo­gie auto­ma­ti­sée

Smart Incubator System de bioMerieux

En micro­bio­lo­gie, une auto­ma­ti­sa­tion réus­sie se doit d’être rapide. Pour cela, le concept  » Full Micro­bio­logy Labo­ra­tory Auto­ma­tion  » de bioMé­rieux a été élaboré pour faire face à l’émer­gence de nouveaux patho­gènes et pour réduire le délai de rendu de résul­tats, en auto­ma­ti­sant le flux de travail des labo­ra­toires. Dans cette optique, la société lance le Smart Incu­ba­teur System (SIS) qui utilise une tech­no­lo­gie d’ima­ge­rie inno­vante permet­tant aux profes­sion­nels de santé d’al­ler au-delà de la simple incu­ba­tion des boîtes.

Ce système trie auto­ma­tique­ment les boîtes posi­tives des néga­tives et dimi­nue le temps de mani­pu­la­tion et de récon­ci­lia­tion des boîtes mais aussi du rendu de résul­tat. A l’aide d’al­go­rithmes, le système four­nit toutes les infor­ma­tions perti­nentes néces­saires pour une prise de déci­sion sécu­ri­sée, regrou­pant dans un seul dossier patient la numé­ri­sa­tion des boîtes et la vue globale du work­flow. Ce système, qui trans­forme la boîte de Pétri en objet numé­rique, permet une traça­bi­lité complète, la détec­tion de colo­nies de bacté­ries à des échelles invi­sibles à l’œil nu, et l’ac­cès en temps réel et à distance aux données via le midd­le­ware Myla®.

ANALYSEURS Préa­na­ly­tique pour sites péri­phé­riques

Ilôt p312 de Roche

Le dernier îlot préana­ly­tique de Roche répond à une demande spéci­fique de tri des tubes pour des flux modé­rés, de par son faible encom­bre­ment (1 m² au sol), allié à une cadence de tri attei­gnant 450 tubes/h. Cet îlot acquitte les tubes et les répar­tit dans les racks desti­nés aux plate­formes de chimie et immu­no­lo­gie, d’hé­ma­to­lo­gie, de coagu­la­tion et de cyto­lo­gie urinaire. Travaillant en mode récur­sif, il peut rece­voir à nouveau l’en­semble des tubes en fin de jour­née, pour véri­fier que toutes les analyses ont été effec­tuées.

Limi­tant les risques d’er­reurs dues aux mani­pu­la­tions manuelles et connecté au Moni­teur de Proces­sus de Labo­ra­toire (MPL) de Roche, il assure une haute traça­bi­lité du parcours de chaque tube. L’îlot est surtout adapté aux sites péri­phé­riques des grou­pe­ments de labo­ra­toires, où il trie les tubes urgents à analy­ser sur place de ceux à envoyer au plateau tech­nique. Le système améliore le taux de trans­mis­sion des tubes vers le plateau tech­nique. Enfin, cet appa­reil peut égale­ment complé­ter l’équi­pe­ment d’un plateau en étant dédié par exemple à l’ar­chi­vage.

ANALYSEURS Auto­ma­ti­sa­tion multi-disci­plines

 Apto Automation de Siemens

La nouvelle solu­tion Aptio Auto­ma­tion de Siemens, inté­res­sant les pôles de chimie, d’im­mu­no­lo­gie, d’hé­mo­stase et d’hé­ma­to­lo­gie est conçue pour répondre et s’adap­ter aux besoins de tous types de labo­ra­toires. Combi­nant l’ex­per­tise de la société en matière de gestion des flux avec des perfor­mances élevées, une haute adap­ta­bi­lité et des tech­no­lo­gies de pointes, elle se veut l’an­nonce d’une nouvelle façon d’ima­gi­ner et de conce­voir l’au­to­ma­tion au labo­ra­toire. Sa tech­no­lo­gie  » point-in-space  » et son design en boucle fermée doivent permettre une réelle opti­mi­sa­tion des flux de travail, en rédui­sant consi­dé­ra­ble­ment les besoins d’aliquo­tage.

Le trans­port de tubes sur plots équi­pés de puces RFID offre un routage indi­vi­dua­lisé et une traça­bi­lité complète des échan­tillons, et permet une gestion prio­ri­sée des urgences. Pour une approche multi-disci­pline, cette solu­tion offre une connec­ti­vité éten­due à l’en­semble du porte­feuille Siemens d’ana­ly­seurs compa­tibles avec l’au­to­ma­tion, ainsi qu’un ensemble complet de modules pré et posta­na­ly­tiques et des capa­ci­tés infor­ma­tiques éten­dues.

ANALYSEURS Auto­ma­ti­sa­tion complète en bacté­rio­lo­gie

WASPLab de Siemens

Dispo­nible en 2013, la nouvelle solu­tion WASPLab est conçue pour offrir une auto­ma­ti­sa­tion complète de la paillasse de bacté­rio­lo­gie. Les boîtes de Pétri ense­men­cées par le WASP sont auto­ma­tique­ment trans­por­tées par convoyeurs vers les incu­ba­teurs. Après une lecture du code-barres, chaque boîte est scan­née en haute réso­lu­tion à T0 avant son entrée dans les incu­ba­teurs. Ceux-ci sont dits  » intel­li­gents  » car chaque boîte y est gérée indi­vi­duel­le­ment, avec un empla­ce­ment défini et un temps d’in­cu­ba­tion person­na­lisé. Au terme du temps d’in­cu­ba­tion programmé, l’au­to­mate extrait la boîte et reprend une photo, à T1. Si les photos à T0 et à T1 diffèrent, le tech­ni­cien est averti sur son écran de télé station.

Le logi­ciel d’ima­ge­rie WASPLab perfec­tionné permet de zoomer et de chan­ger les éclai­rages de façon à analy­ser au mieux les colo­nies qui ont poussé. Il peut aussi sélec­tion­ner toutes les images pour un même patient ou un même prélè­ve­ment. Par un stylo tactile, le tech­ni­cien peut alors choi­sir à l’écran la ou les colo­nies sur lesquelles il souhaite lancer des tests d’iden­ti­fi­ca­tion et/ou d’an­ti­bio­gramme.

ANALYSEURS L’hé­mo­stase auto­ma­ti­sée plus sécu­ri­sée

Sysmex CS-5100 de Siemens

Siemens Heal­th­care Diagnos­tics, leader mondial en hémo­stase, a déve­loppé un nouvel analy­seur alliant simpli­cité, effi­ca­cité et sécu­rité avec qualité et préci­sion des résul­tats.

Issu de la colla­bo­ra­tion entre Siemens et Sysmex, le Sysmex CS-5100 est le dernier né d’une nouvelle géné­ra­tion de système de coagu­la­tion incluant le Sysmex CS-2100i et le Sysmex CA-660. Utilisé indé­pen­dam­ment ou connecté à une chaîne d’au­to­ma­tion, il permet la réali­sa­tion des tests de routine et tests spécia­li­sés en méthodes chro­no­mé­triques, chro­mo­gé­niques et immu­no­lo­giques à une cadence de 400 tests/h appor­tant ainsi une grande capa­cité de produc­tion aux labo­ra­toires. Inno­vant et pratique, cet auto­mate d’hé­mo­stase est capable de réali­ser une véri­fi­ca­tion de l’in­té­grité préana­ly­tique de l’échan­tillon (véri­fi­ca­tion du niveau de remplis­sage du tube et détec­tion des échan­tillons hémo­ly­sés, icté­riques ou lactes­cent) pour une sécu­rité maxi­male dans le rendu des résul­tats.

ANALYSEURS Analy­seur délo­ca­lisé de biochi­mie

Piccolo Xpress RS-RZ de Sysmex

Sysmex vient de lancer le Piccolo Xpress, instru­ment compact, tota­le­ment auto­ma­tique et travaillant sur des panels de réac­tifs. Les para­mètres les plus impor­tants de chimie clinique (lipides, enzymes, élec­tro­lytes, glucose, CRP, etc.) sont mesu­rés en 12 minutes en une seule mani­pu­la­tion à partir d’un échan­tillon de 100  µl de sang total, sérum ou plasma. D’une effi­cience maxi­male grâce à une cali­bra­tion inté­grée, aucun contrôle jour­na­lier n’est néces­saire grâce au disque réac­tif prêt à l’em­ploi et au système de gestion inté­gré de la qualité (iQC®).

D’une mani­pu­la­tion simple et intui­tive, sans prépa­ra­tion préa­lable de l’échan­tillon, l’ins­tru­ment propose les résul­tats d’un panel complet (jusqu’à 15 para­mètres). Les données de chimie clinique sont immé­dia­te­ment dispo­nibles, avec une impres­sion directe des résul­tats. Il peut conser­ver 5000 résul­tats patient en mémoire et être connecté au SIL. Idéal dans les établis­se­ments de soin et les cliniques, Piccolo permet de doser les analyses usuelles sur le lieu de soin avec une préci­sion iden­tique aux grands systèmes analy­tiques.

ANALYSEURS L’ap­proche formule revi­si­tée

pocH_100i de Sysmex

Sysmex vient de lancer le pocH-100i, un analy­seur d’hé­ma­to­lo­gie pour la numé­ra­tion et l’ap­proche formule 3 popu­la­tions, adapté à un usage en labo­ra­toire comme en biolo­gie délo­ca­li­sée. L’in­no­va­tion du pocH-100i réside dans sa capa­cité à discri­mi­ner les lympho­cytes et les neutro­philes sépa­ré­ment, tandis que les mono­cytes, les éosi­no­philes et les baso­philes sont comp­tés ensemble.

Basé sur une méthode de détec­tion par mesure de l’im­pé­dance, le pocH-100i utilise la tech­no­lo­gie éprou­vée de comp­tage absolu de Sysmex, produi­sant des résul­tats avec une fiabi­lité constante. L’iden­ti­fi­ca­tion des échan­tillons est sécu­ri­sée par un lecteur de code-barres. L’ana­ly­seur travaille sur tube fermé ou ouvert à partir d’un faible volume d’échan­tillon, et s’adapte à plusieurs types de tube. Un système global de contrôle de qualité, une main­te­nance mini­male, complété par un pack de réac­tif précon­fi­guré rendent ce système parti­cu­liè­re­ment facile à utili­ser.

puce Actua­li­tés
VIE DES SOCIETES Vif succès pour l’en­trée en bourse de Thera­diag

Pour la société Thera­diag, c’est une année déci­sive et réus­sie qui s’achève sur un point d’orgue : le grand succès de son intro­duc­tion en bourse sur le marché NYSE Alter­next à Paris.

Cette société Seine-et-Marnaise a vu le nombre total d’ac­tions offertes sursous­crit près de 2 fois au terme de l’offre à prix ouvert et du place­ment global, la demande globale portant sur 15,1 M€. Forte de cette réus­site, le prix d’émis­sion des actions nouvelles a été fixé à 5,80 €, soit le haut de la four­chette de prix prévus. La société a égale­ment choisi d’exer­cer inté­gra­le­ment la clause d’ex­ten­sion, soit 183 962 actions nouvelles (15 % de la taille initiale de l’offre), portant ainsi le montant de l’offre à 8,2 M€.

L’am­bi­tion clai­re­ment affi­chée par l’en­tre­prise : le leader­ship dans le thera­nos­tic, un angle reflété par le chan­ge­ment en début d’an­née du nom de l’en­tre­prise, ancien­ne­ment nommée BMD, BioMe­di­cal Diagnos­tics. Les fonds récol­tés par l’in­tro­duc­tion en bourse doivent ainsi soute­nir les déve­lop­pe­ments initiés ces derniers mois.

Tout d’abord concer­nant la gamme Lisa-Tracker, système de suivi théra­peu­tique, pour la détec­tion des résis­tances aux biothé­ra­pies dans les mala­dies auto-immunes. Le système, qui équipe déjà 24 hôpi­taux français et fait l’objet de 13 parte­na­riats à l’in­ter­na­tio­nal, permet d’an­ti­ci­per la résis­tance dès les premières phases de produc­tion des anti­corps diri­gés contre les anti-TNFa, sans attendre l’ap­pa­ri­tion des signes cliniques, trop souvent annon­cia­teurs d’une résis­tance déjà diffi­cile à combattre, même en chan­geant de théra­pie. D’autres coffrets desti­nés au Lisa-Tracker sont en cours de déve­lop­pe­ment en auto-immu­nité, et en onco­lo­gie.

Le deuxième grand pilier de la société se base sur l’ac­qui­si­tion en début d’an­née de la plate­forme microARN de diagnos­tic prédic­tif breveté de la société Pres­ti­zia. Les microARN repré­sentent en effet des biomarqueurs haute­ment spéci­fiques de la mala­die et de la réponse au trai­te­ment. Deux brevets d’ap­pli­ca­tion de la méthode d’iden­ti­fi­ca­tion pour le tropisme du VIH ont déjà été dépo­sés, et Thera­diag envi­sage de rendre dispo­nible, pour 2015, un test de tropisme du VIH permet­tant d’orien­ter les options théra­peu­tiques selon la porte d’en­trée du virus (CCR5 ou CXCR4). Ce test consti­tue­rait un kit de moni­to­ring de la mala­die, du suivi et du trai­te­ment du patient. Des déve­lop­pe­ments sont égale­ment atten­dus grâce à cette tech­no­lo­gie en cancé­ro­lo­gie.

Pour autant, la branche du diagnos­tic in vitro qui repré­sente 10 M€ par an de chiffre d’af­faires ne sera pas en reste, tant pour les produits déjà distri­bués (Hita­chi, Asura­gen), que pour ceux dont toute la chaîne de produc­tion est maîtri­sée par Thera­diag, telle la gamme de diagnos­tic en auto-immu­nité dont la société est spécia­liste. Cette gamme très complète (12 kits couvrant 7 prin­ci­pales mala­dies) et la maîtrise de la tech­no­lo­gie multi­pa­ra­mé­trique (25 para­mètres pour 90 patients en 3 heures) lui permettent de propo­ser aux labo­ra­toires des solu­tions quelque soit leur niveau d’au­to­ma­ti­sa­tion ou leur volume de tests. Cette société affiche en effet un temps de déve­lop­pe­ment (time-to-market) d’en­vi­ron un an pour un test de diagnos­tic, ce qui la rend très concur­ren­tielle et très réac­tive aux demandes des biolo­gistes.

VIE DES SOCIETES Sysmex inves­tit le marché de la biolo­gie délo­ca­li­sée

Présen­tée pour la première fois au public sur son stand lors des JIB 2012, la nouvelle gamme de produit de la société Sysmex est dédiée à la biolo­gie délo­ca­li­sée. Pour initier sa présence dans le marché du  » Point Of Care « , Sysmex Corpo­ra­tion a racheté en janvier 2010 la société alle­mande Hitado, spécia­li­sée dans le service et la commer­cia­li­sa­tion de produits de biolo­gie délo­ca­li­sée en Alle­magne. Par cette acqui­si­tion, Sysmex s’est ouvert à une gamme de tests de diagnos­tic rapide (infec­tieux, CRP, drogues et toxiques, sang dans les selles, test de gros­sesse, etc.) ainsi qu’à plusieurs appa­reils de biolo­gie délo­ca­li­sée dédiés au suivi du glucose : le Super ID pour le dosage des hémo­glo­bines glyquées HbA1c et le Super GL pour le dosage simul­tané du glucose, du lactate et de l’hé­mo­glo­bine. Cette gamme, lancée par Sysmex France en avril 2012, s’est étof­fée ces derniers mois.

Tout d’abord, la société a lancé en septembre un nouvel analy­seur d’hé­ma­to­lo­gie, le  » pocH-100i « , un appa­reil de numé­ra­tion approche formule déve­loppé par Sysmex dans un souci de simpli­cité et de qualité, s’adap­tant à une utili­sa­tion en labo­ra­toire ou en biolo­gie délo­ca­li­sée. De plus, en octobre, Sysmex France a fina­lisé un contrat de distri­bu­tion avec la société améri­caine Abaxis pour la commer­cia­li­sa­tion du Piccolo Xpress, un analy­seur de biochi­mie compact et tota­le­ment auto­ma­tique travaillant sur des panels de réac­tifs et propo­sant trente diffé­rents para­mètres de chimie clinique. Ce système permet le dosage des analyses usuelles en biolo­gie délo­ca­li­sée avec une préci­sion iden­tique aux grands systèmes analy­tiques.

En novembre, lors du salon MEDICA, Sysmex Europe a signé un contrat de distri­bu­tion élargi à la France avec la société hongroise Elek­tro­nika 77, fabri­cant de lecteur de bande­lette urinaire. Suite à cet accord, Sysmex France commer­cia­lise aujourd’­hui le DocURea­der 2 Pro, un lecteur de bande­lette urinaire de concep­tion récente (début 2012) béné­fi­ciant des dernières avan­cées en matière de logi­ciel inté­gré : connexion bidi­rec­tion­nelle, gestion des contrôles de qualité, traça­bi­lité, etc. Au cours du même salon, l’en­tre­prise a égale­ment acquis la distri­bu­tion des contrôles de qualité de la société améri­caine Quan­ti­me­trix, des contrôles de qualité spécia­le­ment dédiés aux analyses de bande­lettes urinaires en biolo­gie délo­ca­li­sée.

Enfin, une solu­tion de midd­le­ware est déjà envi­sa­gée et des négo­cia­tions et évalua­tions sont en cours concer­nant des appa­reils de biolo­gie délo­ca­li­sée pour les marqueurs cardiaques, la CRP et les gaz du sang, appa­reils qui pour­raient rejoindre la gamme de produit Sysmex début 2013. Sysmex affiche clai­re­ment sa volonté de deve­nir un acteur majeur sur le marché de la biolo­gie délo­ca­li­sée, avec une gamme complète de produits et solu­tions de service pour les labo­ra­toires et les établis­se­ments de soins.

VIE DES SOCIETES BioMé­rieux élar­git sa gamme et son terri­toire

Lors des JIB 2012, bioMé­rieux a présenté de nombreuses inno­va­tions, telles une solu­tion pour l’au­to­ma­ti­sa­tion de la micro­bio­lo­gie, ou la nouvelle géné­ra­tion Vidas, le Vidas® 3. Enfin, déve­lop­pée grâce à ses précé­dents parte­na­riats, la nouvelle solu­tion de spec­tro­mé­trie de masse de la société, le Vitek MS, a égale­ment été inté­grée à son offre de micro­bio­lo­gie. Emer­geante en micro­bio­lo­gie, la tech­no­lo­gie de spec­tro­mé­trie de masse linéaire MALDI-TOF (désorp­tion-ioni­sa­tion laser assis­tée par matrice et temps de vol) permet une iden­ti­fi­ca­tion bacté­rienne plus rapide que les méthodes tradi­tion­nelles. L’achè­ve­ment de cette tech­no­lo­gie a profité de deux accords stra­té­giques signés en 2010 : l’ac­qui­si­tion de la banque de données micro­bienne pour l’iden­ti­fi­ca­tion des bacté­ries de la société alle­mande AnagnosTec, puis le parte­na­riat avec la société japo­naise Shimadzu pour la commer­cia­li­sa­tion de systèmes de spec­tro­mé­trie de masse pour l’iden­ti­fi­ca­tion bacté­rienne.

Grâce à cette nouvelle solu­tion, bioMé­rieux propose une solu­tion inté­grée et rapide pour des tests d’ID/AST fiables, four­nis­sant une iden­ti­fi­ca­tion micro­bienne en envi­ron 2 minutes, et les résul­tats de l’an­ti­bio­gramme en 5 heures seule­ment, par l’al­liance avec le VITEK® 2, connec­tés par le logi­ciel Myla&#153. L’iden­ti­fi­ca­tion micro­bienne est réali­sée par l’ana­lyse des spectres et leurs compa­rai­sons aux profils carac­té­ris­tiques de la base de données. L’ins­tru­ment intègre un poste et un logi­ciel de prépa­ra­tion. Ainsi sont combi­nées la qualité de l’iden­ti­fi­ca­tion par spec­tro­mé­trie de masse avec le résul­tat de sensi­bi­lité rendu par VITEK® 2. Le VITEK® MS utilise des cibles jetables avec des codes-barres uniques et 48 posi­tions par cible. Quatre cibles peuvent être placées en même temps dans l’ins­tru­ment.

D’autre part, enre­gis­trant sa plus forte progres­sion sur les marchés asia­tiques, l’en­tre­prise a ouvert sa quarante-et-unième filiale commer­ciale, basée à Hanoï, au Viet­nam. Déte­nue à 100 % par bioMé­rieux SA, cette nouvelle société est la septième filiale de bioMé­rieux dans les pays émer­gents d’Asie du Sud-Est. La société y a établi sa posi­tion grâce à des distri­bu­teurs de longue date avec lesquels elle conti­nuera de travailler.

VIE DES SOCIETES Exon­hit et Ingen donnent nais­sance à Diaxon­hit

Exon­hit voit grand et a réussi, à l’aide de deux finan­ce­ments succes­sifs par place­ment privé de 4,4 M€ puis 1,7 M€, à réunir la somme manquante lui permet­tant d’ac­qué­rir Ingen Bios­ciences dont l’ac­qui­si­tion totale s’élève à 18 M€.

Issu de ces deux socié­tés, le futur Groupe Diaxon­hit est destiné à deve­nir l’un des acteurs majeurs du diagnos­tic in vitro en Europe. Diaxon­hit béné­fi­ciera de leur forte complé­men­ta­rité tant en termes d’ac­ti­vité que de compé­tences, en parti­cu­lier avec le porte­feuille de produits inno­vants, la R&D, et un fort réseau de distri­bu­tion notam­ment hospi­ta­lier. La stra­té­gie de crois­sance du Groupe s’axera sur le déve­lop­pe­ment de la distri­bu­tion et de nouveaux produits, et sur de nouvelles acqui­si­tions ciblées.

Basée à Paris, Exon­hit est axée sur la méde­cine person­na­li­sée et déve­loppe des produits théra­peu­tiques et diagnos­tiques ciblés contre le cancer et la mala­die d’Alz­hei­mer. Elle est cotée sur le marché NYSE Alter­next à Paris et fait partie de l’in­dice NYSE Alter­next OSEO Inno­va­tion.

Créé en 2001, InGen BioS­ciences est aujourd’­hui un leader des distri­bu­teurs indé­pen­dants de diagnos­tics in vitro sur le marché français. Notam­ment reconnu en France pour ses tests du HLA distri­bués en exclu­si­vité pour One Lambda, filiale du Groupe Thermo-Fischer, elle distri­bue égale­ment des tests d’im­mu­noa­na­lyse et son test proprié­taire, TQS (Teta­nos Quick Stick), utilisé en service d’ur­gence. Elle assure aussi le service après-vente d’une impor­tante base d’au­to­mates (Lumi­nex…) et déve­loppe le BJI Inoplex, un test proprié­taire de détec­tion des infec­tions liées aux prothèses arti­cu­laires.

Le nouveau groupe Diaxon­hit possè­dera donc un porte­feuille élargi et diver­si­fié de produits en déve­lop­pe­ment, et de diagnos­tics inno­vants molé­cu­laires et non-molé­cu­laires, concen­trés sur l’im­muno-infec­tieux, la mala­die d’Alz­hei­mer et le cancer. Loïc Maurel, Président du Direc­toire d’Exon­hit, déclare :  » Par cette opéra­tion, nous chan­geons tota­le­ment de dimen­sion, une étape clé pour nos deux socié­tés, l’en­semble de nos colla­bo­ra­teurs et nos action­naires. Le réseau de distri­bu­tion d’InGen est un atout consi­dé­rable pour la commer­cia­li­sa­tion de nos nouveaux produits de diagnos­tic, tel Acla­rusDx dans la mala­die d’Alz­hei­mer.   »

VIE DES SOCIETES JIB 2012 : Six trophées pour l’in­no­va­tion

Pour la première fois, les 57es Jour­nées Inter­na­tio­nales de Biolo­gie ont décerné, six trophées à leurs expo­sants, récom­pen­sant de nouvelles tech­niques à forte valeur ajou­tée dans plusieurs caté­go­ries. Le jury était composé d’une dizaine d’ex­perts de la biolo­gie médi­cale (biolo­gistes, syndi­cats, jour­na­liste).

Le trophée  » Déve­lop­pe­ment Durable « a été attri­bué à la société Cold­way, pour son système ther­mo­chi­mique, protec­tion de froid et/ou de chaleur. Basé sur le prin­cipe de la ther­mi­cité des réac­tions chimiques, il produit de la chaleur ou du froid de manière auto­nome, sans élec­tri­cité.Le trophée  » Effi­cience de la Biolo­gie délo­ca­li­sée «  a été attri­bué à deux lauréats. La société Instru­men­ta­tion Labo­ra­tory a été récom­pen­sée pour son système IQM® (Intel­ligent Quality Mana­ge­ment), un système inté­gré et auto­ma­tisé de mana­ge­ment de la qualité des analyses de gaz et du sang et autres tests d’ur­gence réali­sés sur sang total, souvent en biolo­gie médi­cale délo­ca­li­sée. Il permet de détec­ter, en temps réel, toute anoma­lie éven­tuelle et d’en­ga­ger auto­ma­tique­ment une action correc­tive appro­priée.

Le deuxième prix a été reçu par la société Roche Diagnos­tics France pour le logi­ciel de forma­tion Cobas Acade­my®, destiné aux utili­sa­teurs d’ana­lyses de biolo­gie délo­ca­li­sées. Il comprend à la fois une méthode d’ap­pren­tis­sage inter­ac­tif, un contenu person­na­li­sable aux spéci­fi­ci­tés de l’hô­pi­tal et surtout une gestion de la certi­fi­ca­tion des utili­sa­teurs.

Le trophée  » Bien-être du Patient «  a été attri­bué à la société Cepheid, pour le GenX­pert® Infi­nity System, un robot bacté­rio­lo­gique de pointe, capable de dépis­ter en moins d’une heure (au lieu de 2 à 3 jours), des bacté­ries telles que les staphy­lo­coques dorés ou les strep­to­coques. Le système propose jusqu’à 80 tests diffé­rents.

Le trophée  » Trans­mis­sion de l’in­for­ma­tion «  a été attri­bué à la société Elve­tec pour le projet Passe­relle, une solu­tion complète maté­riel/logi­ciel, permet­tant d’as­su­rer l’ache­mi­ne­ment et la traça­bi­lité des échan­tillons biolo­giques préle­vés sur les patients, du lieu de prélè­ve­ment jusqu’au lieu d’ana­lyse tout en respec­tant les contraintes régle­men­taires et bonnes pratiques profes­sion­nelles en vigueur.

Le trophée  » Gale­rie de l’in­no­va­tion «  récom­pense une entre­prises présente dans la Gale­rie de l’in­no­va­tion des JIB et propo­sant une inno­va­tion d’ex­cel­lence médi­cale ou inter­na­tio­nale. Le jury a parti­cu­liè­re­ment appré­cié les nouvelles approches de séquençage des acides nucléiques (NGS pour Next Gene­ra­tion Sequen­cing), qui consti­tuent une inno­va­tion majeure ouvrant de nouvelles possi­bi­li­tés de diagnos­tic dans tous les domaines de la biolo­gie médi­cale et en parti­cu­lier en cancé­ro­lo­gie, en patho­lo­gie infec­tieuse et en géné­tique humaine. Le prix a été attri­bué à deux lauréats.

La société Illu­mina a été récom­pen­sée pour le MiSeq&#153, un auto­mate de séquençage haut débit nouvelle géné­ra­tion acces­sible désor­mais aux labo­ra­toires hospi­ta­liers, qui permet de tester de nombreux gènes simul­ta­né­ment et d’ac­cé­lé­rer le diagnos­tic. Le deuxième prix a été décerné à la société Life Tech­no­lo­gies pour la tech­no­lo­gie Ion Torrent&#153 de séquençage de l’ADN par semi-conduc­teur. Elle permet d’ob­te­nir des temps de séquençage extrê­me­ment courts sans les contraintes d’une instal­la­tion lourde.

Enfin, le  » prix du Jury «  a fait l’una­ni­mité d’un jury sensible aux inno­va­tions appor­tant une simpli­fi­ca­tion signi­fi­ca­tive des process. Il a été attri­bué à la société ABO Diag pour la tech­no­lo­gie Haem-Trap© appliquée à l’au­to­mate Comet. Cette tech­no­lo­gie permet une lecture des réac­tions d’im­mu­no­hé­ma­to­lo­gie sans avoir recours aux phases lourdes de centri­fu­ga­tion ou d’ai­man­ta­tion. Cette simpli­fi­ca­tion faci­lite son auto­ma­tion, raccour­cit les délais d’ob­ten­tion des résul­tats et supprime des phéno­mènes para­sites amélio­rant ainsi sensi­bi­lité et fiabi­lité.

PROFESSION Le SIDIV sort ses chiffres

Cette année encore, le SIDIV met en ligne les  » Chiffres clés de l’in­dus­trie du diagnos­tic in vitro  » pour 2011. Ces chiffres montrent toujours la place prépon­dé­rante de l’Eu­rope et des Etats-Unis dans ce marché mondial estimé à envi­ron 30 milliards d’eu­ros. Par contre, les deux autres grandes zones géogra­phiques ont connu une bien plus forte crois­sance.

En France, le marché du diagnos­tic in vitro se répar­tit à 19 % vers l’au­to­sur­veillance glycé­mique (ASG) et à 81 % vers le diagnos­tic in vitro des labo­ra­toires (hors ASG). Il a décru de 0,4 % en 2011 pour un chiffre d’af­faires de 1,79 milliards d’eu­ros. La part du marché géné­rée par les labo­ra­toires (1,44 milliards d’eu­ros) est en hausse de 0,7 % et se divise entre les marchés des réac­tifs (84 %) et des instru­ments (16 %).

Le marché des réac­tifs du diagnos­tic in vitro présente une répar­ti­tion stable. La première, l’im­mu­no­chi­mie repré­sente 37 % du marché, suivi de l’im­muno-infec­tieuse et de l’hé­ma­to­lo­gie avec 20 %. La biochi­mie et la micro­bio­lo­gie sont respec­ti­ve­ment à 11 et 10 %. La dernière caté­go­rie, les tests géné­tiques, repré­sente 2 % du marché.

PROFESSION Pierre Aberer n’est plus

La biolo­gie hospi­ta­lière est en deuil. Après le décès le 3 novembre de Maurice Giraud­bit, ancien président du Syndi­cat Natio­nal des Biolo­gistes Hospi­ta­liers, Pierre Aberer chef de service du labo­ra­toire de Biochi­mie des Hospices Civils de Colmar est décédé le 12 novembre à l’âge de 64 ans après une grave mala­die contre laquelle il avait décidé de se battre, mais en vain.

Pierre Aberer a débuté sa carrière au labo­ra­toire du Centre Hospi­ta­lier de Wissem­bourg en 1975 puis a inté­gré les Hôpi­taux Civils de Colmar en 1991 où il a exercé la fonc­tion de chef de service du labo­ra­toire de Biochi­mie pendant 20 ans. Il fut un des membres fonda­teurs du Collège Natio­nal de Biochi­mie des Hôpi­taux au sein duquel il était très actif. Ancien tréso­rier du bureau du Syndi­cat Natio­nal des Biolo­gistes Hospi­ta­liers de 2005 à 2011 il fut l’un des piliers de l’or­ga­ni­sa­tion du Colloque Natio­nal.

Grâce à son dyna­misme, ses compé­tences scien­ti­fiques, sa gentillesse et sa simpli­cité, cet homme non seule­ment grand de taille mais de cœur nous manquera énor­mé­ment.

Adieu Pierre!

SCIENCES Méde­cine person­na­li­sée : faisa­bi­lité et inté­rêt

Les résul­tats préli­mi­naires de l’étude clinique SAFIR 01 ont été présen­tés aux congrès de l’ESMO (Euro­pean Society for Medi­cal Onco­logy, Autriche) par son initia­teur et coor­don­na­teur, le Pr Fabrice André, cancé­ro­logue et direc­teur de recherche Inserm à l’Ins­ti­tut Gustave Roussy.

Sélec­tion­nés comme l’un des  » événe­ments majeurs du congrès « , ce sont les premiers résul­tats rappor­tés, dans le monde scien­ti­fique et médi­cal, concer­nant une large étude pros­pec­tive de méde­cine person­na­li­sée où le choix théra­peu­tique est déter­miné en fonc­tion du  » profil géno­mique  » du tissu méta­sta­tique. L’objec­tif étant d’iden­ti­fier une anoma­lie du génome pour laquelle il existe un médi­ca­ment dit  » ciblé  » dispo­nible ou en déve­lop­pe­ment, agis­sant spéci­fique­ment sur les cellules qui expriment cette anoma­lie.

Menée dans 18 Centres de Lutte Contre le Cancer en France et promue par Unican­cer, l’étude inclus 423 patientes atteintes de cancer du sein méta­sta­tique, entre 2011 et 2012. La phase pilote (pré-Safir) incluait 108 patientes.

Les résul­tats préli­mi­naires de l’étude Safir 01 prouvent tout d’abord la faisa­bi­lité tech­nique de ces profils géno­miques en pratique clinique. Sur les 393 patientes ayant eu une biop­sie du tissu méta­sta­tique, 251 patientes ont reçu un profil géno­mique exploi­table (soit 63,9 %) dont 172 (68,5 %) avait une anoma­lie géno­mique d’in­té­rêt pour laquelle il existe un médi­ca­ment ciblé. L’étude a égale­ment prouvé l’in­té­rêt d’ana­ly­ser l’en­semble des gènes de la tumeur et de ne pas se limi­ter à recher­cher les quelques gènes d’in­té­rêt les plus fréquents. Sur ces 172 dernières patientes pour lesquelles une théra­pie ciblée est dispo­nible, 76 patientes expriment en effet des anoma­lies très rares.

A ce jour, 26 des 172 patientes ont reçu un médi­ca­ment ciblé selon l’ano­ma­lie trou­vée. Les autres sont en cours de trai­te­ment par chimio­thé­ra­pie ou hormo­no­thé­ra­pie. Sur les 26 patientes trai­tées, 8 présentent des signes d’ef­fi­ca­cité, de la régres­sion de la tumeur à la stabi­li­sa­tion.

SCIENCES La flore intes­ti­nale au cœur de la recherche

Débu­tant en cette fin d’an­née, le projet euro­péen METACARDIS (Meta­ge­no­mics in Cardio­me­ta­bo­lic Diseases) coor­donné par l’In­serm, vise à étudier l’im­pact des chan­ge­ments de la flore intes­ti­nale sur l’ap­pa­ri­tion et la progres­sion des mala­dies cardio-méta­bo­liques et les patho­lo­gies asso­ciées.

Des varia­tions de la flore prédi­sant les carac­té­ris­tiques tumo­rales, ou variant selon les diffé­rentes affec­tions cardio-méta­bo­liques ou encore liées à des résis­tances à l’in­su­line, à un syndrome inflam­ma­toire, à une dysli­pi­dé­mie… Ces constats rendent indis­pen­sable une connais­sance accrue des méca­nismes physio­pa­tho­lo­giques, la mise en place d’un diagnos­tic précoce et de trai­te­ments adap­tés à chaque patho­lo­gie. Autre­ment dit, trou­ver des nouvelles cibles et voies biolo­giques parta­gées jouant un rôle dans la progres­sion des mala­dies cardio-méta­bo­liques, vali­der les cibles et bio-marqueurs venant de la flore intes­ti­nale, affi­ner l’ana­lyse des profils cliniques des patients par un phéno­ty­page molé­cu­laire et enfin déve­lop­per de nouveaux systèmes (logi­ciels) pour l’in­té­gra­tion des données venant de l’en­vi­ron­ne­ment et des infor­ma­tions cliniques et biolo­giques des patients. Le projet allie des groupes de cher­cheurs euro­péens multi­dis­ci­pli­naires et des experts du secteur de la biotech­no­lo­gie et de l’in­dus­trie, qui auront accès à des tech­no­lo­gies de pointe.

puce Égale­ment dans Spec­tra Biolo­gie n° 198
  • TECHNOLOGIE APPLIQUÉE
    Mesure de l’INR en biolo­gie médi­cale délo­ca­li­sée au Centre Hospi­ta­lier Univer­si­taire de Caen
  • LABORATOIRE PRATIQUE
    HbA1c en consul­ta­tion de diabé­to­lo­gie à l’hô­pi­tal : inté­rêt pour la prise en charge du patient ? Le point de vue du biolo­giste
  • LABORATOIRE PRATIQUE
    Des examens de biolo­gie molé­cu­laire délo­ca­li­sés : possibles et utiles en micro­bio­lo­gie ?
  • LABORATOIRE PRATIQUE
    Valeurs de réfé­rence des tests d’hé­mo­stase de l’adulte maro­cain
  • TECHNOLOGIE APPLIQUÉE
    Les logi­ciels de gestion de labo­ra­toires de biolo­gie médi­cale en 2012
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puce Mani­fes­ta­tions
>>Colloque « 40 ans de dépis­tage néona­tal »
PARIS – 10 janvier
>>22es Jour­nées Natio­nales de Biochi­mie des Hôpi­taux
PARIS – 17–18 janvier
>>Jour­nées de Biolo­gie Clinique
PARIS – 28–30 janvier
>>Colloque d’Hé­ma­to­lo­gie des Hôpi­taux – Cas Clinique
PARIS – 7 février
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