– Dans le numéro 197 de Spec­tra Biolo­gie –

puce Inno­va­tions
ANALYSEURS L’im­muno-héma­to­lo­gie accé­lé­rée

Le Comet d'Abo-Diag

Lors des JIB, ABO Diag présen­tera sa tech­no­lo­gie breve­tée Haem-Trap© qui permet de réduire les temps d’ana­lyse, de stan­dar­di­ser les résul­tats et de les repro­duire. Dispo­nible sur l’au­to­mate d’im­muno-héma­to­lo­gie Comet, cette tech­no­lo­gie capture les héma­ties sélec­tion­nées sur une membrane et ne néces­site ni dilu­tion, ni incu­ba­tion ni centri­fu­ga­tion.

Les échan­tillons de sang sont dépo­sés puis lavés. Les résul­tats sont lus instan­ta­né­ment et analy­sés par le logi­ciel inté­gré de gestion et d’ana­lyse des résul­tats : Comet HD. Le large panel de tests (groupe, Rhésus étendu et Kell, Recherche et Iden­ti­fi­ca­tion d’Ag­glu­ti­nines Irré­gu­lières, cross-match) donne ses premiers résul­tats en 25 minutes. Ses très hautes cadences, sa robus­tesse, sa fiabi­lité et son encom­bre­ment mini­mum, en fond un auto­mate parti­cu­liè­re­ment perfor­mant pour sa géné­ra­tion : bras auto­ma­tisé 10 pipettes à cônes jetables pour un entre­tien mini­mal, mani­pu­la­tion réduite (3 étapes : dépôt, lavage, résul­tats), 35 tests par carte, char­ge­ment auto­ma­tique, système auto-load…

ANALYSEURS Nouveau lecteur de micro­plaques

Le Système PR 4100 de Bio-Rad

Bio-Rad lance un lecteur de micro­plaques nouvelle géné­ra­tion : Système PR 4100. Celui-ci vient complé­ter la large gamme déjà exis­tante d’équi­pe­ments modu­laires (incu­ba­teur, laveur, lecteur, système pour Blot).

Avec un concept inno­vant, le Système PR 4100 répond parfai­te­ment aux diffé­rents besoins de lecture (mono­chro­ma­tisme, bichro­ma­tisme, proto­coles quali­ta­tifs et quan­ti­ta­tifs). Il est raccordé à un mini-PC et piloté par un logi­ciel intui­tif. Ce système, marqué CE-IVD, est ouvert et entiè­re­ment program­mable. La concep­tion du module optique 8 canaux garan­tie une qualité et une excel­lente perfor­mance pour des mesures rapides, repro­duc­tibles et précises. Il dispose de 5 filtres préins­tal­lés (au maxi­mum 8 filtres) et d’une source lumi­neuse de type LED qui confère une grande fiabi­lité et ne néces­site aucune main­te­nance. Ce lecteur est connec­table à toute impri­mante USB compa­tible Windows&#153 7. La gamme complète des tests Bio-Rad est entiè­re­ment prépro­gram­mée.

ANALYSEURS Nouvelle solu­tion pour la confir­ma­tion VIH

Le Geenius HIV 1/2 Confirmatory assay de Bio-Rad

La nouvelle solu­tion Geenius&#153 HIV 1/2 Confir­ma­tory assay est un test unitaire en immuno-chro­ma­to­gra­phie pour la confir­ma­tion et la détec­tion diffé­ren­ciée des anti­corps anti VIH-1 et anti VIH-2 sur sang capil­laire, sang total veineux, sérum et plasma. La lecture du test se fait en 20 minutes après le dépôt de l’échan­tillon de façon auto­ma­ti­sée via un lecteur et un logi­ciel.

Le logi­ciel inter­prète et valide auto­ma­tique­ment le résul­tat puis le trans­met à l’in­for­ma­tique du labo­ra­toire par connexion bidi­rec­tion­nelle. Le système assure une traça­bi­lité complète grâce à l’iden­ti­fi­ca­tion unique de la cassette (code à barres 2D) couplée à l’iden­ti­fi­ca­tion posi­tive du patient. Des contrôles sont passés à chaque lot de réac­tif ou selon les procé­dures du labo­ra­toire. L’en­semble des résul­tats est archivé (photo, inter­pré­ta­tion…). De plus, la sécu­rité de l’ana­lyse est assu­rée par une bande contrôle qui valide le bon dérou­le­ment du proces­sus analy­tique. Cette solu­tion inno­vante démontre de très bonnes perfor­mances de sensi­bi­lité et de spéci­fi­cité.

ANALYSEURS Biolo­gie molé­cu­laire pour l’in­fec­tieux

Le Liaison Iam de Diasorin

A l’oc­ca­sion des JIB 2012, la société Diaso­rin lance une nouvelle solu­tion pour la biolo­gie molé­cu­laire qui lui permet d’étendre son exper­tise des mala­dies infec­tieuses au domaine du diagnos­tic molé­cu­laire. Cette nouvelle offre est basée sur des tech­no­lo­gies inno­vantes et ingé­nieuses qui apportent flexi­bi­lité, rapi­dité et simpli­cité d’uti­li­sa­tion pour le labo­ra­toire.

Elle comprend deux instru­ments de paillasse, le Liai­son IXT pour l’ex­trac­tion d’acides nucléiques et le Liai­son Iam (photo) pour l’am­pli­fi­ca­tion et la détec­tion en temps réel, ainsi que des réac­tifs asso­ciés pour la détec­tion quali­ta­tive ou quan­ti­ta­tive de virus comme : CMV, EBV, HSV 1/2, VZV, BKV, Parvo­vi­rus B19 et égale­ment de para­sites comme Toxo­plasma gondii. L’am­pli­fi­ca­tion est basée sur une tech­no­lo­gie effi­cace LAMP (Loop-media­ted isother­mal AMPli­fi­ca­tion, breve­tée par Eiken) que la société nomme Q-LAMP. La tech­no­lo­gie Q-LAMP apporte, pour la première fois, une analyse quan­ti­ta­tive des réac­tions LAMP, en temps réel et par fluo­res­cence. Diaso­rin lance égale­ment une gamme de tests Q-LAMP desti­née aux appli­ca­tions en onco-héma­to­lo­gie.

ANALYSEURS Auto­mate préana­ly­tique de bacté­rio­lo­gie

Le Prelud d'i2a

i2a lance son premier modèle de la gamme Prelud, un auto­mate préana­ly­tique de bacté­rio­lo­gie permet­tant l’en­se­men­ce­ment des boîtes de culture à partir de divers échan­tillons de prélè­ve­ments. Il prend en charge la quasi-tota­lité des tubes utili­sés dans un labo­ra­toire, tels les milieux de trans­port liquides ou gélo­sés, ainsi que les tubes urinaires ou de labo­ra­toire. Il est le seul auto­mate à inté­grer trois tech­no­lo­gies : l’oese, la pipette et l’écou­villon. Il intègre les diffé­rentes méthodes d’en­se­men­ce­ment utili­sées en labo­ra­toire : épui­se­ment, cadran et spirale.

Grâce à ses carac­té­ris­tiques uniques, cet auto­mate amène une flexi­bi­lité, un gain de temps tech­nique, une grande stan­dar­di­sa­tion et une opti­mi­sa­tion des flux, pour une amélio­ra­tion consé­quente de la produc­ti­vité du labo­ra­toire. De grande capa­cité (480 boîtes en entrée et en sortie, jusqu’à 200 échan­tillons en char­ge­ment simul­tané), Prelud est un système évolu­tif : prochai­ne­ment, il intè­grera la prise en charge de l’an­ti­bio­gramme en gélose, avec ense­men­ce­ment des boîtes de Pétri rondes ou carrées et le dépôt des disques anti­bio­tiques.

ANALYSEURS Le POC évolu­tif en micro­flui­dique

Le mLab4All de Micro2gen

Micro2­gen, spécia­liste du diagnos­tic molé­cu­laire, lance mLab4All, une plate­forme de déve­lop­pe­ment d’ins­tru­ments diagnos­tiques du type point-of care (PoC). Cette plate­forme sert à la mise en œuvre de dispo­si­tifs analy­tiques basés sur la micro­flui­dique, pour le diagnos­tic multi­pa­ra­mé­trique de mala­dies en labo­ra­toire et en cabi­net. Ces dispo­si­tifs effec­tuent des analyses multi­pa­ra­mé­triques complexes tout en gérant les besoins, le calen­drier, les réac­tifs de l’ana­lyse et les inter­faces avec le Système d’In­for­ma­tion Hospi­ta­lier et les registres élec­tro­niques des patients.

Les tests sont effec­tués à partir d’une goutte de sang préle­vée au bout du doigt et placée sur un ou plusieurs micro­sys­tèmes jetables. Ceux-ci sont ensuite insé­rés dans les ports (slots) de l’ins­tru­ment, conten­nant les essais, les réac­tifs et les capteurs néces­saires. mLab4­coe­liac est une première implé­men­ta­tion d’ins­tru­ment du type PoC. Cet instru­ment à deux ports est dédié au diagnos­tic et à la surveillance de la mala­die cœliaque. Il réalise des tests de compa­ti­bi­lité HLA détec­tant de possibles prédis­po­si­tions pour la mala­die, et un test de séro­lo­gie pour déter­mi­ner si la mala­die est expri­mée.

ANALYSEURS Nouveaux auto­mates d’hé­mo­stase

Le Sysmex® CA-600 par Siemens Healthcare Diagnostics

Afin d’of­frir une solu­tion adap­tée à toutes les tailles de labo­ra­toires, Siemens Heal­th­care Diagnos­tics a lancé la gamme Sysmex® CA-600, dispo­nible sous deux modèles diffé­rents : Sysmex CA-620 et CA-660. Ces systèmes sont conçus pour réali­ser les tests de routine et de spécia­lité dans les labo­ra­toires de faible acti­vité ayant besoin d’un système robuste et d’un encom­bre­ment limité, ainsi que pour les labo­ra­toires néces­si­tant un système de Backup sur des acti­vi­tés plus impor­tantes.

L’aug­men­ta­tion constante du nombre de tests et l’exi­gence de rapi­dité et de qualité obligent les labo­ra­toires à recher­cher des solu­tions adap­tées pour amélio­rer l’ef­fi­ca­cité de la paillasse hémo­stase en ratio­na­li­sant le flux de travail. Le Sysmex CA-620 est spécia­le­ment conçu pour les labo­ra­toires qui effec­tuent des tests chro­no­mé­triques, tandis que le Sysmex CA-660 offre égale­ment la possi­bi­lité de faire des tests chro­mo­gé­niques et immu­no­lo­giques avec des réac­tifs tels que l’In­no­van­ce® Anti­throm­bine, l’In­no­vance D-Dimère ou encore l’In­no­vance VWF Ac.

puce Actua­li­tés
VIE DES SOCIETES Nova­cyt : une nouvelle entrée en bourse dans le marché du diagnos­tic

Nova­cyt, un spécia­liste de la cyto­lo­gie de nouvelle géné­ra­tion, a effec­tué son entrée en bourse le 12 octobre sur le marché NYSE Euro­next (NYX) à Paris, un marché conçu sur mesure pour les petites et moyennes entre­prises. Pour ce faire, Nova­cyt a pu s’ap­puyer sur une année 2012 solide. En avril, la société avait réussi une levée de fonds de 1,5 millions d’eu­ros par augmen­ta­tion de capi­tal, desti­née à finan­cer leur déploie­ment commer­cial, en parti­cu­lier à l’in­ter­na­tio­nal. En janvier, elle avait obtenu le label OSEO « Entre­prise Inno­vante », un label qui confirme la possi­bi­lité pour les Fonds Communs de Place­ment pour l’In­no­va­tion (FCPI) d’in­ves­tir dans le capi­tal de Nova­cyt en béné­fi­ciant d’avan­tages fiscaux.

L’in­tro­duc­tion de Nova­cyt (code mnémo­nique : ALNOV) a été réali­sée suite à l’ins­crip­tion des 2 389 335 actions exis­tantes de la société et de 318 127 actions nouvelles émises dans le cadre d’une Offre Globale (public et inves­tis­seurs). Le montant total levé dans le cadre de l’Offre Globale repré­sente 2,6 millions d’eu­ros. Le prix d’ad­mis­sion et d’émis­sion des actions Nova­cyt a été fixé à 8,10 euros par action. La capi­ta­li­sa­tion bour­sière de la société au jour de l’in­tro­duc­tion s’éle­vait à envi­ron 22 millions d’eu­ros.

Fondée en 2006, la société Nova­cyt conçoit, déve­loppe et commer­cia­lise des solu­tions inno­vantes dédiées au domaine de la cyto­lo­gie en milieu liquide et ouvertes sur le domaine de la biolo­gie molé­cu­laire. NovaP­rep® Proces­sor System est une tech­no­lo­gie entiè­re­ment breve­tée qui opti­mise les possi­bi­li­tés de détec­tion des lésions précan­cé­reuses et cancé­reuses. Cette solu­tion ouvre de nouvelles pers­pec­tives en cyto­lo­gie, tant pour le dépis­tage de masse que pour le diagnos­tic person­na­lisé. Loin d’une approche marke­ting à l’amé­ri­caine, la société a su faire évoluer son instru­ment de cyto­lo­gie selon les remarques de ses clients, tout en conser­vant un prix suffi­sam­ment abor­dable pour l’un des marchés qu’elle vise : les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud). Nova­cyt est en effet déjà présente en France et à l’in­ter­na­tio­nal par le biais d’un réseau de 13 distri­bu­teurs. Dotée depuis 2008 du marquage CE-IVD en Europe, elle a reçu cette année le marquage SFDA en Chine et une auto­ri­sa­tion de mise sur le marché en Russie.

Eric Peltier, Président Direc­teur Géné­ral de la société Nova­cyt, a commenté : « Nous remer­cions tous nos action­naires pour leur confiance qui nous a permis de fran­chir cette étape. Ils vont pouvoir nous accom­pa­gner dans nos efforts de recherche et déve­lop­pe­ment de nouveaux produits complé­men­taires de la gamme actuelle afin d’amé­lio­rer le dépis­tage et le diagnos­tic du cancer ».

VIE DES SOCIETES BD distri­buera Epis­tem

Suite à l’ac­cord signé cet été entre Epis­tem et Becton-Dickin­son, la société anglaise de biotech­no­lo­gie et de méde­cine person­na­li­sée va confier à BD la distri­bu­tion mondiale de son test Myco­bac­te­rium tuber­cu­lo­sis (TB), excepté pour l’Inde et le sous-conti­nent indien. Ce test est destiné à une utili­sa­tion sur la plate­forme Gene­drive d’Epis­tem. Le test de la tuber­cu­lose et sa plate­forme ont d’ailleurs récem­ment reçu le marquage CE-IVD, et les soumis­sions régle­men­taires sont actuel­le­ment en prépa­ra­tion pour le marché indien. Cet accord de four­ni­ture et de distri­bu­tion inclus un paie­ment initial de 1 million de dollars US ainsi que plusieurs paie­ments d’étapes, pouvant aller jusqu’à 3 millions de dollars d’après les volumes prévi­sion­nels d’ap­pro­vi­sion­ne­ment des cinq prochaines années.

Gene­drive est un instru­ment de type Point-of-Care (PoC) pour le diagnos­tic molé­cu­laire possé­dant de hautes sensi­bi­li­tés et spéci­fi­ci­tés. Epis­tem espère four­nir, avec cette plate­forme, un « gold stan­dard » pour l’iden­ti­fi­ca­tion de la tuber­cu­lose et pour des tests de résis­tance aux anti­bio­tiques. La stra­té­gie de succès prévu par la société s’ap­puie notam­ment sur les recom­man­da­tions publiques de l’Or­ga­ni­sa­tion Mondiale de Santé (OMS) d’in­té­grer de nouveaux tests molé­cu­laires rapides pour la tuber­cu­lose dans les programmes natio­naux de dépis­tage des mala­dies.

PROFESSION Accré­di­ta­tion : délais et condi­tions assou­plis

L’ar­rêté défi­nis­sant les condi­tions justi­fi­ca­tives de l’en­trée effec­tive d’un LBM dans une démarche d’ac­cré­di­ta­tion vient enfin de paraître. Il stipule l’abro­ga­tion de l’ar­rêté du 14 décembre 2010, qui fixait la date du 31 octobre 2012 pour l’en­voi de la demande d’ac­cré­di­ta­tion partielle par la voie A, et défi­nit désor­mais le 31 mai 2013 comme le délai butoir pour l’en­voi des demandes concer­nant les deux voies d’ac­cré­di­ta­tion (option A et B).

Pour les labo­ra­toires ayant choisi l’op­tion A, la demande d’ac­cré­di­ta­tion partielle portera désor­mais « sur un ou plusieurs examens de biolo­gie médi­cale, de la phase préana­ly­tique à la phase posta­na­ly­tique réali­sés sur au moins un site du labo­ra­toire ». Exit la néces­sité de couvrir « tous les sites et tous les lieux permet­tant la réali­sa­tion de la phase préana­ly­tique », prévue par l’ar­rêté précé­dent. Il reste cepen­dant à four­nir la preuve que le manuel d’as­su­rance qualité et de prélè­ve­ment est mis en appli­ca­tion sur au moins deux sites, en cas de labo­ra­toire multi­sites. Est égale­ment suppri­mée la condi­tion de présen­ter trois dossiers de véri­fi­ca­tion de méthodes quan­ti­ta­tives et quali­ta­tives : les exigences sont désor­mais limi­tées à « un dossier de véri­fi­ca­tion de méthode portant sur une méthode quan­ti­ta­tive ou sur une méthode quali­ta­tive ».

PROFESSION La conven­tion collec­tive se met en ligne

Dans le cadre de la Commis­sion pari­taire de la Conven­tion Collec­tive des labo­ra­toires de Biolo­gie Médi­cale extra Hospi­ta­liers, il y a doré­na­vant une obli­ga­tion d’ai­der au reclas­se­ment des sala­riés en cas de licen­cie­ments écono­miques. La Commis­sion Pari­taire a donc décidé de réali­ser un site inter­net permet­tant de répondre à cette obli­ga­tion et de mieux faire connaître les textes de cette conven­tion. Une bourse d’em­ploi très complète a ainsi été mise en place avec un accès sécu­risé pour les sala­riés et les labo­ra­toires. Un moteur de recherche permet de sélec­tion­ner les offres et demandes selon des critères géogra­phiques et/ou de clas­si­fi­ca­tion. Peuvent y être dépo­sés des candi­da­tures spon­ta­nées, des demandes et des offres d’em­plois pour les labo­ra­toires.

Ce site est aussi l’oc­ca­sion de mettre à dispo­si­tion un véri­table outil pour l’en­semble de la Profes­sion (labo­ra­toires, biolo­gistes, tech­ni­cien(ne)s, secré­taires, infir­mier(e)s, quali­ti­ciens, infor­ma­ti­ciens, cour­siers et entre­tien…). Ainsi, on y retrouve tous les textes de la Conven­tion Collec­tive avec toutes les annexes, les clas­si­fi­ca­tions et les grilles de salaires par caté­go­ries, la conven­tion cadre Prévoyance et toutes les dispo­si­tions s’y affé­rent. Une rubrique d’in­for­ma­tions et d’ac­tua­li­tés sera égale­ment enri­chie progres­si­ve­ment, concer­nant les diplômes, les forma­tions…

SCIENCES Diagnos­tic précoce du diabète de type 2

Le diabète de type 2 (ou T2D) est la mala­die endo­cri­nienne la plus répan­due dans le monde. Si les compo­santes géné­tiques et envi­ron­ne­men­tales sont déjà recon­nues, le risque de déve­lop­per un T2D par des facteurs liés au génome bacté­rien du tube diges­tif a égale­ment été évoqué. Afin d’iden­ti­fier les espèces micro­biennes en jeu, une large équipe coor­don­née par l’Inra a réalisé une large étude d’as­so­cia­tion méta­ge­no­mique. L’ADN micro­bien extrait de selles a été séquencé chez 345 patients chinois atteints de T2D et chez des personnes contrôles non diabé­tiques.

Envi­ron 60 000 gènes marqueurs asso­ciés au T2D ont été iden­ti­fiés et vali­dés, révé­lant certains déséqui­libres du micro­biote intes­ti­nal : des bacté­ries produc­trices de buty­rate sont moins abon­dantes, divers microbes patho­gènes oppor­tu­nistes sont plus nombreux et certaines fonc­tions micro­biennes (réduc­tion de sulfate, protec­tion contre le stress oxydant) sont ampli­fiées. Une analyse addi­tion­nelle de 23 patients a confirmé que ces marqueurs micro­biens intes­ti­naux permettent d’ef­fec­tuer un dépis­tage effi­cace. Ces résul­tats, déjà essen­tiels à la compré­hen­sion du rôle du méta­gé­nome intes­ti­nal, pour­raient débou­cher sur des approches théra­peu­tiques et sur des tests de diagnos­tic précoce.

SCIENCES SGB : Qui est B ?

Le strep­to­coque du groupe B ou Strep­to­coc­cus agalac­tiae (SGB), capable de provoquer des mala­dies graves chez l’homme et notam­ment chez les nouveaux nés, est détecté immu­no­lo­gique­ment depuis près de 80 ans grâce à un poly­sac­cha­ride de sa surface appelé anti­gène B. Long­temps resté sans fonc­tion biolo­gique connue, ce sucre vient de révé­ler son rôle majeur aux cher­cheurs de l’Inra et de l’Ins­ti­tut Pasteur.

Les réac­tions contrô­lant la crois­sance et la divi­sion cellu­laire se déroulent au niveau de la paroi bacté­rienne et sont la cible de nombreux anti­bio­tiques. Ces phéno­mènes complexes dépendent de la coor­di­na­tion de la loca­li­sa­tion et de l’ac­ti­vité de multiples acteurs molé­cu­laires et l’an­ti­gène B est apparu indis­pen­sable au bon dérou­le­ment du contrôle de la crois­sance, de la divi­sion et de la morpho­gé­nèse de la bacté­rie. Les photos illus­trent les alté­ra­tions cellu­laires obser­vées en absence de l’an­ti­gène B (à droite). Des poly­sac­cha­rides simi­laires sont présents chez de nombreux strep­to­coques respon­sables d’in­fec­tions variées chez l’homme et les animaux. Leur synthèse repré­sente donc une cible poten­tielle pour le déve­lop­pe­ment de nouvelles molé­cules anti-infec­tieuses.

SCIENCES Vers un diagnos­tic rapide des résis­tances aux anti­bio­tiques

Chaque année, 25 000 euro­péens meurent d’in­fec­tions dues à des bacté­ries multi­ré­sis­tantes aux anti­bio­tiques, et notam­ment des bacilles à Gram néga­tif de type enté­ro­bac­té­ries. Pour frei­ner ces résis­tances, les cher­cheurs de l’In­serm ont mis au point un système de détec­tion rapide des deux enzymes respon­sables de la résis­tance des bacté­ries à deux classes très fréquentes d’an­ti­bio­tiques : les cépha­lo­spo­rines de spectre large et les carba­pé­nèmes.

Ces tests (Carba NP test et ESBL NDP test) sont fondés sur l’aci­di­fi­ca­tion géné­rée par les ß-lacta­mases et les carba­pé­nè­mases en présence de l’an­ti­bio­tique. En présence d’une de ces enzymes, l’in­di­ca­teur d’aci­dité du milieu vire du rouge au jaune. A l’heure actuelle, ces tests sont réali­sables à partir de bacté­ries isolées dans les urines ou présentes dans les selles. Le résul­tat est obtenu en moins de 2 h (versus de 24 à 72 h actuel­le­ment avec d’autres tech­niques). Ces tests non-inva­sifs sont par ailleurs d’une extrême sensi­bi­lité et d’une haute fiabi­lité (100 %). Une évalua­tion de ces tests est en cours pour appré­cier leur sensi­bi­lité direc­te­ment à partir de sites infec­tés comme le sang ou les urines. Cela va permettre, vis-à-vis des patients porteurs, de leur appor­ter le trai­te­ment le plus adapté, de les isoler pour éviter le déve­lop­pe­ment d’épi­dé­mies hospi­ta­lières et d’évi­ter l’usage inap­pro­prié de certains anti­bio­tiques et notam­ment l’usage trop fréquent de certains anti­bio­tiques à spectre large.

puce Égale­ment dans Spec­tra Biolo­gie n° 197
  • UN POINT SUR
    Réseau ANDRAL : télé-exper­tise en cyto­lo­gie héma­to­lo­gique
  • DOSSIER PERINATALITE : Mise à jour des connais­sances
    Pres­crip­tion et inter­pré­ta­tion des bilans séro­lo­giques dans le cadre d’in­fec­tions virales mater­nelles à risque de trans­mis­sion fœtale
  • DOSSIER PERINATALITE : Mise à jour des connais­sances
    Guide pratique pour la recherche du strep­to­coque du groupe B chez la femme enceinte
  • DOSSIER PERINATALITE : Labo­ra­toire pratique
    Préven­tion de l’in­fec­tion néona­tale précoce à strep­to­coque du groupe B (SGB) : impact médico-écono­mique du dépis­tage intra­par­tum du SGB par PCR en temps réel pour les accou­che­ments à terme
  • DOSSIER PERINATALITE : Tech­no­lo­gie appliquée
    Limites diagnos­tiques des tests de rupture préma­tu­rée des membranes
  • DOSSIER PERINATALITE : Mise à jour des connais­sances
    Bilan d’hé­mo­stase chez le nouveau-né et l’en­fant
  • DOSSIER PERINATALITE : TECHNOLOGIE APPLIQUÉE
    La méta­bo­lo­mique et la protéo­mique en tant qu’ou­tils d’in­ves­ti­ga­tion dans le cadre d’un modèle de program­ma­tion nutri­tion­nelle
  • MISE A JOUR DES CONNAISSANCES
    Biomarqueurs du futur en réani­ma­tion
  • TECHNOLOGIE APPLIQUEE
    Les logi­ciels de gestion infor­ma­tique de la qualité pour les labo­ra­toires de biolo­gie médi­cale en 2012
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puce Mani­fes­ta­tions
>>57es Jour­nées Inter­na­tio­nales de Biolo­gie
PARIS – 7–9 novembre
>>Cyto­mé­trie 2012
TOULOUSE – 14–16 novembre
>>MEDICA 2012
DUSSELDORF, Alle­magne – 14–17 novembre
>>14e Congrès de la Société Française d’Hé­ma­phé­rèse
NIMES – 21–23 novembre
>>32e RICAI
PARIS – 22–23 novembre
>>2e jour­née régio­nale de la Société Française d’In­for­ma­tique de Labo­ra­toire (SFIL) : Système infor­ma­tique et accré­di­ta­tion
MARSEILLE – 5 décembre
>>46es Jour­nées de Biolo­gie Prati­cienne
PARIS – 7–8 décembre
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