– Dans le numéro 237 de Spec­tra Biolo­gie –

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Inter­views vidéos

Témoi­gnages-client (spon­so­ri­sés)

puce Inno­va­tions
BIOLOGIE DELOCALISEE

Un analy­seur qui mesure, et ne calcule pas, l’hé­mo­glo­bine et l’hé­ma­to­crite

Le StatS­trip Hb / Hct est le seul analy­seur qui four­nit des résul­tats mesu­rés d’hé­mo­glo­bine et d’hé­ma­to­crite, plus précis que les résul­tats calcu­lés, tout en ayant une excel­lente corré­la­tion avec les méthodes de réfé­rence du labo­ra­toire. Il four­nit des résul­tats précis en 40 secondes sur un échan­tillon capil­laire prélevé au bout du doigt. Ce dispo­si­tif est notam­ment adapté aux lieux de collecte de sang, centres de dialyse, cabi­nets de méde­cine géné­ra­liste, hôpi­taux, cliniques et centres d’on­co­lo­gie.
Les biocap­teurs à usage unique du StatS­trip Hb / Hct ne néces­sitent pas de cali­bra­tion et les tests sont aussi simples à faire qu’un test de glycé­mie. Ce système inno­vant aide à réduire les coûts en élimi­nant les prélè­ve­ments sanguins. Compact et léger, il dispose égale­ment d’une connec­ti­vité avec et sans fil pour l’in­té­gra­tion des données dans les dossiers des patients.

BIOLOGIE MOLECULAIRE

Marquage CE pour la détec­tion et la diffé­ren­cia­tion de Borde­tella par PCR

Le test de Borde­tella Panther Fusion® de la société Holo­gic a reçu le marquage CE en Europe. Ce test, le dernier d’un menu en plein essor des tests Panther Fusion® et Apti­ma®, apporte une auto­ma­ti­sa­tion complète, une effi­ca­cité et une perfor­mance de test excel­lentes pour la détec­tion de Borde­tella. Le système Panther Fusion conserve tous les prin­ci­paux avan­tages de la plate­forme Panther, avec l’au­to­ma­ti­sa­tion complète depuis l’échan­tillon jusqu’au résul­tat, et convient aux labo­ra­toires de toute taille. B. pertus­sis est la bacté­rie asso­ciée à la coque­luche, l’une des 52 mala­dies à décla­ra­tion obli­ga­toire dans l’Union Euro­péenne. Le test nouvel­le­ment marqué, basé sur la tech­no­lo­gie de PCR en temps réel, vise tant la détec­tion que la diffé­ren­cia­tion de Borde­tella pertus­sis et de Borde­tella para­per­tus­sis avec préci­sion à partir d’échan­tillons d’écou­villon­nages naso­pha­ryn­gés préle­vés sur des patients symp­to­ma­tiques. Cette diffé­ren­cia­tion offre au clini­cien la possi­bi­lité de choi­sir le trai­te­ment anti­bio­tique le plus appro­prié à chacun des patients.
Ce test est dispo­nible sur le système entiè­re­ment auto­ma­tisé Panther Fusion, qui four­nit un accès aléa­toire et continu pour amélio­rer l’ef­fi­ca­cité du labo­ra­toire. Ainsi, les labo­ra­toires peuvent combi­ner la santé du col et la santé sexuelle, la viro­lo­gie, le système respi­ra­toire, les infec­tions noso­co­miales et les tests Open Access® sur ce système. Panther Fusion est dispo­nible en tant que système complet, ou comme un module qui peut être relié aux systèmes Panther exis­tants sur le terrain pour augmen­ter les capa­ci­tés d’ana­lyse. Ce module ajoute la capa­cité de réali­ser des tests de PCR en plus des tests de TMA (ampli­fi­ca­tion par trans­crip­tion), le système chimique breveté d’Ho­lo­gic qui consti­tue le moteur de la marque Apti­ma® de la société. Les prin­ci­paux avan­tages du système sont la capa­cité de réali­ser des tests multiples à partir d’un seul échan­tillon, un accès aléa­toire et continu, le trai­te­ment des échan­tillons avec un délai d’exé­cu­tion court, un char­ge­ment en continu et des capa­ci­tés STAT.
Le test Panther Fusion utilise des réac­tifs lyophi­li­sés en doses unitaires, prêtes à l’em­ploi, qui ont une stabi­lité de 60 jours dans l’ap­pa­reil pour aider à réduire les pertes et la néces­sité d’une prépa­ra­tion manuelle des réac­tifs.
Diage­node, un four­nis­seur de tests diagnos­tiques de premier plan basé à Liège (Belgique) et dans le New Jersey (USA) a été un parte­naire prin­ci­pal dans le déve­lop­pe­ment de ce test, en colla­bo­ra­tion avec Holo­gic, et est le fabri­cant du kit.

METROLOGIE
Système de nouvelle géné­ra­tion de surveillance

Avec le lance­ment de son produit Cobalt X2, Océa­soft souhaite appor­ter une nouvelle dimen­sion aux solu­tions de surveillance de para­mètres physiques en concen­trant le dispo­si­tif sur la simpli­fi­ca­tion et la sauve­garde des opéra­tions de surveillance quoti­diennes. L’ap­pa­reil a été conçu en étroite colla­bo­ra­tion avec le centre inter­na­tio­nal de recherche en géné­tique de la Fonda­tion Jean-Daus­set-CEPH (France), pour effec­tuer des tests préli­mi­naires et déve­lop­per un produit qui corres­ponde réel­le­ment aux besoins des utili­sa­teurs.
Destiné aux labo­ra­toires, aux hôpi­taux et aux socié­tés phar­ma­ceu­tiques, le système est facile à confi­gu­rer et à utili­ser. Il simpli­fie les tâches quoti­diennes en permet­tant de recon­naître les alarmes direc­te­ment via l’écran tactile couleur du module. Il sert égale­ment de collec­teur de données et de passe­relle pour les capteurs sans fil de la société, pour faci­li­ter l’ins­tal­la­tion avec une connexion auto­ma­tique.
Inté­grant la connec­ti­vité longue portée LoRaWAN™, ces modules commu­niquent faci­le­ment sans fil sur de très grands sites et à l’in­té­rieur de bâti­ments, béné­fi­ciant ainsi d’un déploie­ment entiè­re­ment auto­ma­tisé. La collecte de données peut se faire sur jusqu’à 4 canaux de capteurs distincts. Il comprend égale­ment des fonc­tion­na­li­tés spécia­le­ment conçues pour respec­ter les régle­men­ta­tions de type 21 CFR Part 11 ou EN ISO 15189. Il s’uti­lise avec divers capteurs, notam­ment: tempé­ra­ture, humi­dité, % de CO2, 4–20 mA, 0–5 V, 0–10 V, contact sec et dispose d’une appli­ca­tion web complète.

 

puce Actua­li­tés
VIE DES SOCIETES
Magni­sense lève 5 M€ pour accé­lé­rer le déve­lop­pe­ment commer­cial de ses tests de diagnos­tic d’ur­gence

Magni­sense, société pion­nière qui déve­loppe et commer­cia­lise les tests MiAG® mobiles et connec­tés pour le diagnos­tic d’ur­gence des mala­dies cardio­vas­cu­laires, a réalisé avec succès un tour de finan­ce­ment de 5 M€. Cette levée a été réali­sée auprès d’un fonds d’in­ves­tis­se­ment, de trois nouveaux action­naires privés et des action­naires exis­tants.
L’aug­men­ta­tion de capi­tal réali­sée doit permettre d’ac­cé­lé­rer le déploie­ment commer­cial des tests exis­tants en Europe. Elle permet égale­ment d’ac­cé­lé­rer le déve­lop­pe­ment et la mise sur le marché de nouveaux tests, pour présen­ter un panel complet de tests au cata­logue de la société, en ciblant des appli­ca­tions de diagnos­tic d’ur­gence et de préven­tion.

« Nous sommes fiers d’ac­cueillir de nouveaux action­naires au capi­tal de la société, et notam­ment un premier fonds d’in­ves­tis­se­ment Meusin­vest, acteur finan­cier belge reconnu du secteur de la medtech en Europe. […] Cette levée va nous permettre d’ac­cé­lé­rer notre déve­lop­pe­ment sur le marché B2B mais égale­ment de prépa­rer notre test dédié au marché B2C », témoigne Lyse Santoro, DG de Magni­sense.

Marc Foidart, DG adjoint de Meusin­vest : « Nous sommes ravis d’ac­cueillir Magni­sense au sein du porte­feuille du groupe Meusin­vest. Nous avons été séduits par la perti­nence du posi­tion­ne­ment de l’offre de Magni­sense ainsi que par la qualité et l’am­bi­tion de de l’équipe et du projet. En outre, les acti­vi­tés que Magni­sense ambi­tionne de déve­lop­per à Liège (Belgique) vien­dront renfor­cer un clus­ter en forte crois­sance de socié­tés actives dans le domaine des mala­dies cardio­vas­cu­laires, après l’ar­ri­vée au cours des 12 derniers mois notam­ment de Mira­cor (Autriche) et Mitral Tech­no­lo­gies (USA). Nous mettrons tout en œuvre pour que Magni­sense béné­fi­cie de syner­gies évidentes avec certaines de ces socié­tés en termes d’ac­cès aux marchés et de réseaux ».

Une tech­no­lo­gie breve­tée basée sur les nano­par­ti­cules magné­tiques
Les tests MiAG® sont déve­lop­pés à partir de la tech­no­lo­gie proprié­taire de Magni­sense, basée sur les nano­par­ti­cules magné­tiques et breve­tée à l’in­ter­na­tio­nal. Ils permettent de réali­ser, au chevet du patient, un diagnos­tic sanguin en seule­ment 15 minutes à partir d’un petit volume de sang. Ces tests, réali­sés avec un instru­ment MiAG® mobile, connecté et auto­nome sur batte­rie, sont adap­tés pour le diagnos­tic d’ur­gence par les biolo­gistes, urgen­tistes ou réani­ma­teurs, et pour initier la prise en charge théra­peu­tique la plus immé­diate possible. Ces tests permettent égale­ment aux méde­cins de réali­ser un diagnos­tic préven­tif pour le suivi des patients lorsqu’ils sortent de l’hô­pi­tal, notam­ment pour préve­nir la réci­dive d’un épisode d’ur­gence, ou pour préve­nir l’évo­lu­tion d’une mala­die chro­nique.

La société a d’ores et déjà obtenu le marquage CE de 2 premiers tests en Europe pour le diagnos­tic de l’in­far­c­tus du myocarde et de l’in­suf­fi­sance cardiaque (MiAG® cTnI et MiAG® bnp). L’ac­cès au marché de ces tests est faci­lité par le fait qu’ils sont rembour­sés. Un troi­sième produit marqué CE arri­vera sur le marché prochai­ne­ment. Ces tests ont reçu le prix du Janus de la santé 2018 ainsi que le label du prix de l’Ob­ser­veur 2019, qui confortent leur carac­tère inno­vant.
« Notre ambi­tion est de deve­nir l’un des pion­niers du diagnos­tic rapide pour amélio­rer la prise en charge des patients et construire la méde­cine de demain. Nous nous inscri­vons plei­ne­ment dans les orien­ta­tions du « Plan Santé » du gouver­ne­ment. Actuel­le­ment, aucun produit ne permet de réali­ser des tests mobiles et connec­tés comme nous le faisons pour le diagnos­tic d’ur­gence et pour le diagnos­tic préven­tif », souligne Lyse Santoro.

La société espère révo­lu­tion­ner le secteur du diagnos­tic autant que le télé­phone mobile a révo­lu­tionné le secteur indus­triel de la télé­pho­nie, pour une meilleure prise en charge des patients.
Les tests proprié­taires de la société sont basés sur sa tech­no­lo­gie MIAtek® breve­tée à l’in­ter­na­tio­nal, qui utilise des nano­ma­té­riaux magné­tiques. Ils permettent de réali­ser des dosages quan­ti­ta­tifs et sensibles de marqueurs cardiaques, direc­te­ment en sang total, en 15 minutes, de façon robuste, portable et décen­tra­li­sée, à un prix compé­ti­tif. La tech­no­lo­gie MIAtek® est proté­gée par cinq familles de brevets (Europe et Etats-Unis). La société, fondée par l’in­ven­teur de la tech­no­lo­gie ainsi qu’un groupe de « busi­ness angels » est située à Paris, et ses labo­ra­toires sur « Le Campus », au cœur de Lyon biopôle.

 

VIE DES SOCIETES
bioMé­rieux prend le contrôle d’Hy­biome et renforce sa posi­tion chinoise

bioMé­rieux, acteur mondial du diagnos­tic in vitro, a acquis la majo­rité des actions compo­sant le capi­tal de Suzhou Hybiome Biome­di­cal Engi­nee­ring Co.Ltd. La société avait déjà effec­tué une prise de parti­ci­pa­tion mino­ri­taire au capi­tal d’Hy­biome en juillet 2018.
Hybiome est une société basée à Suzhou (Chine) et spécia­li­sée dans les tests d’im­mu­noes­sais auto­ma­ti­sés. Fondée en 2009, elle déve­loppe, produit et commer­cia­lise une offre complète de solu­tions diagnos­tiques (réac­tifs, instru­ments, logi­ciels) accré­di­tés par la China Food and Drug Admi­nis­tra­tion (CFDA). Hybiome commer­cia­lise 2 plate­formes d’im­mu­noes­sais auto­ma­ti­sées de moyenne cadence (AE-180 et AE-240) qui utilisent une tech­no­lo­gie CLIA de dernière géné­ra­tion et proposent un menu consti­tué de plus de 80 para­mètres. En outre, Hybiome a reçu en juillet 2018 l’ac­cré­di­ta­tion des auto­ri­tés chinoises (CFDA) pour la commer­cia­li­sa­tion de la plate­forme AE-120 qui lui permet­tra d’ac­croître l’ac­cès à son menu de para­mètres. La base instal­lée compte envi­ron 1 000 instru­ments actifs, prin­ci­pa­le­ment utili­sés dans les hôpi­taux de taille inter­mé­diaire (en moyenne 100 à 500 lits), dits de Grade 2. Le marché chinois des immu­noes­sais, au sein duquel les acteurs locaux jouent un rôle de plus en plus impor­tant, notam­ment dans le segment des hôpi­taux de Grade 2, repré­sente envi­ron 2 milliards d’eu­ros et affiche une crois­sance de 20 à 25 %.

25 ans de colla­bo­ra­tion avec la Chine
bioMé­rieux est implan­tée en Chine et y commer­cia­lise ses solu­tions de diagnos­tic depuis plus de 25 ans. Elle dispose d’une longue exper­tise dans le domaine des immu­noes­sais avec la gamme VIDAS® qui est bien adop­tée en Chine pour les tests à forte valeur médi­cale dans les hôpi­taux de plus de 500 lits ainsi que dans les établis­se­ments plus spécia­li­sés (Grade 3).
« bioMé­rieux a tissé des liens solides avec la Chine depuis plus de 25 ans et nous sommes très heureux de conclure cet accord avec la société Hybiome dont l’ex­per­tise en immu­noes­sais est remarquable. Cette nouvelle étape s’ins­crit dans notre logique de déve­lop­pe­ment inter­na­tio­nal avec des unités de recherche et de produc­tion placées au plus près des besoins de santé des patients », déclare Alexandre Mérieux, PDG de bioMé­rieux.
La société française pourra ainsi propo­ser ses solu­tions d’im­mu­noes­sais auto­ma­ti­sés à davan­tage de profes­sion­nels de santé, avec un enga­ge­ment de long terme en Chine. Pour Hybiome, cette fusion est égale­ment l’oc­ca­sion de voir ses solu­tions distri­buées à plus large échelle et de renfor­cer sa posi­tion de leader chinois. Hybiome compte aujourd’­hui envi­ron 300 colla­bo­ra­teurs dont près de 80 dédiés aux acti­vi­tés de R&D. La société dispose d’uni­tés de produc­tion et de labo­ra­toires de recherche et prévoit de s’agran­dir au sein du Parc Indus­triel Médi­cal de Suzhou. Elle attend un chiffre d’af­faires de plus de 20 millions d’eu­ros en 2018, en forte crois­sance par rapport à 2017.
L’ac­qui­si­tion de 54 % des actions compo­sant le capi­tal de la société Hybiome s’ap­puie sur une valo­ri­sa­tion de la société de 165 millions d’eu­ros, à laquelle il convient d’ajou­ter d’autres frais à hauteur de 25 millions d’eu­ros envi­ron, liés à l’ac­qui­si­tion d’autres actifs (droits de distri­bu­tion et base instal­lée exis­tante). BioMé­rieux souhaite conti­nuer d’aug­men­ter sa parti­ci­pa­tion au capi­tal d’Hy­biome par la suite.
Depuis trois géné­ra­tions, la famille Mérieux entre­tient des liens privi­lé­giés avec la Chine. Aujourd’­hui, la Chine repré­sente : la 3e filiale de bioMé­rieux en chiffre d’af­faires ; 400 personnes mobi­li­sées en R&D, produc­tion et dans les fonc­tions commer­ciales ; 6 bureaux, situés à Shan­ghai, Pékin, Chengdu, Guangz­hou, Hong Kong et Taipei.
Par ailleurs, la société est enga­gée dans des programmes d’édu­ca­tion dédiés aux profes­sion­nels de santé et portant sur la valeur médi­cale et écono­mique du diagnos­tic ainsi que dans des initia­tives de sensi­bi­li­sa­tion à des enjeux de santé publique majeurs tel que la résis­tance bacté­rienne aux anti­bio­tiques.

 

VIE DES SOCIETES
Les offres d’ELITech France et de GenMark Diagnos­tics réunies

ELITech France et GenMark Diagnos­tics viennent de signer un accord de distri­bu­tion sur le terri­toire français. La syner­gie entre ces deux acteurs du marché de la Biolo­gie Molé­cu­laire vient renfor­cer la posi­tion d’ELITech France comme un acteur incon­tour­nable du diagnos­tic des mala­dies infec­tieuses. Le Groupe ELITech a conçu et déve­loppé l’ELITe InGe­nius®, système tota­le­ment auto­ma­tisé de l’ex­trac­tion à l’in­ter­pré­ta­tion des résul­tats, dédié au diagnos­tic molé­cu­laire, offrant un large panel de tests CE-IVD (panels MST, respi­ra­toire, enté­rique, ménin­gite virale et bacté­rienne, infec­tions noso­co­miales et suivi des patients trans­plan­tés).
GenMark Diagnos­tics a conçu et déve­loppé le système ePlex®, une plate­forme Sample-to-Answer en approche syndro­mique pour le diagnos­tic rapide, multi­plex et en routine des infec­tions respi­ra­toires et du sepsis.
Inno­vant aussi dans son approche du marché, la coopé­ra­tion et le nouveau modèle hybride proposé par Elitech France et GenMark Diagnos­tics a pour but d’ac­com­pa­gner les labo­ra­toires d’ana­lyses médi­cales dans la mise en œuvre d’une nouvelle stra­té­gie de diagnos­tic : évolu­tion tech­no­lo­gique au service d’une opti­mi­sa­tion de la prise en charge patient, meilleure utili­sa­tion des anti­mi­cro­biens et réduc­tion signi­fi­ca­tive des coûts globaux.
Les 2 systèmes seront présen­tés sur le stand ELITech France au congrès de la RICAI.

 

 

VIE DES SOCIETES
PerkinEl­mer va four­nir un accès élargi aux tests préna­tals non inva­sifs

Le système entiè­re­ment auto­ma­tisé DPNI Vana­dis® de PerkinEl­mer a reçu le marquage CE-IVD pour la mise sur le marché et la distri­bu­tion à travers l’Eu­rope et d’autres pays rele­vant aussi du marquage CE.
Ce test mini-inva­sif permet de dépis­ter la triso­mie 21 (syndrome de Down), la triso­mie 18 (syndrome d’Ed­wards) et la triso­mie 13 (syndrome de Patau).

Un test à haute perfor­mance
Déve­loppé à l’ori­gine par la société suédoise Vana­dis Diagnos­tics que PerkinEl­mer a acquise en janvier 2016, ce nouveau système a été validé dans le cadre d’une étude clinique externe réali­sée en France. L’étude en aveugle a analysé 80 échan­tillons de gros­sesses affec­tées par la triso­mie 21 et 670 échan­tillons de gros­sesses non affec­tées, avec une clas­si­fi­ca­tion correcte de tous les cas, et seule­ment un échan­tillon n’ayant pas généré de résul­tat.
En plus de la triso­mie 21, Perkin Elmer a conduit des études cliniques afin de démon­trer les très hautes sensi­bi­lité et spéci­fi­cité du test pour les triso­mies 18 et 13. En géné­ral, le dépis­tage préna­tal non inva­sif (DPNI) analyse l’ADN libre circu­lant dans le sang mater­nel, et il est rapi­de­ment devenu la procé­dure de suivi stan­dard pour les femmes clas­sées à risque élevé à la suite d’un dépis­tage préna­tal tradi­tion­nel. Il a été démon­tré que la mesure de l’ADN libre circu­lant à partir d’un échan­tillon sanguin stan­dard pour détec­ter les triso­mies chro­mo­so­miques communes possède une sensi­bi­lité et une spéci­fi­cité élevées.
« Le DPNI était jusque-là limité par la complexité, le coût et la capa­cité des tech­no­lo­gies dispo­nibles sur le marché, ce qui empê­chait de nombreux labo­ra­toires et obsté­tri­ciens de propo­ser des solu­tions fiables et écono­miques pour le dépis­tage des aneu­ploï­dies », déclare Olle Erics­son, direc­teur géné­ral chez Vana­dis Diagnos­tics, une société PerkinEl­mer. « Grâce à notre plate­forme Vana­dis, nous élimi­nons la complexité tech­nique du DPNI, tout en abais­sant les obstacles liés aux coûts. Ceci permet­tra à davan­tage de femmes d’avoir accès au DPNI et d’amé­lio­rer le niveau des soins préna­tals à l’échelle mondiale. »

Une procé­dure simpli­fiée, à coût réduit
À la diffé­rence des tech­no­lo­gies DPNI exis­tantes, qui néces­sitent des plate­formes plus complexes, comme le séquençage ou les biopuces, cette plate­forme est la première à être conçue pour simpli­fier le dépis­tage des triso­mies 21, 18 et 13. Le chro­mo­some Y peut être mesuré comme un marqueur option­nel. Cette plate­forme écono­mique, à haut débit et évolu­tive, mesure les triso­mies chro­mo­so­miques fœtales dans le plasma mater­nel par le marquage fluo­res­cent ciblé et par le comp­tage de frag­ments spéci­fiques d’ADN libre circu­lant, ce qui élimine les étapes coûteuses et géné­rant beau­coup de données, requises par les solu­tions de séquençage géné­tique ou de biopuces.
« Les résul­tats promet­teurs que nous avons consta­tés nous conduisent à penser qu’un vaste éven­tail de femmes dans toute l’Eu­rope et dans le monde entier ont doré­na­vant l’avan­tage consi­dé­rable de pouvoir utili­ser un DPNI comme élément clef des soins préna­taux », déclare Jéré­mie Gautier, chef de l’équipe en charge du projet chez CerbaX­pert, qui a joué un rôle crucial dans l’étude d’éva­lua­tion en France.
PerkinEl­mer est égale­ment en pleine colla­bo­ra­tion avec le Women & Infants Hospi­tal (WIH) à Rhode Island, un hôpi­tal du réseau Care New England, dans le cadre d’une étude de vali­da­tion clinique visant à évaluer une méthode de test nova­trice utili­sant le système DPNI Vana­dis. L’étude VALUE (VAli­da­tion d’un dépis­tage de l’aneupLoï­die à coUt rEduit) a pour objec­tif de tester les échan­tillons d’en­vi­ron 2 500 femmes, dont la plupart font partie d’une popu­la­tion de gros­sesses à risque inter­mé­diaire, avec des cas supplé­men­taires à risque élevé pour déter­mi­ner les carac­té­ris­tiques de perfor­mance, comme le taux de détec­tion et le taux de faux posi­tifs.
« La tech­no­lo­gie Vana­dis a le poten­tiel de four­nir un dépis­tage d’ADN libre circu­lant pour les triso­mies communes, à la popu­la­tion géné­rale de femmes enceintes, qui ne disposent pas d’un accès direct au DPNI en raison du coût élevé des tests dispo­nibles », déclare Glenn Palo­maki, PhD, direc­teur adjoint du service de dépis­tage médi­cal et des tests spéciaux au WIH, et profes­seur du service de patho­lo­gie et de méde­cine labo­ra­toire à la Warren Alpert Medi­cal School de l’uni­ver­sité Brown. « Cette plate­forme a le poten­tiel d’être aussi effi­cace que les solu­tions actuelles de séquençage de nouvelle géné­ra­tion, tout en étant plus abor­dable que le dépis­tage combiné du premier trimestre. »

 

 

PROFESSION
Brexit : l’aca­dé­mie des sciences sonne l’alerte

Dans une décla­ra­tion (1) adres­sée à la Commis­sion euro­péenne le 22 octobre 2018, l’Aca­dé­mie des sciences souligne la néces­sité de préser­ver l’in­té­grité du système scien­ti­fique du Royaume Uni et des pays de l’Union Euro­péenne, malgré le Brexit. Elle observe qu’un accord est essen­tiel pour conso­li­der les capa­ci­tés de recherche euro­péennes et éviter un choc qui aurait des consé­quences majeures sur le déve­lop­pe­ment de la science en Europe et rédui­rait à terme la compé­ti­ti­vité de nos écono­mies. Il se trouve que la présente décla­ra­tion est inter­ve­nue au moment même où 35 prix Nobel et lauréats de la médaille Fields alertent de leur coté Bruxelles et les auto­ri­tés britan­niques.
«  Il est urgent de trou­ver un accord […]. La science en Europe et au Royaume-Uni ne devrait pas avoir de fron­tières », décla­rait Sébas­tien Candel, Président de l’Aca­dé­mie des sciences. Celle-ci a en effet souli­gné la néces­sité, pour soute­nir la recherche euro­péenne, de garan­tir l’in­té­grité et la cohé­sion scien­ti­fique entre les tous les cher­cheurs, incluant ceux du Royaume-Uni.
Une ques­tion urgente a notam­ment trait au deve­nir de la parti­ci­pa­tion britan­nique au programme euro­péen H2020 pour la recherche et l’in­no­va­tion, initié en 2013. Sans accord avant le 29 mars 2019, le Royaume-Uni serait contraint de quit­ter le programme, mettant en péril les projets de recherche conjoints, avec des consé­quences juri­diques et finan­cières, et un impact sur la mobi­lité des cher­cheurs et la qualité des colla­bo­ra­tions scien­ti­fiques.
« Nous plai­dons pour une parti­ci­pa­tion équi­table du Royaume-Uni au programme-cadre futur Hori­zon Europe, sous réserve d’ajus­te­ments finan­ciers appro­priés », a affirmé l’Aca­dé­mie.
L’ins­ti­tu­tion rejoint la Royal Society dans son inquié­tude (2) quant à la possi­bi­lité d’abou­tir à un accord qui permette aux scien­ti­fiques de travailler libre­ment au Royaume-Uni et dans les pays de l’UE en évitant les surcoûts finan­ciers et les lour­deurs admi­nis­tra­tives, qui garan­tisse aux cher­cheurs l’ac­cès aux finan­ce­ments et aux réseaux colla­bo­ra­tifs néces­saires à leurs projets, et qui main­tienne un aligne­ment règle­men­taire pour la circu­la­tion des médi­ca­ments et des nouvelles tech­no­lo­gies.

 

SCIENCES
Un test de prédic­tion du résul­tat de l’hy­po­sen­si­bi­li­sa­tion au pollen

Partant du constat que l’im­mu­no­thé­ra­pie spéci­fique aux aller­gènes fonc­tionne sans que l’on sache réel­le­ment pourquoi, une équipe de l’Uni­ver­sité tech­nique de Munich (TUM) et du Helm­holtz Zentrum München, coor­don­née par le docteur Adam Chaker, en a étudié les proces­sus molé­cu­laires. Ils ont trouvé des indices expliquant pourquoi l’im­mu­ni­sa­tion contre les aller­gies peut être si longue et comment les chances de succès pouvaient être prédites préco­ce­ment.
Cette théra­pie, autre­fois appe­lée hypo­sen­si­bi­li­sa­tion, consiste à injec­ter aux patients les substances aller­gènes à des doses crois­santes. Ensuite, une fois la dose d’en­tre­tien atteinte, le patient reçoit cette même dose pendant envi­ron trois ans. Si tout va bien, il y a une réduc­tion durable de l’in­ten­sité des réac­tions aller­giques après le trai­te­ment.
Dans le passé, les recherches sur les aller­gies ont porté en parti­cu­lier sur le rôle de diffé­rents types de cellules T. Selon ce modèle, bien que très simpli­fié, les cellules T pro-aller­giques (cellules Th2 et Th17) renforcent les réac­tions aller­giques dans le corps si elles entrent en contact avec certaines substances. Les cellules T régu­la­trices (T regs), en revanche, inhibent la réponse à un aller­gène.
En réalité, l’étude a montré que les proces­sus en jeu étaient beau­coup plus complexes : le rôle de certaines cellules avait été sous-estimé, et en parti­cu­lier, celui des lympho­cytes B régu­la­teurs.
Dans la deuxième phase du trai­te­ment, à dose constante, le système immu­ni­taire peut soit pour­suivre l’at­taque contre l’al­ler­gène, entraî­nant les symp­tômes aller­giques, soit apprendre à le tolé­rer. Or, les ratios de lympho­cytes T pro-aller­giques, de T regs et de lympho­cytes B régu­la­teurs changent constam­ment au cours de cette période. Le clas­se­ment des types de cellules les plus nombreuses a été modi­fié à plusieurs reprises, en fonc­tion du nombre de pollen et d’autres facteurs, avant de se stabi­li­ser progres­si­ve­ment après trois ans envi­ron.
Et cela ne se ferait pas au hasard : chez les patients ayant terminé le trai­te­ment comme prévu, des facteurs communs ont permis d’en prévoir le succès à un stade précoce. Quand les cellules B régu­la­trices sont beau­coup plus nombreuses et les TH-17 beau­coup moins, immé­dia­te­ment après la phase de trai­te­ment d’ini­tia­tion, une dimi­nu­tion signi­fi­ca­tive des symp­tômes d’al­ler­gie est obser­vée après trois ans.
Ce test a été breveté. Selon Adam Chaker, « si nous pouvions le déve­lop­per au point de pouvoir atteindre la pleine produc­tion, nous pour­rions éviter aux patients de subir des trai­te­ments coûteux et chro­no­phages avec peu de chances de succès. Mais si le résul­tat du test est posi­tif, il existe de bonnes raisons de mener à bien un trai­te­ment de trois ans. Dans le passé, les gens avaient tendance à aban­don­ner avant d’avoir fini. »

 

SCIENCES
Le micro­biote respon­sable des tumeurs du côlon ?

L’équipe du profes­seur Dirk Haller de l’Uni­ver­sité tech­nique de Munich (TUM) a fait une décou­verte inat­ten­due en étudiant les facteurs déclen­cheurs du cancer du côlon : le stress cellu­laire asso­cié à un micro­biote altéré dans le côlon entraîne la crois­sance tumo­rale. Aupa­ra­vant, cette combi­nai­son n’était suspec­tée de contri­buer qu’aux mala­dies inflam­ma­toires de l’in­tes­tin.
« Nous voulions à l’ori­gine étudier le rôle des bacté­ries dans l’in­tes­tin dans le déve­lop­pe­ment de l’in­flam­ma­tion intes­ti­nale », explique le profes­seur Dirk Haller du dépar­te­ment de nutri­tion et d’im­mu­no­lo­gie du centre scien­ti­fique Weihens­te­phan du TUM. « Cepen­dant, le résul­tat surpre­nant pour nous a été la décou­verte que les bacté­ries en état de stress dans les cellules provoquaient des tumeurs (exclu­si­ve­ment dans le côlon) et sans impli­ca­tion d’une inflam­ma­tion. »
Les inves­ti­ga­tions ont été initia­le­ment effec­tuées à l’aide du modèle de la souris. Chez les animaux sans germes (c’est-à-dire stériles), chez lesquels le facteur de trans­crip­tion activé ATF6 régu­lait le stress dans l’épi­thé­lium intes­ti­nal, aucun chan­ge­ment n’a pu être observé. Mais quand le micro­biote a été réim­planté chez ces animaux, des tumeurs se sont déve­lop­pées dans le côlon des souris. En utili­sant les postu­lats de Koch, D. Haller et son équipe ont pu montrer que les micro-orga­nismes sont impliqués dans le déve­lop­pe­ment du cancer du côlon.
Le facteur de trans­crip­tion ATF6 déclenche le stress cellu­laire : son inten­sité et sa durée d’ac­ti­va­tion sont augmen­tées avec les mala­dies. « Cepen­dant, ce n’est pas le stress cellu­laire seul qui conduit à la crois­sance tumo­rale, mais la combi­nai­son entre stress et micro­biote qui favo­rise la crois­sance du cancer », a déclaré D. Haller.
Les données de 541 patients atteints d’un cancer du côlon ont donc été exami­nées. Lorsque le niveau de facteur de trans­crip­tion ATF6, qui déclenche le stress cellu­laire, était signi­fi­ca­ti­ve­ment augmenté, le taux de réci­dive après la chirur­gie augmen­tait : envi­ron 10 % des patients étaient à risque de contrac­ter le cancer du côlon une seconde fois.
« La protéine ATF6 pour­rait donc servir de marqueur diagnos­tique d’un risque accru de cancer du côlon et pour­rait favo­ri­ser le trai­te­ment à un stade précoce. Une théra­pie micro­bienne serait envi­sa­geable, main­te­nant que nous en savons plus sur la compo­si­tion de la flore bacté­rienne. Une chose est main­te­nant claire, cepen­dant : l’in­flam­ma­tion chro­nique n’a pas d’ef­fet sur le déve­lop­pe­ment du cancer dans le côlon. »

 

SCIENCES
EMDR : une effi­ca­cité prou­vée sur le stress aux urgences

1 visi­teur sur 5 des urgences souf­frira pendant plusieurs mois de symp­tômes divers. Les cher­cheurs de l’In­serm de l’Unité 1219 « Bordeaux Popu­la­tion Health center », ont montré les béné­fices d’une séance précoce d’EMDR réali­sée dans les 6 heures suivant l’évé­ne­ment ayant conduit aux urgences. Ces séances sont effi­caces pour dimi­nuer jusqu’à 75 % les syndromes post-commo­tion­nels et les troubles de stress post-trau­ma­tique (PTSD).
Les cher­cheurs ont remarqué, lors d’in­ves­ti­ga­tions menées depuis 2007, que les niveaux de stress des patients aux urgences étaient parti­cu­liè­re­ment élevés et ont souhaité les faire dimi­nuer.
Ils ont conduit pour cela une nouvelle étude de faisa­bi­lité et d’ef­fi­ca­cité d’une approche théra­peu­tique recon­nue, l’EMDR (désen­si­bi­li­sa­tion et retrai­te­ment par les mouve­ments oculaires), adap­tée au contexte d’un service d’ur­gences. Lors de la séance d’EMDR aux urgences, le patient doit porter son atten­tion sur les éléments qui les placent dans un état de stress, leur ressenti physique, émotion­nel et senso­riel. Ce faisant, le théra­peute effec­tue des séries de stimu­la­tions bila­té­rales alter­nées, consis­tant en des mouve­ments oculaires ou, selon l’état clinique du patient, des tapo­te­ments alter­nés des genoux ou des épaules.
Ce modèle psycho­thé­ra­peu­tique est l’une des deux théra­pies recom­man­dées par la HAS, l’OMS et l’In­serm dans la prise en charge du PTSD, pendant une durée variable (2 à plusieurs séances). Pour la présente étude, il s’agit de préve­nir l’ap­pa­ri­tion des mani­fes­ta­tions du syndrome post-commo­tion­nel et du PTSD, en utili­sant un proto­cole d’in­ter­ven­tion précoce (dans les 6 heures suivant l’évé­ne­ment ayant conduit aux urgences), unique (une seule séance lors de la consul­ta­tion aux urgences) et bref (une heure maxi­mum). L’étude incluait des patients consi­dé­rés à haut risque de déve­lop­per ces troubles (utili­sa­tion d’an­ti­dé­pres­seur, mauvaise santé au cours de l’an­née ou le genre fémi­nin).
Les 130 patients volon­taires ont été répar­tis en 3 groupes : les 2 premiers béné­fi­ciaient respec­ti­ve­ment d’une séance d’EMDR de 60 minutes ou d’un entre­tien de 15 minutes avec un psycho­logue ; le troi­sième n’avait pas de prise en charge psycho­lo­gique.
Inter­ro­gés 3 mois plus tard, les propor­tions de patients souf­frant de syndrome post-commo­tion­nel étaient respec­ti­ve­ment dans les trois groupes de 15 %, 47 % et 65 %. Ceux présen­tant un PTSD était de 3 %, 16 % et 19 %.
« Il s’agit du premier essai contrôlé rando­misé mondial qui montre qu’une inter­ven­tion EMDR brève et ultra-précoce est, d’une part réali­sable dans le contexte des urgences et d’autre part poten­tiel­le­ment effi­cace » estime Emma­nuel Lagarde, direc­trice de recherche Inserm. Ces résul­tats restent à confir­mer par une nouvelle étude de plus grande ampleur. Une telle étude a été initiée en janvier 2018 par la même équipe aux CHU de Lyon et de Bordeaux, auprès de plus de 400 patients. Ses résul­tats seront connus avant la fin de l’an­née 2018.

 

 

 

puce Egale­ment dans Spec­tra Biolo­gie n° 237

 

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