– Dans le numéro 210 de Spec­tra Biolo­gie –

puce Inno­va­tions
ANALYSEUR
La NFS en moins d’1 min 30s

MS4 d'Alere

Auto­mate d’hé­ma­to­lo­gie de Point Of Care, le MS4s® réalise la Numé­ra­tion Formule Sanguine (N.F.S.) avec 10 à 30 µl de sang total (3 sous-popu­la­tions ou 5 sous-popu­la­tions leuco­cy­taires au choix) et donne le résul­tat en 1 mn 20 s. La N.F.S. est l’ana­lyse la plus pres­crite en France, avec 37 204 844 demandes trai­tées par les Labo­ra­toires de Biolo­gie Médi­cale privés en 2013 d’après l’étude BIOLAM*.
La N.F.S. complète ainsi l’offre de la société Alere, un spécia­liste des tests de diagnos­tic rapide et des analy­seurs de Point Of Care tels que : Tria­ge® (panel cardiaque), Epoc® (gaz du sang et méta­bo­lites), Afinion® (CRP, HbA1c…). Cette gamme permet notam­ment de propo­ser des solu­tions multiples comme CRP + NFS indis­so­ciables pour de nombreuses demandes de biolo­gie clinique. Il est donc impor­tant de pouvoir dispo­ser de résul­tats fiables de Numé­ra­tion-Formule Sanguine, très rapi­de­ment.
D’un encom­bre­ment réduit (L 21 cm x H 34 cm x P 25 cm, 13 kg), cet auto­mate trouve faci­le­ment sa place dans les labo­ra­toires décen­tra­li­sés ainsi que dans tous les types d’uni­tés de soins : Urgences, Pédia­trie, Réani­ma­tion…
Il prélève direc­te­ment sur tubes fermés (il accepte aussi les tubes ouverts et les micro­go­dets pour la pédia­trie) et garan­tit ainsi une sécu­rité opti­male pour le person­nel médi­cal. Grâce à sa concep­tion (proté­gée par de nombreux brevets inter­na­tio­naux) et son pilo­tage tactile par idéo­grammes, il est idéa­le­ment utilisé en Point Of Care. Un système de cartes permet de diffé­ren­cier les accès des diffé­rents person­nels : utili­sa­teur-admi­nis­tra­teur ou tech­ni­cien. Le système est capable de s’auto-entre­te­nir, rédui­sant consi­dé­ra­ble­ment les opéra­tions de main­te­nance qui sont auto­ma­ti­sées.
Le MS4s béné­fi­cie d’une garan­tie de 5 ans. Distri­bué sur plusieurs marchés euro­péens par Alere sas, cet auto­mate est produit en France par la Société Melet-Schloe­sing Labo­ra­toires, et les réac­tifs sont issus du site de produc­tion suisse.
Para­mètres : numé­ra­tion (GB, GR, PLT, Hb, VGM, Hct, TCMH, CCMH, VMP, Pct, IDR, IDP), formule (Lym #%, Mon #%, Neu #%, Eo #%, Ba #%), histo­grammes (érythro­cytes, leuco­cytes, throm­bo­cytes, éosi­no­philes).

ANALYSEUR
L’hé­mo­cul­ture accé­lé­rée et surveillée en continu

Virtuo de bioMérieux

bioMé­rieux annonce le marquage CE et la commer­cia­li­sa­tion de VIRTUOTM, la nouvelle géné­ra­tion de BacT/ALERT®. Ce système d’hé­mo­cul­ture pour la détec­tion de micro-orga­nismes patho­gènes, auto­ma­tisé, unique et inno­vant, complète l’offre de la gamme BacT/ALERT®. Grâce à ses perfor­mances accrues, ce système permet­tra aux labo­ra­toires de donner des résul­tats rapides.
Premier système d’hé­mo­cul­ture offrant une surveillance en continu de la détec­tion micro­bienne, il propose un char­ge­ment des réac­tifs dit  » set and forget  » (instal­lez et oubliez) permet­tant à toute personne, quel que soit son niveau de compé­tence, de dépo­ser les flacons dans l’ins­tru­ment, et ce, à tout moment du jour ou de la nuit. Les résul­tats sont ainsi obte­nus encore plus rapi­de­ment. Lorsque les flacons sont placés dans la zone de char­ge­ment, un détec­teur de mouve­ment active auto­ma­tique­ment le convoyeur ; les flacons sont alors intro­duits par un carrou­sel dans un poste de numé­ri­sa­tion intel­li­gent qui lit leurs codes-barres et enre­gistre une image de leurs étiquettes. Le système utilise une robo­tique de préci­sion pour char­ger tous les flacons dans des chambres afin de les incu­ber et de diagnos­tiquer une infec­tion sanguine. Suivant un proto­cole de cinq jours, les flacons  » néga­tifs  » sont auto­ma­tique­ment jetés dans un collec­teur de déchets.
VIRTUOTM offre un temps de détec­tion plus rapide que le système actuel BacT/ALERT® grâce à un dispo­si­tif optique de haute-fidé­lité et à un nouvel algo­rithme de détec­tion qui réduit de quatre heures en moyenne le temps de détec­tion. Grâce à un nouvel étique­tage des réac­tifs, ce nouveau système cible permet de suivre auto­ma­tique­ment les numé­ros de lot, de repé­rer les flacons péri­més et de mesu­rer le volume d’échan­tillon patient pour s’as­su­rer qu’il contient le volume de sang recom­mandé, soit 10 ml par flacon, et ce, pour répondre aux normes d’ac­cré­di­ta­tion toujours plus nombreuses.
Ce système de nouvelle géné­ra­tion utilise des flacons d’hé­mo­cul­ture recon­nus pour favo­ri­ser la crois­sance des micro-orga­nismes liés aux infec­tions sanguines. A ce jour, l’offre de milieux de culture BacT/ALERT® comprend les flacons stan­dards, les flacons FAN à base de char­bon activé et les nouveaux flacons FAN Plus utili­sant la tech­no­lo­gie breve­tée des billes poly­mé­riques adsor­bantes (APB). Le lance­ment de VIRTUOTM concer­nera tout d’abord les clients actuels de la société, jusqu’à ce qu’un niveau satis­fai­sant d’ap­pro­vi­sion­ne­ment en flacons d’hé­mo­cul­ture soit assuré.

AUTOMATE
Auto­ma­ti­ser le préana­ly­tique

Tomcat d'Hologic

Holo­gic Inc. lance en Europe le Tomcat, nouveau système destiné au trai­te­ment préana­ly­tique d’échan­tillons. Maté­riel de diagnos­tic in vitro certi­fié CE, ce système entiè­re­ment auto­ma­tisé faci­lite l’en­semble du proces­sus préana­ly­tique en élimi­nant toutes les étapes fasti­dieuses et risquées que néces­site l’aliquo­tage manuel d’échan­tillons.
 » L’au­to­ma­ti­sa­tion totale du Tomcat de Holo­gic faci­lite les étapes du trans­fert manuel d’échan­tillons. Ceci aide les labo­ra­toires trai­tant des petits voire des grands volumes à ratio­na­li­ser leur orga­ni­sa­tion de travail et à augmen­ter leur produc­ti­vité  » affirme Hilja Ibert, vice-prési­dente et direc­trice géné­rale de la divi­sion Inter­na­tio­nale Diagnos­tic chez Holo­gic.
La concep­tion de l’au­to­mate intègre les prin­cipes Lean pour appor­ter une valeur ajou­tée résul­tant de l’au­to­ma­ti­sa­tion. Le système prend en charge une gamme complète de process sur les échan­tillons cyto­lo­giques en milieu liquide, depuis le débou­chage et le rebou­chage de flacons/tubes, l’ho­mo­gé­néi­sa­tion, l’aliquo­tage, l’in­cu­ba­tion et la mise en rack des tubes. Le système permet égale­ment une iden­ti­fi­ca­tion posi­tive par vali­da­tion des codes-barres de chaque échan­tillon et de rajou­ter des réac­tifs si on le souhaite. En élimi­nant des opéra­tions manuelles répé­ti­tives, l’au­to­mate aide les labo­ra­toires à réduire le temps consa­cré à ces mani­pu­la­tions et leur permet de renfor­cer l’ef­fi­ca­cité de leur travail tout en amélio­rant la qualité au niveau de chaque résul­tat.
Grâce à un proces­sus stan­dar­disé d’aliquo­tage, le système peut rece­voir simul­ta­né­ment plusieurs types d’échan­tillons avec la possi­bi­lité de char­ger et de déchar­ger en continu les échan­tillons et les consom­mables. Deman­dant peu d’in­ter­ven­tions manuelles, le système mini­mise les risques de conta­mi­na­tion croi­sée. Il est égale­ment agré­menté d’un écran tactile intui­tif.
Le Tomcat est le dernier instru­ment à rejoindre la famille des systèmes de tests molé­cu­laires de Holo­gic, parmi lesquels le système Panther, plate-forme entiè­re­ment auto­ma­ti­sée de tests molé­cu­laires permet­tant un char­ge­ment des échan­tillons en continu afin de répondre aux besoins d’une vaste gamme de tests. On peut égale­ment citer le Tigris, premier système entiè­re­ment auto­ma­tisé de tests molé­cu­laires à haut débit pour grands labo­ra­toires.

AUTOMATE
Système flexible et inté­gré depuis l’ex­trac­tion

InGenius d'ELITech

L’ELITe InGe­niusTM est un système tota­le­ment auto­ma­tisé dédié au diagnos­tic molé­cu­laire, permet­tant d’ef­fec­tuer direc­te­ment à partir du tube primaire et au sein d’une même plate­forme : l’ex­trac­tion, l’am­pli­fi­ca­tion et la détec­tion des acides nucléiques ainsi que l’in­ter­pré­ta­tion des résul­tats.
Le système est carac­té­risé par un proto­cole d’ex­trac­tion univer­sel des acides nucléiques effec­tué dans des cartouches unitaires pré-remplies, combiné à 12 modules indé­pen­dants de PCR en temps réel, permet­tant la détec­tion simul­ta­née de para­mètres divers. Le système offre ainsi aux labo­ra­toires des méthodes de travail person­na­li­sées selon leurs besoins spéci­fiques.
Asso­cié à la gamme de réac­tifs de PCR en temps réel ELITe MGB® (CE-IVD) utili­sant la tech­no­lo­gie MGB, il est la garan­tie d’un diagnos­tic sensible, spéci­fique et précis. Fonc­tion­nant égale­ment comme un système ouvert, il offre une solu­tion simple et effi­cace ainsi qu’une flexi­bi­lité opti­male aux labo­ra­toires de biolo­gie molé­cu­laire. Il sera dispo­nible à partir de janvier 2015.

ANALYSEUR
Auto­mate auto­nome de grande cadence pour la biolo­gie molé­cu­laire

Cobas 8800 de Roche

Roche lance sur les marchés accep­tant la certi­fi­ca­tion CE les systèmes cobas 6800/8800, deux systèmes de diagnos­tic molé­cu­laire inté­grés et entiè­re­ment auto­ma­ti­sés desti­nés à l’ana­lyse des dons de sang et de plasma. Ces systèmes d’une grande rapi­dité et d’une grande capa­cité d’ana­lyse, ont aussi une longue auto­no­mie, permet­tant au person­nel des labo­ra­toires de mettre en œuvre des proces­sus de travail plus effi­caces. Ces systèmes doivent contri­buer à assu­rer la sûreté des produits sanguins alors que la dyna­mique des acti­vi­tés de dépis­tage sanguin conti­nue à évoluer rapi­de­ment.
Au cours des dernières années, la société a travaillé avec des leaders du secteur et plusieurs centaines de clients pour conce­voir une plate­forme satis­fai­sant les besoins des labo­ra­toires. Roche espère ainsi fixer de nouveaux stan­dards dans le secteur grâce à ces inno­va­tions tech­niques. Les systèmes auto­ma­ti­sés cobas 6800 et 8800 sont conçus pour le dépis­tage sur les dons de sang, le contrôle de la charge virale, la santé de la femme et les tests de micro­bio­lo­gie. Ils sont cali­brés pour un débit moyen ou élevé. S’ap­puyant sur la tech­no­lo­gie PCR auréo­lée d’un prix Nobel, ils offrent des perfor­mances accrues, pour plus de flexi­bi­lité.
Chaque système four­nit des résul­tats pour les 96 premiers tests en moins de 3,5 heures. Durant un poste de huit heures, les systèmes cobas 6800 et 8800 génèrent respec­ti­ve­ment jusqu’à 384 résul­tats et jusqu’à 960 résul­tats. Les deux systèmes peuvent trai­ter simul­ta­né­ment diffé­rents tests et fonc­tion­ner en « auto­no­mie » (avec une inter­ven­tion minime de l’uti­li­sa­teur) jusqu’à huit heures (cobas 6800) et quatre heures (cobas 8800) de suite.
Cette nouvelle gamme comprend égale­ment l’ins­tru­ment cobas p680 qui soutient la créa­tion de pools d’échan­tillons de donneurs et trois tests de dépis­tage de nouvelle géné­ra­tion fondés sur la PCR en temps réel pour les dons de sang. Le test multi­plex cobas MPX couvre cinq cibles virales critiques – VIH-1 groupe M, VIH-1 groupe O, VIH-2, VHC et VHB – à partir d’un seul échan­tillon. Il permet d’iden­ti­fier le VIH, le VHC et le VHB, rendant super­flu un test de diffé­ren­cia­tion et élimi­nant la possi­bi­lité de résul­tats contra­dic­toires. Le test cobas WNV est destiné au dépis­tage du virus du Nil occi­den­tal et d’autres flavi­vi­rus causant des mala­dies infec­tieuses trans­mises par trans­fu­sion. Enfin, le test cobas HEV est dédié au virus de l’hé­pa­tite E.
Le test cobas DPX quan­ti­fiant l’ADN du parvo­vi­rus B19 et détec­tant l’ARN du VHA complè­tera bien­tôt la gamme dédiée aux dons de sang et l’offre conti­nuera à se déve­lop­per au-delà de l’ana­lyse des dons de sang : VIH-1, VHB, VHC, CMV, chla­my­dia et gonor­rhée, HPV…

AUTOMATE CONSOLIDE
Conso­li­da­tion sécu­ri­sée de haute cadence

AU660i de Beckman Coulter

Beck­man Coul­ter France commer­cia­lise désor­mais deux nouveaux systèmes : l’AU660i et l’AU680i. Derniers nés dans la gamme conso­li­dée biochi­mie et immu­noa­na­lyse à partir de tubes bouchés, ces systèmes sont conçus afin d’ac­croître la produc­ti­vité, de ratio­na­li­ser les proces­sus et de réduire les coûts de fonc­tion­ne­ment tout en propo­sant une solu­tion d’au­to­ma­ti­sa­tion compacte.
Le module robo­tique Power Link asso­cie deux instru­ments Beck­man Coul­ter de très haute cadence : un analy­seur de biochi­mie AU680 (jusqu’à 1200 tests/h) et un système d’im­mu­noa­na­lyse UniCel DxI 600 ou DxI 800 (jusqu’à 200/400 tests/h). Grâce à un débou­cheur inté­gré, capable de gérer diffé­rentes tailles de tubes et diffé­rents types de bouchons, les actions manuelles sont réduites. De plus, l’au­to­ma­ti­sa­tion du débou­chage dimi­nue les risques d’ex­po­si­tion du person­nel aux conta­mi­na­tions biolo­giques et limite les possi­bi­li­tés de bles­sures liées aux actions répé­ti­tives.
Les zones d’en­trée et de déchar­ge­ment acceptent quatre portoirs univer­sels pour l’ana­lyse de 200 tubes de routine et de 10 tubes prio­ri­taires. Les non-confor­mi­tés d’étique­tage sont détec­tées dès la prise en charge des tubes et font l’objet d’une zone de rejet. Un réel trai­te­ment paral­lèle des échan­tillons est possible grâce aux prélè­ve­ments succes­sifs à partir de l’ana­ly­seur d’im­mu­noa­na­lyse puis du module de biochi­mie. La gestion complète d’un tube unique permet d’op­ti­mi­ser les flux d’ac­ti­vité tout en limi­tant les risques d’er­reur.
Les systèmes AU660i/AU680i sont conçus pour répondre aux besoins des labo­ra­toires de moyenne à forte acti­vité, néces­si­tant un large éven­tail de tests sur un mini­mum d’es­pace et exigeant une produc­ti­vité maxi­male avec un mini­mum d’in­ter­ven­tion humaine. Ils consti­tuent ainsi une station conso­li­dée, auto­ma­ti­sée et parfai­te­ment auto­nome pour une orga­ni­sa­tion tota­le­ment sereine.

IMMUNO-ANALYSE
Doser l’an­ti­gène du SCC

AIA-PACK SCC de Tosoh

TOSOH Bios­cience complète son panel de marqueurs tumo­raux avec le lance­ment du test ST AIA-PACK SCC (Squa­mous Cell Carci­noma Anti­gen, carci­nome à cellules squa­meuses). Ce test peut être réalisé sur tous les auto­mates de la gamme AIA sur des échan­tillons de sérum.
Le prin­cipe du test unitaire et le large choix de cadences des auto­mates AIA, de 36 à 200 tests/heure, permet la gestion de tous les volumes de test. Comme pour les autres tests AIA, la cali­bra­tion est stable 90 jours et les résul­tats sont obte­nus en 20 minutes. Les carac­té­ris­tiques du ST AIA-PACK SCC et des auto­mates AIA font de cette analyse un para­mètre faci­le­ment inté­grable en labo­ra­toire spécia­lisé.

IMMUNO-ANALYSE
Immu­noa­na­lyse de paillasse petit format

Lumipulse G600 II de Fujirebio

Début octobre, Fuji­re­bio Europe présen­tera le LUMIPULSE® G600 II, dernier né de la famille basé sur une méthode de chémio­lu­mi­nes­cence. Cet auto­mate de paillasse compact et robuste propose une cadence constante de 60 tests par heure.
 » Le nouveau LUMIPULSE® G600 II utilise le même concept de cartouche unitaire que son grand frère, le LUMIPULSE G1200. Nos clients auront ainsi accès à un large menu incluant des marqueurs de routine ainsi que certaines exclu­si­vi­tés de Fuji­re­bio « , a déclaré Chris­tiaan De Wilde, CEO de Fuji­re­bio Europe.  » Son design et sa faci­lité d’uti­li­sa­tion fait de lui le compa­gnon idéal pour des labo­ra­toires recher­chant des solu­tions person­na­li­sées quel que soit le débit d’ana­lyses sans alté­rer la qualité des tests. « 
Fuji­re­bio délivre des solu­tions d’im­mu­noa­na­lyse auto­ma­ti­sées sur le marché depuis plus de 25 ans. De taille inter­mé­diaire, le LUMIPULSE® G1200 a été intro­duit en Europe en 2011. Quant au LUMIPULSE® G600 II il est dispo­nible au Japon depuis cette année.

BIOLOGIE MOLECULAIRE
IST : renfor­cer le diagnos­tic

PH MGTV-1 de Diagenode

Diage­node propose une nouvelle trousse PCR en temps réel permet­tant la détec­tion simul­ta­née de Myco­plasma geni­ta­lium et Tricho­mo­nas vagi­na­lis : S-DiaMGTVTM, adap­tée aux auto­mates qPCR les plus utili­sés.
T. vagi­na­lis, proto­zoaire flagellé anaé­ro­bique, est respon­sable de la tricho­mo­nase qui s’avère être l’IST non virale la plus répan­due. M. geni­ta­lium est une bacté­rie présente dans le trac­tus urogé­ni­tal, souvent asso­ciée aux urétrites non-gono­coc­ciques et non-chla­my­diales-non-gono­coc­ciques. L’in­fec­tion M. geni­ta­lium chez la femme peut induire de graves compli­ca­tions telles que la cervi­cite, l’in­flam­ma­tion pelvienne ou la stéri­lité. Long­temps sous-évaluée, la préva­lence de M. geni­ta­lium atteint 40 % à 50 % de celle obser­vée pour C. tracho­ma­tis. Deux gènes ont été ciblés pour la détec­tion de M. geni­ta­lium : mg219 et mgpa, leur analyse par PCR en temps réel assure de hautes sensi­bi­lité et spéci­fi­cité au test.
La trousse Diage­node permet une détec­tion fiable en moins de deux heures favo­ri­sant la mise en place d’un trai­te­ment adapté.

IMMUNO-HEMATOLOGIE
IH-Web, logi­ciel de gestion des résul­tats à distance
Les Labo­ra­toires Bio-Rad sont au cœur des décou­vertes scien­ti­fiques depuis plus de 50 ans en fabriquant et en commer­cia­li­sant une large gamme de produits desti­nés aux marchés du diagnos­tic clinique et de la recherche en sciences de la vie. La société est mondia­le­ment recon­nue pour son enga­ge­ment dans la qualité et le service client, tant dans les secteurs hospi­ta­liers et univer­si­taires qu’au­près des grands centres de recherches et des socié­tés biotech­no­lo­giques et phar­ma­ceu­tiques.
Soucieux d’ap­por­ter de nouvelles solu­tions aux hôpi­taux et plateaux tech­niques et afin de mieux répondre à la réor­ga­ni­sa­tion des labo­ra­toires, Bio-Rad complète son offre en lançant un tout nouveau logi­ciel de gestion des résul­tats à distance, IH-Web. Ce nouvel outil permet de rester connecté, même à distance et de gérer les demandes d’ana­lyses et les résul­tats de trans­fu­sion par le simple biais d’un navi­ga­teur Inter­net.
IH-Web est un logi­ciel d’ex­ten­sion entiè­re­ment inté­gré à IH-Com. Facile d’uti­li­sa­tion, il permet une traça­bi­lité avec des résul­tats présen­tés avec clarté. La connexion à distance permet d’ef­fec­tuer toutes les étapes de contrôles des résul­tats, où que vous vous trou­viez, afin d’amé­lio­rer la sécu­rité des patients.

MATERIEL DE LABORATOIRE
Contrôle de la tempé­ra­ture de vos échan­tillons sensibles

Testo T184 T3 de CML-ID

Les nouveaux enre­gis­treurs Testo T184 T3 et 184 T4 permettent de contrô­ler la tempé­ra­ture des échan­tillons biolo­giques sensibles depuis le site de prélè­ve­ment jusqu’au site d’ana­lyse.
L’en­re­gis­treur Testo 184 T4 béné­fi­cie d’une plage de mesure excep­tion­nelle jusqu’à – 80 °C. En fin de proces­sus, l’uti­li­sa­teur peut véri­fier lui-même si les valeurs confi­gu­rées ont été respec­tées. Pour obte­nir des infor­ma­tions détaillées, il suffit de connec­ter l’en­re­gis­treur à un ordi­na­teur pour qu’un rapport PDF soit immé­dia­te­ment généré.
Ces nouveaux enre­gis­treurs présentent par ailleurs de nombreux avan­tages. Ils béné­fi­cient d’une indi­ca­tion claire des alarmes : un regard sur l’écran ou les LED permet de savoir si des limites ont été dépas­sées pendant le trans­port. De mani­pu­la­tion aisée et intui­tive, sans forma­tion ou connais­sance préa­lable, ils sont consul­tables sur site au moyen d’un smart­phone Android compa­tible NFC. Le trans­fert des données de l’en­re­gis­treur de données vers l’im­pri­mante Testo corres­pon­dante fonc­tionne égale­ment sans fil, via NFC.
puce Actua­li­tés
VIE DES SOCIETES
Siemens redé­fi­nit ses acti­vi­tés
Cet été fut l’oc­ca­sion de nouvelles restruc­tu­ra­tions au sein du groupe alle­mand. A la mi-juillet, Beck­man Coul­ter, filiale de Dana­her, annonçait la reprise des acti­vi­tés de micro­bio­lo­gie clinique de Siemens, pour un montant inconnu. Cet accord devrait être fina­lisé au premier trimestre 2015.
Beck­man Coul­ter complète ainsi son propre porte­feuille, dans le but de redé­fi­nir son image de marque et d’amé­lio­rer sa gamme de produits. En début d’an­née, BioMé­rieux égale­ment n’avait pas caché son inté­rêt pour ce rachat.
Le 5 août, c’est cette fois sa branche spécia­li­sée dans l’in­for­ma­tique hospi­ta­lière que Siemens a annoncé vendre à l’amé­ri­cain Cerner, un spécia­liste de l’in­for­ma­tique de santé, pour 1,3 milliard de dollars. La vente devrait être conclue début 2015. Le groupe alle­mand a de nouveau justi­fié cette vente en expliquant que ses actifs, repré­sen­tant 1,2 milliard de dollars de chiffre d’af­faires annuel, n’étaient pas assez compé­ti­tifs vis-à-vis de la concur­rence. Siemens souhaite doré­na­vant foca­li­ser sa divi­sion infor­ma­tique de santé sur les secteurs du diagnos­tic, de l’ima­ge­rie et de la théra­pie, où les effets d’échelle devraient être plus inté­res­sants. Cerner et Siemens ont égale­ment conclu un parte­na­riat pour un montant de 100 millions de dollars desti­nés à inves­tir dans les tech­no­lo­gies médi­cales et infor­ma­tiques.
Plus globa­le­ment, c’est toute la maison Siemens qui se restruc­ture. Sur un versant, Siemens reprend certaines de ses billes en reven­dant à Bosch sa parti­ci­pa­tion dans leur filiale commune  » Bosch Siemens Elec­tro­me­na­ger « . De même, la société va mettre en Bourse sa promet­teuse filiale de prothèses audi­tives. Sur un autre versant, après l’échec en juin du rachat de la branche éner­gie d’Al­stom, Siemens se met dans la course pour rache­ter un grand fabri­cant de turbine et de compres­seur, après avoir déjà racheté cette même acti­vité chez le britan­nique Rolls-Royce. Le groupe alle­mand souhaite ainsi profi­ter du nouvel élan des marchés de l’éner­gie outre-Atlan­tique – gaz et pétrole – en se plaçant comme équi­pe­men­tier de premier plan.
Cette redis­tri­bu­tion globale des capi­taux et, par là même, des axes prio­ri­taires de la société répondent ainsi au grand projet  » Vision 2020  » que le groupe a dessiné pour renfor­cer ses posi­tions et amélio­rer son effi­ca­cité opéra­tion­nelle.

VIE DES SOCIETES
Archi­mej : la spec­tro­sco­pie au bout du doigt
Archi­mej tech­no­logy est une Jeune Entre­prise Inno­vante (JEI) française incu­bée au Géno­pole (Evry), co-fondée par trois ingé­nieurs-entre­pre­neurs issus de l’Ins­ti­tut d’Op­tique (Orsay) et deux entre­pre­neurs formés au mana­ge­ment. La start-up se consacre au déve­lop­pe­ment et à la commer­cia­li­sa­tion de sa tech­no­lo­gie de rupture : Spec­tro­sco­py2.0®, qui est aujourd’­hui la seule tech­no­lo­gie exis­tante permet­tant de produire des spec­tro­mètres d’ab­sorp­tion minia­tu­ri­sés et bas-coûts, avec des perfor­mances de mesure sans précé­dent.
La start-up se concentre aujourd’­hui sur l’in­dus­trie biomé­di­cale avec le déve­lop­pe­ment de Beta-BioLED, le premier analy­seur de sang portable. Il permet­tra d’ana­ly­ser entre 10 et 20 biomarqueurs connus, incluant au mini­mum des marqueurs cardiaques, de la fonc­tion rénale, de la fonc­tion hépa­tique et du profil de lipides, avec une seule goutte de sang.
Le prélè­ve­ment de l’échan­tillon se réalise sur le bout du doigt grâce à une micro aiguille. Il est rapide, sans douleur et ne laisse pas de traces. La goutte de sang est ensuite placée dans une languette qui est insé­rée dans le Beta-BioLED pour réali­ser l’ana­lyse, sans réac­tifs. En quelques minutes seule­ment, l’uti­li­sa­teur obtient les concen­tra­tions des diffé­rents biomarqueurs analy­sés, ainsi qu’un pré-diagnos­tic basé sur les résul­tats de l’ana­lyse et le profil histo­rique des résul­tats de l’uti­li­sa­teur.
Le projet Beta-BioLED détient le poten­tiel pour deve­nir la plate­forme de diagnos­tic person­nel leader à niveau mondial. De par sa simpli­cité d’uti­li­sa­tion et son coût abor­dable (moins de 500 euros), cet appa­reil connecté permet­tra au plus grand nombre de suivre l’évo­lu­tion de leur santé au cours du temps et de parta­ger les résul­tats avec leur méde­cin afin de créer un histo­rique de santé complet et fiable. La société ambi­tionne de révo­lu­tion­ner la façon dont les indi­vi­dus gèrent leur santé au quoti­dien en leur donnant accès à leur état de santé en temps réel et depuis n’im­porte où. Leur solu­tion est conçue pour répondre aux besoins en auto­no­mie et en person­na­li­sa­tion de la santé.

VIE DES SOCIETES
Sebia lance son Atlas
Sebia, leader mondial dans l’élec­tro­pho­rèse des protéines et four­nis­seur de tests de diagnos­tic des désordres de l’hé­mo­glo­bine, a lancé son Atlas des Hémo­glo­bines. Cet outil inno­vant permet­tra aux utili­sa­teurs de l’élec­tro­pho­rèse capil­laire Sebia d’orien­ter leur diagnos­tic d’hé­mo­glo­bi­no­pa­thies.
Cet Atlas a été conçu avec l’idée d’en faire un manuel de réfé­rence. Proposé sous un format de CD-Rom éduca­tif inter­ac­tif, il parti­ci­pera à l’amé­lio­ra­tion des connais­sances des labo­ra­toires en matière de diagnos­tic des hémo­glo­bi­no­pa­thies. Il est destiné aux clients de la société (Capilla­rys et Mini­cap).
Le Pr Piero Gior­dano, Profes­seur émérite asso­cié et géné­ti­cien en biochi­mie molé­cu­laire et clinique au centre médi­cal de l’Uni­ver­sité de Leyde (Pays-Bas), a contri­bué à ce projet en tant que conseiller scien­ti­fique, appor­tant son éclai­rage et contri­buant à en enri­chir le contenu.
 » En tant qu’ou­til d’aide éduca­tif inter­ac­tif, l’At­las couvrira autant de variants que possible, des plus communs aux plus rares, et dans des combi­nai­sons géno­ty­piques variables « , a t-il déclaré.  » L’in­for­ma­tion sur les risques probables est aussi incluse. En effet, si les résul­tats d’un labo­ra­toire finissent dans des dossiers sans aucun suivi préven­tif, les efforts de diagnos­tic auront été vains. C’est pour cela que nous parta­geons désor­mais tous les profils perti­nents, dont nous avons pu confir­mer qu’ils sont fréquem­ment asso­ciés à des mala­dies graves. « 
 » Nos clients trou­ve­ront en ce nouvel Atlas un compa­gnon précieux qui leur permet­tra de savoir à quel moment et par quel moyen confir­mer leurs diagnos­tics provi­soires, soit via un simple test de falci­for­ma­tion, soit par un diagnos­tic molé­cu­laire « , ajoute Benoit Adelus, PDG de Sebia.  » Nous souhai­tons main­te­nir un haut niveau d’in­te­rac­ti­vité pour notre Atlas, nous ferons donc des mises à jour régu­lières. Nous four­ni­rons aussi prochai­ne­ment un accès extra­net aux clients de Sebia. « 

VIE DES SOCIETES
CLSI : Stago relève le défi
La société Stago a reçu l’ap­pro­ba­tion de la Food and Drug Admi­nis­tra­tion (FDA) pour le réac­tif STA®-Liatest® D-Di dans l’ex­clu­sion de l’Em­bo­lie Pulmo­naire (EP) chez des patients à risque faible ou modéré se présen­tant aux urgences.
Les exigences de la FDA concer­nant le statut d’ex­clu­sion des dosages de D-Dimère reposent main­te­nant sur les nouvelles normes plus restric­tives établies et publiées par le Clini­cal Labo­ra­tory Stan­dards Insti­tute (CLSI, H59-A). Le D-Dimère Stago est donc le premier test, rapide, auto­ma­tisé et de haute sensi­bi­lité à être en confor­mité avec ces nouvelles exigences.
Les nouvelles règles du CLSI en vigueur ont néces­sité la réali­sa­tion d’une étude pros­pec­tive inter­na­tio­nale menée sur 2 ans, compa­rable aux études cliniques pratiquées dans le domaine phar­ma­ceu­tique  (9 sites, 5 pays, plus de 1100 patients avec évalua­tion de la proba­bi­lité clinique prétest, image­rie et suivi sur 3 mois), une première dans le domaine du diagnos­tic en hémo­stase.
Comme le souligne le Pr Gilles Pernod (CHU de Grenoble, France) son coor­di­na­teur :
 » en plus de four­nir les résul­tats néces­saires à la vali­da­tion du test pour l’ex­clu­sion de l’EP, cette étude aura mis en évidence des évolu­tions signi­fi­ca­tives dans les pratiques cliniques et la préva­lence. Ces résul­tats feront d’ailleurs l’objet d’in­té­res­santes publi­ca­tions à venir « 
Cette étude a aussi permis de confir­mer les excel­lentes perfor­mances diagnos­tiques du STA®-Liatest® D-Di avec une très haute Valeur Prédic­tive Néga­tive (VPN) pour l’ex­clu­sion de l’EP, bien supé­rieure aux exigences de la FDA (>99,7 % pour 97 %) et une excel­lente sensi­bi­lité (>97 % pour 95 %).
Le deuxième volet de cette étude clinique d’am­pleur inter­na­tio­nale concer­nant la Throm­bose Veineuse Profonde (TVP) est en cours et devrait se conclure dans les prochains mois.

VIE DES SOCIETES
Skuld­tech devient Acobiom
Créée en 1999 et experte dans la décou­verte de biomarqueurs géno­miques et trans­crip­to­miques, la société Skuld­tech s’est spécia­li­sée dans le déve­lop­pe­ment de diagnos­tics inno­vants. Elle prend aujourd’­hui le nom d’Aco­biom. Ce nouveau nom vise à confir­mer le virage stra­té­gique amorcé par la société en 2009 vers la méde­cine person­na­li­sée, l’un des enjeux majeurs de la méde­cine de demain. Selon PwC, le marché de la méde­cine person­na­li­sée aux Etats-Unis repré­sente actuel­le­ment 232 milliards de dollars, soit 170 milliards d’eu­ros. Le segment théra­peu­tique et du diagnos­tic devrait atteindre 42 milliards de dollars d’ici 2015, avec une progres­sion moyenne de 10 % par an.
La société souhaite mettre en avant son ambi­tion dans le déve­lop­pe­ment des diagnos­tics compa­gnons, son exper­tise dans la décou­verte de nouveaux biomarqueurs et son savoir-faire dans le domaine des tech­no­lo­gies  » omics « . Dans les mois qui viennent, elle prévoit ainsi de mettre sur le marché de nouveaux diagnos­tics compa­gnons et de lancer de nouvelles études cliniques dans le domaine du cancer.
Acobiom a déposé deux brevets dans le domaine du cancer et devrait en dépo­ser deux autres d’ici la fin de l’an­née sur la même théma­tique. Les biomarqueurs iden­ti­fiés et sélec­tion­nés sont issus de sa plate­forme, qui asso­cie des tech­no­lo­gies de géno­mique et de trans­crip­to­mique et des programmes bioin­for­ma­tiques et biosta­tis­tiques proprié­taires, fruits de 15 ans de déve­lop­pe­ments et d’ex­per­tises tech­niques. Ses équipes possèdent notam­ment une exper­tise scien­ti­fique unique dans l’ana­lyse de l’ex­pres­sion des gènes des cellules du sang et du sang total.
Paral­lè­le­ment, la société veut faire croître son pôle services afin de pouvoir colla­bo­rer et propo­ser son savoir-faire dans le domaine des tech­no­lo­gies  » omics « , du séquençage et de la bioin­for­ma­tique à l’en­semble des acteurs des sciences de la vie.
 » A l’oc­ca­sion des 15 ans de la société, nous prenons, avec ce nouveau nom, un nouveau départ « , indique Didier Ritter, PDG d’Aco­biom.
Depuis sa créa­tion en 1999, Acobiom a levé 1,5 million d’eu­ros auprès d’in­ves­tis­seurs privés et a reçu 1,3 million d’eu­ros de finan­ce­ments de Bpifrance sur deux projets déve­lop­pés en parte­na­riat avec la société AB Science dans le cancer du pancréas et la mala­die d’Alz­hei­mer. Acobiom est aujourd’­hui à la recherche de fonds complé­men­taires pour finan­cer ses études cliniques. Parmi les options, une entrée en bourse est envi­sa­gée à terme, afin de finan­cer la commer­cia­li­sa­tion de ses premiers diagnos­tics compa­gnons. Acobiom est située sur le Biopôle de Mont­pel­lier et est membre des clus­ters Santé de son terri­toire : Euro­me­diag/Euro­bio­med, Cancé­ro­pôle Grand Sud-Ouest et Biome­ri­dies.

PROFESSION
L’AP-HP et PSE créent hospin­no­mics
L’AP-HP et PSE (Paris School of Econo­mics, Ecole d’éco­no­mie de Paris) s’as­so­cient pour créer hospin­no­mics, une chaire en écono­mie de la santé centrée sur l’in­no­va­tion à l’hô­pi­tal (hospital, innovation, economics). Hospin­no­mics mobi­lise les compé­tences des écono­mistes au service d’une prise de déci­sion éclai­rée. Avec cette créa­tion, les deux insti­tu­tions recon­nues inter­na­tio­na­le­ment pour leurs recherches acadé­miques, respec­ti­ve­ment en méde­cine et en écono­mie, se sont fixés un double objec­tif : orien­ter la recherche acadé­mique en écono­mie de la santé vers plus de prag­ma­tisme et permettre aux acteurs de la santé d’ap­puyer leurs déci­sions sur des évalua­tions scien­ti­fiques.
Ratta­chée à PSE, la chaire pourra être prochai­ne­ment loca­li­sée à l’hô­pi­tal Hôtel-Dieu. Lise Rochaix, respon­sable scien­ti­fique de la chaire, veillera sur les quatre missions de la chaire : recherche, aide à la déci­sion, forma­tion et diffu­sion au public. Pour sa gouver­nance, la chaire est dotée d’un Conseil scien­ti­fique composé de sept écono­mistes, présidé par Pierre Corvol.
Le projet scien­ti­fique sera struc­turé autour de deux axes théma­tiques : d’une part les méthodes d’éva­lua­tion de l’in­no­va­tion tech­no­lo­gique et orga­ni­sa­tion­nelle (ex : établir des méthodes d’ex­pé­ri­men­ta­tion appliquées au domaine de la santé, évaluer l’im­pact de campagnes de préven­tion…) et d’autre part la régu­la­tion (modes de tari­fi­ca­tion, mesure des inéga­li­tés, inci­ta­tions, ex : mesu­rer les varia­tions des coûts à la charge des patients selon les diffé­rents parcours de santé).
Des moyens sont mobi­li­sés par l’AP-HP et PSE pour les trois années à venir. Le déve­lop­pe­ment de la struc­ture pourra s’opé­rer grâce au finan­ce­ment d’autres acteurs, univer­si­taires et insti­tu­tion­nels, certains ont déjà mani­festé leur inté­rêt.

PROFESSION
Un arrêté fixe les person­nels habi­li­tés
Fin août, le Jour­nal Offi­ciel publiait l’ar­rêté du 13 août  » fixant les caté­go­ries de profes­sion­nels de santé auto­ri­sés à réali­ser des prélè­ve­ments d’échan­tillons biolo­giques aux fins d’un examen de biolo­gie médi­cale et la phase analy­tique de l’exa­men de biolo­gie médi­cale en dehors d’un labo­ra­toire de biolo­gie médi­cale ainsi que les lieux de réali­sa­tion de ces phases « .
Hormis les biolo­gistes médi­caux, sont habi­li­tés à préle­ver des échan­tillons de biolo­gie médi­cale : les méde­cins, les chirur­giens-dentistes, les sages-femmes, les infir­miers, les tech­ni­ciens de labo­ra­toire médi­cal titu­laires du certi­fi­cat de capa­cité dédié et les mani­pu­la­teurs d’élec­tro­ra­dio­lo­gie médi­cale.
Le texte précise aussi les lieux auto­ri­sés pour le prélè­ve­ment (en dehors des labo­ra­toires, établis­se­ments de santé et domi­ciles du patient). Enfin, l’ar­rêté liste les profes­sion­nels de santé, autres que les biolo­gistes, habi­li­tés à réali­ser la phase analy­tique des examens de biolo­gie médi­cale en dehors d’un labo­ra­toire, en cas d’ur­gence : les méde­cins, les sages-femmes, les infir­miers, les tech­ni­ciens de labo­ra­toire médi­cal et les personnes auto­ri­sées à exer­cer ces fonc­tions en appli­ca­tion des articles L. 4352–3–1 et L. 4352–3–2 du code de la santé publique.

SCIENCES
Corse : Pensez à la bilhar­zio­se…
Du fait du réchauf­fe­ment clima­tique et des dépla­ce­ments de popu­la­tions plus impor­tants autour du globe, les aires de distri­bu­tion de certaines mala­dies tropi­cales ne cessent de s’étendre. C’est le cas pour la bilhar­ziose urinaire, due à un ver du genre Schis­to­soma. Jusque-là, cette para­si­tose sévis­sait seule­ment dans les régions tropi­cales et subtro­pi­cales. Or en avril 2014 les auto­ri­tés sani­taires natio­nales signa­laient 8 cas en Fran­ce… Des inves­ti­ga­tions ont été menées par des cher­cheurs du labo­ra­toire Ecolo­gie et Evolu­tion des Inte­rac­tions (CNRS / Univer­sité de Perpi­gnan Via Domi­tia) et du Centre Hospi­ta­lier Univer­si­taire (CHU) de Toulouse.
Après analyse de l’ADN des œufs de ver trou­vés dans l’urine des patients, il appa­raît que le ver impliqué n’est pas une espèce  » pure « , mais un hybride entre une espèce infec­tant spéci­fique­ment l’hu­main, Schis­to­soma haema­to­bium, et un schis­to­some du bétail, S. bovis.
Ensuite, l’en­tre­tien avec les premières personnes infec­tées a montré qu’elles s’étaient baignées pendant les étés 2012 et 2013 dans la rivière Cavu, en Corse-du-Sud. De fortes quan­ti­tés d’un escar­got d’eau connu pour abri­ter les embryons de vers schis­to­somes ont ensuite été retrou­vées sur place : Buli­nus trun­ca­tus. Concluant que les premières conta­mi­na­tions rappor­tées ont eu lieu en été 2012, ces travaux ont incité le Haut Conseil de la Santé Publique a recom­mandé le dépis­tage de la bilhar­ziose urinaire chez toute personne ayant eu un contact cutané même bref avec de l’eau (baignade, trem­page d’un membre, etc.) de la rivière Cavu en Corse du Sud, entre 2011 et 2013 sur une période allant du 1e juin au 30 septembre. Le HCSP recom­mande égale­ment de trai­ter tous les patients ayant une séro­lo­gie posi­tive. Depuis, la rivière Cavu est inter­dite à la baignade.
Désor­mais, l’équipe tente de comprendre comment l’hy­bri­da­tion entre deux espèces de schis­to­some a pu avoir lieu, ainsi que ses consé­quences en termes de trans­mis­sion en Corse. Le but : anti­ci­per au mieux les risques de la trans­mis­sion de la bilhar­ziose dans d’autres régions du sud de l’Eu­rope.

SCIENCES
Neuro­blas­tomes pédia­triques : prédire les rechutes
Le neuro­blas­tome est la tumeur maligne solide extra céré­brale la plus fréquente du jeune enfant avec chaque année entre 130 et 150 nouveaux cas en France. Cette tumeur peut évoluer très diffé­rem­ment selon les cas, de la régres­sion spon­ta­née sans trai­te­ment à la progres­sion rapi­de­ment fatale, malgré une amélio­ra­tion sous chimio­thé­ra­pie inten­sive.
Cela signi­fie-t-il que le trai­te­ment n’est pas effi­cace ?  » Ce n’est pas aussi simple que cela. Le trai­te­ment peut agir sur certaines cellules, mais peut-être pas sur toutes  » explique la pédiatre Gudrun Schleier­ma­cher, du dépar­te­ment d’on­co­lo­gie pédia­trique de l’Ins­ti­tut Curie, qui pointe du doigt le rôle du gène ALK dans les réci­dives de ce cancer pédia­trique.
En 2008, l’équipe du Dr Olivier Delattre (Insti­tut Curie) avait montré que l’al­té­ra­tion du gène ALK – présente dans près de 10 % des neuro­blas­tomes – est un événe­ment fonda­teur du déve­lop­pe­ment de cette tumeur de l’en­fant. L’équipe de recherche du Dr Schleier­ma­cher a voulu savoir si cette alté­ra­tion parti­ci­pait aussi à la surve­nue de la réci­dive. Avec l’aide du Pr Tommy Martins­son du dépar­te­ment de géné­tique clinique de l’uni­ver­sité de Göte­borg en Suède, ils ont analysé les alté­ra­tions du gène ALK dans 54 prélè­ve­ments tumo­raux effec­tués au moment du diagnos­tic puis lors de la surve­nue des rechutes, à l’aide de tech­niques de séquençage ultra­sen­sibles déve­lop­pées à l’Ins­ti­tut Curie (programme ICGex dans le cadre des équi­pe­ments d’ex­cel­lence, finan­cés par le Grand emprunt).
Chez 9 jeunes patients, l’al­té­ra­tion de ce gène se retrouve aux moments du diagnos­tic et de la réci­dive. En revanche, chez 5 autres patients, la copie alté­rée d’ALK est détec­tée unique­ment après réci­dive. Cette fréquence d’al­té­ra­tions plus élevée dans les réci­dives laisse présa­ger un lien avec l’évo­lu­tion tumo­rale et l’ap­pa­ri­tion de rechute. D’autre part, les nouvelles tech­niques de détec­tion permettent dans certains cas de détec­ter ces muta­tions lors du diagnos­tic dans un faible pour­cen­tage de cellules cancé­reuses, indiquant que ces cellules plus agres­sives contri­buent à la rechute par leur expan­sion secon­daire.
Un constat qui doit inci­ter à modi­fier quelque peu les pratiques médi­cales : les auteurs préco­nisent une recherche systé­ma­tique de ces alté­ra­tions dans les prélè­ve­ments tumo­raux, y compris ceux effec­tués au niveau des rechutes. Et ce, d’au­tant plus qu’une théra­pie ciblant cette alté­ra­tion est actuel­le­ment en cours d’éva­lua­tion dans un essai clinique.

SCIENCES
Quand l’in­for­ma­tique prédit la mala­die
La forma­tion de fibrilles protéiques amyloïdes est carac­té­ris­tique d’une grande variété de mala­dies humaines liées à l’âge, telles que le diabète de type II, l’ar­thrite rhuma­toïde et les atteintes neuro­dé­gé­né­ra­tives comme les mala­dies d’Alz­hei­mer, de Parkin­son ou de Hunting­ton. Cette capa­cité de certaines protéines à former des fibrilles amyloïdes est connue pour être inscrite dans leur séquence en acides aminés. Restait, toute­fois, à décryp­ter le code régis­sant l’amy­loï­do­gé­ni­cité. Une équipe du Centre de Recherche de Biochi­mie Macro­mo­lé­cu­laire à Mont­pel­lier a déve­loppé un programme infor­ma­tique capable de prédire la capa­cité amyloï­do­gé­nique d’une protéine avec une très grande fiabi­lité.
Des études struc­tu­rales récentes ont montré que l’élé­ment commun à la majo­rité des fibrilles amyloïdes corres­pond à la struc­ture colum­naire  » ß-arcade  » formée par l’em­pi­le­ment de motifs  » feuillet ß – coude – feuillet ß « . Tirant parti de cette infor­ma­tion, l’équipe d’An­drey Kajava a déve­loppé une nouvelle approche bioin­for­ma­tique capable de prédire la capa­cité d’une protéine à former des amyloïdes à partir de l’ana­lyse de sa séquence en acides aminés. Ce travail a débou­ché sur la créa­tion d’un programme infor­ma­tique appelé  » ArchCandy « . Afin d’éva­luer la perfor­mance d’Ar­chCandy et de la compa­rer à celle d’autres méthodes exis­tantes de prédic­tion d’amy­loï­di­cité, les cher­cheurs ont testé deux séries de protéines, l’une  » posi­tive « , l’autre  » néga­tive « . La série posi­tive était compo­sée de protéines dont il avait été établi expé­ri­men­ta­le­ment qu’elles forment des fibrilles amyloïdes in vivo. La série néga­tive compre­nait des protéines pour lesquelles aucun lien avec la forma­tion de fibrilles n’avait été établi. Les résul­tats ont démon­tré sans ambi­guïté la perfor­mance supé­rieure du programme ArchCandy par rapport à celle de tous les autres.
Outre son inté­rêt fonda­men­tal, cette percée en analyse compu­ta­tion­nelle offre de nouvelles pers­pec­tives. Il est en effet possible, pour un indi­vidu donné, de déter­mi­ner la séquence de la protéine liée à une mala­die, puis, à l’aide du programme ArchCandy, de prédire si ce patri­moine géné­tique parti­cu­lier le prédis­pose à une atteinte neuro­dé­gé­né­ra­tive.
Les cher­cheurs ont ainsi déjà démon­tré que le programme ArchCandy prédit avec succès la tendance amyloïde pour le peptide Aß qui est le compo­sant prin­ci­pal des dépôts amyloïdes liés à la mala­die d’Alz­hei­mer.
A l’in­verse, ArchCandy offre la possi­bi­lité de repé­rer des indi­vi­dus dotés d’un fond géné­tique leur confé­rant une résis­tance natu­relle à n’im­porte quelle amyloï­dose connue.
La réduc­tion dras­tique actuelle du coût du séquençage géno­mique indi­vi­duel, rend le choix de cette analyse compu­ta­tion­nelle parti­cu­liè­re­ment oppor­tun.
puce Egale­ment dans Spec­tra Biolo­gie n° 210

 

    • POINT SUR
      Les Labo­ra­toires d’Ana­to­mie et Cyto­lo­gie Patho­lo­giques en muta­tion
      Axel HARS, Arsia AMIR-ASLANI , Anne CASATI
      Voir l’ar­ti­cle…

 

    • QUALITE
      L’ac­cré­di­ta­tion : un ques­tion­ne­ment pour une pratique effi­ciente
      Jean-Paul KLEIN
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    • QUALITE
      Dosage de l’al­bu­mine urinaire (microal­bu­mi­nu­rie) chez les diabé­tiques : urines de 24 heures ou échan­tillon urinaire ?
      Sanae BOUHSAIN
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    • EVALUATION
      Evalua­tion du STA®-Liquid Fib (Stago), nouveau réac­tif liquide prêt à l’em­ploi pour le dosage du fibri­no­gène en méthode de Clauss
      Marie-Aude ROBIN, Elisa­beth KLEIN, Hervé BONNOT
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8–10 octobre – PARIS, CNIT La Défense
>>  19e Jour­nées d’In­gé­nie­rie Biomé­di­cale (AFIB)
8–10 octobre – PARIS, Palais des Congrès
>>  HOPITECH, 20es Jour­nées d’études et de forma­tion des tech­niques et de l’in­gé­nie­rie hospi­ta­lières
8–10 octobre – ANGERS, Centre des Congrès
>>  43e Colloque Natio­nal des Biolo­gistes des Hôpi­taux
5–7 novembre – MARSEILLE
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12–15 novembre – DUSSELDORF, Alle­magne
>>  XIe Congrès de la SFVTT (Société Française de Vigi­lance Théra­peu­tique et Trans­fu­sion­nelle)
19–21 novembre – MARSEILLE
>>  34e RICAI
27–28 novembre – PARIS, CNIT La Défense

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