– Dans le numéro 204 de Spec­tra Biolo­gie –

puce Inno­va­tions
AUTOMATISATION
Solu­tion d’au­to­ma­ti­sa­tion à haut débit

Power Express de Beckman Coulter

Beck­man Couter lance sa solu­tion modu­laire et évolu­tive en matière d’au­to­ma­ti­sa­tion totale, le  » Power Express « . Au niveau préana­ly­tique, ce système de convoyage à grande vitesse permet la réali­sa­tion de diffé­rentes tâches : prépa­ra­tion des échan­tillons, réali­sa­tion de tubes secon­daires pour l’ap­pro­vi­sion­ne­ment des analy­seurs péri­phé­riques, ache­mi­ne­ment des tubes à haut débit perma­nent jusqu’aux analy­seurs connec­tés. Le stockage des tubes en posta­na­ly­tique, après rebou­chage condi­tion­nel, est effec­tué dans des condi­tions réfri­gé­rées ou à tempé­ra­ture ambiante, en fonc­tion des disci­plines gérées. La multi­pli­cité des confi­gu­ra­tions propo­sées permet l’au­to­ma­ti­sa­tion totale de toutes les fonc­tions du pré au post analy­tique : centri­fu­ga­tion, débou­chage, rebou­chage, aliquo­tage, gestion de l’ar­chi­vage, consti­tu­tion et gestion sécu­ri­sée de la séro­thèque.
Dotée d’une nouvelle infor­ma­tique de gestion, l’in­tel­li­gence du système offre une auto­ma­ti­sa­tion inté­grale pour les re-dosages et la réali­sa­tion de tests complé­men­taires. Des tris secon­daires sont égale­ment possibles, tout en préser­vant sa capa­cité de récur­si­vité. Le trai­te­ment d’un grand nombre de tubes et la réali­sa­tion d’un grand nombre d’ana­lyses sont désor­mais possibles avec un nombre réduit d’ana­ly­seurs. Par ailleurs, la modu­la­rité du système permet aux utili­sa­teurs de modi­fier le nombre et la diver­sité des analy­seurs connec­tés et d’aug­men­ter les fonc­tions péri-analy­tiques auto­ma­ti­sées.
Le système de radio-iden­ti­fi­ca­tion embarqué (RFID) permet d’op­ti­mi­ser la vitesse de trans­port des tubes ainsi que leur traça­bi­lité durant le convoyage. La conju­gai­son du point d’en­trée dyna­mique et du convoyeur à 4 voies avec RFID procure de fait une produc­ti­vité à haut débit perma­nent de 1200 tubes/heure. Ainsi, ce système d’au­to­ma­ti­sa­tion permet l’ex­ploi­ta­tion de systèmes analy­tiques à haute perfor­mance comme les AU5800 en biochi­mie (jusqu’à 9800 tests/heure) et des UniCel DxI 800 (jusqu’à 400 tests/heure avec 50 places réac­tifs). Dans un envi­ron­ne­ment pluri­dis­ci­pli­naire, les analy­seurs d’hé­ma­to­lo­gie de la série DxH sont connec­tables, y compris l’éta­leur colo­ra­teur UniCel DxH SMS, de même que des auto­mates de coagu­la­tion.

BIOCHIMIE
Dépis­tage rapide de la muco­vis­ci­dose

Spotchem d'Elitech

ELITech lance son nouvel analy­seur des ions chlo­rure sudo­raux pour le diagnos­tic de la muco­vis­ci­dose, le Spot­chem EL SE-1520. Marqué CE-IVD, cet auto­mate fonc­tionne avec des cartouches à usage unique et permet le dosage des ions chlo­rure dans la sueur par poten­tio­mé­trie directe. La prise d’es­sai de 20 µL est dépo­sée de façon conco­mi­tante avec la solu­tion de réfé­rence sur la cartouche à l’aide d’une pipette à double pointe. Les résul­tats, expri­més en mmol/L Cl-, sont dispo­nibles en une minute. La stimu­la­tion et le recueil de la sueur grâce au système Macro­duct®, égale­ment propo­sés par ELITech, permettent d’ob­te­nir faci­le­ment les 20 µL de sueur néces­saires au dosage des ions Cl- sudo­raux.

Le couple Macro­duct / Spot­chem EL SE-1520 consti­tue ainsi une solu­tion complète pour le diagnos­tic de la muco­vis­ci­dose, répon­dant aux critères analy­tiques des recom­man­da­tions inter­na­tio­nales. Grâce à une grande prati­ca­bi­lité, le système est affran­chi ainsi de toute influence liée à l’opé­ra­teur, permet­tant d’en­vi­sa­ger une utili­sa­tion éten­due et sa délo­ca­li­sa­tion au niveau des services cliniques des Centres de Ressources et de Compé­tences de la Muco­vis­ci­dose (CRCM).

BIOLOGIE DELOCALISEE
Analy­seur rapide multi­pa­ra­mé­trique

Labgeo Samsung Minilab de Biocentric

Créée en 1999 à Bandol, Biocen­tric est une entre­prise inno­vante de concep­tion et distri­bu­tion des tests de diagnos­tic biolo­gique. L’ex­ten­sion de sa gamme, qui propose déjà des solu­tions allant du préana­ly­tique aux auto­mates de PCR en temps réel, s’étend aujourd’­hui à la biolo­gie délo­ca­li­sée grâce à son parte­na­riat avec Samsung. Le Labgeo Samsung Mini­lab portable est un analy­seur auto­ma­tique validé sur sérum, plasma et sang total. Il permet de doser en 20 minutes à partir d’un échan­tillon de 500 µL des marqueurs de mala­dies infec­tieuses (HBsAG, HBsAg, HCV, HIV, Syphi­lis) ou cardiaques (NTproBNP, Tropo­nine I, Myoglo­bine, CK-MB, D-dimères).

L’ap­pa­reil comprend un écran tactile, avec un menu simple et intui­tif, ainsi qu’une impri­mante et 2 ports USB inté­grés. L’auto-cali­bra­tion inté­grée dans chaque disque (gestion de 3 para­mètres par disque) et la gestion auto­ma­tique des lots en font un appa­reil pratique, d’une prise en main rapide pour un usage en biolo­gie délo­ca­li­sée.

BIOLOGIE MOLECULAIRE
Auto­mate de PCR en temps réel

Fluorocycler de Biocentric

Biocen­tric distri­bue l’au­to­mate Fluo­roCy­cler®, utili­sant la tech­no­lo­gie inno­vante HyBea­con déve­lop­pée par la société Hain Lifes­cience de détec­tion d’am­pli­cons d’acides nucléiques marqués par fluo­res­cence. Une fois l’ADN ou l’ARN extraits de façon auto­ma­ti­sée par un auto­mate d’ex­trac­tion d’acides nucléiques (Arrow®, égale­ment fourni par Biocen­tric), ou un proto­cole manuel ultra-simpli­fié, Fluo­roCy­cler ampli­fie et détecte en temps réel les séquences d’in­té­rêt. L’in­ter­pré­ta­tion auto­ma­ti­sée des résul­tats est immé­dia­te­ment dispo­nible sous forme de rapport indi­vi­dua­lisé.

La souplesse du système permet de s’adap­ter au labo­ra­toire et d’évo­luer en fonc­tion des besoins : un module permet la réali­sa­tion de 1 à 12 ampli­fi­ca­tions et jusqu’à 8 modules peuvent être connec­tés à une même unité centrale. Une base de données inté­grée assure la traça­bi­lité de toutes les opéra­tions. Les tests Fluo­roTy­pe® utili­sés par l’au­to­mate couvrent une large gamme de para­mètres pour un diagnos­tic en géné­tique humaine, bacté­rio­lo­gie ou viro­lo­gie.

BIOLOGIE MOLECULAIRE
Nouvel auto­mate de biolo­gie molé­cu­laire

Beck­man Coul­ter a souhaité chan­ger le para­digme de la biolo­gie molé­cu­laire en propo­sant un système inté­gré qui permet de faire du diagnos­tic molé­cu­laire une acti­vité de routine, au même titre qu’un système de biochi­mie ou d’im­mu­noa­na­lyse. L’au­to­mate de diagnos­tic molé­cu­laire DxN est une solu­tion inté­gra­le­ment auto­ma­ti­sée. L’en­semble des étapes néces­saires aux analyses telles que l’ex­trac­tion, l’am­pli­fi­ca­tion, la détec­tion et l’ana­lyse des résul­tats est effec­tué par un seul et unique instru­ment.

D’une grande simpli­cité d’uti­li­sa­tion, les résul­tats sont géné­rés auto­ma­tique­ment à partir du tube échan­tillon sans qu’au­cune inter­ven­tion exté­rieure ne soit néces­saire. Les packs réac­tifs sont embarqués et réfri­gé­rés et les dates de péremp­tion contrô­lées auto­ma­tique­ment. Cet instru­ment est carac­té­risé par sa grande flexi­bi­lité. L’au­to­mate a en effet la capa­cité de tester des para­mètres, volumes ou échan­tillons diffé­rents simul­ta­né­ment. L’ana­lyse des échan­tillons est faite indi­vi­duel­le­ment et non en série, avec accès aléa­toire libre en continu permet­tant de gérer les urgences. Rapide, l’au­to­mate permet de géné­rer des résul­tats avec un temps de premier résul­tat infé­rieur à 2 heures. Les premiers tests déve­lop­pés sur l’au­to­mate sont desti­nés aux analyses de viro­lo­gie, telles que la quan­ti­fi­ca­tion des charges virales des VIH, VHB, VHC et CMV. D’autres tests, desti­nés notam­ment aux analyses de bacté­rio­lo­gie, sont en cours de déve­lop­pe­ment.

CYTO-HEMATOLOGIE
Cyto­lo­gie en ligne

XN-3000-DI de Sysmex

Sysmex présente le DI-60®, un micro­scope digi­ta­lisé issu de la colla­bo­ra­tion avec Cella­vi­sion et inté­gré aux auto­mates d’hé­ma­to­lo­gie XN-3000® et XN-9000®. Les auto­mates, compo­sés à minima de deux analy­seurs XN réali­sant la numé­ra­tion formule sanguine et d’un étaleur colo­ra­teur SP-10®, intègrent désor­mais le DI-60 pour la lecture digi­tale des lames. Ce système  » walk away  » est ainsi capable de réali­ser l’ana­lyse héma­to­lo­gique, de la NFS à la morpho­lo­gie des cellules, en un seul passage. L’ajout d’un micro­scope DI-60 ne néces­site que 84 cm supplé­men­taires pour être inté­gré à la chaîne XN exis­tante et permet au final un gain d’es­pace non négli­geable.

Le char­ge­ment continu permet d’amé­lio­rer le flux de travail et la produc­ti­vité, rédui­sant ainsi les étapes manuelles chro­no­phages. L’in­tro­duc­tion de lames urgentes est possible sans inter­rompre le flux de travail. L’iden­ti­fi­ca­tion sécu­ri­sée et la pré-clas­si­fi­ca­tion cellu­laire auto­ma­tique améliorent la stan­dar­di­sa­tion des résul­tats, et permettent d’op­ti­mi­ser le temps des tech­ni­ciens et biolo­gistes, en consa­crant plus de temps aux cas patho­lo­giques. La capa­cité d’ar­chi­vage permet aux labo­ra­toires de conser­ver et consul­ter les images cellu­laires, garan­tis­sant ainsi une traça­bi­lité complète des résul­tats.

IMMUNO-HEMATOLOGIE
Auto­mate d’im­muno-analyse  » 2 en 1  »

Workstation d'Ortho Clinical Diagnostics

Ortho Clini­cal Diagnos­tics présente pour les JIB 2013 : Ortho Works­ta­tionTM, un système d’im­mu­noa­na­lyse compact  » 2 en 1  » inté­grant une centri­fu­geuse et un incu­ba­teur. Compact et léger (moins de 11 kg), il est parti­cu­liè­re­ment indiqué pour les labo­ra­toires dispo­sant d’un espace restreint. Les cassettes Ortho BioVue® utili­sées par l’ap­pa­reil béné­fi­cient de nombreuses fonc­tion­na­li­tés : netteté et stabi­lité des réac­tions, inter­pré­ta­tion objec­tive des résul­tats, possi­bi­lité d’uti­li­ser un volume d’échan­tillon réduit, menu de tests complet.

La concep­tion de l’in­cu­ba­teur a été amélio­rée pour un char­ge­ment et un déchar­ge­ment rapides des cassettes. Le contrôle de qualité de la centri­fu­geuse est facile à effec­tuer à l’aide d’un tachy­mètre, avec un accès aisé à la zone conte­nant la cassette d’équi­li­brage et des panneaux trans­lu­cides permet­tant un contrôle visuel. Le dérou­le­ment des étapes du test est opti­misé avec un témoin visuel de tempé­ra­ture de l’in­cu­ba­teur et une fonc­tion d’alerte pour indiquer la fin du cycle.

IMMUNO-ANALYSE
Micro­scope dédié à l’auto-immu­nité

Image Navigator d'Eurobio

Euro­bio propose l’Image Navi­ga­tor®, un micro­scope robo­tisé conçu pour opti­mi­ser, accé­lé­rer et simpli­fier la recherche des auto-anti­corps, à travers la lecture et l’ana­lyse des lames Hep-2000®, Crithi­dia luci­liae, triple substrat et ANCA. Le micro­scope simpli­fie le travail du biolo­giste, car il discri­mine en une seule étape la tota­lité des échan­tillons néga­tifs des posi­tifs. La suite pour l’opé­ra­teur consiste ainsi dans la vali­da­tion des sera posi­tifs et la titra­tion de ces derniers, qui sont auto­ma­tique­ment implé­men­tés sur une nouvelle liste de travail.

L’ap­pa­reil assure la traça­bi­lité totale des résul­tats et l’ar­chi­vage des images, qui pour­ront par la suite être envoyées au clini­cien. Avec moins de 25 secondes néces­saires pour la lecture de chaque puits, la lecture de 4 lames de 18 puits se fait en moins de 40 minutes. Intui­tif et ergo­no­mique, l’ap­pa­reil a été conçu pour une prise en main rapide : toutes les lectures se font de haut en bas et de gauche à droite, la navi­ga­tion se faisant presque exclu­si­ve­ment par la souris.

IMMUNO-ANALYSE
Tech­no­lo­gie inno­vante pour impres­sion de biopuces

SirYus d'Innobiochips

Jeune société inno­vante, Inno­bio­chips présente sa tech­no­lo­gie SirYus® qui permet de minia­tu­ri­ser les immu­no­do­sages ELISA et de les mettre en paral­lèle dans un même puits sur une plaque de 96-puits. La société a déve­loppé un procédé inno­vant de trai­te­ment de surface, qui permet de fonc­tion­na­li­ser des plaques 96-puits stan­dard, pour ensuite impri­mer une biopuce direc­te­ment au fond de chacun des puits. Chaque biopuce peut ainsi accueillir jusqu’à 200 tests de diagnos­tic diffé­rents.

Le procédé permet de démul­ti­plier les capa­ci­tés d’une plaque stan­dard, mais égale­ment de la trans­for­mer en un puis­sant outil d’ana­lyse multi­pa­ra­mé­trique. Cette tech­no­lo­gie  » ouverte  » a été déve­lop­pée dans le format stan­dard de l’ana­lyse biolo­gique, utilisé depuis des décen­nies : elle est donc compa­tible avec l’ap­pa­reillage stan­dard des labo­ra­toires, ce qui permet d’ac­cé­der à une inno­va­tion majeure sans modi­fier les habi­tudes de travail des utili­sa­teurs, ni les équi­pe­ments néces­saires.

IMMUNO-ANALYSE
Gamme d’au­to­mates en immu­noa­na­lyse

Maglumi 1000 de Snibe

Snibe, créée en 1995 et spécia­li­sée dans l’im­mu­noa­na­lyse en phase homo­gène, présente lors des JIB 2013 sa gamme d’au­to­mates Maglu­mi®, basée sur la tech­nique de chimi­lu­mi­nes­cence, labé­li­sée ABEI® (révé­la­tion à l’iso­lu­mi­nol, au lieu de l’acri­dine ester). Les appa­reils utilisent une tech­no­lo­gie de micro­billes magné­tiques à base de nano­com­po­sites, assu­rant une grande robus­tesse de l’ana­lyse et une stabi­lité amélio­rée des réac­tifs. La gamme d’au­to­mates se décline en 4 modèles.

Les Maglumi 1000, 2000 et 4000 permettent respec­ti­ve­ment : 120, 180 ou 280 tests/heure pour s’adap­ter aux diffé­rentes cadences. Le Maglumi 2000 plus, de 180 tests/heure, propose 25 posi­tions de réac­tifs (vs 15 pour le Maglumi 2000) plus un compar­ti­ment réfri­géré pour conser­ver les échan­tillons. Chaque modèle héberge jusqu’à 144 tubes primaires. Le char­ge­ment des tubes et des réac­tifs se fait en continu. Cette gamme offre égale­ment l’iden­ti­fi­ca­tion par lecteurs RFID, ou encore un système auto­ma­tique de détec­tions des niveaux pour les réac­tifs. Les dosages de la vita­mine D2/D3, des D-Dimères et de la procal­ci­to­nine sont dispo­nibles.

IMMUNOLOGIE
Nouvel auto­mate d’im­mu­no­lo­gie

CL-2000i de Mindray

A l’oc­ca­sion des JIB 2013, Mindray présente le CL-2000i, son nouvel auto­mate dédié à l’im­mu­no­lo­gie. S’in­té­grant dans une offre globale, cet auto­mate vient complé­ter la gamme déjà exis­tante de biochi­mie, d’hé­ma­to­lo­gie et d’ana­ly­seurs de sédi­ments urinaires. Ce module analy­tique a une cadence de 240 tests par heure, avec un panel de 36 para­mètres en ligne. Il utilise une nouvelle méthode de chimi­lu­mi­nes­cence qui permet d’ob­te­nir des seuils de détec­tion très faibles. Selon les panels propo­sés, les méthodes de compé­ti­tion ou sand­wich sont utili­sées.

Pour éviter toute conta­mi­na­tion inter-spéci­men, le prélè­ve­ment de l’échan­tillon est réalisé par l’in­ter­mé­diaire d’em­bouts jetables, renou­ve­lés auto­ma­tique­ment. Ce module s’as­so­cie, en fonc­tion de l’ac­ti­vité de biochi­mie, au BS-800M (800 tests colo­ri­mé­triques par heure) ou au BS-2000M (2 000 tests colo­ri­mé­triques par heure) pour conso­li­der la paillasse de routine biochi­mie-immu­no­lo­gie. La console de pilo­tage gère actuel­le­ment, au maxi­mum, deux modules de biochi­mie asso­ciés à deux modules d’im­mu­no­lo­gie.

MICROBIOLOGIE
Auto­ma­ti­sa­tion des labo­ra­toires de micro­bio­lo­gie

BD Kiestra de BD Diagnostics

Suite au rachat en 2012 de la société Kies­tra Lab Auto­ma­tion, spécia­li­sée dans les solu­tions auto­ma­ti­sées pour les labo­ra­toires de micro­bio­lo­gie, BD Diagnos­tics propose pour les JIB 2013 une nouvelle solu­tion inté­grée : la chaîne BD Kies­traTM InoqulATM et ReadATM Brow­ser. L’en­se­men­ceur BD Kies­tra InoqulA utilise une tech­no­lo­gie unique et inno­vante de billes magné­tiques.

L’uti­li­sa­tion de billes magné­tiques permet une inocu­la­tion effi­cace et garan­tit l’ob­ten­tion de colo­nies isolées. L’uti­li­sa­tion d’étuves intel­li­gentes, équi­pées d’un système d’ima­ge­rie ReadA Brow­ser, couplée à l’uti­li­sa­tion du système expert d’ana­lyse d’image BD Vision Tool­boxTM, permet de surveiller la dyna­mique de la crois­sance bacté­rienne en temps réel. Le système aide égale­ment au tri des boîtes posi­tives et néga­tives, ainsi qu’à la sélec­tion des colo­nies isolées afin de prépa­rer l’iden­ti­fi­ca­tion et l’an­ti­bio­gramme qui suivra.

INFORMATIQUE DE LABORATOIRE
Déma­té­ria­li­sa­tion de la phase préana­ly­tique

 Logikal de Bio-LogiK

Bio-LogiK, société experte dans l’er­go­no­mie médi­cale, présen­tera aux JIB 2013 le premier logi­ciel de gestion déma­té­ria­li­sée de la phase préana­ly­tique, Logi­kal®. Déve­loppé avec l’ex­per­tise d’Alba Infor­ma­tique, cet outil inno­vant est conçu pour une tablette tactile. Il permet de recueillir et de trans­fé­rer au SIL tous les rensei­gne­ments cliniques ainsi que toutes les infor­ma­tions rela­tives à l’acte de prélè­ve­ment : iden­tité du préle­veur, horo­da­tage du prélè­ve­ment, véri­fi­ca­tion de l’iden­tité du patient, ainsi que de la pres­crip­tion.

Le dossier patient saisi à l’ac­cueil génère auto­ma­tique­ment sur la tablette le ques­tion­naire corres­pon­dant aux analyses enre­gis­trées. Les réponses – suggé­rées sous forme de « oui/non », menu dérou­lant, ou texte libre – sont rensei­gnées, puis vali­dées de manière simple et rapide par le préle­veur. L’en­semble des infor­ma­tions saisies est alors trans­mis au SIL. Le logi­ciel permet ainsi la confor­mité aux exigences de confi­den­tia­lité et de pres­ta­tion de conseil par le recueil de la tota­lité des infor­ma­tions cliniques, en salle de prélè­ve­ment.

INFORMATIQUE DE LABORATOIRE
Traça­bi­lité des échan­tillons exté­rieurs

Graal-Biotrack de For-Age

La société For Age présente la dernière version de son logi­ciel Graal-Biotra­ck®, assu­rant la traça­bi­lité des échan­tillons collec­tés à l’ex­té­rieur des labo­ra­toires. Fonc­tion­nant avec des smart­phones et le  » Cloud « , le logi­ciel permet le suivi en temps réel des tour­nées en cours, ainsi que de nombreux outils d’ana­lyse et de traça­bi­lité : système de protec­tion du travailleur isolé, iden­ti­fi­ca­tion des échan­tillons par scan de codes 2D, gestion des collectes à la demande et des urgences, gestion des tempé­ra­tures, analyse de l’ac­ti­vité et de la logis­tique (renta­bi­lité des points de collecte et des tour­nées).

Le logi­ciel évolue plusieurs fois par an pour propo­ser des fonc­tions à forte valeur ajou­tée, permet­tant in fine la réduc­tion des coûts et la confor­mité aux normes de l’ac­cré­di­ta­tion. L’exis­tence d’une  » feuille de traça­bi­lité  » permet, en cas de besoin, de retrou­ver le détail d’un parcours d’un échan­tillon en parti­cu­lier. L’ou­til fonc­tionne avec une licence mensuelle par utili­sa­teur, incluant la main­te­nance, les mises à jour et les sauve­gardes, ce qui repré­sente géné­ra­le­ment un coût de quelques centimes par dossier.

puce Actua­li­tés
VIE DES SOCIETES
Scis­sion stra­té­gique d’Agilent en deux socié­tés

Agilent Tech­no­lo­gies Inc. a annoncé en deux temps une forte réor­ga­ni­sa­tion de ses acti­vi­tés, afin de s’adap­ter tant au marché qu’aux spéci­fi­ci­tés de ses offres. Le 20 septembre tout d’abord, la société annonçait son inten­tion de se disso­cier en deux socié­tés cotées. L’une, foca­li­sée sur les sciences de la vie, les diagnos­tics et les marchés appliqués (LDA pour Life Sciences, Diagnos­tics and Applied markets) conser­vera le nom Agilent tandis que l’autre sera compo­sée du porte­feuille actuel d’Agilent en solu­tions de Mesure Elec­tro­nique (EM).

 » Agilent a évolué en deux oppor­tu­ni­tés d’in­ves­tis­se­ment et d’af­faires distinctes, et nous créons ces deux entre­prises distinctes et stra­té­gique­ment ciblées pour permettre à chacune d’elles de maxi­mi­ser sa crois­sance et son succès « , a déclaré William Sulli­van, président et chef de la direc­tion d’Agilent. La frac­tion EM sera pour sa part diri­gée par Ron Nerse­sian.

Agilent n’en est pas à sa première réin­ven­tion, à commen­cer par la sépa­ra­tion initiale d’avec HP en 4 spin-off d’en­ver­gure en 2005. Ce groupe attend de cette sépa­ra­tion plusieurs avan­tages maté­riels pour les deux socié­tés auto­nomes et notam­ment une meilleure gestion des acti­vi­tés trop distinctes de LDA et de EM. Une meilleure répar­ti­tion des ressources est égale­ment envi­sa­gée : de plus forts inves­tis­se­ments seront consa­crés à LDA qui présente une plus forte crois­sance, tandis que l’in­dus­trie EM est plus cyclique.

En un second temps, le 26 septembre, elle annonçait cette fois qu’elle combi­nait son segment Life Science avec celui de diagnos­tic et de géno­mique, en nommant Lars Holmk­vist président du nouveau groupe et vice-président sénior d’Agilent, avec effet immé­diat. Holmk­vist était aupa­ra­vant président du groupe diagnos­tic et géno­mique.

Par voie de consé­quence, de nombreux colla­bo­ra­teurs ont évolué le long de la pyra­mide hiérar­chique. Le groupe LDA sera lui-même composé de deux entre­prises : un groupe d’ana­lyse chimique, dirigé par Mike McMul­len, actuel­le­ment président du groupe et vice-président d’Agilent, et un nouveau segment réunis­sant les Sciences de la Vie et le diagnos­tic. Agilent souhaite ainsi créer une struc­ture simpli­fiée, plus réac­tive aux marchés et ainsi plus dispo­nible pour répondre aux attentes de ses clients.

VIE DES SOCIETES
IDS lance une gamme auto­ma­ti­sée d’auto-immu­nité

Immu­no­dia­gnos­tic Systems Holdings plc. (IDS) annonce son entrée sur le marché de l’auto-immu­nité par le lance­ment sur son auto­mate IDS-iSYS d’une gamme complète de tests, conçue et commer­cia­li­sée par son parte­naire Mena­rini. La flexi­bi­lité analy­tique du système IDS-iSYS permet l’adap­ta­tion de tests complexes à hautes exigences métho­do­lo­giques et rend ainsi possible l’au­to­ma­ti­sa­tion de para­mètres de spécia­lité dans plusieurs domaines d’in­ves­ti­ga­tion. La gamme auto-immu­nité devient ainsi l’une des plus larges sur le marché des dosages auto­ma­ti­sés, avec 22 tests repré­sen­tant les panels des connec­ti­vites, des anti­phos­pho­li­pides, de la vascu­la­rite, de la poly­ar­thrite rhuma­toïde et de la mala­die cœliaque.

Ce déve­lop­pe­ment renforce la répu­ta­tion de l’au­to­mate IDS-iSYS comme plate­forme idéa­le­ment conçue pour permettre la mise au point de tests spécia­li­sés dans de nombreux domaines du diagnos­tic, et concourt à la stra­té­gie d’IDS de mettre à dispo­si­tion des labo­ra­toires un système unique et homo­gène, ainsi qu’un large panel de tests entiè­re­ment auto­ma­ti­sés.

Dédié aux dosages spécia­li­sés, l’au­to­mate IDS-iSYS est un instru­ment de paillasse compact. Le passage de méthodes manuelles vers une auto­ma­ti­sa­tion totale (Random Access, Walk Away) améliore tant l’or­ga­ni­sa­tion que la traça­bi­lité des échan­tillons.

VIE DES SOCIETES
Rappro­che­ment de GNT et Data­med

La société GNT située à Genève (Suisse), éditrice du logi­ciel JADE® de gestion de labo­ra­toire et de gestion de la qualité, et la société Data­med, éditrice du logi­ciel DMLab® et située à Villars-sur-Glâne (Suisse) ont décidé de mette en commun leurs connais­sances et leurs compé­tences dans le domaine des logi­ciels de gestion des labo­ra­toires d’ana­lyses médi­cales. Le logi­ciel DMLab, qui en est à sa 4e géné­ra­tion, compte parmi les SGL les plus répan­dus dans les labo­ra­toires hospi­ta­liers suisses. Ce rappro­che­ment permet­tra aux deux socié­tés d’aug­men­ter leur capa­cité d’in­no­va­tion pour rapi­de­ment répondre aux besoins d’un marché en constante évolu­tion. La mise en commun des expé­riences des deux socié­tés aura égale­ment un effet accé­lé­ra­teur pour leur déve­lop­pe­ment à l’in­ter­na­tio­nal grâce à leur complé­men­ta­rité.

Présent dans 5 pays (Suisse, France, Belgique, Luxem­bourg, Émirats Arabes Unis), le groupe ainsi formé dispose doré­na­vant d’une équipe de 35 personnes haute­ment quali­fiées, dont 19 ingé­nieurs, 7 profes­sion­nels de labo­ra­toire et 3 scien­ti­fiques, en plus des équipes dédiées au secteur écono­mique et commer­cial. Cette asso­cia­tion a été annon­cée lors de la réunion du club des utili­sa­teurs Jade, l’oc­ca­sion pour la société d’évoquer les grandes lignes de la future mouture de ce SGL dont le lance­ment est prévu prochai­ne­ment.

VIE DES SOCIETES
Sysmex et Bayer pour une biop­sie liquide compa­gnon

Sysmex Inos­tics, filiale de Sysmex Corpo­ra­tion, a initié une colla­bo­ra­tion avec Bayer Heal­thCare pour le déve­lop­pe­ment de diagnos­tics compa­gnons dans le domaine de la cancé­ro­lo­gie. Les solu­tions inno­vantes de diagnos­tic sanguin de la société Sysmex Inos­tics conju­guées aux agents théra­peu­tiques de Bayer devraient consti­tuer une combi­nai­son fruc­tueuse.

Les tests devront analy­sés les carac­té­ris­tiques molé­cu­laires spéci­fiques des tumeurs des patients à partir d’un échan­tillon de sang, pour guider les déci­sions théra­peu­tiques. Ces tests molé­cu­laires non inva­sifs seront conçus grâce à la tech­no­lo­gie BEAMing de Sysmex Inos­tics. Pouvant effec­tuer une analyse très sensible de l’ADN tumo­ral circu­lant, cette tech­no­lo­gie offre une alter­na­tive non-inva­sive à la biop­sie pour obte­nir le statut muta­tion­nel de la tumeur d’un patient. Cette  » biop­sie liquide  » permet ainsi la sélec­tion d’un agent théra­peu­tique appro­prié sans la néces­sité de nouvelles inter­ven­tions chirur­gi­cales et peuvent même être effec­tués sur les patients pour lesquels aucun tissu tumo­ral n’est dispo­nible.

PROFESSION
Lab Tests Online : 150 millions de clics

La recherche d’in­for­ma­tions concer­nant la santé est l’une des trois premières acti­vi­tés en ligne dans le monde. Il n’est donc pas surpre­nant que la respon­sa­bi­li­sa­tion du patient apporte une aide précieuse aux soins médi­caux. La meilleure preuve en est que  » LabTestsOn­line « , site dédié aux examens de labo­ra­toire de biolo­gie médi­cale traduit en plusieurs langues (17 pays adhé­rents à ce jour, 14 langages), a reçu son 150 millio­nième visi­teur au cours du mois de juillet.

La plate-forme, plusieurs fois récom­pen­sée, a été créée par l’As­so­cia­tion Améri­caine de Chimie Clinique (AACC) et déve­lop­pée à l’échelle mondiale dont l’Eu­rope en parte­na­riat avec l’EDMA (Euro­pean Diagnos­tic Manu­fac­tu­rers Asso­cia­tion) et les socié­tés savantes (la SFBC en France).

A l’ori­gine, le site a été déve­loppé par des biolo­gistes, pour four­nir des infor­ma­tions simples et précises pouvant aider le patient à avoir un meilleur dialogue avec son méde­cin, et à mieux appré­hen­der ce qui se passe lorsqu’il se rend dans un labo­ra­toire de biolo­gie médi­cale pour effec­tuer une prise de sang. Grâce aux avan­cées tech­no­lo­giques, une grande richesse d’in­for­ma­tions sur les examens de labo­ra­toire est désor­mais aisé­ment dispo­nible.

La version améri­caine de LabTestsOn­line derniè­re­ment déve­lop­pée pour les mobiles a été télé­char­gée plus de 8000 fois, celle austra­lienne 3500 fois et la version britan­nique plus de 2000 fois depuis son lance­ment en mai dernier.

Selon Danielle Freed­man, Méde­cin, respon­sable d’unité au centre hospi­ta­lier univer­si­taire de Luton, Royaume-Uni,  » Il est devenu de plus en plus évident que plus les patients sont impliqués dans leur soins médi­caux, meilleurs sont les résul­tats « .

Ainsi, à la fois en Grande-Bretagne et dans les autres pays d’Eu­rope, un mouve­ment s’est amorcé pour respon­sa­bi­li­ser les patients en leur déli­vrant une infor­ma­tion perti­nente de grande qualité. Cepen­dant, bien qu’In­ter­net soit plus faci­le­ment acces­sible et abor­dable que le contact direct avec le profes­sion­nel de santé, la qualité de l’in­for­ma­tion recueillie est moins uniforme. Pour qu’In­ter­net permette la respon­sa­bi­li­sa­tion des patients, les sources d’in­for­ma­tion doivent être fiables et les patients doivent être critiques dans leur utili­sa­tion des infor­ma­tions trou­vées sur le web.

Pour LabTestsOn­line, l’exac­ti­tude a toujours été une prio­rité, consti­tuant ainsi une source d’in­for­ma­tions publique, digne de confiance.

PROFESSION
Baisses tari­faires : l’ac­cord trien­nal enté­riné

Début octobre, le Gouver­ne­ment a enté­riné le proto­cole d’ac­cord de maîtrise des dépenses de biolo­gie médi­cale négo­cié par le Syndi­cat des biolo­gistes (SDB), le Syndi­cat natio­nal des méde­cins biolo­gistes (SNMB), et le Syndi­cat des labo­ra­toires de biolo­gie clinique (SLBC) avec l’As­su­rance mala­die. Depuis sept ans, les labo­ra­toires de biolo­gie médi­cale subissent tous les ans des baisses tari­faires impo­sées par les gouver­ne­ments succes­sifs sans discus­sion possible avec la profes­sion qui a été très lour­de­ment péna­li­sée.

Après de longues et diffi­ciles négo­cia­tions, les 3 syndi­cats sont parve­nus à un accord avec l’As­su­rance mala­die pour élabo­rer un plan de régu­la­tion médi­ca­li­sée sur trois ans. Ce plan donne une visi­bi­lité écono­mique à moyen terme et inter­rompt la pratique des coupes budgé­taires itéra­tives systé­ma­tiques. Les syndi­cats signa­taires estiment que cet accord évite le pire à la profes­sion qui aurait consisté à n’avoir aucune pers­pec­tive et à conti­nuer à subir de nouveaux prélè­ve­ments toujours plus impor­tants. Il permet d’or­ga­ni­ser et de lisser dans le temps les efforts de maîtrise des dépenses et de stabi­lise un envi­ron­ne­ment écono­mique tout en veillant au main­tien de pres­ta­tions de qualité pour les patients.

SCIENCES
Des agré­gats à toxi­cité variable dans la mala­die de Parkin­son

Pourquoi la mala­die de Parkin­son se mani­feste-t-elle par des symp­tômes aussi diffé­rents d’un patient à l’autre ? Un consor­tium de cher­cheurs, menés par une équipe du labo­ra­toire CNRS d’en­zy­mo­lo­gie et biochi­mie struc­tu­rales de Gif-sur-Yvette, tient une piste solide. La mala­die de Parkin­son est causée par les agré­gats formés par la protéine alpha-synu­cléine à l’in­té­rieur des neurones, capables de se propa­ger d’un neurone à l’autre et dont l’ac­cu­mu­la­tion finit par provoquer la mort cellu­laire par apop­tose.

Les cher­cheurs sont parve­nus à carac­té­ri­ser et produire deux types d’agré­gats d’al­pha-synu­cléine diffé­rents, en montrant que l’une de ces deux formes est beau­coup plus toxique et a une plus grande capa­cité à enva­hir les neurones. Cette décou­verte rend compte, à l’échelle molé­cu­laire, de l’exis­tence de profils d’ac­cu­mu­la­tion d’al­pha-synu­cléine diffé­rents d’un patient à l’autre. Publiés le 10 octobre dans la revue Nature Commu­ni­ca­tions, ces résul­tats sont une avan­cée notable dans la compré­hen­sion de la mala­die de Parkin­son : selon les scien­ti­fiques, l’ana­lyse du type d’agré­gat pour­rait deve­nir une méthode effi­cace de diagnos­tic, permet­tant notam­ment d’éva­luer la viru­lence de la mala­die pour chaque patient.

SCIENCES
Diabète et cancer : des liai­sons dange­reuses

Une équipe franco-britan­nico-qatari, coor­don­née par le Profes­seur Philippe Froguel du labo­ra­toire Géno­mique et mala­dies méta­bo­liques (CNRS/Univer­sité Lille 2/Insti­tut Pasteur de Lille), propose une piste pour expliquer la surmor­ta­lité par cancer chez les patients présen­tant un diabète de ce type 2 (DT2). Selon leur étude, publiée dans la revue Nature Gene­tics, certaines anoma­lies chro­mo­so­miques, de type pré-leucé­miques (anoma­lies chro­mo­so­miques clonales en mosaïque, ou ACM), appa­raissent surre­pré­sen­tées chez les patients atteints de DT2 souf­frant de compli­ca­tions vascu­laires.

En utili­sant des micro­puces à ADN, l’équipe de Philippe Froguel a évalué la présence d’ACM dans l’ADN sanguin issu de 7 437 indi­vi­dus de plus 50 ans, incluant 2 208 patients présen­tant un DT2. Résul­tat : la fréquence des porteurs d’ACM est 4 fois plus élevée chez les patients présen­tant un DT2 que chez les personnes témoins. De surcroît, les porteurs diabé­tiques d’ACM affichent un DT2 bien plus sévère – présence de compli­ca­tions vascu­laires (aux yeux, aux reins ou au cœur) – que les non-porteurs. La présence de certaines anoma­lies chro­mo­so­miques de type ACM pour­rait ainsi en partie expliquer la forte fréquence de cancers chez les diabé­tiques de type 2.

SCIENCES
Nouveau trai­te­ment d’ur­gence pour les crises cardiaques

Une nouvelle stra­té­gie de trai­te­ment anti­coa­gu­lant en urgence pour les patients ayant un infar­c­tus aigu du myocarde a été mise en place par l’équipe de Philippe-Gabriel Steg (Unité Inserm 698). L’es­sai clinique EUROMAX a eu pour objec­tif de compa­rer les risques de saigne­ments et de compli­ca­tions post-angio­plas­tie primaire d’une nouvelle stra­té­gie anti­coa­gu­lante, la biva­li­ru­dine, par rapport à une stra­té­gie clas­sique par hépa­rine. Mené dans 9 pays euro­péens sur plus de 2 200 patients, le proto­cole de l’es­sai prévoyait l’ad­mi­nis­tra­tion du trai­te­ment anti­coa­gu­lant avant l’ar­ri­vée à l’hô­pi­tal, par les équipes d’ur­gen­tistes et du SAMU.

Le suivi à 30 jours des patients rapporte un risque de saigne­ment grave réduit de 8,5 % à 5,1 % et un risque de décès, infar­c­tus du myocarde ou saigne­ment majeur de 9,2 % à 6,6 %, en faveur de la biva­li­ru­dine versus hépa­rine. Ce béné­fice était prin­ci­pa­le­ment lié à une réduc­tion des saigne­ments graves au prix d’une augmen­ta­tion du risque de throm­bose de stent.  » Les béné­fices sont robustes et concor­dants dans tous les sous-groupes testés, et notam­ment concor­dants quels que soient le type de trai­te­ment anti­plaquet­taire oral, ou la voie d’ac­cès arté­riel utili­sée pour l’an­gio­plas­tie (accès arté­riel radial ou fémo­ral)  » précise Philippe-Gabriel Steg.

puce Égale­ment dans Spec­tra Biolo­gie n° 204
  • UN POINT SUR
    Cancer de la pros­tate et PSA : quelle forme au dépis­tage aujourd’­hui ?
    Paul PERRIN
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  • UN POINT SUR
    Evalua­tion des systèmes infor­ma­tiques en biolo­gie médi­cale et Accré­di­ta­tion
    Anne GRUSON
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  • EVALUATION
    Evalua­tion du dépis­tage d’an­ti­corps anti-érythro­cy­taires par méthode Capture-R® sur auto­mate NEO® Immu­cor®
    Laurence PELLEGRINA, Nicole COUPRIE, Michèle CHALLAND, Benoit CHEVALIER
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  • QUALITE
    Hygiène, Sécu­rité et Accré­di­ta­tion en Labo­ra­toire de Biolo­gie Médi­cale
    Jean-Claude GHNASSIA, Marlène AMARA, Béatrice PANGON
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  • LABORATOIRE PRATIQUE
    Préa­na­ly­tique en micro­bio­lo­gie : propo­si­tion d’un guide de prélè­ve­ment
    Jean-François CAROD, Audrey N. SCHUETZ
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  • CAS BIOCLINIQUE
    Evolu­tion fulmi­nante d’un myélome multiple asymp­to­ma­tique
    S. BOUHSAIN, A. DAMI, S. ELMECHTANI, A. BIAZ, A. RKIOUAK, M.CHAARI, Z. OUZZIF, M. MIKDAME
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