– Dans le numéro 215 de Spec­tra Biolo­gie –

puce Inno­va­tions
INFORMATIQUE DE LABORATOIRE
Nouveau SH FORM 43 inté­gré au logi­ciel de vali­da­tion des méthodes
La société Viskali ACC annonce l’in­té­gra­tion du nouveau SH FORM 43  » Formu­laire de véri­fi­ca­tion (portée A) / vali­da­tion (portée B) d’une méthode de biolo­gie médi­cale  » dans la version 5.0 du logi­ciel PLEVER  » Logi­ciel de vali­da­tion des méthodes « .
Les examens de biolo­gie médi­cale peuvent être consti­tués d’une seule méthode/étape/proces­sus (appe­lée  » proces­sus simple « ), ou de l’en­chai­ne­ment de plusieurs méthodes/étapes/sous-proces­sus, faisant appel à des méthodes quan­ti­ta­tives et/ou quali­ta­tives.
Le logi­ciel PLEVER est une solu­tion infor­ma­tique déve­lop­pée par la société Viskali ACC pour véri­fier les perfor­mances annon­cées par le fabri­cant ou souhai­tées par le labo­ra­toire lors de la mise en appli­ca­tion dans son labo­ra­toire du couple analy­seur / réac­tif afin d’ap­por­ter la confir­ma­tion et les preuves de la vali­dité des résul­tats rendus par rapport à ces besoins et aux attentes des clients.
Ce logi­ciel permet la créa­tion de plusieurs dossiers de véri­fi­ca­tion / vali­da­tion à partir de la même inter­face en couvrant l’en­semble des calculs et mesures de perfor­mance confor­mé­ment aux préco­ni­sa­tions des SH GTA 04 et 14 avec géné­ra­tion au format Word des dossiers au format SH FORM 43 exigés par le Cofrac. Les données expé­ri­men­tales prove­nant d’ana­ly­seurs ou de midd­le­wares peuvent être inté­grées auto­ma­tique­ment.
VISKALI ACC propose aussi, sur site ou à distance, des pres­ta­tions d’aide à la réali­sa­tion des dossiers de véri­fi­ca­tion / vali­da­tion des méthodes.

INFORMATIQUE DE LABORATOIRE
Conver­gence des logi­ciels : de la micro­bio­lo­gie au CRB
L’édi­teur Tech­ni­data a fait conver­ger ses logi­ciels TD-Bacti­link et TD-Biobank, respec­ti­ve­ment dédiés à la gestion des labo­ra­toires de micro­bio­lo­gie et des Centres de Ressources Biolo­giques (CRB).
Le logi­ciel TD-Bacti­link permet de conce­voir des work­flows adap­tés aux spéci­fi­ci­tés de la micro­bio­lo­gie, avec une gestion sans papier et une traça­bi­lité exhaus­tive. Il inclut égale­ment un module d’épi­dé­mio­lo­gie complet. Forte de cette exper­tise métier, et par ailleurs de son savoir-faire dans le domaine des CRB, Tech­ni­data a inté­gré à ce logi­ciel la gestion inté­grée de soucho­thèques.
L’ou­til TD-Biobank valo­rise les ressources biolo­giques stockées dans les soucho­thèques, par exemple via les fiches d’an­no­ta­tions clinico-biolo­giques. Il offre une traça­bi­lité complète et opti­mise la prépa­ra­tion, le stockage des échan­tillons, la gestion des proto­coles de recherche, la consti­tu­tion de collec­tions, le suivi des cessions, ou l’édi­tion de cata­logues virtuels. Des atouts pour les CRB et labo­ra­toires qui visent la certi­fi­ca­tion NFS 96–900 ou l’ac­cré­di­ta­tion ISO 15189.
Doré­na­vant, TD-Biobank permet non seule­ment de gérer la soucho­thèque de TD-Bacti­link, mais aussi les ressources biolo­giques des autres disci­plines ou labo­ra­toires, sur un ou plusieurs sites.

INFORMATIQUE DE LABORATOIRE
Surveiller sa consom­ma­tion en éner­gies via Inter­net
Les entre­prises du secteur de la santé souhaitent amélio­rer la maîtrise de leurs consom­ma­tions éner­gé­tiques, pour des raisons écono­miques mais égale­ment pour dimi­nuer leur impact envi­ron­ne­men­tal. Pour ce faire, JRI, spécia­liste depuis 170 ans des systèmes de traça­bi­lité de mesures, dote sa solu­tion SiriusWeb d’un système permet­tant de surveiller la consom­ma­tion des éner­gies.
En plus de sa fonc­tion de suivi en temps réel des tempé­ra­tures, SiriusWeb permet désor­mais de surveiller les consom­ma­tions d’eau, de gaz et d’élec­tri­cité. Les capteurs sont instal­lés sur les comp­teurs respec­tifs et sont reliés aux enre­gis­treurs SPY RF qui enre­gistrent les mesures et les trans­mettent à la SiriusBox par radio­fré­quence. Les mesures sont alors envoyées à la plate­forme Inter­net SiriusWeb. Le système permet de consul­ter rapi­de­ment sur un tableau de bord très visuel, l’état des consom­ma­tions par poste éner­gé­tique, de fixer des objec­tifs et de compa­rer la consom­ma­tion avec celle de la semaine précé­dente, du mois précé­dent et de l’an­née précé­dente.
Le système permet égale­ment de fixer des valeurs seuils : en cas de dépas­se­ment de ces valeurs, une alerte est envoyée par email, voire par SMS ou appel vocal en cas de surcon­som­ma­tion exces­sive.

MICROBIOLOGIE
Analyse micro­bienne rapide par l’ID Plus Perfor­mance

ID Plus Performance de Shimadzu

Le nouveau spec­tro­mètre de masse ID Plus Perfor­mance de Shimadzu, assure l’iden­ti­fi­ca­tion micro­bienne en 1 à 2 minutes seule­ment. De plus, il permet d’ob­te­nir les carac­té­ris­tiques struc­tu­rales des microor­ga­nismes, permet­tant entre autres, la détec­tion de souches bacté­riennes résis­tantes aux médi­ca­ments.
L’émer­gence d’en­té­ro­bac­té­ries multi-résis­tantes produi­sant des bêta-lacta­mases (BLSE) est une problé­ma­tique de santé publique mondiale. En effet les BLSE confèrent une résis­tance aux anti­bio­tiques utili­sés en première inten­tion contre les infec­tions bacté­riennes. Certaines métallo-ß-lacta­mases, endé­miques, ont peu d’op­tions de trai­te­ment. Elles néces­sitent une détec­tion rapide et effi­cace afin d’adop­ter les théra­pies adap­tées.
L’ID Plus permet une analyse rapide et peu coûteuse des patho­gènes. La note d’ap­pli­ca­tion en page 72 illustre comment l’ID Plus iden­ti­fie les bacté­ries résis­tantes aux anti­bio­tiques et médi­ca­ments par la détec­tion d’en­zymes indui­sant cette résis­tance, ou d’un plas­mide portant un gène de résis­tance.
L’ID Plus Perfor­mance permet :
– la détec­tion des marqueurs de résis­tance dans les souches bacté­riennes,
– la diffé­ren­cia­tion des souches résis­tantes par le géno­type et le phéno­type,
– l’éva­lua­tion des méca­nismes de résis­tance pour la recherche et le diagnos­tic.

MICROBIOLOGIE
Auto­ma­ti­sa­tion du dépis­tage de la syphi­lis

AIX1000 d'Eurobio

Pour­sui­vant sa stra­té­gie de crois­sance sur le marché du diagnos­tic médi­cal, la société Euro­bio a signé un accord de distri­bu­tion exclu­sive sur le terri­toire français avec la société améri­caine Gold Stan­dard Diagnos­tics, dans le cadre de l’au­to­ma­ti­sa­tion du dépis­tage de la syphi­lis.
Avec l’AIX1000, la société française se donne les moyens d’ap­por­ter une solu­tion tota­le­ment auto­ma­ti­sée (connexion bidi­rec­tion­nelle) pour l’ana­lyse VDRL (RPR) en vue de l’ac­cré­di­ta­tion des labo­ra­toires d’ana­lyses médi­cales.
L’AIX1000, première plate­forme auto­ma­ti­sée pour l’ana­lyse VDRL, permet le dépis­tage de 100 échan­tillons en seule­ment 45 minutes. Avec une capa­cité de 192 échan­tillons, il est muni :
– d’un lecteur de codes à barres pour la prise en charge sécu­ri­sée du tube primaire,
– d’un shaker inté­gré,
– d’une caméra permet­tant la capture d’images (résul­tats) grâce à un rétro-éclai­rage (LED),
– d’un logi­ciel intui­tif composé de 3 programmes : dépis­tage, titrage faible ou titrage fort.
Gold Stan­dard Diagnos­tics, société basée en Cali­for­nie, déve­loppe, produit et commer­cia­lise des solu­tions dédiées au diagnos­tic in vitro pour la micro­bio­lo­gie clinique depuis plus de 10 ans.

MICROBIOLOGIE
Nouvelle gamme de PCR en temps réel multi­plexe
Fort du succès de la gamme Seegene Anyplex IITM avec les produits AnyplexTM II RV16 (Détec­tion simul­ta­née de 16 virus respi­ra­toires) et AnyplexTM II HPV28 (Dépis­tage et typage simul­ta­nés de 28 HPV), la société Euro­bio propose sa nouvelle gamme Seegene AllplexTM Virus respi­ra­toires et virus/bacté­ries gastro-intes­ti­naux.
Qu’il s’agisse d’un dépis­tage sur un prélè­ve­ment respi­ra­toire ou sur un échan­tillon de selles, la gamme AllplexTM Seegene permet la détec­tion simul­ta­née et en temps réel de 26 patho­gènes en 4 tubes. Elle répond à la demande crois­sante des labo­ra­toires de dispo­ser de tech­niques plus rapides et plus effi­caces en un mini­mum de temps.
Euro­bio, société dyna­mique et inno­vante, élar­git ainsi son offre pour appor­ter davan­tage de solu­tions aux profes­sion­nels de santé dans le domaine de la biolo­gie molé­cu­laire. Basée aux Ulis, elle produit et distri­bue des gammes complètes de réac­tifs dédiés prin­ci­pa­le­ment aux labo­ra­toires de micro­bio­lo­gie, d’im­mu­no­lo­gie et d’ana­to­mo­pa­tho­lo­gie. Euro­bio est actuel­le­ment un acteur majeur dans le domaine de la biolo­gie molé­cu­laire à travers ses produits propres, les produits Seegene et les produits Focus Diagnos­tics.
Pour sa part, Seegene, société privée basée en Corée, déve­loppe et fabrique des solu­tions multi­plexes uniques en PCR en temps réel dédiées au diagnos­tic médi­cal. Les tech­no­lo­gies qu’elle emploie font l’objet de Brevets permet­tant à Seegene de reven­diquer une exclu­si­vité tech­nique.
puce Actua­li­tés
VIE DES SOCIETES
Acqui­si­tion, fusion et augmen­ta­tion de capi­tal : Biosy­nex prend un nouveau départ
Dans le prolon­ge­ment de l’an­nonce de rappro­che­ment, le 23 avril 2015, les conseils d’ad­mi­nis­tra­tion de Biosy­nex et de Prodiag, réunis fin avril, ont approuvé le prin­cipe d’une fusion par absorp­tion de Prodiag par Biosy­nex.
Le rappro­che­ment avec Prodiag, Groupe de Distri­bu­tion dans l’in­dus­trie du diagnos­tic médi­cal, pour­rait permettre à la nouvelle entité d’at­teindre rapi­de­ment une taille critique qui en ferait un acteur majeur dans le domaine de l’auto surveillance et du diagnos­tic rapide.
Ceci permet­trait à Biosy­nex :
– d’in­té­grer la distri­bu­tion dans sa chaîne de valeur et d’élar­gir sa présence à des circuits de distri­bu­tion complé­men­taires,
– d’étof­fer en France et à l’in­ter­na­tio­nal son offre de tests de diagnos­tic rapides avec des gammes addi­tion­nelles posi­tion­nées sur des marchés en forte crois­sance (test d’auto-mesure, biolo­gie molé­cu­laire).
La complé­men­ta­rité des acti­vi­tés (prin­ci­pa­le­ment logis­tique, marke­ting et de distri­bu­tion pour Prodiag et de R&D et de produc­tion pour Biosy­nex) devrait permettre une inté­gra­tion verti­cale de savoirs qui ferait du nouveau groupe, un ensemble perfor­mant de la concep­tion et du déve­lop­pe­ment de produits inno­vants jusqu’à la commer­cia­li­sa­tion multi circuit d’un porte­feuille étendu de produits.
La mise en commun de moyens et de compé­tences dans de nombreux domaines (finan­cier, admi­nis­tra­tif, juri­dique, comp­table, ressources humaines, logis­tique, règle­men­taire) pour­rait paral­lè­le­ment géné­rer des écono­mies d’échelle signi­fi­ca­tives. Enfin, la proxi­mité géogra­phique immé­diate des deux struc­tures qui ont déjà des rela­tions commer­ciales fortes devrait favo­ri­ser une inté­gra­tion rapide et effi­cace des struc­tures.
Cette opéra­tion devrait ainsi aider la société à inflé­chir la courbe, après deux années de perte d’ex­ploi­ta­tion, en partie dues à la restruc­tu­ra­tion de la filiale alle­mande. Le second semestre de 2014 a déjà montré un redé­mar­rage du chiffre d’af­faires, grâce au recen­trage des acti­vi­tés sur le siège de Stras­bourg.
La fusion-absorp­tion est soumise à la réali­sa­tion de la seule condi­tion suspen­sive visée dans le projet de traité de fusion, en l’es­pèce, l’ap­pro­ba­tion de l’opé­ra­tion par les assem­blées géné­rales extra­or­di­naires des action­naires des deux socié­tés, qui se réuni­ront le 24 juin 2015.
La parité de fusion serait de 1 action Biosy­nex pour 4 actions Prodiag. En rému­né­ra­tion de l’ap­port et compte-tenu de ce rapport d’échange, Biosy­nex procè­de­rait à une émis­sion de 3 750 000 actions, pour un montant de 15 750 000 euros. La cota­tion de Biosy­nex sur Alter­next serait main­te­nue et les titres émis en rému­né­ra­tion de l’ac­qui­si­tion de Prodiag seront immé­dia­te­ment assi­mi­lés aux anciennes actions Biosy­nex et seront admis aux négo­cia­tions sur la même ligne de cota­tion.

VIE DES SOCIETES
Micro­me­dic : bien­tôt un test de la réci­dive du cancer de la vessie
Micro­me­dic Tech­no­lo­gies Ltd., a présenté les résul­tats d’une étude clinique multi­cen­trique en aveugle utili­sant la tech­no­lo­gie non inva­sive CellDe­tect® desti­née à diagnos­tiquer la réci­dive du cancer de la vessie chez les patients présen­tant des anté­cé­dents de cette mala­die. Ce test a permis d’iden­ti­fier des cellules cancé­reuses dans des échan­tillons d’urine, avec une sensi­bi­lité décla­rée de 84,4 % et une spéci­fi­cité de 82,7 % pour le critère d’éva­lua­tion prin­ci­pal de l’étude. Cette étude clinique en aveugle a été menée dans neuf centres médi­caux, où ont été analy­sés des échan­tillons d’urine préle­vés sur 217 sujets présen­tant des anté­cé­dents de cancer de la vessie. La popu­la­tion de l’étude compre­nait 121 sujets sains et 96 patients souf­frant actuel­le­ment de cette mala­die.
Les résul­tats du test urinaire CellDe­tect® ont été compa­rés avec ceux d’une biop­sie ou, à défaut, d’une cysto­sco­pie. Les résul­tats indiquent égale­ment que la valeur prédic­tive néga­tive (VPN) était de 98,5 %. Outre sa grande sensi­bi­lité aux tumeurs avan­cées et aux degrés élevés de mali­gnité, le test a égale­ment présenté une grande sensi­bi­lité aux tumeurs précoces et aux degrés faibles de mali­gnité, diffi­ciles à iden­ti­fier à l’aide d’autres tests non inva­sifs actuel­le­ment dispo­nibles sur le marché.
Le critère d’éva­lua­tion secon­daire a montré que la sensi­bi­lité des autres tests non inva­sifs de compa­rai­son s’éle­vait à 50,0 % pour la cyto­lo­gie urinaire, 68,8 % pour le BTA stat et 17,4 % pour le NMP22 Blad­derC­heck. Ces résul­tats indiquent que le procédé est suffi­sam­ment sensible pour détec­ter de manière précise et précoce la réci­dive de la mala­die.
Compte tenu des bons résul­tats de l’étude, la société prévoit d’ob­te­nir une appro­ba­tion de certi­fi­ca­tion CE pour le lance­ment euro­péen de ce test non inva­sif dans le courant de l’an­née, ainsi que de soumettre une demande préa­lable d’exemp­tion pour un instru­ment de recherche à la Food and Drug Admi­nis­tra­tion (FDA) des États-Unis.

VIE DES SOCIETES
Un labo­ra­toire de métro­lo­gie itiné­rant accré­dité Cofrac
Soucieux de répondre aux besoins des biolo­gistes, qui sont contraints par la régle­men­ta­tion d’ef­fec­tuer l’éta­lon­nage Cofrac de leurs sondes de tempé­ra­ture, JRI lance le Lab’ex­press. Premier labo­ra­toire de métro­lo­gie itiné­rant accré­dité Cofrac en Europe, le Lab’ex­press se déplace chez le client pour réali­ser sur site diffé­rentes pres­ta­tions métro­lo­giques.
Ce labo­ra­toire de métro­lo­gie est accré­dité Cofrac pour l’éta­lon­nage et la véri­fi­ca­tion en tempé­ra­ture de – 80 °C à + 140 °C et au point – 196 °C en labo­ra­toire, et de – 90 °C à + 140 °C sur site (Accré­di­ta­tion N°2. 1943). C’est dans le domaine de mesure sur site que le Lab’ex­press effec­tue les pres­ta­tions d’éta­lon­nage en deux points mini­mum sur les sondes numé­riques et analo­giques de toutes marques. Les meilleures incer­ti­tudes d’éta­lon­nages effec­tués à bord du Lab’ex­press sont parmi les plus restreintes : 0,20 °C de – 90 °C à – 20 °C, et 0,08 °C de – 20 °C à + 140 °C.
Le Lab’ex­press propose égale­ment la réali­sa­tion de carto­gra­phies des enceintes ther­mo­sta­tiques, dans le cadre de son accré­di­ta­tion Cofrac pour l’es­sai de carac­té­ri­sa­tion et de véri­fi­ca­tion selon les normes FD X 15140, NF EN 60068 et FDV 08 601 et des bains-marie sur la plage de tempé­ra­ture de – 80 °C à + 140 °C (Accré­di­ta­tion N°1. 2471).
Chaque inter­ven­tion du Lab’ex­press est plani­fiée à l’aide d’un cahier des charges listant le maté­riel du client, les pres­ta­tions souhai­tées et les points d’éta­lon­nage à réali­ser. Puis, un métro­logue et un tech­ni­cien JRI se déplacent sur site, à bord du Lab’ex­press.
Les étalon­nages de sondes et les carac­té­ri­sa­tions d’en­ceintes peuvent être réali­sés simul­ta­né­ment lors d’une même inter­ven­tion, permet­tant ainsi d’op­ti­mi­ser le coût et le temps des pres­ta­tions métro­lo­giques.
Le Lab’ex­press inter­vient sur site, en toute auto­no­mie. Les pres­ta­tions métro­lo­giques sont réali­sées à bord du camion dans un envi­ron­ne­ment maîtrisé. La rapi­dité d’exé­cu­tion des opéra­tions permet, en outre, de limi­ter le temps d’im­mo­bi­li­sa­tion des équi­pe­ments du labo­ra­toire. De plus, JRI s’en­gage à envoyer les rapports sous 5 jours ouvrés.
Dans le cadre de l’uti­li­sa­tion du système de surveillance Sirius, déve­loppé par JRI, le main­tien en condi­tion opéra­tion­nelle de la solu­tion est proposé conjoin­te­ment avec les pres­ta­tions métro­lo­giques, faci­li­tant ainsi la gestion métro­lo­gique de l’en­semble des équi­pe­ments.

VIE DES SOCIETES
Roche et PrimaDiag asso­ciés pour auto­ma­ti­ser la capture de séquence
Roche Diagnos­tics France et PrimaDiag ont annoncé avoir conclu un accord de copro­mo­tion visant à propo­ser une solu­tion d’au­to­ma­ti­sa­tion pour la gamme de capture de séquences NimbleGen de Roche asso­ciée à la plate­forme ACSIA NGSCaptureEdition de PrimaDiag.
Cette solu­tion d’au­to­ma­ti­sa­tion sur la plate­forme ACSIA NGSCaptureEdition est possible pour tous les produits de capture de séquences de la gamme NimbleGen SeqCap Enrich­ment System (EZ, Epi, RNA) et de prépa­ra­tion de banques d’échan­tillons. L’au­to­ma­ti­sa­tion assure une très grande flexi­bi­lité à l’uti­li­sa­teur en lui permet­tant la capture de 1 à 48 échan­tillons lors du process. Elle lui permet aussi d’aug­men­ter la produc­ti­vité tout en dimi­nuant la quan­tité de réac­tifs et de consom­mables utili­sés lors des étapes du proto­cole. L’au­to­ma­ti­sa­tion de la capture de séquences dimi­nue les risques d’er­reur lors de la mani­pu­la­tion des tubes de réac­tifs, tout en augmen­tant la repro­duc­ti­bi­lité inter-échan­tillons. Le débit est ainsi augmenté et les coûts de séquençage sont dimi­nués.
Grâce à cette colla­bo­ra­tion, cette solu­tion complète et perfor­mante permet­tra aux clients de béné­fi­cier d’un work­flow flexible et simpli­fié.

PROFESSION
Condi­tions permet­tant à des biolo­gistes médi­caux hospi­ta­liers d’être évalua­teurs pour le Cofrac
La note d’in­for­ma­tion DGS/DGOS du 26 octobre 2014 rela­tive aux condi­tions permet­tant à des biolo­gistes médi­caux hospi­ta­liers d’être évalua­teurs pour le Cofrac expose plusieurs possi­bi­li­tés pour permettre tant aux PU-PH, MCU-PH ou PH temps plein qu’aux prati­ciens à temps partiel ou non complet d’exer­cer les fonc­tions d’éva­lua­teur en biolo­gie médi­cale dans le cadre de la mission du Cofrac.
Suite aux inter­ro­ga­tions soule­vées par la mise en œuvre de cette note, il est donné quelques préci­sions complé­men­taires :
1°) La première, qui est réser­vée aux PU-PH, aux MCU-PH et aux PH temps plein, est d’exer­cer cette acti­vité dans le cadre des demi-jour­nées d’in­té­rêt géné­ral dans les condi­tions fixées par l’ar­ticle R. 6152–30 du CSP et par l’ar­ticle 11 du décret n° 82–1149 pour les person­nels ensei­gnants et hospi­ta­liers. En effet, le Cofrac est une asso­cia­tion loi 1901 à but non lucra­tif inves­tie d’une délé­ga­tion de service public et l’ac­ti­vité envi­sa­gée d’éva­lua­teur exer­cée dans ce cadre est plei­ne­ment compa­tible avec l’ac­ti­vité d’in­té­rêt géné­ral.
Certes, cet article du CSP prévoit qu’une conven­tion entre l’éta­blis­se­ment de santé et le Cofrac doit défi­nir les condi­tions d’exer­cice et de rému­né­ra­tion de cette acti­vité et prévoir le rembour­se­ment des émolu­ments versés par l’éta­blis­se­ment de santé, mais il prévoit égale­ment que cette acti­vité peut donner lieu à rému­né­ra­tion établie par la conven­tion et qui est soit versée direc­te­ment à l’éva­lua­teur, soit à l’éta­blis­se­ment qui la rétro­cède à l’éva­lua­teur.
2°) La seconde, qui ne concerne que les prati­ciens à temps partiel, est d’exer­cer les fonc­tions d’éva­lua­teur pour tout ou partie de leur temps non hospi­ta­lier. Ils peuvent, dans ce cas :
• être sala­riés du Cofrac (CDD ou contrat de mission) ;
• perce­voir une rétri­bu­tion dans le cadre d’un contrat de pres­ta­tion ;
• être rému­né­rés par une société de portage sala­rial prévu par l’ar­ticle L. 1251–64 du code du travail qui précise que  » Le portage sala­rial est un ensemble de rela­tions contrac­tuelles orga­ni­sées entre une entre­prise de portage, une personne portée et des entre­prises clientes compor­tant pour la personne portée le régime du sala­riat et la rému­né­ra­tion de sa pres­ta­tion chez le client par l’en­tre­prise de portage. Il garan­tit les droits de la personne portée sur son apport de clien­tèle.  »
• exer­cer cette acti­vité en tant qu’auto-entre­pre­neur en dehors de leur temps hospi­ta­lier.
3°) Pour l’en­semble des prati­ciens biolo­gistes, une troi­sième solu­tion consiste à exer­cer cette acti­vité dans le cadre d’un cumul auto­risé dans le cadre du décret du 2 mai 2007 pris pour l’ap­pli­ca­tion de l’ar­ticle 25 de la loi du 13 juillet 1983 portant droits et obli­ga­tions des fonc­tion­naires et rendu appli­cable aux prati­ciens visés à l’ar­ticle L. 6152–1 du CSP par l’ar­ticle L. 6152–4 du même code. Ce cumul est réalisé pendant les congés ou les RTT en aucun cas sur le temps de travail (contrai­re­ment aux 2 demi-jour­nées d’in­té­rêt géné­ral).
S’agis­sant d’une acti­vité d’ex­per­tise, elle peut effec­ti­ve­ment être consi­dé­rée comme une acti­vité à carac­tère acces­soire et être auto­ri­sée par le chef d’éta­blis­se­ment, qu’elle soit rému­né­rée par des hono­raires ou sur facture si le prati­cien choi­sit de le faire dans le cadre d’une auto-entre­prise créée à cette fin.
4°) Pour répondre enfin plus spéci­fique­ment à la ques­tion portant sur la possi­bi­lité de réali­ser des évalua­tions sur les congés, rien ne s’y oppose, comme l’ex­plique le point 3°), mais le prati­cien ne sera effec­ti­ve­ment pas couvert par la légis­la­tion sur les acci­dents du travail appli­cable à son employeur. Une assu­rance spéci­fique sera néces­saire et à mention­ner dans le contrat passé avec le Cofrac (lequel pour­rait la prendre en charge, les frais de dépla­ce­ment sont d’ailleurs égale­ment à la charge du Cofrac).
En revanche, la mise à dispo­si­tion de prati­ciens hospi­ta­liers auprès du Cofrac ne serait pas conforme aux dispo­si­tions de l’ar­ticle R. 6152–50 qui ne prévoit celle-ci qu’au­près  » d’un établis­se­ment mentionné à l’ar­ticle R. 6152–1, d’une admi­nis­tra­tion ou d’un établis­se­ment public de l’Etat, d’une collec­ti­vité terri­to­riale ou d’un établis­se­ment public en dépen­dant, d’un grou­pe­ment d’in­té­rêt public entrant dans l’un des cas prévus à l’ar­ticle L. 6134–1 ou d’un grou­pe­ment de coopé­ra­tion sani­taire, grou­pe­ment de coopé­ra­tion sociale et médico-sociale ou d’une fonda­tion hospi­ta­lière dont est membre leur établis­se­ment d’af­fec­ta­tion « .
Il existe ainsi autant de solu­tions que de situa­tions, ce qui doit permettre à tous les biolo­gistes qui dési­rent inter­ve­nir comme évalua­teur des pratiques de LBM de le faire dans une posi­tion corres­pon­dant à leur statut.

PROFESSION
Nouveau bureau pour la FNSIP-BM
A l’oc­ca­sion du congrès de la Fédé­ra­tion Natio­nale des Syndi­cats d’In­ternes en Phar­ma­cie et Biolo­gie Médi­cale (FNSIP-BM) qui s’est tenu à Marseille les 22 et 23 mai, le nouveau bureau natio­nal a été élu à l’una­ni­mité par le conseil d’ad­mi­nis­tra­tion. Fort des avan­cées obte­nues depuis plusieurs années, le conseil d’ad­mi­nis­tra­tion a décidé de recon­duire une co-prési­dence. Ce sont Emma­nuel Cirot, interne en Phar­ma­cie Hospi­ta­lière à Tours, Eugé­nie Duroyon, interne en Biolo­gie Médi­cale à Mont­pel­lier et leur bureau de 13 internes, issus de diffé­rentes villes et hôpi­taux de France, qui succèdent à Thomas Riquier, Mickaël Fortun et leur équipe.
Le bureau sortant a été très chaleu­reu­se­ment féli­cité pour son bilan au cours de l’as­sem­blée géné­rale. Les nouveaux élus tente­ront de s’ins­crire dans sa conti­nuité, en promou­vant la même vision de l’ave­nir axée sur la réponse aux problé­ma­tiques de santé publique, sur la qualité de la forma­tion des internes ainsi que la défense de leurs inté­rêts. Le nouveau bureau aura à cœur d’être vigi­lant quant à l’ap­pli­ca­tion des décrets, qu’il s’agisse des condi­tions de travail des internes, du taux d’ina­dé­qua­tion à 107 % ou encore de la loi de santé.
D’autres chan­tiers restent en cours, notam­ment la réforme du troi­sième cycle des études médi­cales, mais aussi la mise en place des Grou­pe­ments Hospi­ta­liers de Terri­toire (G.H.T.) et le redé­cou­page des subdi­vi­sions qui concer­ne­ront les internes de toutes les spécia­li­tés. La nouvelle équipe pour­sui­vra et complé­tera les enquêtes et rapports menés sur l’évo­lu­tion souhai­table des D.E.S. ou sur l’ac­cès à la recherche hospi­talo-univer­si­taire.
Le nouveau bureau de la FNSIP-BM est ainsi composé de :
– Co-prési­dents : Emma­nuel Cirot (Phar­ma­cie Hospi­ta­lière (PHPR), Tours) ; Eugé­nie Duroyon (Biolo­gie Médi­cale, Mont­pel­lier)
– Secré­taire géné­ral : Jéré­mie Zerbit (Phar­ma­cie Hospi­ta­lière (PHPR), Paris)
– Tréso­rier : Chris­tel Hosse­let (Phar­ma­cie Hospi­ta­lière (PHPR), Amiens)
– Vice-prési­dents Biolo­gie Médi­cale : Julien Monier (Biolo­gie Médi­cale, Mont­pel­lier) ; Alice Four­nier (Biolo­gie Médi­cale, Marseille)
– Vice-président Phar­ma­cie option PHPR : Chloé Duran (Phar­ma­cie Hospi­ta­lière (PHPR), Mont­pel­lier)
– Vice-président Phar­ma­cie option PIBM : Alexandre Drezet (Phar­ma­cie Hospi­ta­lière (PIBM), Marseille)
– Vice-président Inno­va­tion Phar­ma­ceu­tique et Recherche : Jérôme Ory (Inno­va­tion Phar­ma­ceu­tique et Recherche, Cler­mont-Ferrand)
– Vice-président Rela­tions Univer­si­taires : Evariste Delande (Phar­ma­cie Hospi­ta­lière (PHPR), Marseille)
– Vice-prési­dents Rela­tions Inter­na­tio­nales : Marie Lenski (Biolo­gie Médi­cale, Amiens) ; Clément Delage (Phar­ma­cie Hospi­ta­lière (PHPR), Paris)
– Vice-prési­dente Parte­na­riats : Delphine Heurté (Phar­ma­cie Hospi­ta­lière (PHPR), Marseille)
– Vice-président Commu­ni­ca­tion : Julien Ecart (Biolo­gie Médi­cale, Bordeaux)
– Chargé de Mission – Biolo­gie Médi­cale : Samuel Amin­tas (Biolo­gie Médi­cale, Bordeaux)

PROFESSION
La recherche publique française grimpe les podiums
L’In­serm, secondé par sa filiale Inserm Trans­fert, progresse encore dans le clas­se­ment des dépo­sants français de brevets établi par l’Of­fice euro­péen des brevets (OEB). En 2014, l’ins­ti­tut se posi­tionne comme le 6e dépo­sant français (toutes orga­ni­sa­tions et tous secteurs confon­dus), le 4e dépo­sant euro­péen dans le secteur  » Biotech­no­lo­gie  » et le 5e dépo­sant euro­péen dans le secteur  » Phar­ma­ceu­tiques « .
Toujours selon ce clas­se­ment, 227 demandes de brevets ont été dépo­sées au nom de l’In­serm, confor­tant sa posi­tion par rapport aux années précé­dentes de premier orga­nisme acadé­mique euro­péen en recherche biomé­di­cale. Au plan français, l’In­serm gagne cinq places par rapport au clas­se­ment OEB 2012 (11e posi­tion en 2012, 6e place cette année).
 » Ce clas­se­ment reflète une stra­té­gie de recherche inno­vante dont la protec­tion est l’une des pièces maîtresses pour favo­ri­ser son trans­fert indus­triel au béné­fice des patients et de la société « , se féli­cite Yves Lévy, PDG de l’In­serm.
A l’heure actuelle, l’In­serm détient un porte­feuille de brevets de 1279 familles de brevets (+ 102 % depuis 2006). Inserm Trans­fert, qui est en charge de la stra­té­gie de la propriété intel­lec­tuelle de l’In­serm, de la gestion et de la commer­cia­li­sa­tion du porte­feuille a rédigé et déposé en 2014 plus de 50 % des demandes de brevets et licen­cié 26,5 % du porte­feuille auprès de parte­naires indus­triels français et mondiaux (grands groupes indus­triels en santé, ETI, PME ou start-ups).
 » Le porte­feuille très diver­si­fié de l’In­serm, qui couvre les grands domaines patho­lo­giques avec des appli­ca­tions en diagnos­tic et déve­lop­pe­ment théra­peu­tique, consti­tue un vivier d’op­por­tu­ni­tés pour les parte­naires indus­triels à des stades précoces de l’in­no­va­tion. Ceci explique en grande partie la posi­tion actuelle de l’In­serm dans le clas­se­ment de l’OEB « , commente Pascale Augé, Prési­dente du Direc­toire d’In­serm Trans­fert.
D’autre part, cette annonce fait suite aux résul­tats de l’ap­pel  » ERC Conso­li­da­tor grant 2014 « , rendus en mars dernier par le Conseil euro­péen de la recherche (ERC). Cette récom­pense s’adresse aux cher­cheurs d’ex­cel­lence ayant entre 7 à 12 ans d’ex­pé­rience après leur thèse. Au total, toutes disci­plines confon­dues, ce sont 372 projets qui ont été sélec­tion­nés, parmi lesquels 53 sont héber­gés par la France, qui se place en 3e posi­tion derrière le Royaume-Uni (86 projets) et l’Al­le­magne (66 projets) et devant l’Es­pagne (32 projets). 25 des lauréats français ont choisi le CNRS comme insti­tu­tion d’ac­cueil, plaçant l’or­ga­nisme en tête de cet appel, devant l’uni­ver­sité de Cambridge (12 lauréats) et l’Uni­ver­sity College London (9 lauréats). Les lauréats se voient attri­buer, en moyenne, une bourse de 2 millions d’eu­ros pour une période de 5 ans.

SCIENCES
Une tribu d’Ama­zo­nie natu­rel­le­ment anti­bio­ré­sis­tante ?
Les Yano­mami, des habi­tants de la forêt amazo­nienne n’ayant quasi­ment jamais été en contact avec d’autres peuples, ont pour­tant réservé une surprise de taille aux scien­ti­fiques : une résis­tance aux anti­bio­tiques 30 fois plus impor­tante que la moyenne.
En 2009, une équipe médi­cale diri­gée par Maria Domin­guez-Bello, micro­bio­lo­giste de l’uni­ver­sité de New York a prélevé sur 34 des 54 membres du village des échan­tillons de salive, de selles et de peau. L’ana­lyse montra un micro­biote bien plus varié que celui des commu­nau­tés géogra­phique­ment proches de cette popu­la­tion, et même deux fois plus diver­si­fié que celui observé dans un groupe témoin d’Amé­ri­cains.  » Une demi-douzaine de gènes pouvaient même inac­ti­ver des médi­ca­ments modernes  » notent les cher­cheurs.
 » Ce résul­tat n’est pas surpre­nant puisque la variété du micro­biome dimi­nue lorsque l’on mange de la nour­ri­ture indus­trielle, lorsque l’on prend des anti­bio­tiques, ou encore lorsque l’on se lave les mains avec du gel anti­bac­té­rien « , expliquent les auteurs de l’étude.
Aucun cas d’obé­sité ou de malnu­tri­tion n’a par ailleurs été observé parmi les membres de la tribu, qui se nour­rit de pois­sons, de grenouilles, d’in­sectes, de bananes et d’une bois­son au melon fermenté. Alors même qu’ils n’ont jamais pris d’an­ti­bio­tiques ou mangé d’ani­maux élevés aux médi­ca­ments, ces membres de la tribu des Yano­mami ont des gènes 30 fois plus résis­tants aux anti­bio­tiques que la moyenne tradi­tion­nel­le­ment obser­vée.
 » C’est une preuve de plus que la résis­tance aux anti­bio­tiques est une carac­té­ris­tique natu­relle du micro­biome humain, mais qu’il est prêt à être activé et ampli­fié pour une plus grande résis­tance après avoir utilisé des anti­bio­tiques « , explique l’un des auteurs, cité par Le Télé­gramme. Selon les hypo­thèses des cher­cheurs, les bacté­ries intes­ti­nales des Yano­mami auraient évolué de manière à lutter contre un grand nombre de toxines auxquelles ils sont expo­sés dans leur envi­ron­ne­ment, et dont la struc­ture molé­cu­laire est semblable à celle des anti­bio­tiques de la méde­cine occi­den­tale.
Pour Chris­tina Warin­ner, anthro­po­logue de l’Uni­ver­sité d’Ok­la­homa (Etats-Unis), citée dans la revue Science, cette décou­verte  » suggère que la résis­tance aux anti­bio­tiques est ancienne, diverse et éton­nam­ment répan­due dans la nature « .  » Cette étude souligne le besoin de déve­lop­per la recherche vers de nouveaux anti­bio­tiques « , concluent les auteurs, sans quoi  » nous allons perdre la bataille contre les mala­dies infec­tieuses. « 

SCIENCES
Cancer du foie : de nouveaux gènes iden­ti­fiés
Créé en 2008, le consor­tium inter­na­tio­nal de géno­mique du cancer (ICGC) rassemble des cher­cheurs du monde entier pour analy­ser de manière appro­fon­die 50 types ou sous-types de tumeurs cancé­reuses et mettre très rapi­de­ment les résul­tats obte­nus à la dispo­si­tion de l’en­semble de la commu­nauté scien­ti­fique.
L’INCa et l’ITMO Cancer d’Avie­san assurent la coor­di­na­tion et le soutien de la parti­ci­pa­tion française à ce programme portant entre autres sur les cancers du sein, de la pros­tate et du foie. Sur ce dernier point, Jessica Zucman-Rossi, direc­trice de recherche Inserm (UMR 1162), pilote ce projet portant en parti­cu­lier sur les carci­nomes hépa­to­cel­lu­laires (CHC), la 2e cause de morta­lité par cancer dans le monde. Par des tech­niques de séquençage à haut débit, son équipe s’est foca­li­sée sur les cancers liés à la consom­ma­tion exces­sive d’al­cool et à l’obé­sité, pour iden­ti­fier les muta­tions et les réar­ran­ge­ments impliqués dans la genèse, la progres­sion et la résis­tance de la mala­die.
Ils ont montré, d’une part, l’exis­tence d’un lien entre l’ex­po­si­tion à des facteurs de risque des indi­vi­dus au cours de leur vie (alcool, tabac, toxique alimen­taire) et les muta­tions de l’ADN obser­vées dans les tumeurs ; d’autre part, que chaque tumeur est le résul­tat d’une combi­nai­son unique d’al­té­ra­tions touchant en moyenne une quaran­taine de gènes. La complexité de cette diver­sité géné­tique explique en grande partie les phéno­mènes de résis­tance aux trai­te­ments actuels. Cepen­dant, l’éta­blis­se­ment de ce nouveau cata­logue de gènes permet d’iden­ti­fier dans près d’un cas sur 3 une alté­ra­tion géné­tique qui pour­rait être ciblée par un médi­ca­ment anti-tumo­ral. L’ef­fi­ca­cité de ces médi­ca­ments pres­crits en fonc­tion des alté­ra­tions du génome devra être démon­trée dans des essais théra­peu­tiques de nouvelle géné­ra­tion dits  » genome based clini­cal trial  » qui consti­tue­ront la base du futur projet inter­na­tio­nal ICGC2.
Enfin, ces études ont permis d’iden­ti­fier les premières muta­tions à l’ori­gine de la trans­for­ma­tion maligne des cellules du foie : des muta­tions du promo­teur de TERT, codant pour la télo­mé­rase. Cette obser­va­tion devrait pouvoir amélio­rer le diagnos­tic précoce et détec­ter les malades les plus à risque de déve­lop­per un cancer du foie.
Ce travail, coor­donné et financé par l’INCa, a été réalisé en colla­bo­ra­tion étroite avec l’In­serm et a béné­fi­cié de nombreux soutiens scien­ti­fiques, insti­tu­tion­nels et asso­cia­tifs. L’en­semble du séquençage à haut débit a été réalisé par la société Inte­graGen (Evry).
puce Egale­ment dans Spec­tra Biolo­gie n° 215
  • POINT SUR
    Dispo­si­tifs d’aide à la recherche et à l’in­no­va­tion : rendre la France plus compé­ti­tive
    Romain GOUMENT, Philippe Lê, Arsia AMIR-ASLANI
  • POINT SUR
    Les diffé­rentes moda­li­tés de coopé­ra­tion dans le cadre de la biolo­gie médi­cale
    Rodolphe RAYSSAC
  • QUALITE
    Dépis­tage préna­tal de la triso­mie 21 : étude des corré­la­tions entre deux analy­seurs, le Modu­lar E170 et le cobas e 411 (Roche Diagnos­tics)
    Antoine LAUDAT, Cathe­rine BERTHELOT, Ludi­vine CAUQUI, Cathe­rine CUCU, Laurence BURC-STRUXIANO
  • QUALITE
    Evalua­tion des risques et mise en confor­mité avec la version 2012 de la norme EN ISO 15189 : expé­rience du LBM Billie­maz
    Fadil NIMANBEG, Véro­nique LEMARQUIS
  • CAS BIOCLINIQUE
    Epan­che­ment pleu­ral révé­la­teur d’un myélome multiple chez un jeune de 28 ans
    Sanae BOUHSAIN, Asmae BIAZ, Abdel­lah DAMI, Samira ELMECHTANI, Anass BENALI, Hicham SOUHI, Ismail Abder­rah­mani RHORFI, Hanane ELOUAZZANI, Ahmed ABID, Zohra OUZZIF
  • LABORATOIRE PRATIQUE
    Vibrio et gastroen­té­rites : vigi­lance et bonnes pratiques
    Marie-Laure QUILICI, Annick ROBERT-PILLOT
  • FICHE D’APPLICATION
    Analyse des résis­tances des bacté­ries aux anti­bio­tiques et médi­ca­ments avec l’ID Plus Perfor­mance
    Emma­nuel WEY, Thierry LEGOUPIL
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puce Mani­fes­ta­tions
>>  EuroMedLab-JIB 2015 Satel­lite Meeting – 6e Sympo­sium Inter­na­tio­nal “Biolo­gie d’ur­gence et gaz du sang”
18–19 juin 2015 – VERSAILLES
>>  Jour­née du Collège de bacté­rio­lo­gie, viro­lo­gie, hygiène des Hôpi­taux
19 juin 2015 – PARIS, Insti­tut Mutua­liste Mont­sou­ris
>>  EuroMedLab-JIB 2015 – 21st IFCC-EFLM Euro­pean Congress of Clini­cal Chemis­try and Labo­ra­tory Medi­cine
21–25 juin 2015 – PARIS, Palais des Congrès
>>  Jour­nées Inter­na­tio­nales de Biolo­gie
22–24 juin 2015 – PARIS, Palais des Congrès
>>  EuroMedLab-JIB 2015 Satel­lite Meeting – State of the art in the biology of trace elements and vita­mins
26 juin 2015 – PARIS
>>  EuroMedLab-JIB 2015 Satel­lite Meeting – HbA1c and mana­ge­ment of Diabetes Melli­tus in the 21st Century
26 juin 2015 – REIMS
>>  27e Congrès de la SFTS (Société Française de Trans­fu­sion Sanguine)
15–17 septembre 2015 – MONTPELLIER
>>  3e Congrès CORATA Belgique
23–24 septembre 2015 – BEAUNE
>>  Colloque du Syndi­cat Natio­nal des Biolo­gistes des Hôpi­taux (SNBH)
23–25 septembre 2015 – NANTES
>>  20es Jour­nées d’études et de forma­tion de l’AFIB (Ingé­nie­rie Biomé­di­cale)
28–30 septembre 2015 – MONTPELLIER
>>  Euro­throm­bo­sis 2015
1–3 octobre 2015 – COME, Italie
>>  Biotech­nica 2015
6–8 octobre 2015 – HANOVRE, Alle­magne
>>  Congrès GEHT COMETH
7–9 octobre 2015 – GRENOBLE
>>  Cold Chain Forum
13–14 octobre 2015 – PARIS
>>  RARE 2015 : rencontres Euro­bio­med des mala­dies rares
26–27 novembre 2015 – MONTPELLIER
>>  49es Jour­nées de Biolo­gie Prati­cienne
4–5 décembre 2015 – PARIS, Maison de la Chimie
>>  35e RICAI
14–15 décembre 2015 – PARIS, Palais des Congrès

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