– Dans le numéro 232 de Spec­tra Biolo­gie –

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Inter­views vidéos

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AUTO-IMMUNITE

Dosage de l’HMGCR par chimi­lu­mi­nes­cence

L’an­ti­corps anti 3-hydroxy-3-méthyl­glu­ta­ryl-conen­zyme A réduc­tase (HMGCR) a été décrit il y a quelques années dans les myopa­thies nécro­santes auto-immunes et est spéci­fique de cette patho­lo­gie. Dans 75 % des cas, il est observé chez des patients ayant pris des statines. Cet anti­corps est corrélé à l’ac­ti­vité de la mala­die. La présence de cet anti­corps anti HMGCR aide à diffé­ren­cier les myopa­thies nécro­santes auto-immunes, des myopa­thies.
Son dosage est main­te­nant possible sur le Bio-Flash, auto­mate de chimi­lu­mi­nes­cence en accès continu et aléa­toire, et dédié à l’auto-immu­nité. Outre la grande faci­lité de mise en œuvre, il permet une quan­ti­fi­ca­tion de cet anti­corps en 30 minutes, très utile dans le dépis­tage et le suivi des patients. Avec la cartouche de 50 tests qui reste à bord de l’au­to­mate 24h/24, la fréquence d’éta­lon­nage limi­tée au chan­ge­ment de lot de réac­tifs, l’uti­li­sa­tion du Bio-Flash est parti­cu­liè­re­ment adap­tée au coup par coup, permet­tant ainsi un rendu de résul­tat rapide. Les résul­tats sont expri­més en Chimi­lu­mi­nes­cent Unit (CU). Le seuil de posi­ti­vité au 99e percen­tile a été établi à 20 CU. Le vaste domaine de mesure, de 1,5 CU à 550 CU limite au maxi­mum les redo­sages. Avec un CV de répé­ta­bi­lité infé­rieur à 5 %, la méthode de dosage permet ainsi une quan­ti­fi­ca­tion très fiable de cet autoan­ti­corps.

BIOLOGIE DELOCALISEE

Surveillance rapide de l’hé­mo­stase

Dans les services, tels que les blocs de chirur­gie cardio­vas­cu­laire, il est essen­tiel d’ob­te­nir des infor­ma­tions rapides sur la forma­tion du caillot de fibrine et une mesure précise de l’ac­tion de l’hé­pa­rine pour des concen­tra­tions de 0,1 jusqu’à 6 IU/mL. L’He­mo­chron® Signa­ture Elite proposé par Werfen est, sur le marché, l’ap­pa­reil délo­ca­lisé qui rend les résul­tats les plus rapides sur la forma­tion du caillot de fibrine (4–5 min). Cette tech­no­lo­gie de mesure de l’ACT+ opti­mise la mise en œuvre de la CEC (Circu­la­tion Extra-Corpo­relle), le contrôle de la concen­tra­tion d’hé­pa­rine pendant la durée de la procé­dure ainsi que la neutra­li­sa­tion de l’hé­pa­rine en fin de CEC.
– ACT+ non affecté par l’hé­mo­di­lu­tion et l’hy­po­ther­mie (situa­tion habi­tuelle en chirur­gie cardiaque)
– Reflet en temps réel de la forma­tion du caillot de fibrine
– Cuvette ACT-LR pour les contextes cliniques à faibles concen­tra­tions d’hé­pa­rine (0,1 à 2,5 IU/mL) (Cathé­té­risme, Dialyse, ECMO).
L’He­mo­chron® Signa­ture Elite est compa­tible avec les exigences de l’ac­cré­di­ta­tion : contrôles qualité élec­tro­niques inté­grés, et auto­ma­tiques, vali­da­tion des lots de contrôles qualité et des cuvettes, blocage des lots de contrôles qualité et cuvettes non vali­dées et/ou péri­mées, utili­sa­tion de l’ap­pa­reil possible unique­ment pour les opéra­teurs enre­gis­trés et vali­dés, sécu­rité assu­rée grâce au lecteur de code-barres, connec­table aux prin­ci­paux systèmes d’in­for­ma­tion des labo­ra­toires.

INFORMATIQUE DE LABORATOIRE
Parc infor­ma­tique : de nouveaux outils d’ana­lyse

La société d’in­fo­gé­rance des parcs infor­ma­tiques 5.i LAB a été co-fondée avec un biolo­giste pour adres­ser spéci­fique­ment les problé­ma­tiques de support infor­ma­tique et de maîtrise du système infor­ma­tique des labo­ra­toires de biolo­gie médi­cale. Elle a été créée en 2008, alors que le secteur des LBM allait devoir accé­lé­rer sa concen­tra­tion et sa démarche d’ac­cré­di­ta­tion qualité et aujourd’­hui, elle assure le support HelpDesk pour plus de 200 labo­ra­toires en France. Dans ce contexte, 5.i LAB apporte une offre de services garan­tis­sant proxi­mité et effi­ca­cité pour la réso­lu­tion des inci­dents quoti­diens et pour le déploie­ment des nouvelles solu­tions infor­ma­tiques.
Dans le but de maîtri­ser au mieux l’op­ti­mi­sa­tion du parc des maté­riels infor­ma­tiques, 5.i LAB a récem­ment mis en service 2 nouvelles fonc­tion­na­li­tés :
– le contrôle d’in­ven­taire sur site qui permet d’ob­te­nir très rapi­de­ment un inven­taire précis des maté­riels en service sur chaque site. Le résul­tat de l’in­ven­taire est alors dispo­nible en ligne sur l’ou­til de gestion de parc ou sur docu­ments élec­tro­niques.
– un outil de BI qui permet d’avoir accès à un ensemble très complet d’ana­lyses et de graphiques portant sur toutes les actions de support (inci­dents, demandes, inter­ven­tions sur site).
Enfin, pour s’as­su­rer de la satis­fac­tion des utili­sa­teurs de ses services, 5.i LAB propose de réali­ser des enquêtes de satis­fac­tion sur mesure, collec­tées sur smart­phones ou sur pc, avec mise à dispo­si­tion des résul­tats.

INFORMATIQUE DE LABORATOIRE
Solu­tion numé­rique de gestion des EBMD et de leurs habi­li­ta­tions

L’adop­tion d’une solu­tion numé­rique permet­tant la mise en place de la stra­té­gie d’Exa­mens de Biolo­gie Médi­cale Délo­ca­li­sée (EBMD) est aujourd’­hui néces­saire dans le cadre de la norme ISO 22870. GEMweb® Plus 500, Custom Connec­ti­vity, est un outil ouvert intui­tif pour la gestion des infor­ma­tions entre les analy­seurs de biolo­gie délo­ca­li­sée et l’in­for­ma­tique centrale du labo­ra­toire ou de l’hô­pi­tal. Il permet au labo­ra­toire d’une part d’avoir une visi­bi­lité constante sur les analy­seurs d’EBMD (nombre de tests, état de main­te­nance et des contrôles qualité, sélec­tion des para­mètres à tester), d’autre part de gérer les opéra­teurs (droit d’ac­cès, mot de passe) et enfin de gérer de façon auto­ma­tique les habi­li­ta­tions et leur renou­vel­le­ment. Le module d’ha­bi­li­ta­tion exclu­sif du GEMweb® Plus 500 permet aux biolo­gistes de créer leurs propres examens en fonc­tion du niveau de connais­sance requis pour un groupe d’opé­ra­teurs. Le suivi des habi­li­ta­tions est parfai­te­ment fluide : chaque opéra­teur est prévenu d’avance pour le renou­vel­le­ment de son habi­li­ta­tion, l’ana­ly­seur de gaz de sang Werfen (GEM® Premier™ 4000, GEM® Premier™ 5000) peut empê­cher un opéra­teur de passer un échan­tillon dans le cas où son habi­li­ta­tion n’est pas renou­ve­lée, l’opé­ra­teur sera ensuite réha­bi­lité auto­ma­tique­ment après réus­site de l’exa­men. En outre, la géné­ra­tion de rapports détaillés permet une traça­bi­lité complète avec un suivi des résul­tats patients, des échan­tillons et de l’ac­ti­vité par opéra­teur ou par analy­seur.

INFORMATIQUE DE LABORATOIRE
Nouveau portail pour les patients et les profes­sion­nels de santé

Netika a présenté son nouveau portail à desti­na­tion des patients et des profes­sion­nels de santé tant du secteur public que privé. Parfai­te­ment inté­gré à la famille de logi­ciels KALI, ce nouveau module devient le prin­ci­pal média de commu­ni­ca­tion du labo­ra­toire. Réalisé en respon­sive design, il est compa­tible avec tous types de support (smart­phone, phablette, tablette ou PC) et ne néces­site le télé­char­ge­ment d’au­cune appli­ca­tion. Chaque patient pourra créer et gérer son compte en toute auto­no­mie via un accès sécu­risé et pourra accé­der, entre autres, à ses résul­tats, ses ordon­nances renou­ve­lables, ou encore à ses comptes rendus signés élec­tro­nique­ment. Des fonc­tion­na­li­tés de paie­ment en ligne et de prise de rendez-vous viennent enri­chir ce nouveau portail afin de simpli­fier la rela­tion avec les patients. Pour les profes­sion­nels de santé, qu’ils soient méde­cins libé­raux, infir­mières ou établis­se­ments de soins, les avan­tages sont majeurs. Il sera notam­ment possible de visua­li­ser l’his­to­rique des résul­tats sous la forme d’un tableau ou d’une repré­sen­ta­tion graphique, d’ac­cé­der au manuel de prélè­ve­ment, de consul­ter les ordon­nan­ces…
Pour le labo­ra­toire, la traça­bi­lité et le suivi en temps réel de l’ac­ti­vité du portail et la visua­li­sa­tion de l’état de consul­ta­tion des infor­ma­tions par les patients à travers KaliSil est un élément fonda­men­tal. La person­na­li­sa­tion d’un portail dédié permet une diffé­ren­cia­tion notable et l’au­to­no­mie du patient dans la gestion de son compte restera un élément de satis­fac­tion partagé.

HEMOSTASE
Chaîne robo­tique dédiée à l’hé­mo­stase

Werfen avec sa marque Instru­men­ta­tion Labo­ra­tory pour­suit son inno­va­tion en hémo­stase en adéqua­tion avec les besoins du marché français : stan­dar­di­sa­tion, auto­ma­ti­sa­tion et accré­di­ta­tion. Fort du succès de sa famille d’ins­tru­ments ACL TOP série 50, Werfen qui est aujourd’­hui leader dans le mana­ge­ment des inter­fé­rences pré-analy­tiques, complété par sa gamme de réac­tifs HemosIL prêts à l’em­ploi, lance une chaîne robo­tique dédiée à l’hé­mo­stase: HemoCell. Cette chaîne robo­tique se propose de stan­dar­di­ser la paillasse d’hé­mo­stase en auto­ma­ti­sant les diffé­rentes étapes pré-analy­tiques, analy­tiques et post-analy­tiques (tri des tubes, centri­fu­ga­tion, convoyage, analyse, vali­da­tion des résul­tats…). Compo­sée d’élé­ments modu­laires, cette chaîne est confi­gu­rable à façon, de manière à s’adap­ter aux diffé­rentes contraintes des plateaux tech­niques, qu’ils soient privés ou hospi­ta­liers. Le Data Mana­ge­ment System (DMS) HemoHub spécia­lisé en hémo­stase permet le contrôle de cet ensemble. La combi­nai­son de la gestion centra­li­sée des contrôles de qualité, des règles de routage du mana­ge­ment des inter­fé­rences pré-analy­tiques des ACL TOP série 50 (HIL : Hémo­lyse Ictère, Lipé­mie mais aussi remplis­sage du tube et détec­tion de µ-caillots) permet d’ob­te­nir des temps de rendus de résul­tats (TAT) réduits et une opti­mi­sa­tion des temps opéra­teurs.

 

puce Actua­li­tés
VIE DES SOCIETES
Insuf­fi­sance cardiaque : Ortho veut mesu­rer la conges­tion rési­duelle

Ortho Clini­cal Diagnos­tics (Ortho), l’un des leaders mondiaux du diagnos­tic in vitro, et sphin­go­tec GmbH se sont asso­ciés à long terme via un accord stra­té­gique mondial concer­nant l’adré­no­mé­dul­line (sphin­go­test® bio-ADM®). Ce marqueur de la fonc­tion endo­thé­liale biolo­gique­ment actif permet de mesu­rer le taux de récu­pé­ra­tion des patients après une insuf­fi­sance cardiaque aiguë, et four­nit ainsi des infor­ma­tions essen­tielles aux méde­cins prenant les déci­sions théra­peu­tiques. Cet accord permet à Ortho d’uti­li­ser l’im­mu­noes­sai sphin­go­test® bio-ADM® avec ses systèmes auto­ma­ti­sés VITROS® Immu­no­dia­gnos­tics et Inte­gra­ted Systems pour les labo­ra­toires cliniques de petite, moyenne et grande enver­gure.

La conges­tion en cas d’in­suf­fi­sance cardiaque aiguë, prin­ci­pa­le­ment causée par un dysfonc­tion­ne­ment endo­thé­lial, consti­tue un grave problème médi­cal et la prin­ci­pale cause de réhos­pi­ta­li­sa­tion des patients concer­nés. Outre l’uti­li­sa­tion courante des peptides natriu­ré­tiques dans le diagnos­tic de l’in­suf­fi­sance cardiaque, l’iden­ti­fi­ca­tion précise d’une conges­tion rési­duelle pendant et après le trai­te­ment demeure un besoin médi­cal non satis­fait en matière de déter­mi­na­tion de l’adé­qua­tion d’un trai­te­ment contre l’in­suf­fi­sance cardiaque aiguë. La conges­tion cardiaque rési­duelle à la sortie de l’hô­pi­tal est parti­cu­liè­re­ment asso­ciée à un risque élevé de réhos­pi­ta­li­sa­tion et de morta­lité, ce qui appuie la néces­sité d’éva­luer et de surveiller l’adé­qua­tion du trai­te­ment décon­ges­tion­nant tout au long de l’hos­pi­ta­li­sa­tion. Plusieurs études cliniques ont évalué la capa­cité de bio-ADM® à établir un diagnos­tic précis de la conges­tion rési­duelle, à surveiller l’ef­fi­ca­cité du trai­te­ment et à iden­ti­fier les patients en mesure de quit­ter l’hô­pi­tal.

L’im­mu­noes­sai Sphin­go­test® bio-ADM® marqué CE de sphin­go­tec GmbH mesure la forme bioac­tive de l’adré­no­mé­dul­line, une hormone pepti­dique essen­tielle au main­tien de la fonc­tion de la barrière endo­thé­liale.

« La colla­bo­ra­tion avec Ortho Clini­cal Diagnos­tics nous permet­tra de four­nir notre essai stan­dar­disé sphin­go­test® bio-ADM® à des labo­ra­toires à travers le monde pour les aider à diagnos­tiquer effi­ca­ce­ment la conges­tion rési­duelle chez les patients souf­frant d’in­suf­fi­sance cardiaque, et ce suffi­sam­ment tôt pour mettre en place une inter­ven­tion effi­cace, voire pour modi­fier leur trai­te­ment », a déclaré Andreas Berg­mann, fonda­teur et direc­teur géné­ral de Sphin­go­tec GmbH.

Sphin­go­tec GmbH déve­loppe égale­ment des biomarqueurs inno­vants pour le diagnos­tic, la prévi­sion et le suivi d’autres patho­lo­gies aiguës, telles que l’in­suf­fi­sance rénale aiguë et le choc circu­la­toire. Sphin­go­tec déve­loppe par ailleurs des biomarqueurs pour la prédic­tion des facteurs de risque pour la santé comme l’obé­sité, les mala­dies cardio­vas­cu­laires et le cancer du sein, afin de soute­nir les stra­té­gies de préven­tion.

 

VIE DES SOCIETES
8e test de moni­to­ring aux Etats-Unis pour Thera­diag

Thera­diag, société spécia­li­sée dans le diagnos­tic in vitro et le théra­nos­tic, a annoncé que son parte­naire Miraca Life Sciences commer­cia­lise doré­na­vant aux États-Unis un huitième test de moni­to­ring de la gamme Lisa Tracker® sous le nom InformTxTM. InformTxTM est la gamme de moni­to­ring commer­cia­li­sée aux États-Unis par Miraca dans le cadre de l’ac­cord de licence de tech­no­lo­gie de la gamme Lisa Tracker® de Thera­diag.
Le kit de moni­to­ring de Renflexis® (Inflixi­mab-abda), en cours de vali­da­tion, complè­tera l’offre. Depuis le lance­ment de cette offre par Miraca Life Sciences, le nombre de tests de moni­to­ring désor­mais dispo­nibles sur le marché améri­cain a été étendu à huit médi­ca­ments biolo­giques qui traitent les mala­dies inflam­ma­toires chro­niques de l’in­tes­tin (MICI).
Ainsi, Miraca Life Sciences est le seul à propo­ser, aux États-Unis, le kit de moni­to­ring de Inflec­tra® (Inflixi­mab dybb), Cimzia® (Certo­li­zu­mab pegol), Stelara® (Uste­ki­nu­mab) et Simponi® (Goli­mu­mab). Miraca Life Sciences conti­nue égale­ment d’of­frir le kit de moni­to­ring de Remi­cade® (Inflixi­mab), Humira® (Adali­mu­mab) et Enty­vio® (Vedo­li­zu­mab). Le rapport InformTxTM est unique car il four­nit aux clini­ciens à la fois des résul­tats de tests quan­ti­ta­tifs, des résul­tats de tests histo­riques et des conseils issus de la litté­ra­ture scien­ti­fique la plus à jour et révi­sée par les experts. Le test mesure le niveau du médi­ca­ment spéci­fié ainsi que les anti­corps déri­vés du patient pour ce médi­ca­ment. Il utilise la tech­no­lo­gie Elisa, vali­dée en labo­ra­toire pour les tests InformTxTM, et les résul­tats des tests sont rendus dans les cinq jours.
« De plus en plus de médi­ca­ments sont dispo­nibles pour trai­ter les patients atteints de MICI, Miraca Life Sciences conti­nuera ainsi à offrir des options de moni­to­ring des biothé­ra­pies à nos collègues clini­ciens », a déclaré Richard Lash, MD, Direc­teur Médi­cal et Vice-président exécu­tif des opéra­tions pour Miraca Life Sciences. « Suivre l’évo­lu­tion des taux des médi­ca­ments et des anti­corps anti médi­ca­ments présents chez un patient est essen­tiel afin d’of­frir des soins opti­maux. »
« Nous sommes satis­faits de l’ex­ten­sion de notre gamme qui est la plus large propo­sée aux États-Unis. Son déve­lop­pe­ment est un des éléments clés pour pour­suivre notre péné­tra­tion du marché améri­cain et permettre la progres­sion de nos ventes sur ce marché » ajoute Michel Finance, Direc­teur Géné­ral de Thera­diag.

 

PROFESSION
Créa­tion du prix IFCC  » Gérard SIEST-Biolo­gie Pros­pec­tive Award  »

A l’oc­ca­sion de son congrès mondial trien­nal World­lab, la Fédé­ra­tion Inter­na­tio­nale de Biolo­gie clinique et de Méde­cine de Labo­ra­toire (IFCC) attri­bue plusieurs Prix « IFCC awards » à des person­na­li­tés scien­ti­fiques du monde de la biolo­gie médi­cale ou à des clini­ciens qui se sont distin­gués par une contri­bu­tion excep­tion­nelle ou des travaux en biolo­gie médi­cale et méde­cine de labo­ra­toire qui ont amélioré la qualité et la perti­nence des soins et de santé, et qui ont aussi permis à d’autres scien­ti­fiques d’avan­cer. Ces huit prix trien­naux sont les plus grands honneurs que l’IFCC décerne à ses collègues du monde entier en recon­nais­sance de leurs recherches excep­tion­nelles.

Lors du dernier World­lab à Durban, en octobre 2017, pour hono­rer la mémoire du Pr Gérard Siest, disparu en 2016, un neuvième « IFCC Award » a été créé à l’ini­tia­tive de Jean-Pascal Siest, Président de Biolo­gie Pros­pec­tive et du Pr Howard Morris, ex-chair du IFCC Awards Commit­tee et actuel Président de l’IFCC (2018–2020).

Le prix récom­pense un jeune biolo­giste médi­cal, clini­cien ou cher­cheur excep­tion­nel, âgé de moins de 40 ans à la clôture des candi­da­tures, dont les travaux de recherche ont contri­bué à l’avan­ce­ment de la phar­maco-géno­mique et de la méde­cine person­na­li­sée. Les travaux peuvent porter sur la recherche fonda­men­tale ou les appli­ca­tions en biolo­gie médi­cale ou en clinique, ainsi que sur la norma­li­sa­tion, la gestion de la qualité, l’éva­lua­tion régle­men­taire ou l’uti­li­sa­tion théra­peu­tique.

Ce prix d’un montant de 10 000 euros sera remis pour la première fois à l’oc­ca­sion du 24th Inter­na­tio­nal Congress of Clini­cal Chemis­try and Labo­ra­tory Medi­cine (IFCC WorldLab Seoul 2020) au centre de congrès Coex à Séoul, en Corée (24–28 mai 2020).

 

 

PROFESSION
Direc­tion Géné­rale de l’In­serm : Claire Giry remplace Thierry Damer­val

Après 10 ans passés à la Direc­tion Géné­rale de l’In­serm, Thierry Damer­val est nommé PDG de l’Agence Natio­nale de la Recherche (ANR) par décret prési­den­tiel. Arrivé à l’In­serm en décembre 2007 en qualité de DG délé­gué à la stra­té­gie, il est devenu DG délé­gué en 2011, aux côtés d’An­dré Syrota puis d’Yves Lévy. En dix ans, il aura soutenu la stra­té­gie de l’or­ga­nisme au travers de grandes étapes de l’In­serm dans un contexte de trans­for­ma­tion du paysage de la recherche : créa­tion de l’Al­liance Avie­san, coor­don­née par l’In­serm en 2009 ; évalua­tion de l’In­serm par un comité inter­na­tio­nal en 2008 et 2015, défi­ni­tion des plans stra­té­giques 2010–2015, puis 2016–2020, et contrats d’objec­tifs et de perfor­mance asso­ciés ; parti­ci­pa­tion de l’In­serm aux Programmes d’In­ves­tis­se­ment d’Ave­nir depuis 2010. Il a par ailleurs repré­senté l’In­serm dans de nombreuses instances essen­tielles au rayon­ne­ment de l’or­ga­nisme, aux niveaux natio­nal, euro­péen, ou inter­na­tio­nal. Sur les grands sujets scien­ti­fiques, Thierry Damer­val aura
appuyé la nouvelle struc­tu­ra­tion de l’In­serm en insti­tuts théma­tiques qui a permis à l’or­ga­nisme de répondre de manière réac­tive aux grands enjeux de recherche. Il a égale­ment accom­pa­gné la mise en œuvre des évolu­tions struc­tu­relles de l’éta­blis­se­ment, en coor­don­nant depuis 2011 l’ac­tion des dépar­te­ments et des délé­ga­tions régio­nales. Il a enfin veillé à renfor­cer le dialogue social, que ce soit dans le cadre du CHSCT dont il a assuré la prési­dence ou des inter­ac­tions avec le CAES de l’In­serm. Le relais est main­te­nant passé à Claire Giry, qui était, depuis juillet 2016, respon­sable du programme « Centres d’ex­cel­lence » du Commis­sa­riat géné­ral à l’in­ves­tis­se­ment (CGI). Elle était précé­dem­ment Direc­trice adjointe de la recherche fonda­men­tale du CEA et Direc­trice du centre de Fonte­nay-aux-Roses, centre de recherche prin­ci­pa­le­ment dédié aux sciences du vivant. Elle a occupé diverses fonc­tions rela­tives à la commu­ni­ca­tion, aux affaires euro­péennes et aux parte­na­riats dans cet orga­nisme. Elle a dirigé le Dépar­te­ment des parte­na­riats et rela­tions exté­rieures de l’In­serm (parte­na­riats natio­naux, euro­péens et inter­na­tio­naux) entre 2012 et 2014, et a aupa­ra­vant mis en place le Service coor­di­na­tion stra­té­gique et terri­toires du Minis­tère de l’en­sei­gne­ment supé­rieur et de la recherche, commun à la DGESIP et à la DGRI, notam­ment en charge des inves­tis­se­ments d’ave­nir et des terri­toires. Entre 2007 et 2009, Claire Giry a été conseillère tech­nique du Premier ministre, pour l’en­sei­gne­ment supé­rieur et la recherche. Née en 1970, ancienne élève de l’ENS de Lyon, elle est docteur en biolo­gie molé­cu­laire et cellu­laire de l’Uni­ver­sité Claude Bernard à Lyon et est cheva­lier de la Légion d’hon­neur et cheva­lier dans l’Ordre natio­nal du mérite.

 

SCIENCES
Résis­tance aux anti­bio­tiques : une nouvelle cible dans la paroi bacté­rienne

Depuis les années 40, les anti­bio­tiques de type bêta-lacta­mines sont le trai­te­ment de choix pour de nombreuses infec­tions. Elles perturbent la machi­ne­rie de forma­tion de la paroi cellu­laire en bloquant l’ac­ti­vité des Peni­cil­lin-Binding Proteins (PBPs), protéines qui cata­lysent les dernières étapes de la synthèse d’un de ses compo­sants essen­tiels, le pepti­do­gly­cane. Ce « filet de pêcheur », qui entoure toute la bacté­rie, est essen­tiel non seule­ment à sa stabi­lité mais aussi au bon dérou­le­ment des diffé­rentes étapes du cycle cellu­laire. C’est pourquoi plusieurs PBPs sont indis­pen­sables à la survie bacté­rienne. Outre leur fonc­tion enzy­ma­tique, les PBPs sont enga­gées dans des inter­ac­tions essen­tielles avec d’autres protéines qui parti­cipent à la forma­tion de la paroi. L’une d’entre elles, MreC, est consi­dé­rée comme une plate­forme permet­tant la stabi­li­sa­tion d’autres protéines qui parti­cipent au même proces­sus. Un complexe entre une PBP et MreC repré­sen­te­rait donc le « cœur »
de l’elon­ga­some, struc­ture clé pour la survie bacté­rienne qui pour­rait être ciblée pour le déve­lop­pe­ment de nouveaux agents anti­bac­té­riens. Cepen­dant, ces complexes ont toujours été consi­dé­rés comme instables et fragiles, et leur étude struc­tu­rale, très diffi­cile. Des cher­cheurs ont pu carac­té­ri­ser, pour la première fois, le complexe PBP2:MreC du patho­gène humain Heli­co­bac­ter pylori. Cette struc­ture cris­tal­line obte­nue à une réso­lu­tion atomique grâce à la collecte de données au synchro­tron ESRF à Grenoble, a révélé que pour réali­ser leur inter­ac­tion, PBP2 doit s’ou­vrir, pour permettre la forma­tion d’une struc­ture qui ressemble à une ferme­ture éclair avec sa parte­naire MreC. Cette struc­ture reste fermée pour conser­ver l’as­so­cia­tion. Toute atteinte à l’ou­ver­ture de cette struc­ture (muta­tions…) empêche non seule­ment la recon­nais­sance entre PBP2 et MreC mais aussi la bonne forma­tion de la paroi lors de l’élon­ga­tion des cellules filles, géné­rant ainsi des cellules de diamètre aber­rant qui éven­tuel­le­ment meurent. La super­fi­cie d’in­te­rac­tion entre les deux protéines pour­rait être une cible poten­tielle pour le déve­lop­pe­ment d’in­hi­bi­teurs tota­le­ment nova­teurs.

SCIENCES
Un test sanguin pour prédire la réci­dive des cancers

Sur une cohorte de 100 patients de l’hô­pi­tal Saint-Louis, AP-HP, des cher­cheurs du CEA et de l’uni­ver­sité Paris-Dide­rot, ont démon­tré que le taux de certaines cellules immu­ni­taires dans le sang est prédic­tif de la réci­dive et de la progres­sion tumo­rale dans le cancer de la vessie. Ils suggèrent d’uti­li­ser le test sanguin breveté pour détec­ter la réci­dive d’autres types de cancers. La molé­cule HLA-G, pour Human Leuko­cyte Anti­gen, n’est norma­le­ment expri­mée dans un orga­nisme sain que pendant la gros­sesse, à la surface des cellules placen­taires. Néan­moins, elle peut aussi s’ex­pri­mer dans certaines patho­lo­gies comme c’est le cas dans les organes trans­plan­tés ou à la surface des cellules tumo­rales.
Des premiers essais sur des greffes de cœur, réali­sés en 2002 par Edgardo D. Caro­sella et son équipe du CEA à l’Hô­pi­tal Saint-Louis, et avec le profes­seur Alain Carpen­tier à l’hô­pi­tal Brous­sais, ont permis de consta­ter que l’ex­pres­sion d’HLA-G produit une dimi­nu­tion signi­fi­ca­tive du rejet aigu et une absence de rejet chro­nique. En outre, l’ex­pres­sion de cette molé­cule dans les tumeurs est corré­lée à un mauvais diagnos­tic. En effet, si une tumeur n’est pas recon­nue par le système immu­ni­taire, elle n’est pas détruite. Les cellules cancé­reuses utilisent HLA-G pour se proté­ger des défenses immu­ni­taires de l’hôte, et ainsi se déve­lop­per et réci­di­ver. L’ex­pres­sion d’HLA-G est asso­ciée à l’évo­lu­tion de la mala­die, les risques de réci­dive et d’ex­ten­sion sont alors liés à celle-ci. Face au cancer, HLA-G agit comme un bouclier et inhibe l’en­semble de la réponse immu­ni­taire.
Afin d’an­ti­ci­per l’évo­lu­tion des tumeurs et d’amoin­drir les risques de réci­dive, les profes­seurs Caro­sella et Desgrand­champs ont analysé l’ex­pres­sion d’HLA-G dans les tumeurs de vessie en cher­chant à comprendre comment le système immu­ni­taire pouvait être mis en défaut et lais­ser se déve­lop­per la tumeur. Il s’agit d’une réelle avan­cée clinique puisque les cancers de la vessie sont fréquents, avec un compo­sant immu­no­lo­gique impor­tant sans pour autant béné­fi­cier d’un trai­te­ment effi­cace.
Il se trouve que les lympho­cytes du sang péri­phé­rique char­gés de la destruc­tion des cellules cancé­reuses, les lympho­cytes cyto­toxiques CD8, expriment à leur surface un récep­teur, appelé ILT2, dont l’ac­ti­va­tion bloque ces cellules CD8. L’étude de prélè­ve­ments sanguins de plus de 100 patients atteints d’un cancer de la vessie et suivis pendant trois ans a permis de démon­trer que la réci­dive des tumeurs de vessie dépend du pour­cen­tage des cellules CD8+ ILT2+ circu­lant dans le sang. Lorsque les patients ont une tumeur qui réci­dive, plus de 40 % de ces lympho­cytes CD8 portent ce récep­teur. Cela  signi­fie que le système immu­ni­taire du patient est affai­bli vis-à-vis de la tumeur et peut faci­le­ment être inhibé. Le taux de CD8+ ilt2+ permet alors de diffé­ren­cier les patients qui ont un risque accru de réci­di­ver. Les cher­cheurs consi­dèrent, à partir d’ana­lyses biosta­tis­tiques sur des cohortes de patients, qu’en dessous de 20 %, le risque de réci­dive est faible et qu’au-dessus de 40 % le risque est impor­tant.
Une demande de brevet a été dépo­sée par les équipes en vue du déve­lop­pe­ment d’un kit d’éva­lua­tion. Cette tech­no­lo­gie déve­lop­pée à l’hô­pi­tal Saint Louis, AP-HP, a été lauréate des Trophées APin­nov 2017. Ce test gagne­rait à être évalué à grande échelle et sur d’autres types de tumeurs, à l’aide du kit déve­loppé par les profes­seurs Caro­sella et Desgrand­champs. Ce serait une solu­tion simple et non inva­sive pour la plupart des hôpi­taux et labo­ra­toires privés, puisqu’il s’agit, à partir d’une simple prise de sang, d’une tech­nique clas­sique de cyto­mé­trie en flux appli­cable dans de nombreux endroits.

 

puce Egale­ment dans Spec­tra Biolo­gie n° 232
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      • RÉGLEMENTATION

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        Les systèmes d’in­for­ma­tion pour labo­ra­toires de biolo­gie médi­cale en 2017
        Alain CŒUR

 

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