– Dans le numéro 207 de Spec­tra Biolo­gie –

puce Inno­va­tions
ANALYSEURS
Nouvel auto­mate multi­plex en auto-immu­nité

Theralis de Theradiag

Thera­diag, société spécia­li­sée dans le diagnos­tic in vitro et le théra­nos­tic a dévoilé sa nouvelle solu­tion auto­ma­ti­sée pour le diagnos­tic des mala­dies auto-immunes nommée Thera­lis® lors du Congrès Inter­na­tio­nal d’auto-immu­nité de Nice. Grâce à cette solu­tion complète auto­ma­ti­sée, Thera­diag renforce sa fran­chise dans les mala­dies auto-immunes, segment théra­peu­tique dans lequel la société a plus de vingt ans d’ex­pé­rience.
Thera­lis® est le nouvel auto­mate marqué CE issu de la recherche de Thera­diag, offrant un des menus de tests en multi­plexe les plus complets du marché. Piloté par le nouveau logi­ciel multi-plate­forme Soli­nium®, ce nouvel outil intègre les tech­no­lo­gies multi­plexes FIDIS®, immu­no­fluo­res­cence et ELISA. Toutes les analyses en auto-immu­nité d’un labo­ra­toire peuvent ainsi être réali­sées à partir du même instru­ment. Cette nouvelle solu­tion est unique sur le marché.
Poly­valent, Thera­lis® permet le char­ge­ment de jusqu’à 120 échan­tillons et 60 réac­tifs, et la conduite de 3 métho­do­lo­gies d’ana­lyses en simul­tané. L’au­to­mate répond ainsi aux exigences des labo­ra­toires publics et privés, qui néces­sitent davan­tage de poly­va­lence et de rapi­dité pour faire face à leurs besoins, mais égale­ment un degré élevé de préci­sion et de fiabi­lité pour le diagnos­tic des patients. Cette nouvelle plate­forme va permettre de conso­li­der et déve­lop­per la gamme multi­plexe FIDIS®.
 » Thera­diag jouit d’une véri­table recon­nais­sance dans le secteur de l’auto-immu­nité. C’est notre cœur de métier, celui dans lequel nous nous devons d’in­no­ver et d’ex­cel­ler pour conser­ver notre place de leader. Avec Thera­lis®, nous appor­tons une offre tech­nique de pointe sur la tech­no­lo­gie multi­plexe, la tech­no­lo­gie la plus perfor­mante du marché. Cet auto­mate complète notre offre de produits in house, qui couvre l’en­semble des mala­dies auto-immunes, du dépis­tage via la gamme FIDIS® au suivi des biothé­ra­pies grâce à la gamme théra­nos­tique Lisa-Tracker  » commente Michel Finance, Direc­teur Géné­ral de Thera­diag.

ANALYSEURS
Coulo­mé­trie pour la muco­vis­ci­dose

Chlorochek de ELITech

ELITech France lance le Chlo­roC­hek®, un chlo­ri­mètre permet­tant le dosage des ions chlo­rures dans la sueur par coulo­mé­trie. Le dosage des ions Cl- sudo­raux est une étape clé du diagnos­tic de la muco­vis­ci­dose. Marqué CE pour l’échan­tillon de sueur, le système néces­site seule­ment 10 µL de sueur native non diluée. Les résul­tats, expri­més en mmol/L de Cl-, sont dispo­nibles en 20 secondes.
La stimu­la­tion et le recueil de la sueur grâce au système Macro­duct® (ELITe­chG­roup Biome­di­cal Systems) permet d’ob­te­nir en toute sécu­rité les 10 µL de sueur néces­saires au dosage de ces ions avec le Chlo­roC­hek®. Asso­cié au système Macro­duct®, le Chlo­roC­hek® permet à ELITech France de propo­ser une solu­tion complète et précise pour le diagnos­tic de la muco­vis­ci­dose par le test de la sueur, répon­dant aux critères analy­tiques des recom­man­da­tions inter­na­tio­nales.

BIOLOGIE MOLECULAIRE
Test PCR pour C. diffi­cile
Marqué CE-IVD, le test cobas® Cdiff de Roche Diagnos­tics détecte le Clos­tri­dium diffi­cile dans les échan­tillons de selles : il piste direc­te­ment le gène de la toxine B que l’on trouve dans les souches toxi­no­gènes du C. diffi­cile, à partir d’échan­tillons prove­nant de patients symp­to­ma­tiques. Ce test asso­cie une haute sensi­bi­lité de l’es­sai, un temps de réponse rapide et un nombre mini­mum d’étapes préana­ly­tiques, pour une inter­ven­tion plus précoce sur les patients atteints des mala­dies asso­ciées au C. diffi­cile et pour une lutte plus effi­cace contre les infec­tions noso­co­miales.
 » Les méthodes PCR pour la détec­tion de souches toxi­no­gènes de C. diffi­cile donnent des perfor­mances sensibles démon­trées « , selon le Dr F. Barbut du Labo­ra­toire natio­nal de réfé­rence pour le C. diffi­cile. D’après la société Roche,  » par rapport à d’autres méthodes molé­cu­laires, le test cobas® Cdiff demande moins de mani­pu­la­tions de l’échan­tillon et apporte aux labo­ra­toires un flux de travail simpli­fié. Il offre aussi un taux d’in­hi­bi­tion infé­rieur, ce qui signi­fie moins d’échan­tillons répé­tés et de risques d’er­reur « .
Le test enri­chit la gamme du système cobas® 4800 marqué CE-IVD, qui peut recher­cher des agents respon­sables de MST (cobas® HSV 1 et 2 et cobas® CT/NG) et d’in­fec­tions noso­co­miales (cobas® Cdiff, cobas® MRSA/SA) en une opéra­tion.

IMMUNO-ANALYSE
Nouvelle gamme de marqueurs cardio­vas­cu­laires

Visuel de Firalis

Fira­lis, entre­prise alsa­cienne spécia­li­sée dans les biomarqueurs, lance une nouvelle gamme de dosage immu­no­lo­gique pour Peroxi­re­doxin-2, VEGFB et PGF. Les trois marqueurs sont connus pour varier dans diffé­rentes condi­tions du système cardio-vascu­laire.
Ces dosages immu­no­lo­giques sont basés sur des anti­corps mono­clo­naux proprié­taires et consti­tuent les premières réfé­rences d’une gamme de tests qui seront progres­si­ve­ment commer­cia­li­sés au cours des prochains mois.
La distri­bu­tion de ces produits permet à Fira­lis de capi­ta­li­ser sur sa propriété intel­lec­tuelle dans le domaine des mala­dies cardio-vascu­laires. VEGFB et PGF ont démon­tré leur utilité dans la prévi­sion de l’is­sue chez des patients à risque cardiaque élevé en étant prédic­tif de la surve­nue d’une insuf­fi­sance cardiaque. Cette appli­ca­tion est proté­gée par une série de brevets déli­vrés à la société.

IMMUNO-ANALYSE
Séro­lo­gie syphi­lis pour patient et don de sang
La divi­sion Diagnos­tics de la société Roche renforce sa présence sur le marché de la séro­lo­gie en commer­cia­li­sant son nouveau test immu­no­lo­gique Elec­sys Syphi­lis. Ce test contri­bue à iden­ti­fier les patients infec­tés par la syphi­lis en pratique clinique courante et à véri­fier que les dons de sang ne présentent pas d’in­fec­tion par cette bacté­rie. Bien que la plupart des nouveaux cas de syphi­lis surviennent dans les pays en déve­lop­pe­ment, cette mala­die est réap­pa­rue en tant que problème de santé dans de nombreux pays déve­lop­pés ces dix dernières années.
 » Pouvoir dépis­ter la syphi­lis à un stade précoce, alors qu’elle peut encore être soignée, est impor­tant et il est essen­tiel de garan­tir la sécu­rité trans­fu­sion­nelle « , a déclaré R. Diggel­mann, COO de la divi­sion Roche Diagnos­tics.
Grâce à sa sensi­bi­lité élevée, ce test réduit la proba­bi­lité de ne pas déce­ler l’in­fec­tion et permet aux labo­ra­toires d’ef­fec­tuer un test unique dans un délai de 18 minutes, assu­rant ainsi un appro­vi­sion­ne­ment sûr et en temps voulu en produits sanguins. Cette spéci­fi­cité élevée faci­lite en outre une inter­pré­ta­tion claire et cohé­rente des résul­tats à tous les stades de la mala­die, avec un besoin mini­mal de répé­ter le test.

HEMOSTASE
Surveillance de l’apixa­ban cali­brée et contrô­lée
Les STA®-Apixa­ban Cali­bra­tor et STA®-Apixa­ban Control sont les dernières inno­va­tions de la gamme Anti­coa­gu­lants de la société Stago. Ils s’uti­lisent en combi­nai­son avec le réac­tif STA®-Liquid Anti-Xa, pour permettre la mesure de la concen­tra­tion plas­ma­tique de l’apixa­ban.
Présen­tés sous forme lyophi­li­sée, le cali­bra­teur et le contrôle de la mesure Anti-Xa restent stables à bord respec­ti­ve­ment pendant 4 et 8 heures. Le contrôle est égale­ment stabi­lisé entre 2 et 8 °C pendant 7 jours.
Cette méthode de mesure Anti-Xa spéci­fique béné­fi­cie d’une large zone de mesure – de 20 à 500 ng/mL – et d’une grande sensi­bi­lité en zone basse. Complè­te­ment auto­ma­ti­sée, elle offre une grande faci­lité d’uti­li­sa­tion et four­nit des résul­tats fiables en moins de 6 minutes, expri­més en ng/mL. Ce test a démon­tré une excel­lente corré­la­tion avec la méthode de réfé­rence LCMS. La société Stago a conçu le réac­tif Anti-Xa pour être simple d’uti­li­sa­tion : liquide, prêt à l’em­ploi, il se présente sous la forme de flacons avec codes à barres.

HEMOSTASE
Contrôle des dosages de D-Dimères
Le dosage des D-Dimères est essen­tiel pour les labo­ra­toires d’hé­mo­stase : les résul­tats jouent un rôle déci­sif dans le diagnos­tic d’ex­clu­sion de la Mala­die Throm­boem­bo­lique Veineuse (MTEV). Parce que la garan­tie de résul­tats patients est primor­diale, les Contrôles Internes de Qualité (CIQ) D-Dimères assurent la véri­fi­ca­tion conti­nue des perfor­mances du couple instru­ment-réac­tif via l’éva­lua­tion de la préci­sion, la détec­tion rapide des anoma­lies et le suivi de la cohé­rence des résul­tats.
La société Stago propose un système de dosage fiable, rapide et entiè­re­ment auto­ma­tisé avec le STA®-Liatest® D-Di Plus et les STA®-D-Di Control.
Les nouveaux CIQ STA®-D-Di Control répondent aux recom­man­da­tions inter­na­tio­nales rela­tives aux contrôles de qualité (chapitre 5.6.1 de la norme ISO 15189:2007). Les deux contrôles sont titrés à des niveaux adap­tés de la zone de mesure, respec­ti­ve­ment à envi­ron 0,75 µg/mL FEU et 2,30 µg/mL FEU.
Pour s’adap­ter à une acti­vité quoti­dienne, ces contrôles liquides sont prêts à l’em­ploi pour un gain de temps et une prati­ca­bi­lité opti­mi­sés et pour éviter les erreurs liées aux étapes de recons­ti­tu­tion manuelles. Leur stabi­lité est éten­due : 72 h à bord des auto­mates STA-R® et STA Compact®, 15 jours après ouver­ture et conser­va­tion à 2–8 °C.
Les flacons de 2 mL permettent plusieurs contrôles par jour sur le même flacon. Les données sont auto­ma­tique­ment rensei­gnées grâce au système barcodé : allo­ca­tion auto­ma­tique des four­chettes four­nis­seur garan­tis­sant la sécu­rité du système, gestion opti­male des volumes, stabi­lité, dates d’ex­pi­ra­tion, numé­ros de lots.

MATERIEL DE LABORATOIRE
Tran­sport à tempé­ra­ture diri­gée
Cold­way, société française à l’ori­gine d’une inno­va­tion fondée sur la produc­tion de froid et de chaleur auto­nome, annonce le lance­ment d’une gamme inédite tota­le­ment dédiée à la logis­tique et au trans­port à tempé­ra­ture diri­gée : Roll.
Ses deux prin­ci­paux atouts : l’au­to­no­mie parfaite du système et la traça­bi­lité de la tempé­ra­ture au profit des produits trans­por­tés. Ce Roll réfri­géré et auto­nome, sans bran­che­ment élec­trique, permet le trans­port de produits ther­mo­sen­sibles à tempé­ra­ture choi­sie et contrô­lée (soit +/- 2 °C) et ceci dans des plages horaires allant de 24 à 48 heures. Au-delà de la plus grande liberté offerte aux utili­sa­teurs, il répond plus forte­ment aux exigences règle­men­taires notam­ment en termes de régu­la­tion précise de la tempé­ra­ture.
La société souhaite offrir un béné­fice supplé­men­taire pour les acteurs de la chaîne du froid avec désor­mais la capa­cité d’em­prun­ter un réseau logis­tique tradi­tion­nel plus flexible et donc moins coûteux. Compa­tible avec l’uti­li­sa­tion de véhi­cules élec­triques, cette gamme repose sur une tech­no­lo­gie breve­tée Cold­way qui consiste à produire du froid à partir d’une réac­tion ther­mo­chi­mique, propre, sans consom­mables mais aussi et surtout, sans utili­sa­tion en continu d’éner­gie exté­rieure.

MATERIEL DE LABORATOIRE
Enre­gis­treurs connec­tés multi­pa­ra­mètres

SPY IP de JRI

La nouvelle gamme d’en­re­gis­treurs de JRI permet de surveiller simul­ta­né­ment et indé­pen­dam­ment jusqu’à 4 para­mètres diffé­rents. Véri­table avan­cée tech­no­lo­gique, le SPY IP permet de mesu­rer et d’en­re­gis­trer la tempé­ra­ture, l’hu­mi­dité, la fréquence, le comp­ta­ge… en se connec­tant direc­te­ment au réseau infor­ma­tique. Complet et simple à mettre en œuvre, cet enre­gis­treur filaire peut surveiller et enre­gis­trer simul­ta­né­ment jusqu’à 4 voies diffé­rentes (analo­giques, numé­rique ou TOR) indé­pen­dam­ment. Toutes les entrées peuvent être pana­chées.
L’ex­ploi­ta­tion des mesures s’ef­fec­tue par l’in­ter­face intui­tive du logi­ciel Sirius Stockage, lié via Ether­net. Il peut donc s’uti­li­ser en complé­ment d’un système SPY RF et permet de béné­fi­cier des avan­tages d’une solu­tion de type GTC tout en conser­vant la flexi­bi­lité et la simpli­cité d’uti­li­sa­tion du SPY RF. Entre autres avan­tages : les diffé­rents modes d’en­re­gis­tre­ment et de détec­tion d’alarme, la trans­mis­sion des mesures en temps réel, l’af­fi­chage des mesures et des courbes en temps réel sur l’écran tactile, la visua­li­sa­tion de l’état du système avec un code couleur…
Le SPY IP est ainsi parfai­te­ment adapté à la surveillance d’en­ceintes ther­mo­sta­tiques éloi­gnées les unes des autres ou dans les zones non propices à la commu­ni­ca­tion radio­fré­quence.

SERVICES
Sécu­ri­sa­tion et Opti­mi­sa­tion du Prélè­ve­ment à Domi­cile
L’ap­pli­ca­tion P-A-D (Prélè­ve­ment-A-Domi­cile) de SIL-LAB Experts vise à appor­ter d’une part une grande simpli­fi­ca­tion aux infir­miers dans la gestion des prélè­ve­ments à domi­cile, et d’autre part un gain de temps, de qualité et de sécu­rité pour le labo­ra­toire. Le prélè­ve­ment réalisé par les infir­miers libé­raux à domi­cile à desti­na­tion du LBM est un proces­sus fasti­dieux, peu infor­ma­tisé, qui néces­site de nombreuses mani­pu­la­tions manuelles avec les contraintes de produc­ti­vité et de qualité asso­ciées, alors qu’il repré­sente en moyenne 25 % de l’ac­ti­vité d’un labo­ra­toire, voire 80 % dans certaines zones rurales.
P-A-D est une  » APP  » pour télé­phone et tablette, télé­char­geable gratui­te­ment par les infir­miers. Elle permet de rensei­gner toutes les infor­ma­tions du patient juste en flashant un  » QR Code  » d’une carte de fidé­lité du patient, de photo­gra­phier l’or­don­nance et de scan­ner les codes-barres des tubes préle­vés, voire même de saisir direc­te­ment les analyses à réali­ser. L’in­fir­mier dispose en plus d’un manuel de prélè­ve­ment inté­gré trans­mis par le labo­ra­toire et toujours à jour sur les consignes de prélè­ve­ment. La récu­pé­ra­tion de l’iden­tité du préle­veur ainsi que de la date et de l’heure de prélè­ve­ment est trans­pa­rente. L’in­fir­mier n’a plus aucune inscrip­tion manuelle à réali­ser et gagne du temps.
Dès le départ de l’in­fir­mier du lieu de rési­dence du patient à 7 h du matin, les infor­ma­tions du patient et l’image de l’or­don­nance sont trans­mises au labo­ra­toire, direc­te­ment dans son système infor­ma­tique. Le LBM peut ainsi commen­cer la véri­fi­ca­tion admi­nis­tra­tive du dossier patient bien avant l’ar­ri­vée du tube, et le secré­ta­riat peut lisser sa charge de travail tout au long de la jour­née et de n’im­porte quels sites. Le labo­ra­toire a aussi un gain sur la traça­bi­lité des prélè­ve­ments.
Si le patient a pris rendez-vous, l’in­fir­mier peut utili­ser auto­ma­tique­ment le GPS inté­gré au télé­phone sans saisie de l’adresse, ou appe­ler le patient pour véri­fier sa dispo­ni­bi­lité, sans recher­cher ni compo­ser le numéro.
Cette inno­va­tion tech­no­lo­gique du  » Cloud de santé  » tran­site par un héber­geur de données de santé agréé et situé en France, confor­mé­ment aux exigences de la régle­men­ta­tion.
Le déve­lop­pe­ment a été réalisé par la société SELIC, basée à Caen et est commer­cia­lisé de manière exclu­sive par la société SIL-LAB Experts. Le modèle finan­cier est un modèle SaaS (Soft­ware as a Service) qui ne néces­site aucun inves­tis­se­ment de départ. Le labo­ra­toire paye au nombre de dossiers trans­mis par les infir­miers, et suivant un barème dégres­sif.
puce Actua­li­tés
VIE DES SOCIETES
Geno­mic Vision, une entrée en bourse en fanfare
L’in­tro­duc­tion en bourse de Geno­mic Vision, société de diagnos­tic molé­cu­laire spécia­li­sée dans le déve­lop­pe­ment de tests de diagnos­tic de mala­dies géné­tiques et de cancers, repo­sant sur le procédé du peignage molé­cu­laire de l’ADN, a rencon­tré un vif succès sur le compar­ti­ment C du marché régle­menté d’Eu­ro­next à Paris.
Aaron Bensi­mon, Cofon­da­teur et Président du Direc­toire de Geno­mic Vision, déclare :  » Cette entrée en bourse réus­sie traduit les efforts de nos équipes de cher­cheurs et de colla­bo­ra­teurs qui ont fait de Geno­mic Vision le pion­nier français de l’on­co­gé­né­tique et que je tiens à remer­cier à cette occa­sion. Grâce à cette levée de fonds, Geno­mic Vision peut enta­mer avec séré­nité une nouvelle phase de son déve­lop­pe­ment fondée sur la commer­cia­li­sa­tion de ses tests en Europe, l’ac­cé­lé­ra­tion du débit de sa plate­forme tech­no­lo­gique et la concep­tion de nouveaux tests basés sur sa tech­no­lo­gie inno­vante et unique au monde de diagnos­tic des mala­dies géné­tiques et des cancers héré­di­taires. « 
Au regard de la forte demande consta­tée, soit 93,9 M€, la Société a décidé la mise en œuvre inté­grale de la clause d’ex­ten­sion. Il a par ailleurs été décidé de fixer le prix de sous­crip­tion à 15 € par action, en milieu de four­chette.
Au total, le nombre de titres émis s’éta­blit à 1 533 332 permet­tant la réali­sa­tion d’une augmen­ta­tion de capi­tal de 23,0 M€ (prime d’émis­sion incluse), hors exer­cice de l’op­tion de sural­lo­ca­tion (le nombre d’ac­tions offertes pourra être augmenté de 229 999 actions). L’in­té­gra­lité des actions nouvelles offertes dans le cadre de l’offre globale seront allouées à hauteur de 19,5 M€ (soit 85 % des actions émises) pour le Place­ment global (inves­tis­seurs insti­tu­tion­nels français et inter­na­tio­naux) et 3,5 M€ (soit 15 % des actions émises) pour l’Offre à prix ouvert (inves­tis­seurs parti­cu­liers). Dans le cadre de l’OPO, les ordres A1 seront servis à 28,4225 % et les ordres A2 seront servis à 0 %.
Sur la base d’un total de 4 266 907 actions à admettre aux négo­cia­tions et d’une valeur de 15 € par action, la capi­ta­li­sa­tion bour­sière totale de la Société ressort à 64,0 M€. Les actions sont admises à la négo­cia­tion sur le compar­ti­ment C du marché régle­menté d’Eu­ro­next à Paris sous le code ISIN FR0011799907 et le mnémo­nique GV. Confor­mé­ment à leur enga­ge­ment, Quest Diagnos­tics Ventures LLC et Vesa­lius Bioca­pi­tal Holdings SA, alliés stra­té­giques et action­naires histo­riques de la société, ont parti­cipé à l’opé­ra­tion.
Geno­mic Vision dispose d’une tech­no­lo­gie unique au monde capable de détec­ter les grands réar­ran­ge­ments dans le génome : le peignage molé­cu­laire, une tech­no­lo­gie permet­tant une vision pano­ra­mique de grandes régions du génome. La société se posi­tionne ainsi sur un marché de tests onco­gé­né­tiques de plusieurs milliards et en forte crois­sance. Elle dispose égale­ment d’un porte­feuille de tests à un stade de déve­lop­pe­ment avancé, dont l’un est déjà commer­cia­lisé. Les objec­tifs de la levée de fonds annon­cés précé­dem­ment sont de four­nir à la société des moyens supplé­men­taires pour finan­cer ses opéra­tions et plus parti­cu­liè­re­ment :
– pour finan­cer le déve­lop­pe­ment des ventes en Europe, notam­ment les charges liées à la consti­tu­tion d’une équipe tech­nico-commer­ciale et à la mise à dispo­si­tion des clients de plate­formes de peignage molé­cu­laire ;
– pour finan­cer les projets en cours d’amé­lio­ra­tion de la plate­forme tech­no­lo­gique (indus­tria­li­sa­tion du nouveau scan­ner à haut-débit, algo­rithmes d’ana­lyse des images, etc.) en vue de réduire le temps d’ana­lyse et de revue des résul­tats ;
– pour soute­nir l’ef­fort de R&D néces­saire au déve­lop­pe­ment de nouveaux produits.

VIE DES SOCIETES
Geno­mic Health s’ins­talle en France
Geno­mic Health, spécia­liste mondial des tests géno­miques pour le trai­te­ment person­na­lisé des cancers, souhaite déve­lop­per sa présence en France : après avoir consti­tué une filiale France fin 2013, elle vient de nommer Eric Barrière à sa tête. Dans le cadre de la mise en place de cette filiale française, Eric Barrière a entre­pris le recru­te­ment de colla­bo­ra­teurs haute­ment quali­fiés, le déve­lop­pe­ment des acti­vi­tés commer­ciales et des programmes de recherche, en colla­bo­ra­tion avec des orga­ni­sa­tions publiques ou privées.
Créée en 2000 en Cali­for­nie et dispo­sant d’un siège euro­péen à Genève, Geno­mic Health dispose d’une exper­tise dans la trans­crip­tion du génome qui lui a permis de déve­lop­per des tech­no­lo­gies visant à person­na­li­ser les stra­té­gies théra­peu­tiques contre le cancer.
 » Actuel­le­ment, avec la mise au point de notre test géno­mique nous sommes en mesure, dans le cancer du sein et prochai­ne­ment dans le cancer de la pros­tate, de prédire le risque de rechute et le béné­fice de la chimio­thé­ra­pie. L’objec­tif de notre implan­ta­tion en France est de faire béné­fi­cier les patients français de l’avè­ne­ment des signa­tures géno­miques, en parti­cu­lier les femmes ayant déve­loppé un cancer du sein, pour lesquelles le test Onco­type DX® breast cancer permet d’éva­luer le risque de rechute et d’évi­ter des chimio­thé­ra­pies souvent inutiles, poten­tiel­le­ment dange­reuses et coûteuses « , a indiqué le Dr Eric Barrière, direc­teur géné­ral de Geno­mic Health France.
Le test géno­mique Onco­type DX® breast cancer est mis à dispo­si­tion de diffé­rents centres hospi­ta­liers en France par le biais d’ac­cords avec les ARS et avec des groupes d’éta­blis­se­ments de soins. Non pris en charge par l’As­su­rance mala­die française à ce jour, ce test est incor­poré dans les recom­man­da­tions de l’Ame­ri­can Society of Clini­cal Onco­logy (ASCO) et du Natio­nal Compre­hen­sive Cancer Network (NCCN) pour guider les déci­sions de trai­te­ment par chimio­thé­ra­pie. Il est égale­ment reconnu dans les direc­tives inter­na­tio­nales émises par le St Gallen Inter­na­tio­nal Breast Expert Panel, comme test pronos­tic de réci­dive et prédic­tif du béné­fice de la chimio­thé­ra­pie. Il est enfin reconnu par la Euro­pean Society for Medi­cal Onco­logy et par le Natio­nal Insti­tute for Health and Care Excel­lence (NICE) au Royaume-Uni.
Docteur en méde­cine, spécia­lisé en hépato-gastro-enté­ro­lo­gie et onco­lo­gie diges­tive, Eric Barrière dispose d’un parcours de vingt ans dans la recherche médi­cale fonda­men­tale et clinique. Auteur d’une ving­taine de publi­ca­tions dans des revues de langue anglaise et française, il a exercé en CHU et à l’In­serm. En 2004, il est nommé prati­cien hospi­ta­lier au CHG de Saint-Junien. Sa carrière se pour­suit dès 2006 dans le secteur privé, chez Merck Serono France puis chez Amgen France et enfin comme direc­teur médi­cal onco­lo­gie chez Celgene France.

VIE DES SOCIETES
Stiplas­tics étend ses capa­ci­tés de produc­tion en France
Stiplas­tics, PME indus­trielle qui depuis plus de 25 ans conçoit, déve­loppe, fabrique et commer­cia­lise des produits tech­niques et dispo­si­tifs inno­vants à base de matière plas­tique injec­tée, en parti­cu­lier pour le marché de la santé, annonce la construc­tion, par tranches succes­sives, de nouveaux bâti­ments spéci­fique­ment déve­lop­pés pour ses acti­vi­tés phar­ma­ceu­tiques à Saint-Marcel­lin en Isère, à proxi­mité de son premier site de Beau­voir-en-Royans.
En raison d’une forte acti­vité de la société en 2013 et à l’ar­ri­vée de nouveaux projets déjà amor­cés en 2014, la société a besoin de nouvelles capa­ci­tés de produc­tion, son usine actuelle ne lui permet­tant pas de faire face à cette crois­sance.
Dans ce cadre, Stiplas­tics vient d’ac­qué­rir, sur la zone d’ac­ti­vité du plateau des Echa­vagnes de Saint-Marcel­lin, une réserve foncière de 2 hectares en vue de construire son exten­sion. Les bâti­ments seront déve­lop­pés par tranches succes­sives au fur et à mesure de ses besoins. La première tranche de 2 000 m2 sera livrée dès décembre 2014. Opéra­tion­nel­le­ment et écolo­gique­ment effi­cace, cette première entité sera construite dans un pur esprit de lean manu­fac­tu­ring afin d’op­ti­mi­ser les gains de qualité, coûts et délais.
 » Ce projet d’in­ves­tis­se­ment s’ins­crit dans notre plan de déve­lop­pe­ment qui prévoit, entre 2012 et 2017, un quasi-double­ment de notre chiffre d’af­faires en 5 ans avec 23 M€ fin 2017. En 2013, nous avons réalisé plus de 20 % de crois­sance avec un chiffre d’af­faires de plus de 16 M€. Ces nouvelles capa­ci­tés de produc­tion prévues à Saint-Marcel­lin nous permet­tront de renfor­cer nos posi­tions sur le marché phar­ma­ceu­tique en France et à l’in­ter­na­tio­nal où nous réali­sons déjà 60 % de notre chiffre d’af­faires  » précise Jérôme Empe­reur, PDG de Stiplas­tics.

VIE DES SOCIETES
Stago inves­tit en bord de Seine
Stago, société spécia­li­sée leader dans le domaine de l’hé­mo­stase, installe son siège social dans un tout nouveau bâti­ment tota­le­ment dédié à ses acti­vi­tés. Comme le souligne Patrick Monnot, vice-président délé­gué de Stago :  » L’ac­cé­lé­ra­tion de notre déve­lop­pe­ment inter­na­tio­nal, nous impo­sait ce chan­ge­ment, pour dispo­ser d’un siège social en adéqua­tion avec l’image et le fonc­tion­ne­ment de Stago aujourd’­hui. « 
Sobre, fonc­tion­nel et contem­po­rain, ce bâti­ment de 8 300 m2 est parfai­te­ment conçu pour accueillir les diffé­rentes fonc­tions globales du Groupe et les acti­vi­tés de la  » filiale France « . Il permet­tra d’op­ti­mi­ser son orga­ni­sa­tion et de mieux accueillir ses parte­naires et clients. Label­lisé Bâti­ment Basse Consom­ma­tion (BBC) et Haute Qualité Envi­ron­ne­men­tale (HQE) cette réali­sa­tion s’ins­crit dans une démarche de qualité pérenne en ligne avec les valeurs qui conduisent Stago depuis près de 70 ans.
Désor­mais, depuis le 14 avril, la société est située à Asnières sur Seine (92). Toute­fois, les numé­ros de télé­phone et de fax des inter­lo­cu­teurs habi­tuels restent inchan­gés. Coor­don­nées complètes : 3 allée Thérésa – CS 10009 – 92665 Asnières sur Seine Cedex – Tél. : +33 (0)1 46 88 20 20 – Fax : +33 (0)1 47 91 08 91.

PROFESSION
Nouvelle prési­dence d’In­serm Trans­fert Initia­tive
Cécile Tharaud préside le direc­toire d’In­serm Trans­fert Initia­tive (ITI), société dédiée au finan­ce­ment de jeunes entre­prises inno­vantes en sciences de la vie et de la santé. ITI est une struc­ture créée en 2005 dont le Conseil de surveillance se compose de Bpifrance – gestion­naire du Fonds Natio­nal d’Amorçage (FNA) dans le cadre du Programme d’In­ves­tis­se­ments d’Ave­nir (PIA) – et des socié­tés Inserm Trans­fert, AbbVie, Boeh­rin­ger Ingel­heim Venture Fund, GlaxoS­mi­thK­line, Ipsen, MSD, Pfizer et Shire. Fin 2012, ITI avait fina­lisé sa seconde levée de fonds pour un montant total de 35,5 M€, portant son capi­tal à 39,7 M€ tandis que son porte­feuille montait à 18 entre­prises à fort poten­tiel d’in­no­va­tion.
Ancienne prési­dente du direc­toire d’In­serm Trans­fert, Cécile Tharaud a occupé plusieurs fonc­tions (opéra­tions, DG) dans le capi­tal risque (Bios­cience Mana­gers) et dans des socié­tés de biotech­no­lo­gies/propriété intel­lec­tuelle (Genset, ValiGen, GeneBio). Elle a débuté dans le marke­ting stra­té­gique et le busi­ness deve­lop­ment chez Glaxo puis SmithK­line Beecham. Ingé­nieur de l’École Poly­tech­nique, docteur en géné­tique molé­cu­laire de l’INA-PG et titu­laire d’un MBA INSEAD, Cécile Tharaud a été membre du CA de l’AERES et siège au CA du LFB SA.

PROFESSION
Alain Fuchs est recon­duit à la tête du CNRS
Nommé à ce poste en 2010, Alain Fuchs a été recon­duit à la prési­dence du CNRS par le Conseil des ministres pour un mandat de quatre ans.
Alain Fuchs a rappro­ché le CNRS des univer­si­tés et des grandes écoles pour conce­voir une poli­tique de recherche commune et parti­ci­per à l’émer­gence de grands sites univer­si­taires de taille mondiale. Il a égale­ment posi­tionné l’or­ga­nisme comme un acteur majeur du Programme Inves­tis­se­ments d’Ave­nir. Alain Fuchs a contri­bué à main­te­nir l’ex­cel­lence scien­ti­fique au sein de l’or­ga­nisme, le CNRS demeu­rant le premier produc­teur de publi­ca­tions scien­ti­fiques au monde et le premier béné­fi­ciaire des contrats de recherche euro­péens, dont les bourses ERC. Ces deux dernières années, le CNRS a été reconnu comme un des cent prin­ci­paux inno­va­teurs mondiaux.
Né à Lausanne (Suisse), élève de l’École poly­tech­nique fédé­rale de Lausanne, il devient ingé­nieur chimiste et obtient un docto­rat d’État à l’uni­ver­sité Paris-Sud-Orsay en 1983. En 1995, il y devient profes­seur des Univer­si­tés en chimie et y fonde ensuite le labo­ra­toire de chimie physique d’Or­say, qu’il dirige jusqu’en 2006.
De 2004 à 2007, Alain Fuchs a été président de la section 13 du Comité natio­nal de la recherche scien­ti­fique, placé auprès du CNRS.

SCIENCES
Un diagnos­tic sanguin de la sclé­rose en plaque ?
La méthode de diagnos­tic actuelle la plus courante de la sclé­rose en plaques s’ap­puie sur une série d’exa­mens, comme la tomo­gra­phie par réso­nance magné­tique, qui ne détecte pas systé­ma­tique­ment la mala­die à son appa­ri­tion.
Un groupe de scien­ti­fiques de l’Aca­dé­mie des Sciences russes a proposé une approche tota­le­ment nouvelle, basée sur la produc­tion par le malade d’an­ti­corps propres aux phéno­mènes auto-immuns, tels que des anti­corps diri­gés contre la gaine de myéline des fibres nerveuses, ces anti­corps étant carac­té­ris­tiques de la sclé­rose en plaques.
A partir de ce constat, les cher­cheurs ont synthé­tisé des apta­mères, des ARN spécia­le­ment sélec­tion­nées pour leur capa­cité à se fixer aux anti­corps de la mala­die. Dans l’ana­lyse des échan­tillons biolo­giques, après la liai­son entre l’ap­ta­mère et l’an­ti­corps, l’émis­sion de photon est carac­té­ris­tique de la présence des anti­corps patho­gènes et signale ainsi la mala­die.
Cette nouvelle méthode est très sensible et facile à utili­ser. Toute­fois, avant son appli­ca­tion clinique, il est néces­saire de mettre en place un dispo­si­tif à part entière pour le diagnos­tic en labo­ra­toire et pour mener à bien des véri­fi­ca­tions complé­men­taires.

SCIENCES
Vers un diagnos­tic de la dengue en 10 minutes ?
Un cher­cheur de la Nanyang Tech­no­lo­gi­cal Univer­sity (NTU) pense pouvoir divi­ser par trois le temps néces­saire pour détec­ter la dengue. Il ne faudrait donc plus que 10 minutes pour statuer sur la présence du virus, grâce à la détec­tion d’in­fimes parti­cules virales dans le sang.
Singa­pour est large­ment concer­née par la dengue, où plus de 22 000 personnes ont été infec­tées l’an dernier. Sans vaccin ni anti­vi­raux spéci­fiques, le fait de pouvoir détec­ter l’in­fec­tion le plus tôt et le plus rapi­de­ment possible est donc un élément clé pour lutter contre la dengue qui peut être mortelle. En 2013, à Singa­pour, sept personnes en sont d’ailleurs décé­dées.
Vladi­slav Papper, de la NTU, est à l’ori­gine de ce projet et vient de rece­voir 250 000 dollars après avoir été sélec­tionné par la Natio­nal Research Foun­da­tion (NRF). Cet appel à projet de la NRF, nommé Proof-of-Concept, donne douze mois aux candi­dats sélec­tion­nés pour trans­for­mer leur projet en un produit commer­cia­li­sable. Il reste donc un an à attendre pour connaître le succès, ou non, de ce projet.

SCIENCES
Etudier l’iden­tité immu­ni­taire indi­vi­duelle
Les efforts visant à réin­tro­duire la dimen­sion  » indi­vi­duelle  » dans les déci­sions médi­cales sont l’enjeu et le fil conduc­teur du projet Labex Milieu Inté­rieur porté par l’Ins­ti­tut Pasteur. Afin de réus­sir cette orien­ta­tion vers une méde­cine person­na­li­sée, une compré­hen­sion appro­fon­die des déter­mi­nants respon­sables de l’hé­té­ro­gé­néité de la réponse d’un indi­vidu aux stimuli est néces­saire. La première publi­ca­tion issue de ce projet coor­donné par le Pr Albert (Inserm, Insti­tut Pasteur) et le Dr Quin­tana-Murci (CNRS, Insti­tut Pasteur) valide un modèle in vitro déve­loppé en parte­na­riat avec la société Myriad-RBM. Cet outil permet d’iden­ti­fier les carac­té­ris­tiques (phéno­types) immu­ni­taires de donneurs en réac­tion à une tren­taine de stimu­lants du système immu­ni­taire.
L’objec­tif est de comprendre et de défi­nir la varia­bi­lité de la réponse du système immu­ni­taire dans la popu­la­tion géné­rale, et de déter­mi­ner les facteurs géné­tiques et envi­ron­ne­men­taux contri­buant à l’hé­té­ro­gé­néité des phéno­types immu­ni­taires.
En raison de la complexité des réponses immu­ni­taires chez chaque indi­vidu et dans la popu­la­tion, il n’a jusqu’à présent pas été possible de défi­nir les para­mètres – géné­tiques ou envi­ron­ne­men­taux – qui défi­nissent un système immu­ni­taire sain et sa varia­bi­lité natu­relle.
L’étude publiée présente les résul­tats obte­nus sur 25 des 1 000 indi­vi­dus sains de la cohorte. Les données permettent d’avoir un premier aperçu de la varia­bi­lité de la réponse immu­ni­taire chez les indi­vi­dus sains et démontrent comment chaque stimu­la­tion induit une réponse immu­ni­taire unique.
Dans cette étude, 27 stimu­lants du système immu­ni­taire ont été incor­po­rés afin d’étu­dier la réac­tion du système immu­ni­taire de sujets sains à des bacté­ries, des cham­pi­gnons, des virus, des agents théra­peu­tiques et des vaccins. Grâce à cette tech­no­lo­gie, les inter­ac­tions cellu­laires physio­lo­giques sont préser­vées afin de mieux décrire la complexité des réponses immu­ni­taires innées et adap­ta­tives.
Les réponses immu­ni­taires ont été mesu­rées et l’ana­lyse des données révèle un modèle unique de réponses du système immu­ni­taire pour chaque stimu­lant. Les cher­cheurs ont par exemple rapporté que deux des 25 premiers sujets évalués étaient inca­pables de produire de l’in­ter­leu­kine 1 alpha sous stimu­la­tion bacté­rienne. Ce type d’in­for­ma­tion peut aider à expliquer la sensi­bi­lité d’un indi­vidu à une mala­die spéci­fique ou à prédire la réponse à des trai­te­ments immu­no­mo­du­la­teurs.
Indi­vi­dua­li­ser les approches et les inter­ven­tions théra­peu­tiques, déve­lop­per des médi­ca­ments et des tests de diagnos­tic adap­tés au profil géné­tique et immu­ni­taire de chaque patient implique de mieux comprendre et de défi­nir les inter­ac­tions entre gènes, système immu­ni­taire et envi­ron­ne­ment. Cet objec­tif consti­tue l’es­sence même du projet porté par l’Ins­ti­tut Pasteur.
puce Egale­ment dans Spec­tra Biolo­gie n° 207

 

    • MISE A JOUR DES CONNAISSANCES
      Approche clinique des patients intoxiqués en situa­tion d’ur­gence : impor­tance des toxi­dromes
      Bruno MEGARBANE, Arsia AMIR-ASLANI
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    • TECHNOLOGIE APPLIQUEE
      Inté­rêt des méthodes sépa­ra­tives de criblage en toxi­co­lo­gie hospi­ta­lière
      Monique MANCHON, Sabine COHEN, Antony CITTERIO-QUENTIN, Jérôme GUITTON
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    • LABORATOIRE PRATIQUE
      Place des tests de dépis­tage en toxi­co­lo­gie clinique
      Antony CITTERIO-QUENTIN, Sabine COHEN, Monique MANCHON
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    • MISE A JOUR DES CONNAISSANCES
      L’émer­gence des cathi­nones, une nouvelle classe de drogues de synthèse
      Lucie CHEVILLARD, Nadia BENTURQUIA, Nihad HAMADCO, Bruno MEGARBANE
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    • LABORATOIRE PRATIQUE
      Analyse toxi­co­lo­gique et intoxi­ca­tion aiguë
      Mireille BARTOLI, Hélène EYSSERIC, Vincent DANEL
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>> 30e Colloque ACORATA « Actua­li­tés en immu­noa­na­lyse et biolo­gie spécia­li­sée : La ferti­lité au fémi­nin »
15 mai – PARIS, Hôtel Marriott
>> 28es Jour­nées Natio­nales de Biolo­gie Clinique
15–17 mai – HAMMAMET, Tuni­sie
>> Salons Santé Auto­no­mie : HOPITAL EXPO – INTERMEDICA – Health-IT
20–22 mai – PARIS, Paris Expo
>> Congrès SFP-SFMM (Société Française de Para­si­to­lo­gie – Société Française de Myco­lo­gie Médi­cale)
21–23 mai – REIMS
>> 8e Congrès de la Société Française de Méde­cine d’Ur­gence
4–5 juin – PARIS, Palais des Congrès
>> XXVe Congrès Natio­nal de la Société Française d’Hy­giène Hospi­ta­lière
4–6 juin – MARSEILLE
>> 57es Jour­nées inter­na­tio­nales d’en­do­cri­no­lo­gie
5–6 juin – PARIS, Cochin
>> 14es Jour­nées Maro­caines de Biolo­gie Clinique (SMCC)
5–7 juin – RABAT, Maroc
>> Sémi­naire SFBC « Le Next Gene­ra­tion Sequen­cing en pratique clinique »
6 juin – PARIS, Hôpi­tal Saint-Louis
>> 22e Congrès Annuel de la SFTA (Société Française de Toxi­co­lo­gie Analy­tique)
10–13 juin – BORDEAUX
>> 15e Jour­nées Natio­nales d’In­fec­tio­lo­gie
11–13 juin – BORDEAUX
>> 54es Jour­nées d’études et de forma­tion des Ingé­nieurs Hospi­ta­liers de France
11–13 juin – TOULOUSE
>> 34e Jour­née Normande de Biolo­gie Clinique
19 juin – SAINT-GATIEN DES BOIS
>> Colloque du GEAI  » Actua­li­tés autoan­ti­corps « 
19–20 juin – PARIS, Insti­tut Pasteur
>> XIII Inter­na­tio­nal Congress of Pedia­tric Lab. Medi­cine
20–22 juin – ISTANBUL, Turquie
>> Congrès de l’ISTH (Inter­na­tio­nal Society on Throm­bo­sis and Haemo­sta­sis)
20–25 juin – TORONTO, Canada
>> IFCC – WorldLab 2014 – 21st Inter­na­tio­nal Congress of Clini­cal Chemis­try and Labo­ra­tory Medi­cine
22–26 juin – ISTANBUL, Turquie
>> Congrès de la Société Française du Cancer
24–25 juin – PARIS, Palais des Congrès

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