– Dans le numéro 214 de Spec­tra Biolo­gie –

puce Inno­va­tions
ANALYSEUR
Nouvelle gamme d’ana­ly­seurs d’hé­ma­to­lo­gie cellu­laire

ADVIA 360, 560 et560 AL de Siemens

La divi­sion Diagnos­tics de Siemens Heal­th­care lance en avril trois nouveaux systèmes d’hé­ma­to­lo­gie cellu­laire : ADVIA® 360, ADVIA® 560 et ADVIA® 560 AL. D’une capa­cité adap­tée aux labo­ra­toires trai­tant des volumes d’échan­tillons faibles à moyens, ces auto­mates offrent des para­mètres héma­to­lo­giques de qualité et peuvent faire office de solu­tion complé­men­taire ou de secours dans les labo­ra­toires de grande taille.
Conçus pour être fiables et simples à utili­ser, ces nouveaux systèmes aident à amélio­rer et à gérer le flux de travail grâce à plusieurs fonc­tion­na­li­tés très pratiques, à l’ins­tar du choix entre tubes ouverts et tubes bouchés et de la person­na­li­sa­tion de l’im­pres­sion des comptes rendus. Des procé­dures auto­ma­tiques d’éli­mi­na­tion des bouchages et de nettoyage favo­risent la fiabi­lité des résul­tats. Asso­ciées à une main­te­nance auto­ma­ti­sée, elles limitent les inter­ven­tions manuelles et les risques biolo­giques.
Ces analy­seurs réalisent des hémo­grammes avec une cadence pouvant atteindre 60 échan­tillons/h. Parmi leurs autres fonc­tion­na­li­tés : une option de cali­bra­tion manuelle ou auto­ma­tique, un dispo­si­tif de perçage de bouchon renforçant la préci­sion et la sécu­rité des prélè­ve­ments, un menu prin­ci­pal multi­lingue, ainsi que la commu­ni­ca­tion bidi­rec­tion­nelle avec le SIL.
Cette gamme répond à la forte varia­tion de volume des hémo­grammes entre les labo­ra­toires.
D’un encom­bre­ment réduit, le système ADVIA 360 four­nit aux labo­ra­toires de faible acti­vité des résul­tats précis en limi­tant la place néces­saire sur une paillasse. Cet analy­seur four­nit une formule leuco­cy­taire trois popu­la­tions et affiche une capa­cité de stockage de 10 000 résul­tats.

Le système ADVIA 560 peut être utilisé comme analy­seur d’hé­ma­to­lo­gie prin­ci­pal par les établis­se­ments trai­tant des volumes d’échan­tillons faibles à moyens ou en complé­ment d’un système ADVIA 2120i dans les labo­ra­toires de grande taille. Il four­nit une formule leuco­cy­taire cinq popu­la­tions et affiche une capa­cité de stockage de 100 000 résul­tats. Ses deux cyto­grammes et deux histo­grammes par échan­tillon aident en outre à l’in­ter­pré­ta­tion rapide des infor­ma­tions rela­tives à l’état patho­lo­gique du patient. Le système ADVIA 560 AL offre quant à lui un trai­te­ment auto­ma­tique des échan­tillons, avec un passeur auto­ma­tique (module option­nel) qu’il suffit de connec­ter sur le côté de l’ana­ly­seur.

ANALYSES
Onco­lo­gie : le moni­to­ring de l’Her­cep­tin
Neuvième test de sa gamme Lisa Tracker, le kit de moni­to­ring de l’Her­cep­tin®  (tras­tu­zu­mab) nouvel­le­ment marqué CE de la société Thera­diag est aussi son troi­sième test de moni­to­ring spéci­fique­ment dédié au segment porteur de l’on­co­lo­gie.
Hercep­tin® (tras­tu­zu­mab) est un anti­corps mono­clo­nal huma­nisé conçu pour cibler et bloquer la crois­sance des tumeurs contrô­lée par la protéine HER2. C’est la 3e molé­cule la plus utili­sée actuel­le­ment en onco­lo­gie, prin­ci­pa­le­ment pour le trai­te­ment du cancer du sein méta­sta­tique et du cancer gastrique méta­sta­tique. Ce block­bus­ter de l’in­dus­trie phar­ma­ceu­tique a atteint près de 6,5 milliards de dollars de chiffre d’af­faires en 2013.

Ce nouveau marquage CE vient renfor­cer la gamme Lisa Tracker, la gamme de moni­to­ring des biothé­ra­pies la plus complète actuel­le­ment dispo­nible sur le marché. Le Profes­seur Gérard Tobe­lem, Président du Conseil d’Ad­mi­nis­tra­tion de Thera­diag et ancien Président de l’EFS, conclut :  » La prise en charge des patients atteints de cancer évolue, grâce à l’es­sor de la méde­cine person­na­li­sée et face au besoin de ratio­na­li­ser les dépenses de santé. Les kits de moni­to­ring des biothé­ra­pies propo­sés par Thera­diag répondent à ce double objec­tif, en permet­tant grâce à une analyse sanguine rapide, fiable et précise, d’adap­ter le trai­te­ment aux besoins spéci­fiques des malades. « 

ANALYSES
Quan­ti­fi­ca­tion des trans­crits BCR-ABL1 Mbcr

Kit Bcr-Abl1 de Qiagen

L’objec­tif des trai­te­ments de la leucé­mie myéloïde chro­nique (LMC) est d’at­teindre 100 % de survie et la néga­ti­vité du chro­mo­some de Phila­del­phie. La surveillance de la LMC est essen­tielle pour évaluer la réponse au trai­te­ment, et détec­ter le plus tôt possible les rechutes, chez chaque patient.
Récem­ment, les recom­man­da­tions d’un panel d’ex­perts en matière de surveillance de la LMC ont fait l’objet d’une mise à jour afin d’in­té­grer les derniers éléments de preuve obte­nus lors d’es­sais cliniques, ainsi que les nouveaux objec­tifs et outils de surveillance. Plus parti­cu­liè­re­ment, les ITK de 2de géné­ra­tion induisent des réponses molé­cu­laires plus impor­tantes chez un grand nombre de patients atteints de LMC, pour atteindre ce qui est défini comme réponse molé­cu­laire profonde corres­pon­dant à un taux de BCR-ABL1 infé­rieur à 0,01 % (MR4) ou 0,0032 % (MR4.5).
Les dernières recom­man­da­tions sur la défi­ni­tion des réponses et le suivi des patients atteints de LMC sous ITK proviennent des experts de l’ELN. Ces experts inter­na­tio­naux ont fait des efforts pour harmo­ni­ser les tech­niques d’ana­lyse du trans­crit BCR-ABL1 Mbcr et la présen­ta­tion des résul­tats asso­ciés. Par ailleurs, un panel de réfé­rence chapeauté par l’OMS a été validé afin de permettre une stan­dar­di­sa­tion simple de la quan­ti­fi­ca­tion des trans­crits BCR-ABL1.
La gamme de produits de diagnos­tic molé­cu­laire in vitro de Qiagen, en constante expan­sion, comprend désor­mais un nouveau kit pour la quan­ti­fi­ca­tion des trans­crits BCR-ABL1 Mbcr, la déter­mi­na­tion du statut MMR, MR4 et MR4.5 sur l’Échelle inter­na­tio­nale  (IS), à partir de l’ARN extrait de sang total : le kit Ipso­gen BCR-ABL1 Mbcr RGQ RT-PCR Kit (marqué CE).
Avan­tages du kit :
• La déter­mi­na­tion de la réponse molé­cu­laire majeure (MMR) et profonde (MR4 et MR4.5)
• Des résul­tats direc­te­ment alignés sur l’Échelle inter­na­tio­nale (IS)
• Un étalon IS-MMR, cali­bré sur le maté­riel de réfé­rence de l’OMS, pour une fiabi­lité de l’ana­lyse
• Tech­no­lo­gies EAC et plas­mide unique
• Solu­tion complète prête à l’em­ploi pour la RT et la qPCR, vali­dée sur Rotor-Gene Q MDx 5Plex HRM

ANALYSES
L’iSED d’ELITech France, auto­mate à VS fonc­tion­nant sur tubes primaires EDTA

iSED d'Elitech

ELITech France a annoncé le lance­ment en juin 2015 de l’iSED®, auto­mate à VS fonc­tion­nant direc­te­ment sur tubes primaires EDTA.
Le système permet un char­ge­ment continu des tubes et produit des résul­tats en 20 secondes, permet­tant ainsi d’at­teindre une cadence de 180 tests/heure.
Avec son agita­teur et son impri­mante inté­grés, le lecteur code-barres interne et les contrôles qualité Sedi­trol® code-barrés, l’iSED® est un auto­mate « tout inté­gré », offrant une traça­bi­lité complète des échan­tillons.
L’in­no­va­tion tech­nique de l’iSED® consiste à mesu­rer direc­te­ment l’in­ten­sité de l’agré­ga­tion des globules rouges, respon­sable de la vitesse de sédi­men­ta­tion, sans les variables qui sont géné­ra­le­ment asso­ciées avec les tests de VS tradi­tion­nels, la plus impor­tante étant le taux d’hé­ma­to­crite.
Compact, bien qu’en­tiè­re­ment auto­ma­tisé, l’iSED® est un auto­mate fiable et précis permet­tant d’op­ti­mi­ser le poste de travail et de réduire les coûts de la paillasse d’hé­ma­to­lo­gie, répon­dant ainsi aux nouvelles exigences des labo­ra­toires de biolo­gie médi­cale.

INFORMATIQUE DE LABORATOIRE
Logi­ciel amélioré pour la gestion RH et plan­nings
La société ARD Infor­ma­tique vise à accom­pa­gner ses clients souhai­tant une solu­tion diffé­ren­ciée pour valo­ri­ser leur poten­tiel humain. Un produit inno­vant était souhaité pour répondre à des problé­ma­tiques bien iden­ti­fiées :
– mise au point de plan­nings très complexes, multi-sites, mais avec une gestion souvent centra­li­sée,
– effi­ca­cité, traça­bi­lité et produc­ti­vité à chaque poste de travail (chaque quart d’heure gagné est impor­tant),
– gestion des compé­tences, forma­tions et habi­li­ta­tions,
– tableaux de bord et statis­tiques pour déci­der, corri­ger…
– accords d’en­tre­prise affi­nés grâce à la dispo­si­tion de comp­teurs effi­cients et traçables,
ou encore :
– dans le but de renfor­cer la rela­tion sociale dans l’en­tre­prise, chaque sala­rié peut gérer ses demandes d’ab­sences, échanges de plan­nings, notes de frais, visua­lise ses comp­teurs… bref dispose de son propre tableau de bord.
Conçue avec, et pour, des groupes de labo­ra­toires, la dernière version full web 5.0 d’Xplan® Multi-sites et d’Xpl@­net®, très convi­viale, répond à tous ces critères.

Cet outil de mana­ge­ment sécu­rise et opti­mise les ressources humaines, essen­tielles pour le déve­lop­pe­ment des groupes de labo­ra­toires.

MATERIEL DE LABORATOIRE
Tubes pour biobanque inno­vants

Tube Cryo.s de Greiner Bio-One

Depuis 30 ans, Grei­ner Bio-One déve­loppe et fabrique des produits spéci­fiques pour la cryo­gé­nie. Avec ses nouveaux tubes Cryo.sTM pour biobanque, Grei­ner Bio-One offre une solu­tion idéale pour le stockage des échan­tillons biolo­giques à grande échelle. Ces tubes sont dispo­nibles sur trois volumes : 300 µl, 600 µl et 1000 µl et en racks de 96 posi­tions faci­le­ment auto­ma­ti­sables. Un code à barre Data­ma­trix, unique et inal­té­rable, est présent sur chaque tube. Il garan­tit l’iden­ti­fi­ca­tion fiable sur le long terme, rédui­sant ainsi les non-confor­mi­tés liées au doublon et à l’al­té­ra­tion de l’iden­ti­fiant qui rendent l’échan­tillon inuti­li­sable. Le design inno­vant des tubes et des racks va permettre jusqu’à 30 % d’op­ti­mi­sa­tion de l’es­pace de stockage dans les congé­la­teurs ou les réser­voirs d‘azote liquide. Ces tubes inno­vants pour biobanque ont été déve­lop­pés pour le stockage longue durée à très basses tempé­ra­tures (-80 °C, –150 °C et au-dessus de l‘azote liquide). Ses carac­té­ris­tiques limitent le risque de conta­mi­na­tion ou d’éva­po­ra­tion de l’échan­tillon.

Les tubes Cryo.sTM pour biobanque sont en poly­pro­py­lène de haute qualité, sans compo­sés lixi­viables suscep­tibles de se diffu­ser dans l’échan­tillon stocké. La pureté des tubes, leur faible encom­bre­ment, leur iden­ti­fiant fiable et leur faci­lité d’au­to­ma­ti­sa­tion font de ces solu­tions un réfé­ren­tiel premium dans le domaine des tubes dédiés au bioban­king.

puce Actua­li­tés
VIE DES SOCIETES
Biosy­nex met le cap sur l’obs­té­trique
Les dernières actua­li­tés de la société Biosy­nex démontrent son enga­ge­ment dans ce qu’il désigne comme l’un de ces domaines stra­té­giques : l’obs­té­trique. Fin mars, la société annonçait avoir obtenu un prêt de 230 K € de la part de la Banque Publique d’In­ves­tis­se­ment (BPI), destiné à soute­nir son projet de déve­lop­pe­ment promet­teur de 2 nouveaux tests inno­vants dans ce domaine. Ce prêt à taux zéro sur 5 ans, rembour­sable de façon diffé­rée à partir de 2018, finance à hauteur de 48 % le montant global du programme de recherche.
 » Ce prêt de Bpifrance consti­tue un soutien impor­tant et une marque de recon­nais­sance du carac­tère inno­vant et du poten­tiel de ce programme destiné à amélio­rer la prise en charge péri­na­tale. Nous allons pouvoir ainsi accé­lé­rer nos déve­lop­pe­ments sur de nouveaux tests obsté­triques dans le domaine de la préma­tu­rité et des infec­tions materno-fœtales, qui devraient nous amener à commer­cia­li­ser les produits sur ces nouvelles appli­ca­tions dans un délai de 18 à 24 mois «  déclare Thierry Paper, pdg de Biosy­nex.
Récem­ment, la société publiait juste­ment, dans la revue inter­na­tio­nale à comité de lecture de premier rang, Jour­nal of Peri­na­to­logy du Nature Publi­shing Group, une évalua­tion de son test de rupture des membranes fœtales Amnioquick Duo+. La problé­ma­tique de la rupture des membranes est en effet en attente de tests de qualité pour anti­ci­per cet acci­dent encore trop fréquent de la gros­sesse. Cet article témoi­gnait du fort inté­rêt suscité chez les profes­sion­nels de l’obs­té­trique par ce test inno­vant déve­loppé et fabriqué par Biosy­nex. Biosy­nex espère que sa tech­no­lo­gie repré­sen­tera une inno­va­tion impor­tante dans le diagnos­tic des ruptures préma­tu­rées des membranes fœtales, grâce à la combi­nai­son unique de deux biomarqueurs.
Les tests actuels basés sur la détec­tion de l’IGFBP-1 (Insu­lin like Growth Factor Binding Protein 1) sont parfois mis en défaut, notam­ment en fin de gros­sesse car l’ac­ti­vité enzy­ma­tique élevée des sécré­tions vagi­nales peut entraî­ner un clivage et une destruc­tion de l’IGFBP1 à l’ori­gine de résul­tats faus­se­ment néga­tifs. A l’in­verse, le test Amnioquick Duo+ utilise deux marqueurs, l’AFP (alpha fœto-protéine) et l’IGFBP1 (Insu­lin like Growth Factor Binding Protein 1). L’étude thaï­lan­daise qui vient d’être publiée confirme l’ob­ten­tion d’un béné­fice lié à la combi­nai­son de ces deux marqueurs.
Cette publi­ca­tion augure d’un fort poten­tiel commer­cial pour l’un des produits phares de la société. Déjà une dizaine d’éva­lua­tions cliniques en milieu hospi­ta­lier sont en cours ou en prépa­ra­tion sur plusieurs pays.  » Les résul­tats obte­nus dans l’étude réali­sée par l’équipe du Profes­seur Vora­pong Phupong du service d’obs­té­trique et de gyné­co­lo­gie de la faculté de méde­cine Chula­long­korn en Thaï­lande sont très encou­ra­geants. Ils confirment notre posi­tion d’in­no­va­teur dans le domaine obsté­tri­cal et renforcent notre espoir dans les perfor­mances commer­ciales à venir de ce produit phare à l’in­ter­na­tio­nal «  déclare Thierry Paper.
Ces annonces font égale­ment suite à son parte­na­riat avec la société Ellen AB, annoncé en février, là aussi dans le domaine de la santé de la femme. Cette entre­prise suédoise spécia­li­sée dans les produits de soins intimes pour la femme va en effet distri­buer à travers son réseau euro­péen le test de mesure du pH vagi­nal de la société française. Ceci permet­tra de déployer rapi­de­ment ce produit dans toute l’Eu­rope avec une marque caution, recon­nue dans le segment des soins intimes pour la femme.

Surfant sur la vague des auto­tests, ce test permet aux femmes de véri­fier le niveau d’aci­dité des sécré­tions vagi­nales. Un pH vagi­nal élevé peut être symp­to­ma­tique d’un dysfonc­tion­ne­ment qui pour­rait exiger un trai­te­ment rapide pour éviter toute infec­tion. De nombreuses femmes rencontrent régu­liè­re­ment des problèmes de déséqui­libre de la flore vagi­nale dont la cause est souvent liée à un pH élevé.

VIE DES SOCIETES
SIL-LAB Inno­va­tions : une French Tech dans la Bio
Devant le succès remporté par leur solu­tion e-santé de prélè­ve­ment à domi­cile (P-A-D) à desti­na­tion des infir­miers libé­raux et des infir­miers sala­riés, les socié­tés SIL-LAB Experts et SELIC créent une joint-venture : SIL-LAB Inno­va­tions, dédiée au déve­lop­pe­ment et à la commer­cia­li­sa­tion de cette inno­va­tion. Dès sa créa­tion, SIL-LAB Inno­va­tions, domi­ci­liée à Colom­belles près de Caen, s’est vu accordé un prêt à l’in­no­va­tion BPI France de 280 000 euros. Ce prêt va assu­rer les nouvelles phases de recherche et de déve­lop­pe­ment. La société rejoint aussi le pôle de compé­ti­ti­vité Cap Digi­tal, prin­ci­pal promo­teur du mouve­ment French Tech en France et à l’in­ter­na­tio­nal.
P-A-D est un système expert préana­ly­tique permet­tant d’in­for­ma­ti­ser la phase de prélè­ve­ment du patient en dehors du labo­ra­toire, de préci­ser toutes les indi­ca­tions de prélè­ve­ment à l’in­fir­mier, de pré-créer instan­ta­né­ment le dossier du patient dans le SIL du labo­ra­toire et cela dès 7 h du matin, avant l’ar­ri­vée des tubes. Après réor­ga­ni­sa­tion des équipes de débal­lage/enre­gis­tre­ment, les labo­ra­toires équi­pés constatent une amélio­ra­tion des délais de rendu des résul­tats pour les échan­tillons préle­vés à domi­ciles, une meilleure gestion RH sur le plateau tech­nique et une nette dimi­nu­tion des non-confor­mi­tés (heure de prélè­ve­ment, iden­tité préle­veur/patient, couleur des tubes,…).

SIL-LAB Inno­va­tions a aussi signé un parte­na­riat avec une autre Star­tup, Nano­track qui propose des sondes de tempé­ra­ture sur la base de nano­tech­no­lo­gies et apporte ainsi une solu­tion écono­mique au suivi des tempé­ra­tures des prélè­ve­ments à domi­cile.

VIE DES SOCIETES
HECAM : Un package contre le CHC
Issu d’une démarche d’émer­gence active initiée et animée par Medi­cen Paris Region, le projet HEpa­to­cel­lu­lar CArci­noma Multi-tech­no­lo­gi­cal (HECAM) a été retenu dans le cadre de l’ap­pel à projets  » Projets struc­tu­rants des pôles de compé­ti­ti­vité  » (PSPC) du Programme d’In­ves­tis­se­ments d’Ave­nir (PIA), porté par bpifrance.
Co-label­lisé par les pôles de compé­ti­ti­vité Medi­cen Paris Region, Atlan­pole Biothe­ra­pies, Lyon­bio­pôle et OPTITEC, HECAM vient de rece­voir un finan­ce­ment de 18,2 M € (sous forme de subven­tions et d’avance rembour­sables) pour un budget de 41 M € sur 5 ans.
Le carci­nome hépa­to­cel­lu­laire (CHC), ou hépa­to­car­ci­nome, l’un des cancers les plus fréquents au monde, se déve­loppe quasi-systé­ma­tique­ment sur une cirrhose issue d’hé­pa­tite d’ori­gine virale (hépa­tite B et C), alcoo­lique ou méta­bo­lique (obésité, diabète). Suite au lent déve­lop­pe­ment, souvent asymp­to­ma­tique, du stade fibrose au stade cirrhose, le pronos­tic du CHC est parti­cu­liè­re­ment défa­vo­rable (survie : 30 % à 5 ans).
L’objec­tif du projet HECAM est de struc­tu­rer une filière indus­trielle de santé pour propo­ser rapi­de­ment à la commu­nauté médi­cale un ensemble de solu­tions inté­grant de nouveaux tests diagnos­tiques (biomarqueurs, mesures physiques et image­rie) et des nouvelles théra­pies inter­ven­tion­nelles effi­caces.
C’est la première fois, depuis le lance­ment de la poli­tique des pôles de compé­ti­ti­vité, qu’un projet est porté dans un premier temps par un pôle (Medi­cen Paris Region), depuis son montage jusqu’à son finan­ce­ment.
 » Cette réus­site préfi­gure la dyna­mique nouvelle d’émer­gence active de projets ambi­tieux que Medi­cen Paris Region met en œuvre dans le cadre de son nouveau contrat de perfor­mance, fort de la mobi­li­sa­tion de ses membres «  explique Jean-Roch Meunier, Délé­gué géné­ral du pôle de compé­ti­ti­vité Medi­cen Paris Region.
Le consor­tium HECAM conduit par GE Heal­th­care, chef de file, regroupe : une ETI basée en Ile-de-France, Guer­bet, sept PME : BioP­re­dic­tive, CarT­hera et Inte­graGen (IdF), BioSIMS Tech­no­lo­gies (Haute Norman­die), Intra­sense (Langue­doc-Rousillon), EDAP TMS France et Fluop­tics (Rhône-Alpes), et trois labo­ra­toires acadé­miques : Gustave Roussy, 1er centre de lutte contre le cancer en Europe, l’As­sis­tance Publique-Hôpi­taux de Paris (avec quatre hôpi­taux : Beaujon, Jean Verdier, Henri Mondor et Paul Brousse) et l’Ins­ti­tut natio­nal de la santé et de la recherche médi­cale (cinq unités Inserm). Le consor­tium s’ap­puie aussi sur le CHRU de Mont­pel­lier.

GE Heal­th­care, qui a porté le montage du projet HECAM, coor­don­nera main­te­nant l’en­semble des acti­vi­tés de R&D du projet et sera le garant de sa bonne exécu­tion auprès de Bpifrance. GE Heal­th­care se féli­cite d’être le Chef de File de cet emblé­ma­tique programme de recherche colla­bo­ra­tive publique-privée et, avec ses parte­naires, de déve­lop­per des solu­tions pour une meilleure prise en charge des patients atteints de carci­nome hépa­to­cel­lu­laire.

PROFESSION
Siphon­nage des budgets de la recherche
 » L’uti­li­sa­tion du facteur d’im­pact des revues est inap­pro­priée pour l’éva­lua­tion des cher­cheurs et doit être dénon­cée. «  C’est en substance l’une des recom­man­da­tions finales du rapport remis en octobre dernier par les acadé­mi­ciens à propos des  » Nouveaux enjeux de l’édi­tion scien­ti­fique « . Dans ce rapport rendu public le 24 octobre dernier, l’Ins­ti­tut de France, où siège l’Aca­dé­mie des sciences, s’at­taque à un problème maintes fois dénoncé pour son coût exor­bi­tant et son inef­fi­ca­cité à diffu­ser effi­ca­ce­ment les connais­sances. Après avoir précisé que seule l’éva­lua­tion par les pairs permet­tait d’as­su­rer la qualité d’une publi­ca­tion scien­ti­fique, le rapport présente les deux modèles écono­miques coexis­tant dans le monde de l’édi­tion scien­ti­fique :
• Le lecteur payeur : le plus répandu, ce modèle permet aux cher­cheurs de publier gratui­te­ment leurs articles, mais il oblige tous les orga­nismes de recherche à s’abon­ner, le plus souvent à des prix extrê­me­ment élevés, et à de multiples revues scien­ti­fiques afin de pouvoir accé­der aux conte­nus des articles. En France, le coût de l’ac­cès à l’in­for­ma­tion scien­ti­fique est évalué à 75 millions € par an pour les univer­si­tés et à 30 millions € pour les orga­nismes publics de recherche.
• L’au­teur payeur : en pleine crois­sance, ce modèle oblige les cher­cheurs à payer pour publier, mais leur permet de propo­ser gratui­te­ment leurs publi­ca­tions, lesquelles se retrouvent acces­sibles à tous et direc­te­ment dispo­nibles sur le Web. Là encore, l’au­teur ou son labo­ra­toire, se retrouve confronté à des coûts consi­dé­rables au point que les thèses ne sont plus systé­ma­tique­ment dispo­nibles et qu’une sélec­tion des articles par les moyens finan­ciers des labo­ra­toires se fasse cruel­le­ment sentir.
L’aca­dé­mie souhai­te­rait que ces modèles évoluent afin d’of­frir :
• Des archives ouvertes : toutes les publi­ca­tions scien­ti­fiques devraient être, à terme, mises à dispo­si­tion de tous afin d’as­su­rer la péren­nité de la connais­sance scien­ti­fique. L’his­toire des sciences regorge d’exemples de recherches perdues ou retar­dées faute d’une diffu­sion suffi­sante, par exemple la décou­verte de l’Amé­rique, celle de Neptune ou celle de la péni­cil­line.
• Un accès libre insti­tu­tion­nel comme évolu­tion du modèle de l’au­teur payeur. L’aca­dé­mie souhai­te­rait propo­ser aux cher­cheurs de payer pour leur commu­nauté, les cher­cheurs français pouvant, par exemple, rendre acces­sible leurs publi­ca­tions aux autres cher­cheurs français.
L’idée de l’aca­dé­mie serait que le consor­tium Coupe­rin, qui négo­cie les 105 millions € annuels d’achats de publi­ca­tions scien­ti­fiques pour les orga­nismes publics français, se charge de gérer cette tran­si­tion avec les éditeurs, et à coût constant. Ces 105 millions € seraient ainsi utili­sés pour payer ces publi­ca­tions et l’ac­cès libre de la commu­nauté avec une géné­ra­li­sa­tion du système au niveau euro­péen puis mondial. Les acadé­mi­ciens recon­naissent qu’un tel système serait en concur­rence déloyale avec le vrai open access, lequel sous-entend une mise à dispo­si­tion géné­rale, quelle que soit la commu­nauté et sans délai, notam­ment d’ar­chi­vage. Cepen­dant, ils ne consi­dèrent pas que cette mise en danger de l’open access soit en soit un mal, et n’abordent pas l’épi­neuse ques­tion des licences pouvant concer­ner les conte­nus ainsi publiés sur ce modèle payant. Bien qu’il main­tienne la place des éditeurs, et donc de leur acti­vité de gestion et d’ar­chi­vage tout en leur impo­sant des limites, le résul­tat se rappro­che­rait de la situa­tion de l’open access, du moins pour une certaine caté­go­rie de cher­cheurs. Si le constat est juste, l’Aca­dé­mie ne prône pas la révo­lu­tion radi­cale atten­due des tenants d’une véri­table égalité devant l’ac­cès et la parti­ci­pa­tion à l’éla­bo­ra­tion des connais­sances.

Se défen­dant de vouloir la ruine des  » Nature « ,  » Science «  et autre  » Lancet «  qui règnent en maître sur les publi­ca­tions scien­ti­fiques, l’Aca­dé­mie cherche à mettre un terme à ce qui finit par ressem­bler à un racket des fonds publics de la recherche, espé­rant que son initia­tive inté­resse l’en­semble des grand pays déve­lop­pés.

PROFESSION
Libres lectures contre partage au noir
La revue Nature et son groupe d’édi­tion, Nature Publi­shing Group (NPG), viennent de dévoi­ler une nouvelle approche qui permet aux auteurs et abon­nés de parta­ger gratui­te­ment la lecture des publi­ca­tions. Une façon de couper l’herbe sous le pied des parti­sans de l’Open Access ou aux auteurs eux-mêmes qui agissent parfois aux limites de la léga­lité. La plupart des contri­bu­teurs des maga­zines de NPG s’em­pres­se­raient ainsi de parta­ger leurs articles. Non seule­ment ce partage invi­sible entraine un manque à gagner pour l’édi­teur, mais ce dernier ne peut comp­ta­bi­li­ser ces lectures  » au noir « , lesquelles n’entrent pas dans l’éva­lua­tion des facteurs d’im­pact des revues. Le grand public, de son côté, ne peut accé­der aux articles origi­naux que derrière un  » paywall «  souvent dissua­sif.

Dans le nouveau système qui entre dans une période d’es­sai d’un an, il suffit d’un compte gratuit sur la plate­forme ReadCube pour pouvoir lire tous articles publiés, sans possi­bi­lité toute­fois ni de les copier, ni de les impri­mer. Gérée par Digi­tal Science, une divi­sion de Macmi­lian Publi­shers, société parente de NPG, ReadCube permet à ses abon­nés d’an­no­ter les articles et de les sauve­gar­der dans une biblio­thèque person­nelle. Par défaut, tous les liens poin­te­ront vers la version gratuite ReadCube. Les abon­nés des 48 maga­zines de NPG conti­nue­ront d’avoir accès aux docu­ments habi­tuels, mais pour­ront parta­ger ces liens. Le système qui devrait pous­ser à l’aban­don du partage sauvage est salué chez les parti­sans de l’Open Access.

PROFESSION
Stras­bourg, centre euro­péen pour le test AlloMap
Le labo­ra­toire d’Im­mu­no­lo­gie des HUS vient d’être sélec­tionné comme centre euro­péen pour la réali­sa­tion du test AlloMap® de la société CareDx® (Bris­bane, Cali­for­nie) qui est commer­cia­lisé en Europe par la société Diaxon­hit (Paris).
L’im­mu­no­lo­gie et plus parti­cu­liè­re­ment l’im­mu­no­gé­né­tique et la géno­mique des mala­dies auto-immunes et le rejet de la greffe d’or­ganes et de tissus, consti­tuent des centres d’in­té­rêts majeurs de l’Unité Mixte de Recherche UMR_S1109 de l’INSERM et de l’Uni­ver­sité de Stras­bourg, du labo­ra­toire d’Ex­cel­lence (LabEx) Trans­plan­tex de l’Uni­ver­sité de Stras­bourg (programme d’in­ves­tis­se­ments d’ave­nir), et du labo­ra­toire d’Im­mu­no­lo­gie (Pôle de Biolo­gie) des Hôpi­taux Univer­si­taires de Stras­bourg (HUS), diri­gés par le Profes­seur Seia­mak Bahram.
Le test AlloMap® est basé sur l’ana­lyse algo­rith­mique du niveau d’ex­pres­sion de 20 gènes, en rapport avec la physio­pa­tho­lo­gie du rejet du gref­fon. Il a la capa­cité de prédire, dans des condi­tions précises, l’ab­sence d’un rejet cellu­laire aigu chez les patients ayant subi une greffe cardiaque, à partir d’une simple prise de sang ; une avan­cée majeure par rapport à la procé­dure faisant appel notam­ment à une biop­sie endo­myo­car­dique.
Jusqu’à présent, le test AlloMap® était réalisé unique­ment aux Etats-Unis, dans le labo­ra­toire clinique certi­fié CLIA et accré­dité CAP de CareDx® où il est commer­cia­lisé depuis 2005. Il a reçu la certi­fi­ca­tion par la FDA en 2008 et le marquage CE en 2011.
L’uti­li­sa­tion d’Al­loMap® pour la surveillance du rejet chez les trans­plan­tés cardiaques est incluse dans les recom­man­da­tions de l’ISHLT (Inter­na­tio­nal Society for Heart and Lung Trans­plan­ta­tion), publiées en août 2010 et consi­dé­rées comme le stan­dard mondial pour les soins de ces patients. A ce jour plus de 75 % des 120 centres de greffes améri­cains font appel à AlloMap® et plus de 60 000 tests ont été réali­sés en Cali­for­nie.

Une nouvelle recon­nais­sance de l’ex­cel­lence du labo­ra­toire d’Im­mu­no­lo­gie des Hôpi­taux Univer­si­taires de Stras­bourg. Le labo­ra­toire d’Im­mu­no­lo­gie des HUS devient ainsi le 2d centre au monde et le seul pour l’en­semble de l’Eu­rope à réali­ser ce test. Ainsi, dès la fin du 1er semestre 2015, les centres de greffe cardiaque de France et de toute l’Eu­rope pour­ront envoyer leurs prélè­ve­ments au labo­ra­toire d’Im­mu­no­lo­gie des HUS, inter­na­tio­na­le­ment reconnu pour son exper­tise notam­ment dans le domaine de l’his­to­com­pa­ti­bi­lité. Les résul­tats seront trans­mis aux méde­cins pres­crip­teurs. De manière plus géné­rale, la réali­sa­tion de ce type de tests fait partie des objec­tifs majeurs du labo­ra­toire, visant, quand cela est possible, à trans­fé­rer le plus rapi­de­ment les avan­cées de la recherche fonda­men­tale vers le diagnos­tic clinique notam­ment sous l’égide du LabEx Trans­plan­tex.

SCIENCES
Prix Thermo Fisher Scien­ti­fic Biomar­kers 2015
Thermo Fisher Scien­ti­fic, la Société Française de Biolo­gie Clinique (SFBC) et la Société Française de Méde­cine d’Ur­gence (SFMU) réitèrent leur colla­bo­ra­tion et lancent le 4ème Prix Thermo Fisher Scien­ti­fic Biomar­kers 2015.
Ce 4ème Prix Thermo Fisher Scien­ti­fic Biomar­kers 2015 a pour but d’ai­der des projets ou des programmes de recherche médi­cale impliquant une colla­bo­ra­tion entre équipes de biolo­gistes médi­caux et clini­ciens, souhai­tant amélio­rer la connais­sance et l’uti­li­sa­tion de biomarqueurs biolo­giques dans le domaine médi­cal.
Ce prix est doté de 10 000 € sera décerné lors du 9e Congrès de la Société Française de Méde­cine d’Ur­gence, entre le 10 et le 12 juin 2015, au sein du Palais des Congrès de Paris, par un jury d’ex­pert composé de membres appar­te­nant aux comi­tés scien­ti­fiques de la SFBC, de la SFMU et de la direc­tion médi­cale de Thermo Fisher Scien­ti­fic.
Les projets soumis doivent répondre à une problé­ma­tique clinique impliquant des biomarqueurs biolo­giques sanguins, utili­sés dans diffé­rents domaines adultes ou pédia­triques, pour des aspects diagnos­tiques ou pronos­tiques, en Méde­cine d’Ur­gence.

Les dossiers doivent être adres­sés au plus tard le mardi 19 mai 2015.

SCIENCES
Prix LEO Pharma Throm­bose & Cancer
Depuis 5 ans, LEO Pharma soutient la recherche et les jeunes cher­cheurs français en récom­pen­sant un projet de publi­ca­tion dans le domaine de la mala­die thrombo-embo­lique veineuse asso­ciée au cancer (en onco­lo­gie, en onco-héma­to­lo­gie, en chirur­gie carci­no­lo­gique/anes­thé­sie, ou en recherche fonda­men­tale ou clinique).
Le prix d’une valeur de 10 000 € est attri­bué par un jury scien­ti­fique indé­pen­dant composé de 7 membres : Dr Stéphane Vignot, Pr Michel Marty, Pr Guy Meyer, Pr Domi­nique Mottier, Pr Philippe Nguyen, Pr Marie-Antoi­nette Sevestre, Pr Jean-François Rossi.
Le candi­dat doit être méde­cin, phar­ma­cien, biolo­giste ou interne et âgé de moins de 40 ans. Les prin­ci­paux critères d’éva­lua­tion rete­nus sont :
– l’im­pact et la contri­bu­tion du travail à la recherche sur la throm­bose asso­cié au cancer ;
– la qualité métho­do­lo­gique du projet ;
– son origi­na­lité ;
– son approche pluri­dis­ci­pli­naire.

La date limite de dépôt du dossier de candi­da­ture est fixée au 2 mai 2015. Le dossier de candi­da­ture peut être télé­chargé sur le site de LEO Pharma.

puce Egale­ment dans Spec­tra Biolo­gie n° 214
  • POINT SUR
    Muta­tion, docu­ment unique d’éva­lua­tion des risques et risques psycho-sociaux
    Céline BENDAVID
  • MISE A JOUR DES CONNAISSANCES
    Comment évoquer les viroses tropi­cales ?
    Patrice BOUREE, Auré­lia LANÇON, Alireza ENSAF, Sophie DELAIGUE
  • LABORATOIRE PRATIQUE
    Vibrio et gastroen­té­rites : vigi­lance et bonnes pratiques
    Marie-Laure QUILICI, Annick ROBERT-PILLOT
  • MISE A JOUR DES CONNAISSANCES
    Aspect actuel de la mala­die à virus Ebola
    Patrice BOUREE, Fran­cine BISARO, Paula RESENDE
  • LABORATOIRE PRATIQUE
    Sensi­bi­lité in vitro de diffé­rents réac­tifs de TCA et de TP aux défi­cits isolés en facteurs de la coagu­la­tion
    Yaelle ELOIT, Mota­lib SMAHI, Florence FISCHER, Anny APPERT-FLORY, Didier JAMBOU, Pierre TOULON
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puce Mani­fes­ta­tions
>>  8th Euro­pean Sympo­sium on Clini­cal Labo­ra­tory and in Vitro Diagnos­tic Indus­try “Point of care testing”
5–6 mai 2015 – BARCELONE, Espagne
>>  29es Jour­nées Natio­nales de Biolo­gie Clinique Tuni­sienne (JNBC)
7–9 mai 2015 – HAMMAMET, Tuni­sie
>>  Ve Congrès de la Société Algé­rienne de Biolo­gie Clinique (SABC)
17–19 mai 2015 – ALGER, Algé­rie
>>  VITTEL 2015 – 15es jour­nées de l’In­for­ma­tique en biolo­gie médi­cale (SFIL)
19–21 mai 2015 – VITTEL
>>  Congrès des Socié­tés Françaises de Para­si­to­lo­gie et de Myco­lo­gie Médi­cale
20–22 mai 2015 – BORDEAUX
>>  20es Jour­nées toulou­saines de biolo­gie médi­cale
27–28 mai 2015 – TOULOUSE
>>  15es Jour­nées Maro­caines de Biolo­gie Clinique (SMCC)
4–6 juin 2015 – CASABLANCA, Maroc
>>  31e Colloque ACORATA :  » La femme enceinte « 
5 juin 2015 – PARIS
>>  55e Jour­nées d’études et de forma­tion des ingé­nieurs Hospi­ta­liers de France (IHF)
10–12 juin 2015 – PARIS SUD
>>  EuroMedLab-JIB 2015 Satel­lite Meeting – 6e Sympo­sium Inter­na­tio­nal “Biolo­gie d’ur­gence et gaz du sang”
18–19 juin 2015 – VERSAILLES
>>  Jour­née du Collège de bacté­rio­lo­gie, viro­lo­gie, hygiène des Hôpi­taux
19 juin 2015 – PARIS, Insti­tut Mutua­liste Mont­sou­ris
>>  EuroMedLab-JIB 2015 – 21st IFCC-EFLM Euro­pean Congress of Clini­cal Chemis­try and Labo­ra­tory Medi­cine
21–25 juin 2015 – PARIS, Palais des Congrès
>>  EuroMedLab-JIB 2015 Satel­lite Meeting – State of the art in the biology of trace elements and vita­mins
26 juin 2015 – PARIS
>>  EuroMedLab-JIB 2015 Satel­lite Meeting – HbA1c and mana­ge­ment of Diabetes Melli­tus in the 21st Century
26 juin 2015 – REIMS
>>  27e Congrès de la SFTS (Société Française de Trans­fu­sion Sanguine)
15–17 septembre 2015 – MONTPELLIER
>>  3e Congrès CORATA Belgique
23–24 septembre 2015 – BEAUNE
>>  Colloque du Syndi­cat Natio­nal des Biolo­gistes des Hôpi­taux (SNBH)
23–25 septembre 2015 – NANTES
>>  20es Jour­nées d’études et de forma­tion de l’AFIB (Ingé­nie­rie Biomé­di­cale)
28–30 septembre 2015 – MONTPELLIER
>>  Congrès GEHT COMETH
7–9 octobre 2015 – GRENOBLE

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