– Dans le numéro 231 de Spec­tra Biolo­gie –

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Témoi­gnages-client (spon­so­ri­sés)

puce Inno­va­tions
BIOLOGIE DELOCALISEE

Panel de biolo­gie d’ur­gence étendu à la créa­ti­nine et à l’urée

Radio­me­ter a annoncé le lance­ment commer­cial de ses nouveaux para­mètres : la créa­ti­nine et l’urée, récem­ment ajou­tés au panel de tests de l’ana­ly­seur de gaz du sang compact ABL90 Flex Plus. L’ABL90 Flex Plus est le seul analy­seur de gaz du sang compact sur le marché à propo­ser une gamme aussi éten­due de para­mètres de soins critiques : gaz du sang, élec­tro­lytes, méta­bo­lites et co-oxymé­trie. Il four­nit une analyse rapide de 19 para­mètres à partir de seule­ment 65 μL de sang, avec des résul­tats dispo­nibles en seule­ment 35 secondes. Véri­table avan­cée dans le domaine de la biolo­gie d’ur­gence, le nouveau panel de para­mètres étendu est initia­le­ment dispo­nible sur certains marchés, notam­ment en France, au Japon, en Pologne, en Espagne et au Royaume-Uni.
Avec la créa­ti­nine et l’urée, cet analy­seur est idéal pour la biolo­gie délo­ca­li­sée, four­nis­sant des résul­tats rapides qui permettent aux soignants de prendre des déci­sions cliniques plus rapi­de­ment et plus préci­sé­ment. Cela permet une approche plus proac­tive du trai­te­ment, en aidant à amélio­rer le flux des patients et à réduire les temps d’at­tente dans les situa­tions d’ur­gence et de soins critiques, ce qui profite autant aux clini­ciens qu’aux patients.
Ce lance­ment confirme les efforts conti­nus de Radio­me­ter pour appor­ter des produits inno­vants et nouveaux en biolo­gie d’ur­gence. Radio­me­ter déve­loppe, fabrique et commer­cia­lise égale­ment des solu­tions de prélè­ve­ment d’échan­tillons sanguins, de moni­to­rage trans­cu­tané, d’im­mu­no­do­sage d’ur­gence et des solu­tions infor­ma­tiques connexes. Les produits et solu­tions Radio­me­ter simpli­fient et auto­ma­tisent toutes les phases des analyses critiques, afin que les hôpi­taux puissent obte­nir rapi­de­ment des résul­tats, opti­mi­ser leur charge de travail, réduire le risque d’er­reur et amélio­rer la gestion de leur flux patients.

ANALYSEURS

Résis­tance : système de lecture et de gestion des anti­bio­grammes

Dans le monde, envi­ron 700 000 personnes décé­de­raient chaque année suite à des résis­tances aux anti­mi­cro­biens. À ce rythme, cela pour­rait atteindre 10 millions de décès en 2050, dus à des infec­tions bacté­riennes. Face à l’émer­gence de la résis­tance aux anti­bio­tiques, enjeu majeur de santé publique, Bio-Rad Labo­ra­to­ries, Inc. propose le système Adagio. Ce système permet la gestion et l’in­ter­pré­ta­tion des anti­bio­grammes en diffu­sion et réalise le suivi de l’évo­lu­tion des résis­tances bacté­riennes dans le temps. Avec une lecture et une inter­pré­ta­tion auto­ma­tiques des tests de sensi­bi­lité anti­mi­cro­bienne sur disque, ce système est conçu autour d’un logi­ciel de gestion des données et d’un dispo­si­tif d’ima­ge­rie qui mesure la taille de la zone d’in­hi­bi­tion autour d’un disque anti­bio­tique. Il béné­fi­cie d’une tech­nique inté­grée permet­tant la détec­tion des méca­nismes de résis­tance anti­bio­tique les plus fréquents, mais aussi les inco­hé­rences des erreurs tech­niques. Parfai­te­ment conçu pour s’in­té­grer dans l’or­ga­ni­sa­tion des labo­ra­toires de micro­bio­lo­gie, la lecture, l’in­ter­pré­ta­tion et la vali­da­tion des résul­tats se font en moins d’une minute avec une préci­sion fiable à 100 %. Adagio peut par ailleurs réali­ser des études épidé­mio­lo­giques person­na­li­sables selon les besoins. Il pourra être relié à n’im­porte quel réseau de labo­ra­toire via un accès Intra­net. Toutes les données pour­ront être collec­tées sur le SIL (Système d’In­for­ma­tion du Labo­ra­toire) depuis n’im­porte quel ordi­na­teur du réseau. Les résul­tats sont ensuite stockés en toute sécu­rité dans le logi­ciel afin d’ef­fec­tuer une analyse statis­tique person­na­li­sée et de construire des études épidé­mio­lo­giques précises. Son inter­face est unique, intui­tive et toutes les infor­ma­tions collec­tées sont réunies sur un seul écran. Fiable et sécu­risé, ce nouvel outil proposé par Bio-Rad offre une ergo­no­mie pous­sée au maxi­mum afin d’amé­lio­rer la prise en charge des patients dans le cadre d’une anti­bio­thé­ra­pie raison­née.

ANALYSEURS
Système rapide de test de sensi­bi­lité phéno­ty­pique

Acce­le­rate Diagnos­tics a lancé en routine l’Ac­ce­le­rate Pheno™ System et le kit d’hé­mo­cul­ture Acce­le­rate PhenoTest™, solu­tion de diagnos­tic in vitro rapide et entiè­re­ment auto­ma­ti­sée permet­tant l’iden­ti­fi­ca­tion des germes et la réali­sa­tion d’un anti­bio­gramme avec CMI direc­te­ment à partir d’une hémo­cul­ture posi­tive des patients. L’iden­ti­fi­ca­tion de la souche asso­ciée à sa sensi­bi­lité aux anti­bio­tiques néces­site des procé­dures manuelles en labo­ra­toires qui souvent excèdent 48 heures. Ce nouveau système réduit le temps de rendu des résul­tats en testant direc­te­ment les échan­tillons d’hé­mo­cul­ture et permet l’ob­ten­tion d’un résul­tat jusqu’à 40 heures plus rapi­de­ment que les méthodes conven­tion­nelles : l’iden­ti­fi­ca­tion quan­ti­ta­tive rapide (1h20 en moyenne) est couplée à une détec­tion rapide de la sensi­bi­lité aux anti­bio­tiques (envi­ron 5h20 de plus). Cette tech­no­lo­gie utilise l’hy­bri­da­tion in situ en fluo­res­cence (FISH) et pour l’an­ti­bio­gramme l’ob­ser­va­tion micro­sco­pique de cellules bacté­riennes indi­vi­duelles vivantes en cours de crois­sance en temps réel (envi­ron toutes les 10 minutes) en présence d’agents anti­bio­tiques. Le kit d’hé­mo­cul­ture est capable de détec­ter et d’iden­ti­fier simul­ta­né­ment de multiples cibles micro­biennes. Il comprend 140 dosages pour l’iden­ti­fi­ca­tion et l’an­ti­bio­gramme ainsi qu’une confir­ma­tion « défi­ni­tive » d’un échan­tillon mono­mi­cro­bien indiquant quand un échan­tillon de sang posi­tif ne contient qu’un seul patho­gène ciblé. Lors des essais cliniques, le résul­tat de confir­ma­tion mono­mi­cro­bienne avait une valeur prédic­tive posi­tive (PPV) de 99,6 % lors de l’éva­lua­tion en combi­nai­son avec la colo­ra­tion de Gram. Incluant plus de 39 000 tests effec­tués sur 1 850 échan­tillons à travers 13 sites aux USA, l’étude a montré une sensi­bi­lité globale de 97,4 % et une spéci­fi­cité de 99,3 % pour l’iden­ti­fi­ca­tion. Pour l’an­ti­bio­gramme, les études ont démon­tré une perfor­mance par rapport à la tech­nique de réfé­rence (micro­di­lu­tion Stan­dard Broth Micro­di­lu­tion) de 96,3 % concer­nant la compa­rai­son des CMI et de 96,4 % concer­nant la compa­rai­son de la sensi­bi­lité aux anti­bio­tiques selon l’ex­per­tise SIR (Sensi­bi­lité, Inter­mé­diaire ou Résis­tant). Dispo­sant du marquage CE-IVD et de l’au­to­ri­sa­tion FDA, la société est réfé­ren­cée par l’Union des Grou­pe­ments d’achats Publics (UGAP).

ANALYSEURS
Analy­seurs de biochi­mie et d’im­mu­noa­na­lyse inno­vants

Siemens Heal­thi­neers a annoncé le marquage CE et la mise sur le marché à l’échelle inter­na­tio­nale d’Atel­li­ca™ Solu­tion : analy­seurs de biochi­mie et d’im­mu­noa­na­lyse flexibles, évolu­tifs et connec­tables aux chaînes d’au­to­ma­tion Siemens Heal­thi­neers. Elle intègre la gestion d’échan­tillons ainsi que les analy­seurs d’im­mu­noa­na­lyse et de biochi­mie, et s’adapte parfai­te­ment aux labo­ra­toires à moyen et haut volume d’ac­ti­vité. Elle apporte une grande flexi­bi­lité pour s’adap­ter aux besoins en matière d’ac­ti­vité et de contraintes spatiales. La solu­tion peut combi­ner jusqu’à 10 éléments selon plus de 300 confi­gu­ra­tions person­na­li­sables, y compris les formes linéaires, en L et en U. Elle peut fonc­tion­ner en tant que système indé­pen­dant ou connecté à la chaîne Aptio Auto­ma­tion, pour four­nir une solu­tion de tests pluri­dis­ci­pli­naire exhaus­tive pouvant inclure des analy­seurs de biochi­mie, d’im­mu­noa­na­lyse, d’hé­mo­stase, d’hé­ma­to­lo­gie et de protéines plas­ma­tiques. En outre, avec un analy­seur d’im­mu­noa­na­lyse pouvant effec­tuer jusqu’à 440 tests par heure, elle offre une produc­ti­vité élevée au mètre carré. L’une des fonc­tion­na­li­tés essen­tielle est le convoyeur Atel­lica Magli­ne™, une tech­no­lo­gie de trans­port breve­tée bidi­rec­tion­nelle et magné­tique 10 fois plus rapide que les convoyeurs conven­tion­nels, et qui offre des capa­ci­tés de gestion d’échan­tillon inno­vantes et uniques. Asso­ciée à un système de vision à plusieurs camé­ras, à une orien­ta­tion intel­li­gente des échan­tillons et à un contrôle qualité (CQ) et des cali­bra­tions auto­ma­tiques, cette tech­no­lo­gie de trans­port permet aux labo­ra­toires la maîtrise de chaque échan­tillon, de la routine aux échan­tillons urgents, pour four­nir des résul­tats rapides et de grande qualité. Atel­li­ca™ Solu­tion simpli­fie égale­ment les opéra­tions du labo­ra­toire grâce à une gestion d’échan­tillons intel­li­gente. Elle peut trai­ter plus de 30 types de tubes d’échan­tillons diffé­rents, y compris des tubes pédia­triques et des godets qui peuvent être aspi­rés depuis le tube prin­ci­pal. De plus, en utili­sant les mêmes réac­tifs et consom­mables à travers les diffé­rentes confi­gu­ra­tions des analy­seurs, les labo­ra­toires peuvent ratio­na­li­ser leur inven­taire et produire des résul­tats corré­lés pour les patients, quel que soit l’en­droit où les patients sont testés. Cette solu­tion fonc­tionne à l’aide d’un menu complet, compre­nant des temps d’ana­lyse de 10 minutes pour des tests urgents de la fonc­tion cardiaque, de la repro­duc­tion et de la thyroïde, avec encore 50 para­mètres en déve­lop­pe­ment. L’ana­ly­seur d’im­mu­noa­na­lyse présente une concep­tion à double incu­ba­tion, des contrôles de la tempé­ra­ture et de l’hu­mi­dité de l’en­vi­ron­ne­ment de la réac­tion, des aimants puis­sants pour la sépa­ra­tion opti­mi­sée des parti­cules et des proto­coles de nettoyage solides ; tout cela permet d’ob­te­nir des résul­tats rapides et extrê­me­ment précis. Cette solu­tion est conçue pour être fiable, en permet­tant la surveillance à distance et l’auto-récu­pé­ra­tion, ainsi qu’en offrant de nombreux services inno­vants conçus pour opti­mi­ser la dispo­ni­bi­lité.

INFORMATIQUE DE LABORATOIRE
Gestion complète du proces­sus analy­tique avec système expert de micro­bio­lo­gie

A l’oc­ca­sion de la RICAI 2017, part­ner4­lab, la nouvelle iden­tité d’Info Part­ner, lancera son nouveau module ExAct Mana­ger qui vient complé­ter l’offre PILOT.4lab, midd­le­ware de micro­bio­lo­gie. Le module ExAct Mana­ger pour le midd­le­ware PILOT.4lab, est une solu­tion unique sur le marché de gestion complète des proces­sus d’ana­lyses de micro­bio­lo­gie couplée à un système expert. Grâce au midd­le­ware, les plateaux tech­niques de micro­bio­lo­gie « pilotent » leurs proces­sus au cœur des auto­mates et de leurs proto­coles. Cons­truit pour une saisie simpli­fiée et sécu­ri­sée pour tous les opéra­teurs, le système paper­less du module ExAct Mana­ger permet au biolo­giste de se concen­trer sur les seuls cas qui inter­pellent son exper­tise dans une volu­mé­trie quoti­dienne impor­tante.
ExAct Mana­ger gère entiè­re­ment le work­flow person­na­lisé pour chaque opéra­teur, offrant :
– un gain de temps, en opti­mi­sant le work­flow des biolo­gistes et tech­ni­ciens,
– une fiabi­lité augmen­tée, en affi­nant analyses et résul­tats selon des besoins précis,
– une haute traça­bi­lité, en croi­sant et centra­li­sant l’en­semble des données du proces­sus analy­tique.
De plus, il convient à tous types d’or­ga­ni­sa­tions et d’équi­pe­ments utili­sés (Bruker, BioMé­rieux, Becton Dickin­son, Beck­man, etc.) et jusqu’aux chaînes auto­ma­ti­sées.

INFORMATIQUE DE LABORATOIRE
Une gamme de solu­tions pour l’or­ga­ni­sa­tion des labo­ra­toires

Abbott propose une nouvelle offre infor­ma­tique à desti­na­tion des labo­ra­toires de biolo­gie médi­cale. L’objec­tif de cette offre est d’ai­der les labo­ra­toires à mettre en place des orga­ni­sa­tions permet­tant de faire face aux contraintes d’op­ti­mi­sa­tion des ressources maté­rielles et humaines tout en garan­tis­sant la qualité des résul­tats et la maîtrise des coûts.
Ces outils et ces services sont regrou­pés sous la marque
AlinIQ, elle-même décli­née en 4 modules :
• AlinIQ AMS (Analy­zers Mana­ge­ment System), un Midd­le­ware d’op­ti­mi­sa­tion des proces­sus analy­tiques avec un suivi en temps réel des contrôles de qualité, des délais de rendu et des moyennes mobiles des patients.
• AlinIQ BIS (Busi­ness Intel­li­gence Services), une offre de conseil en orga­ni­sa­tion basée sur l’ex­ploi­ta­tion statis­tique des données du labo­ra­toire.
• AlinIQ IMS (Inven­tory Mana­ge­ment System), une gestion de stock auto­ma­ti­sée grâce à la tech­no­lo­gie RFID permet­tant la réduc­tion des mani­pu­la­tions et un meilleur suivi des
produits.
• AlinIQ CDS (Clini­cal Deci­sion Support), un système d’aide à la déci­sion médi­cale. Mise à dispo­si­tion des biolo­gistes d’un système ouvert et intui­tif de défi­ni­tion de règles d’in­ter­pré­ta­tion et de conseils médi­caux.
Grace à cette gamme de solu­tions et de services complé­men­taires à son offre analy­tique et d’au­to­ma­tion, Abbott complète sa démarche d’or­ga­ni­sa­tion globale des labo­ra­toires.

 

puce Actua­li­tés
VIE DES SOCIETES
Horiba Medi­cal et Siemens Heal­thi­neers asso­cient leurs offres

Horiba et Horiba ABX S.A.S. (HORIBA Medi­cal) se sont liés avec la société Siemens Heal­thi­neers pour un contrat de longue durée visant à réunir les offres tech­no­lo­giques, inno­vantes et complé­men­taires de chaque société pour répondre aux exigences multi­dis­ci­pli­naires des labo­ra­toires de diagnos­tic in vitro.
« Notre vision à long terme et nos inves­tis­se­ments perma­nents, asso­ciés à des employés impliqués et passion­nés, ont abouti à des solu­tions tech­no­lo­giques inno­vantes en héma­to­lo­gie. Je suis extrê­me­ment heureux que cette vision à long terme ait donné lieu à une alliance avec Siemens », a déclaré Atsu­shi Horiba, Président et CEO d’Ho­riba Ltd.
« Cette alliance permet­tra à Horiba Medi­cal de répondre aux exigences multi­dis­ci­pli­naires, en asso­ciant la tech­no­lo­gie inno­vante de Siemens Heal­thi­neers. Horiba Medi­cal conti­nuera d’of­frir des solu­tions tech­no­lo­giques inno­vantes, grâce à sa marque Yumi­zen et à ses canaux de distri­bu­tion actuels », a commenté le Dr. Jai Hakhu, Horiba Corpo­rate Execu­tive Offi­cer, Président – Horiba Medi­cal.
La société japo­naise propose une gamme complète et variée d’au­to­mates d’hé­ma­to­lo­gie et de chimie clinique (incluant les réac­tifs) desti­nés au diagnos­tic in vitro. Aujourd’­hui, plus de 30 000 labo­ra­toires à travers le monde utilisent ses solu­tions.

 

VIE DES SOCIETES
Orgen­tec SASU va distri­buer les gammes de Streck

Suite à la signa­ture d’un accord de distri­bu­tion exclu­sif, Orgen­tec SASU distri­buera doré­na­vant les gammes de produits dédiés à la stabi­li­sa­tion cellu­laire et à la biolo­gie molé­cu­laire de la société Streck.
Concer­nant les produits de stabi­li­sa­tion cellu­laire, l’offre de Streck comprend :
– la gamme Cell-Free DNA BCT®, un tube de collecte de sang qui stabi­lise les cellules sanguines nucléées et empêche la libé­ra­tion d’ADN géno­mique, permet­tant l’iso­le­ment d’ADN circu­lant (cfDNA) de haute qualité pour une large gamme d’ap­pli­ca­tions couram­ment utili­sées dans le diagnos­tic, la recherche clinique ou le déve­lop­pe­ment de médi­ca­ments ;
– la gamme Cell-Free RNA BCT®, un tube de collecte de sang avec un conser­va­teur breveté qui stabi­lise l’ARN circu­lant dans le plasma et empêche la libé­ra­tion d’ARN non cible à partir de cellules sanguines lors du trai­te­ment et du stockage de l’échan­tillon ;
– la gamme Cell-Free DNA Urine Preserve, un réac­tif liquide qui stabi­lise l’ADN circu­lant dans les urines.
Les réac­tifs de biolo­gie molé­cu­laire Streck sont axés sur la géné­ra­tion d’ou­tils de diagnos­tic rapide qui influent sur les déci­sions en matière de santé. En matière de biolo­gie molé­cu­laire, Streck propose :
– les kits ARM-D® pour la détec­tion de gènes de résis­tance aux anti­bio­tiques β-lacta­mase et AmpC par PCR multi­plex en temps réel. D’une part, le kit ARM-D, β-Lacta­mase cible 9 familles de gènes de β-lacta­mase les plus répan­dues dans le monde : CMY-2, CTX-M-14, CTX-M-15, OXA-48, IMP, VIM, DHA, KPC, et NDM. D’autre part, le kit Streck ARM-D AmpC iden­ti­fie 6 familles de gènes asso­ciées à des méca­nismes de résis­tance plas­mi­dique aux anti­bio­tiques dont MOX, ACC, FOX, DHA, EBC et CMY-2.
– prochai­ne­ment, l’ins­tru­ment de PCR rapide en temps réel, le Zulu RT™, capable d’ana­ly­ser jusqu’à 40 échan­tillons en
20 minutes.

 

PROFESSION
Coor­di­na­tion euro­péenne pour amélio­rer l’usage des anti­bio­tiques

La résis­tance aux anti­bio­tiques est un problème de santé publique majeur qui sera respon­sable de 10 millions de décès dans le monde d’ici 2050 si aucune mesure n’est prise. C’est pourquoi la Commis­sion euro­péenne, les respon­sables poli­tiques et orga­ni­sa­tions de 28 pays ont lancé l’ac­tion commune sur la résis­tance aux anti­mi­cro­biens et les infec­tions asso­ciées aux soins de santé (EU-JAMRAI) qui sera coor­don­née par l’In­serm. Cette action s’ap­puiera sur les initia­tives déjà exis­tantes et propo­sera des étapes concrètes afin d’amé­lio­rer la santé humaine tout en rédui­sant les coûts de ces résis­tances dans chaque pays.
Financé par l’UE, EU-JAMRAI est né d’un constat : le manque de coor­di­na­tion entre les multiples initia­tives euro­péennes et inter­na­tio­nales dans le domaine des résis­tances aux anti­bio­tiques réduit leurs impacts et crée des doublons. On estime déjà que ce problème est respon­sable de 25 000 décès par an dans l’UE.
Cette colla­bo­ra­tion s’ef­force d’en­cou­ra­ger un chan­ge­ment d’at­ti­tude des indi­vi­dus et des commu­nau­tés en adop­tant la stra­té­gie « Une seule santé » (One Health), prin­cipe prenant en compte la préven­tion et le contrôle des résis­tances aux anti­bio­tiques à la fois chez l’homme, chez les animaux et dans l’en­vi­ron­ne­ment.
Pas moins de 44 parte­naires et 38 acteurs prove­nant de toute l’Eu­rope parti­cipent à cette action commune. Des orga­ni­sa­tions inter­na­tio­nales majeures telles que l’OMS Europe, l’OCDE, l’OIE et la FAO parti­ci­pe­ront à ce projet afin d’en­ri­chir le débat de leur exper­tise et de garan­tir la cohé­rence avec les initia­tives exis­tantes. Des repré­sen­tants des profes­sion­nels de santé, des patients et des indus­triels parti­ci­pe­ront égale­ment.
EU-JAMRAI est finan­cée par les parte­naires impliqués et le programme de santé de l’UE avec un budget total de 7 millions d’eu­ros dont 4 millions de la Commis­sion Euro­péenne.
Pour Yves Levy, Président direc­teur géné­ral de l’In­serm, « la France a souhaité prendre la coor­di­na­tion de EU-JAMRAI afin d’en­cou­ra­ger les syner­gies entre ces initia­tives autour d’objec­tifs mesu­rables, spéci­fiques, ciblés et attei­gnables. Parce que la résis­tance aux anti­bio­tiques dépasse le seul cadre natio­nal, l’ac­tion de la France doit néces­sai­re­ment se prolon­ger au niveau de l’Union Euro­péenne. Il s’agit donc pour la France de propo­ser des actions impliquant tous les acteurs clés euro­péens et inter­na­tio­naux et de créer le momen­tum qui contri­buera à réduire le fardeau de ce problème de santé publique majeur. »
Vyte­nis Andiu­kai­tis, commis­saire euro­péen à la santé et à la sécu­rité alimen­taire, a déclaré « L’ac­tion commune EU-JAMRAI est une partie vitale du plan d’ac­tion “Une seule santé” de l’union euro­péenne qui a été lancée en juin dernier. Ce projet ambi­tieux paneu­ro­péen, pluri­par­tite est vital pour faire de l’UE une région de bonne pratique en s’as­su­rant que les poli­tiques de contrôle sont adop­tées et appliquées de façon coor­don­née dans tous les pays de l’UE. »
Le projet est orga­nisé en 9 groupes de travail, dont 3 diri­gés par la France : Coor­di­na­tion du projet (Inserm) ; Inté­gra­tion aux poli­tiques natio­nales et dura­bi­lité (Minis­tère des Soli­da­ri­tés et de la Santé) ; Prio­ri­sa­tion et appli­ca­tion de la recherche et de l’in­no­va­tion pour les besoins de santé publique (Co-direc­tion : Insti­tut norvé­gien de Santé Publique (FHI) et Inserm).

 

 

PROFESSION
Pour un dépis­tage du cancer du col de l’uté­rus basé sur le test HPV

L’As­so­cia­tion « 1000­fem­mes1000­vies » a inter­pellé les Pouvoirs Publics le 25 septembre sur l’in­té­rêt de posi­tion­ner le test viral HPV (papil­lo­ma­vi­rus humain) au cœur de la campagne de dépis­tage du cancer du col de l’uté­rus annoncé pour 2018.
Face aux 1100 décès chaque année du cancer du col de l’uté­rus et aux 300 décès par an qui pour­raient être évités en adop­tant l’uti­li­sa­tion du test viral HPV asso­cié au test cyto­lo­gique par frot­tis, l’As­so­cia­tion des Entre­prises de Biolo­gie Médi­cale (AEBM) est tout à fait en accord avec les posi­tions affi­chées de l’As­so­cia­tion « 1000­fem­mes1000­vies ».
Toutes les données scien­ti­fiques et médi­cales sont aujourd’­hui dispo­nibles et confirment l’in­té­rêt d’un dépis­tage basé sur le test viral. « Cette restric­tion d’uti­li­sa­tion du test HPV entraîne une perte de chance pour les femmes françaises au regard des nouvelles données scien­ti­fiques publiées. La dispo­ni­bi­lité d’un test HPV rembour­sable, utili­sable dans des labo­ra­toires d’ana­lyses médi­cales accré­di­tés comme chez les anato­mo­pa­tho­lo­gistes, est néces­saire d’un point de vue médi­cal, mais aussi pour l’ef­fi­ca­cité du futur dépis­tage orga­nisé du cancer de l’uté­rus », rappelle le Dr Richard Fabre, biolo­giste médi­cal, Président de l’As­so­cia­tion des Entre­prises de Biolo­gie Médi­cale. En France, le test de détec­tion molé­cu­laire de l’HPV, réalisé par les anato­mo­pa­tho­lo­gistes ou les biolo­gistes médi­caux, n’est remboursé actuel­le­ment que chez les patientes dont l’exa­men par frot­tis a révélé des anoma­lies. Or, tout démontre que c’est le contraire qu’il faut faire, utili­ser le test le plus sensible (HPV) en dépis­tage primaire et le plus spéci­fique en triage, chacun s’ac­cor­dant à consi­dé­rer que les deux sont néces­saires.
Auto­ma­tisé, robo­tisé, le test HPV est mis en place dans des labo­ra­toires accré­di­tés présen­tant tous les critères de qualité requis. Plusieurs dizaines de milliers de tests sont déjà réali­sés par les biolo­gistes dans plus d’une tren­taine de plate­formes en France. L’AEBM est convain­cue que ce chan­ge­ment de proto­cole peut se mettre en place rapi­de­ment, et repla­cer ainsi la France dans les pays inté­grant un dépis­tage effi­cace du cancer du col de l’uté­rus.

L’As­so­cia­tion des entre­prises de biolo­gie médi­cale (AEBM)
L’AEBM est un groupe de réflexion et d’ac­tion orga­nisé sous la forme d’une asso­cia­tion loi 1901. Elle réunit des Labo­ra­toires de Biolo­gie Médi­cale dont le capi­tal est détenu en majo­rité sinon exclu­si­ve­ment par des Biolo­gistes Médi­caux, dans le strict respect de leur indé­pen­dance profes­sion­nelle au service de leurs patients. Ils réflé­chissent et agissent et veillent aux condi­tions écono­miques, tech­niques et règle­men­taires du main­tien de la biolo­gie dans les profes­sions médi­cales, hors de tout service marchand ou finan­cier.

 

SCIENCES
Diabète : les cellules MAIT comme biomarqueur et nouvelle cible théra­peu­tique

Des cher­cheurs de l’Ins­ti­tut Cochin asso­ciés à des collègues de l’hô­pi­tal univer­si­taire Necker Enfants Malades, AP-HP, ont décou­vert que l’ap­pa­ri­tion du diabète de type 1 (DT1) est précé­dée d’al­té­ra­tions de cellules asso­ciées aux muqueuses et recon­nais­sant le micro­biote, les lympho­cytes MAIT (Muco­sal-Asso­cia­ted Inva­riant T cells). Cela suggère que ces cellules pour­raient consti­tuer un nouveau biomarqueur pour détec­ter préco­ce­ment et préve­nir la mala­die. Les lympho­cytes T auto-réac­tifs sont très souvent décla­rés coupables du proces­sus de destruc­tion indui­sant le DT1. Pour­tant le système immu­ni­taire inné joue égale­ment un rôle impor­tant dans cette patho­lo­gie. Les cellules T inva­riantes asso­ciées aux muqueuses (MAIT) font partie de cette première ligne de défense. Elles sont acti­vées par des bacté­ries, prin­ci­pa­le­ment celles de la flore intes­ti­nale. Etant donné les alté­ra­tions de la flore et de l’équi­libre de la muqueuse intes­ti­nale dans le contexte du DT1, les cher­cheurs se sont inté­res­sés au rôle poten­tiel des cellules MAIT dans ces anoma­lies. Cette étude a été réali­sée à l’aide de modèles animaux du DT1 déve­lop­pés par l’Ins­ti­tut Cochin, ainsi que sur des échan­tillons de sang humain prove­nant de patients suivis à l’hô­pi­tal univer­si­taire Necker Enfants Malades. Les résul­tats sont concor­dants : dans les deux cas, les cellules MAIT sont alté­rées avant même l’ap­pa­ri­tion du diabète. Ainsi, lors du diagnos­tic du DT1 chez des enfants, ces cellules sont moins fréquentes dans le sang en compa­rai­son avec des enfants non diabé­tiques. Cela pour­rait s’ex­pliquer par une migra­tion accrue dans des tissus inflam­més du pancréas. Une hypo­thèse plus que plau­sible, puisque, chez les souris NOD (un modèle animal qui déve­loppe un diabète très proche de celui de l’hu­main), une augmen­ta­tion du nombre de cellules MAIT est obser­vée dans le pancréas. Les cellules MAIT semblent d’ailleurs être impliquées direc­te­ment dans la destruc­tion des cellules béta du pancréas, comme l’ont démon­tré les cher­cheurs par des expé­riences chez la souris NOD mais égale­ment des expé­riences in vitro sur des cellules humaines.
Au-delà de leur fréquence et de leur loca­li­sa­tion, un défaut fonc­tion­nel des cellules MAIT entre­rait en jeu dans les alté­ra­tions de la muqueuse intes­ti­nale obser­vées lors du DT1. En effet, les cellules MAIT sont norma­le­ment char­gées de main­te­nir l’équi­libre de la muqueuse intes­ti­nale. Mais elles perdent en partie cette capa­cité dans le contexte du DT1, menant à une perméa­bi­lité de la muqueuse aux bacté­ries, ce qui favo­rise les réac­tions auto-immunes. Les recherches conti­nuent pour mieux comprendre les liens entre cellules MAIT et flore intes­ti­nale. Cette décou­verte pour­rait ouvrir sur de nouvelles stra­té­gies théra­peu­tiques pour le DT1. Surtout, les cellules MAIT se révèlent un biomarqueur précoce du diabète, puisque leur alté­ra­tion se mani­feste en amont de la mala­die. Cet aspect devrait permettre une meilleure préven­tion de la mala­die. Une demande de brevet a d’ailleurs été dépo­sée par Inserm Trans­fert au nom de l’In­serm, du CNRS et de l’Uni­ver­sité Paris Descartes. Ces travaux ont été soute­nus notam­ment par le programme trans­ver­sal micro­biote de l’In­serm.

SCIENCES
L’Ape­line, future molé­cule anti-diabé­tique ?

Chez l’Homme, l’ape­line est effi­cace pour régu­ler le taux de sucre dans le sang et augmente la sensi­bi­lité des cellules à l’in­su­line. Ces deux obser­va­tions résultent d’un essai clinique mené par des cher­cheurs de l’In­serm à Toulouse (Unité 1048 « Insti­tut des mala­dies méta­bo­liques et cardio­vas­cu­laires » Inserm/Univer­sité Toulouse III – Paul Saba­tier) et repré­sentent une avan­cée promet­teuse dans la mise au point d’un trai­te­ment contre le diabète, notam­ment celui de type 2. C’est une histoire qui dure depuis plus de 10 ans. Une histoire de recherche clas­sique qui illustre le long parcours entre la décou­verte d’une molé­cule théra­peu­tique et sa possible utili­sa­tion chez l’homme. L’in­té­rêt de l’ape­line a été démon­tré en 2008 par Philippe Valet, Profes­seur des Univer­si­tés et son équipe Inserm. Cette molé­cule ubiqui­taire peut, si cela s’avère néces­saire, régu­ler le taux de sucre dans l’or­ga­nisme en lieu et place de l’in­su­line. Néan­moins cette voie de secours n’est acti­vée que si la voie prin­ci­pale ne fonc­tionne pas correc­te­ment. En décou­vrant cette voie alter­na­tive permet­tant d’as­si­mi­ler le sucre d’une autre façon, grâce à l’ape­line, les cher­cheurs ont eu rapi­de­ment l’idée de stimu­ler cette voie natu­relle et de produire de l’ape­line de synthèse. Aujourd’­hui les cher­cheurs rapportent les résul­tats posi­tifs d’un essai clinique mené chez 16 patients au sein du service de Diabé­to­lo­gie du Profes­seur Pierre Gourdy du CHU de Toulouse. Des hommes en bonne santé mais en surpoids ont été recru­tés pour parti­ci­per à une étude visant à établir l’ef­fi­ca­cité et la tolé­rance de deux doses diffé­rentes d’ape­line admi­nis­trées par voie intra­vei­neuse. Tandis qu’un premier groupe rece­vait une dose équi­va­lente à 9nmol/kg, le second groupe rece­vait 30 nmol/kg. La glycé­mie des patients était mesu­rée avant et après la perfu­sion. Les résul­tats montrent que l’injec­tion de la plus faible dose entraîne une meilleure assi­mi­la­tion du glucose circu­lant dans le sang, tandis que l’ad­mi­nis­tra­tion de la dose la plus élevée provoque en plus une augmen­ta­tion avérée de la sensi­bi­lité des cellules à l’in­su­line. Aucun effet secon­daire n’a été observé. « C’est ce que l’on appelle “une preuve de concept” » explique Philippe Valet. « Même si l’échan­tillon est petit, les résul­tats que nous venons d’ob­te­nir nous encou­ragent à passer à des effec­tifs plus consé­quents afin de les confir­mer à plus large échelle et envi­sa­ger une véri­table auto­ri­sa­tion de mise sur le marché ».
Ces travaux pour­raient notam­ment trou­ver un inté­rêt dans le trai­te­ment du diabète qui touche plus de 400 millions de personnes dans le monde.

 

puce Egale­ment dans Spec­tra Biolo­gie n° 231
  • BOURSE & BIOTECHS

    Vent favo­rable pour les biotechs de tailles moyennes
    Arsia AMIR-ASLANI

  • BIOACTEUR

    FIFBCML : La Fédé­ra­tion Inter­na­tio­nale Fran­co­phone de Biolo­gie Clinique et de Méde­cine de Labo­ra­toire

  • ÉVALUATION

    Evalua­tion – en mode variant et en mode stan­dard – de l’au­to­mate G11 (Tosoh Bios­cience)
    pour la déter­mi­na­tion de l’hé­mo­glo­bine A1c
    Ethel LAWSON-BODY, Thi Hai Yen TRAN, Chan­tal TSE, Carole POUPON

  • MANIFESTATION

    SFD 2017 : Congrès de la Socié­té Fran­co­phone du Diabète 2017

  • TECHNOLOGIE APPLIQUÉE

    Les Midd­le­wares en 2017
    Anne GRUSON, Philippe CHATRON, Bruno GAUTHIER

 

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