– Dans le numéro 217 de Spec­tra Biolo­gie –

puce Inno­va­tions
AUTOMATISATION
Auto­mate à VS fonc­tion­nant sur tubes primaires EDTA
ELITech France lance l’iSED®, un auto­mate à VS fonc­tion­nant direc­te­ment sur tubes primaires EDTA.
Ce système permet un char­ge­ment continu des tubes et produit des résul­tats en 20 secondes, permet­tant ainsi d’at­teindre une cadence de 180 tests/heure.
Avec son agita­teur et son impri­mante inté­grés, le lecteur code-barres interne et les contrôles qualité Sedi­trol® code-barrés, l’iSED® est un auto­mate « tout inté­gré », offrant une traça­bi­lité complète des échan­tillons.
L’in­no­va­tion tech­nique de l’iSED® consiste à mesu­rer direc­te­ment l’in­ten­sité de l’agré­ga­tion des globules rouges, respon­sable de la vitesse de sédi­men­ta­tion, sans les variables qui sont géné­ra­le­ment asso­ciées aux tests de VS tradi­tion­nels, la plus impor­tante étant le taux d’hé­ma­to­crite.
Compact, bien qu’en­tiè­re­ment auto­ma­tisé, cet auto­mate fiable et précis permet d’op­ti­mi­ser le poste de travail et de réduire les coûts de la paillasse d’hé­ma­to­lo­gie, répon­dant ainsi aux nouvelles exigences des labo­ra­toires de biolo­gie médi­cale.

ANALYSES
Diagnos­tic global de l’X fragile
L’X Fragile, seconde cause de défi­cience intel­lec­tuelle après la triso­mie 21 est égale­ment une cause géné­tique pouvant engen­drer des Insuf­fi­sances Ovariennes Précoces (IOP) et des tremors/ataxies (TAS) chez les femmes et hommes prému­tés. L’X Fragile en tant que mala­die fami­liale et géné­tique est habi­tuel­le­ment diagnos­tiquée par l’in­ter­mé­diaire de tests de PCR puis de Southern Blot.
La gamme Ampli­deX permet une prise en charge globale du diagnos­tic. Le sizing du gène est réalisé systé­ma­tique­ment en une seule analyse puisque le kit Ampli­deX permet de déter­mi­ner outre la taille des répé­ti­tions CGG, l’ho­mo­zy­go­tie des femmes ainsi que les inter­rup­tions AGG. Ces inter­rup­tions AGG montrent un inté­rêt dans l’étude fami­liale puisqu’elles sont recon­nues comme étant un stabi­li­sa­teur de l’am­pli­fi­ca­tion des répé­ti­tions CGG lors de la trans­mis­sion. Le diagnos­tic de méthy­la­tion peut être réalisé en 24h grâce à Ampli­deX mPCR afin de déter­mi­ner l’im­pact sur le phéno­type. Notre gamme de contrôles de sizing et de méthy­la­tion apporte égale­ment une aide à l’ac­cré­di­ta­tion de la paillasse X fragile et un suivi de la varia­bi­lité de la tech­nique.
Thera­diag sera présent sur le congrès des Assises de Géné­tique en février prochain.

ANALYSES
Biolo­gie molé­cu­laire pour trois IST
BD Diagnos­tics, un segment de BD (Becton, Dickin­son and Company), annonce que les tests BD MAXTM CT/GC/TV et CT/GC ont obtenu le marquage CE. Ces tests permet­tront de renfor­cer le panel de BD consa­cré aux infec­tions sexuel­le­ment trans­mis­sibles et de l’ap­pa­reil repro­duc­teur.
Ces tests offrent aux utili­sa­teurs la possi­bi­lité de détec­ter Chla­my­dia tracho­ma­tis (CT), Neis­se­ria gonor­rhoeae (GC) et Tricho­mo­nas vagi­na­lis (TV) à partir du même prélè­ve­ment et dans la même série.
Ces trois infec­tions font partie des infec­tions sexuel­le­ment trans­mis­sibles (IST) les plus préva­lentes. L’Or­ga­ni­sa­tion mondiale de la santé estime que, dans le monde, il y a chaque année 105,7 millions de nouveaux cas d’in­fec­tions à C. tracho­ma­tis, 106,1 millions de nouveaux cas d’in­fec­tions à N. gonor­rhoeae, et 27,4 millions de nouveaux cas d’in­fec­tions à T. vagi­na­lis. Comme par exemple la mala­die inflam­ma­toire pelvienne, les gros­sesses extra-utérines, l’in­fer­ti­lité, ou les accou­che­ments préma­tu­rés.
Grâce à ces nouveaux tests, les options de prélè­ve­ment sont flexibles et permettent l’uti­li­sa­tion d’écou­villons endo­cer­vi­caux, d’écou­villons vagi­naux pour l’auto-prélè­ve­ment, ainsi que les échan­tillons d’urine pour les hommes et les femmes. Tous les réac­tifs sont prêts à l’em­ploi et se conservent à tempé­ra­ture ambiante. Une fois les réac­tifs et les échan­tillons char­gés sur le système BD MAXTM, l’ins­tru­ment fonc­tionne en auto­no­mie et les résul­tats sont dispo­nibles en moins de 3 heures.

ANALYSES
Dosage du LDL petit-dense (sLDL) auto­ma­tisé
Les Labo­ra­toires Randox ont produit un test pour la détec­tion auto­ma­ti­sée du LDL petit-dense (sLDL), le premier de son genre sur le marché. Tradi­tion­nel­le­ment, l’ul­tra­cen­tri­fu­ga­tion et les méthodes basées sur l’élec­tro­pho­rèse ont été utili­sées pour la mesure du sLDL mais ces méthodes sont labo­rieuses et chro­no­phages. Randox propose la méthode haute perfor­mance « Denka Seiken » pour les tests sLDL – une méthode directe qui produit des résul­tats en dix minutes, et est conçue pour une utili­sa­tion sur des auto­mates de biochi­mie.
La recherche a montré que les personnes avec un taux élevé de sLDL ont un risque multi­plié par 3 d’in­far­c­tus du myocarde. Des niveaux élevés de sLDL sont asso­ciés à un mode de vie séden­taire, une alimen­ta­tion riche en graisses satu­rées, la résis­tance à l’in­su­line, le diabète et les prédis­po­si­tions géné­tiques.
Le sLDL est un sous-type de choles­té­rol LDL. Les LDL varient en taille à cause de la déter­mi­na­tion géné­tique et de l’ap­port de lipides alimen­taires. Ils trans­portent les trigly­cé­rides et le choles­té­rol vers les tissus, mais leur athé­ro­ge­nèse varie en fonc­tion de leur taille. Les parti­cules plus petites telles que le sLDL imprègnent plus faci­le­ment la paroi arté­rielle interne et sont plus sensibles à l’oxy­da­tion.
Les méde­cins et les cher­cheurs recon­naissent de plus en plus l’im­por­tance de tester le sLDL, et en réponse à la demande, les Labo­ra­toires Randox au Royaume-Uni ont mis au point un test de biochi­mie auto­ma­tisé pour une utili­sa­tion dans les labo­ra­toires cliniques.

ANALYSES
Scree­ning sanguin de dépis­tage des HTLV-I/II
Roche met sur le marché un test diagnos­tique immu­no­lo­gique Elec­sys® HTLV-I/II, qui aide à détec­ter les anti­corps produits lors d’une infec­tion à virus T-lympho­trope humain de type I ou II (HTLV-I/II) dans les dons de sang et les échan­tillons utili­sés lors des analyses diagnos­tiques de routine. Conçu pour répondre aux besoins des centres de collecte de sang et des labo­ra­toires cliniques qui souhaitent pouvoir détec­ter cette infec­tion de manière fiable et effi­cace, ce test vient complé­ter le porte­feuille de tests séro­lo­giques de Roche pour le scree­ning sanguin et, par là même, l’offre actuel­le­ment la plus complète du marché en solu­tions diagnos­tiques pour la sécu­rité des produits sanguins.
 » Envi­ron 20 millions de personnes sont infec­tées par le HTLV-I/II à l’échelle mondiale et, dans de nombreux cas, on ignore qu’elles sont porteuses du virus. Une non-détec­tion du virus chez les donneurs de sang majore le risque de propa­ga­tion de l’in­fec­tion « , indique Roland Diggel­mann, Chief Opera­ting Offi­cer de la divi­sion Roche Diagnos­tics. Les HTLV de type I et de type II peuvent être trans­mis lors de l’al­lai­te­ment, de rapports sexuels, de partage de seringues conta­mi­nées ou par le biais de produits sanguins conta­mi­nés. Il n’existe à ce jour aucun trai­te­ment élimi­nant le virus de l’or­ga­nisme.
L’ex­cel­lente sensi­bi­lité du test mini­mise la proba­bi­lité de ne pas détec­ter les infec­tions à HTLV au stade précoce ou chro­nique, ce qui réduit le risque de trans­mis­sion. La spéci­fi­cité élevée du test faci­lite en outre une inter­pré­ta­tion claire et cohé­rente des résul­tats à tous les stades de la mala­die, ce qui réduit au mini­mum le besoin de répé­ter le test et permet ainsi d’op­ti­mi­ser les gains d’ef­fi­ca­cité pour le labo­ra­toire et pour la sécu­rité des patients. De plus, l’ef­fi­ca­cité de la procé­dure permet aux profes­sion­nels de santé d’ef­fec­tuer un test indi­vi­duel en 18 minutes et donc de garan­tir une four­ni­ture sûre et suffi­sam­ment rapide de produits sanguins.

ANALYSES
Marquage CE pour un test DOAC
L’équipe Werfen a fait part du marquage CE de son nouveau test pour la mesure auto­ma­ti­sée de la concen­tra­tion en inhi­bi­teur direct du facteur Xa : Xarel­to® (riva­roxa­ban, Bayer).
Bien qu’il ne soit pas néces­saire, en théo­rie, de suivre en routine le trai­te­ment, le dosage de la molé­cule peut s’avé­rer essen­tiel dans quelques cas excep­tion­nels de surdo­sage ou d’in­ter­ven­tion chirur­gi­cale d’ur­gence. Une réali­sa­tion rapide du test permet­tra une prise en charge accé­lé­rée du patient en état critique.
Le dosage se base sur un réac­tif anti-Xa (HemosIL Liquid Anti Xa) asso­cié à des cali­brants (HemosIL Riva­roxa­ban Cali­bra­tors) et des contrôles (HemosIL Riva­roxa­ban Controls) déve­lop­pés spéci­fique­ment pour cette molé­cule. La zone de mesure est de 20 à 1 000 ng/mL permet­tant de connaître avec préci­sion la concen­tra­tion plas­ma­tique du trai­te­ment.
Ce nouveau dosage vient complé­ter la large gamme de réac­tifs HemosIL®.
Werfen met l’in­no­va­tion au cœur de ses prio­ri­tés afin de propo­ser toujours plus de solu­tion et de fiabi­lité à ses parte­naires pour une meilleure prise en charge des patients.
puce Actua­li­tés
VIE DES SOCIETES
Des drones pour le trans­port urgent de produits de santé
Le consor­tium DFL Drones For Lifese crée en Région Aqui­taine pour travailler à la créa­tion d’une solu­tion de drones auto­nomes en milieu urbain. Les premiers groupes hospi­ta­liers concer­nés pour le trans­port de produits de santé (échan­tillons biolo­giques, médi­ca­ments…) seront ceux du CHU de Bordeaux (Pelle­grin, Haut-Lévêque et Saint-André).
Dix fois par jour, entre les trois groupes hospi­ta­liers, des navettes ache­minent par la route des colis conte­nant des prélè­ve­ments biolo­giques et des médi­ca­ments. Pour certains d’entre eux, le temps compte. Il s’agit d’être rapide et effi­cace, des trans­ports urgents sont alors orga­ni­sés. L’ARS Aqui­taine a accom­pa­gné sur le terrain la mise en œuvre de la loi rela­tive à la réforme de la biolo­gie médi­cale, qui s’est traduite notam­ment par la créa­tion de labo­ra­toires multi-sites. Le plus souvent, des plateaux tech­niques affi­liés centra­lisent les échan­tillons biolo­giques préle­vés sur les sites péri­phé­riques, ce qui multi­plie les trans­ports d’échan­tillons et néces­site d’adap­ter la logis­tique exis­tante pour un meilleur trai­te­ment des examens urgents.
En juin 2015, le consor­tium DFL ( Drones For Life) s’est consti­tué sous le leader­ship de BeTo­mor­row, en vue de réunir l’en­semble des compé­tences en drone, méca­nique, élec­tro­nique et infor­ma­tique pour répondre à cet immense défi du trans­port de colis sensibles en milieu urbain.
La compo­si­tion du consor­tium s’ar­ti­cule de la manière suivante :
– CHU de Bordeaux qui repré­sente le client du projet,
– Abbott, leader mondial du diagnos­tic biolo­gique en charge de la distri­bu­tion de la solu­tion Drones For Life,
– BeTo­mor­row, éditeur de logi­ciels appli­ca­tifs et coor­di­na­teur du projet,
– Sysveo, inté­gra­teur drone appli­ca­tif, leader français du drone open source,
– DSAC-SO Aqui­taine, apport d’ex­per­tise pour la règle­men­ta­tion aérienne,
– AETOS, Clus­ter aqui­tain des systèmes des drones, apport d’ex­per­tise dans le domaine des drones.
Ce projet préin­dus­triel répond aux objec­tifs d’études des risques tech­no­lo­giques et règle­men­taires et surtout à la mise en œuvre d’un POC (proof of concept), qui doit démon­trer la capa­cité du drone Sysveo à trans­por­ter un colis médi­ca­lisé en milieu urbain et répondre au cahier des charges fixé par le CHU de Bordeaux. Le projet doit démar­rer à l’au­tomne 2015. Il durera 24 mois.
Selon Jean-Domi­nique Lauwe­reins, co-fonda­teur de BeTo­mor­row :  » Ce projet est auda­cieux, à la limite de l’im­pos­sible tant au niveau maté­riel, logi­ciel que légis­la­tif – A la clé, nous avons l’am­bi­tion de déli­vrer une pres­ta­tion qui contri­buera à sauver des vies. C’est cette ambi­tion et cet objec­tif qui nous motivent. BeTo­mor­row est fier de mettre au service de cette future première mondiale ses compé­tences infor­ma­tiques de gestion auto­ma­tique de véhi­cules « .
Marc Berendes, Président d’Ab­bott France, ajoute : « Abbott est le parte­naire des labo­ra­toires de biolo­gie médi­cale en les aidant à résoudre aujourd’­hui les défis de demain. Notre propo­si­tion de valeur Choose trans­for­ma­tion (chan­gez de dimen­sion) illustre notre volonté d’am­pli­fier encore le rôle déter­mi­nant de la biolo­gie dans le parcours de vie de chaque indi­vidu. Nous appor­tons au projet Drones For Life notre exper­tise d’in­dus­triel du diagnos­tic, avec un objec­tif constant d’in­no­va­tion, pour répondre aux besoins de nos clients et permettre de sauver des vies par nos nouvelles tech­no­lo­gies. « 
Clément Alaguillaume, PDG de Sysveo, conclut  » Le projet Drones for Life donne une image excep­tion­nelle au drone car chacun comprend comment cet outil s’ins­crit dans une rupture tech­no­lo­gique pour amélio­rer la vie quoti­dienne des habi­tants, par son effi­ca­cité, son faible coût d’uti­li­sa­tion et surtout sa propreté éner­gé­tique. « 

VIE DES SOCIETES
Scan­cell et ImmunID veulent prédire la réponse à un vaccin
Scan­cell Holdings plc, entre­prise qui conçoit des immu­no­thé­ra­pies nova­trices pour le trai­te­ment du cancer, et ImmunID, société spécia­li­sée dans le diagnos­tic molé­cu­laire immu­ni­taire, ont conclu un accord de colla­bo­ra­tion sur un projet de recherche visant à prédire quels patients répon­dront le mieux au trai­te­ment SCIB1.
Dans cette étude, le produit clinique phare d’Im­munID, ImmunT­raC­keR®, sera implé­menté avant et pendant le trai­te­ment, pour évaluer l’ef­fet immuno-modu­la­teur du vaccin Immu­noBo­dy® SCIB1 de Scan­cell chez des patients atteints de méla­nome méta­sta­tique de stade III/IV. Le test ImmunT­raC­keR® sera utilisé pour :
i) comprendre l’im­mu­nité préexis­tante des patients atteints de méla­nome méta­sta­tique de stade III/IV;
ii) surveiller la diver­sité des cellules T dans le temps afin d’éva­luer l’ef­fet immuno-modu­la­teur du vaccin théra­peu­tique SCIB1;
iii) effec­tuer une évalua­tion préli­mi­naire d’Im­munT­raC­keR® en tant que prédic­teur de réponse à SCIB1;
iv) iden­ti­fier toute autre valeur clinique prédic­tive ou pronos­tique de la diver­sité des cellules T.
ImmunID est pion­nier dans le secteur du diagnos­tic molé­cu­laire immu­ni­taire depuis dix ans. Son produit clinique ImmunT­raC­keR® évalue le statut immu­ni­taire d’un patient à partir d’un simple prélè­ve­ment sanguin (5 mL de sang EDTA), sur la base de la diver­sité du réper­toire des lympho­cytes T. ImmunID a conçu et breveté ce test et étend actuel­le­ment son utilité clinique afin qu’il devienne le diagnos­tic compa­gnon immu­ni­taire de réfé­rence pour toutes les immu­no­thé­ra­pies, et en parti­cu­lier pour les agents de point de contrôle immu­ni­taire.
Le premier Immu­noBo­dy® de Scan­cell, SCIB1, a été mis au point pour le trai­te­ment du méla­nome et est actuel­le­ment évalué dans un essai clinique de phase 1/2. Selon les dernières données, le vaccin théra­peu­tique SCIB1 pour­rait avoir la capa­cité d’al­lon­ger signi­fi­ca­ti­ve­ment la durée de vie, notam­ment chez les patients dont la tumeur est préa­la­ble­ment résé­quée.
 » Nous consi­dé­rons cette colla­bo­ra­tion comme l’oc­ca­sion d’of­frir à Scan­cell un outil adapté pour mesu­rer le statut immu­ni­taire du patient dans le domaine en pleine expan­sion qu’est l’im­muno-onco­lo­gie, tout en élar­gis­sant la valeur clinique de notre test ImmunT­raC­keR® « , a déclaré le Dr Bern­hard Sixt, PDG d’Im­munID.
ImmunID est une société de diagnos­tic qui vise à person­na­li­ser les trai­te­ments par immu­no­thé­ra­pie. Son produit phare, ImmunT­raC­keR®, est un test spéci­fique du patient, contrai­re­ment à la plupart des tests de diagnos­tic molé­cu­laire qui sont géné­ra­le­ment spéci­fiques soit du médi­ca­ment, soit de la patho­lo­gie. Il procure des infor­ma­tions sur le profil immu­ni­taire complexe du patient, permet­tant d’uti­li­ser ce profil comme biomarqueur de réponse ou de risque pour les patients sous immu­no­thé­ra­pies. En tant que test diagnos­tique compa­gnon immu­ni­taire, vise à répondre au besoin médi­cal urgent d’ou­tils effi­caces de stra­ti­fi­ca­tion de patients atteints de méla­nome et dans d’autres types de cancers.

VIE DES SOCIETES
MIPS pour­suit son expan­sion en Europe
MIPS, éditeur euro­péen majeur de Système d’In­for­ma­tion de Labo­ra­toire (SIL) pour les labo­ra­toires de biolo­gie médi­cale (LBM), a fait l’ac­qui­si­tion de l’ac­ti­vité d’in­for­ma­tique de labo­ra­toire de MCS AG, un four­nis­seur reconnu de logi­ciels et de services desti­nés aux labo­ra­toires de biolo­gie outre-Rhin et dans les pays voisins.
MIPS et sa société mère CliniSys, qui dominent déjà le marché des SIL en Belgique, en France, au Royaume-Uni et aux Pays-Bas, renforcent ainsi leur présence non seule­ment en Alle­magne, mais égale­ment en Autriche, en Suisse, en Hongrie et en Répu­blique tchèque. Cette opéra­tion offre à MIPS des axes de crois­sance impor­tants tant sur le plan géogra­phique qu’en termes d’offre.  » Ainsi, les clients euro­péens de MIPS vont béné­fi­cier d’une gamme de services et de solu­tions plus large et plus poin­tue « , ajoute Fabien Lozach, Direc­teur Commer­cial de MIPS en France.
Le groupe repré­sente désor­mais un chiffre d’af­faires de 50 millions d’eu­ros pour plus de 350 personnes, et répond aux enjeux métiers de plus de 2000 labo­ra­toires dans 35 pays.
Outre ses inves­tis­se­ments en R&D (plus de 4 M€/an) pour l’amé­lio­ra­tion constante de sa solu­tion de gestion de l’in­for­ma­tion du labo­ra­toire (GLIMS), MIPS s’offre avec cette acqui­si­tion de nouveaux moyens d’ac­com­pa­gner les enjeux de la biolo­gie de demain en Europe.
Et les enjeux pour les LBM sont de taille : outre l’ac­cré­di­ta­tion et les GHT en France, il faut comp­ter avec l’es­sor des  » wearables  » et autres objets connec­tés de santé, avec les avan­cées en matière de biolo­gie molé­cu­laire pour une méde­cine person­na­li­sée, etc. Ces évolu­tions impactent signi­fi­ca­ti­ve­ment la manière de gérer et de parta­ger les données médi­cales et imposent des solu­tions infor­ma­tiques à la fois haute­ment inter­opé­rables, flexibles et évolu­tives.
 » L’évo­lu­tion dans le domaine des soins est toujours plus rapide, et les analyses jouant un rôle clef dans cette évolu­tion, nous devons rendre nos logi­ciels toujours plus perfor­mants, en lien avec la réalité terrain des biolo­gistes et anti­ci­per leur exigences. De même, consé­quence du regrou­pe­ment des établis­se­ments hospi­ta­liers, la taille de nos clients s’ac­croît et requiert de s’as­so­cier les services d’un parte­naire de poids capable de leur garan­tir une certaine péren­nité « , précise Fabien Lozach.
Pour John Lebon, COO de MIPS,  » cette acqui­si­tion s’ins­crit dans notre stra­té­gie de déve­lop­pe­ment à long terme. Notre objec­tif est de four­nir une palette éten­due de solu­tions et de services inno­vants afin de répondre de manière opti­male aux besoins de nos clients à travers l’Eu­rope, les aidant ainsi à amélio­rer leur pres­ta­tion de services. MIPS renforce d’ailleurs son équipe Produits et accueille avec grand inté­rêt les candi­da­tures de déve­lop­peurs doués pour travailler sur notre gamme produits GLIMS, CyberLab, SampleNet ainsi que sur les inter­faces avec les appa­reils médi­caux et les systèmes d’in­for­ma­tion hospi­ta­liers. « 

VIE DES SOCIETES
Diaxon­hit sous de bons auspices
La société Diaxon­hit, groupe français leader sur le marché du diagnos­tic in vitro de spécia­li­tés (trans­plan­ta­tion, mala­dies infec­tieuses et onco­lo­gie), a reçu plusieurs bonnes nouvelles cet été.
La dernière en date annonçait que la société InnaVirVax, avec laquelle Diaxon­hit déve­loppe un diagnos­tic compa­gnon du vaccin VAC-3S contre le VIH dans le cadre du programme ProtheVIH, a commu­niqué des résul­tats très encou­ra­geants pour l’étude clinique IVVAC-3S/P1 lors du Sympo­sium de l’Inter­na­tio­nal AIDS Society (Vancou­ver, 18–19 juillet 2015).
L’objec­tif prin­ci­pal de cette étude de phase 1 a été atteint. L’im­mu­no­thé­ra­pie VAC-3S a été très bien tolé­rée et la réponse immu­ni­taire est conforme à celle atten­due avec une inten­sité clai­re­ment liée à la dose de vaccin admi­nis­trée. Des effets immu­no­vi­ro­lo­giques favo­rables, mesu­rés par les 4 biomarqueurs prin­ci­paux de l’évo­lu­tion de la mala­die ont été démon­trés et une dimi­nu­tion de l’ADN provi­ral a été obser­vée.
Chez les patients répon­deurs, le taux de CD4+ a augmenté, celui des CD8+ a dimi­nué, et le ratio CD4/CD8 a augmenté. Si ces résul­tats sont confir­més sur une plus grande cohorte, le VAC-3S pour­rait servir à restau­rer la fonc­tion immu­ni­taire des patients immu­no­dé­fi­cients.
En syner­gie avec ce déve­lop­pe­ment, Diaxon­hit déve­loppe 2 tests :
– Diag-3S, détec­tant les anti­corps anti-3S sécré­tés natu­rel­le­ment par les patients infec­tés par le VIH-1. Un des objec­tifs est de vali­der que le taux d’an­ti­corps natu­rels anti-3S, mesuré par ce second test, peut être utilisé comme marqueur précoce de l’évo­lu­tion de la mala­die. Dès que ce test sera fina­lisé (premier semestre 2016) et validé, sa commer­cia­li­sa­tion pourra inter­ve­nir indé­pen­dam­ment du déve­lop­pe­ment du vaccin VAC-3S;
– CO-3S, test compa­gnon du vaccin VAC-3S, détec­tant le taux d’an­ti­corps anti-3S chez les patients vacci­nés. Il s’agit de mesu­rer la réponse du système immu­ni­taire à la théra­pie vacci­nale, pour ajus­ter celle-ci.
Précé­dem­ment, Diaxon­hit annonçait égale­ment que ses ventes semes­trielles de produits de diagnos­tic in vitro ont atteint 15,3 M€ (+ 6 % par rapport au premier semestre 2014). Son chiffre d’af­faires semes­triel conso­lidé en juin 2015 s’éta­blit à 15,8 M€.
Des finances soute­nues d’autre part par un paie­ment d’étape de 500 000 dollars US reçu d’Al­ler­gan, dans le cadre du dépôt d’IND (auto­ri­sa­tion de passage en phase clinique) auprès de la FDA pour une molé­cule issue de la colla­bo­ra­tion entre les deux socié­tés. En effet, la tech­no­lo­gie breve­tée de profi­lage géno­mique Spli­ceAr­rayTM de Diaxon­hit a permis d’iden­ti­fier des cibles poten­tielles pour des trai­te­ments théra­peu­tiques dans le domaine de l’oph­tal­mo­lo­gie. Sur la base des résul­tats obte­nus, Aller­gan a entre­pris un déve­lop­pe­ment de chimie médi­ci­nale qui a permis d’iden­ti­fier de nouvelles molé­cules, dont un composé issu de ce déve­lop­pe­ment a démon­tré des proprié­tés biolo­giques inté­res­santes dans de multiples modèles oculaires précli­niques, et un profil de tolé­rance suffi­sant pour passer aux étapes suivantes de déve­lop­pe­ment.

SCIENCES
Des bacté­ries espionnes program­mées pour le diagnos­tic
Un pas de plus vient d’être fran­chi dans le domaine de la biolo­gie synthé­tique : trans­for­mer des bacté­ries en « espions détec­teurs » de molé­cules carac­té­ris­tiques dans l’urine ou le sang, en intro­dui­sant l’équi­valent d’un programme infor­ma­tique dans l’ADN des cellules. Les bacté­ries ainsi program­mées détectent notam­ment la présence anor­male de glucose dans les urines de patients diabé­tiques. Ces travaux marquent les premiers pas de l’uti­li­sa­tion de cellules program­mables pour le diagnos­tic médi­cal.
Non inva­sifs et faciles d’usage, les tests de diagnos­tic in vitro sont un enjeu majeur pour la détec­tion précoce des mala­dies. Cepen­dant, ces tests sont parfois complexes et néces­sitent des tech­no­lo­gies sophis­tiquées.
Or, les cellules vivantes sont de véri­tables nano-machines capables de détec­ter et de trai­ter de nombreux signaux et d’y répondre. Elles repré­sentent donc des candi­dats évidents pour le déve­lop­pe­ment de nouveaux tests diagnos­tiques puis­sants. Encore faut-il leur four­nir le « programme » adéquat. Pour cela, l’équipe de Jérôme Bonnet au Centre de Biochi­mie Struc­tu­rale de Mont­pel­lier (Inserm/CNRS/Univer­sité de Mont­pel­lier) a utilisé des concepts de biolo­gie synthé­tique déri­vés de l’élec­tro­nique pour construire des systèmes géné­tiques permet­tant de « program­mer » les cellules vivantes à la manière d’un ordi­na­teur.
Le trans­crip­tor : pièce maîtresse de la program­ma­tion géné­tique
Le tran­sis­tor est l’élé­ment central des systèmes élec­tro­niques modernes, tel un inter­rup­teur et un ampli­fi­ca­teur de signal. En infor­ma­tique, en combi­nant plusieurs tran­sis­tors, il est possible de construire des « portes logiques », c’est à dire des systèmes répon­dant à diffé­rentes combi­nai­sons de signaux selon une logique prédé­ter­mi­née. Par exemple une porte logique « ET » à deux entrées produira un signal unique­ment si deux signaux entrant sont présents. Lors de son séjour post­doc­to­ral à l’uni­ver­sité de Stan­ford aux Etats-Unis, J. Bonnet a inventé un tran­sis­tor géné­tique, le trans­crip­tor.
L’in­ser­tion d’un ou plusieurs trans­crip­tors dans les bacté­ries les trans­forme en calcu­la­teurs micro­sco­piques. Les signaux élec­triques utili­sés en élec­tro­nique sont rempla­cés par des signaux molé­cu­laires contrô­lant l’ex­pres­sion géné­tique. Ainsi, il est à présent possible d’im­plan­ter dans les cellules vivantes des « programmes » géné­tiques simples en réponse à diffé­rentes combi­nai­sons de molé­cules.
Dans ce nouveau travail, les équipes de Jérôme Bonnet (CBS, Inserm U1054, CNRS, Univer­sité de Mont­pel­lier), de Franck Molina (SysDiag, CNRS) asso­ciées au profes­seur Eric Renard (CHRU de Mont­pel­lier) et de Drew Endy (Univer­sité de Stan­ford) ont appliqué cette nouvelle tech­no­lo­gie à la détec­tion de signaux patho­lo­giques dans des échan­tillons cliniques.
Les échan­tillons cliniques sont des milieux complexes dans lesquels la détec­tion de signaux est diffi­cile. Les auteurs ont utilisé les capa­ci­tés d’am­pli­fi­ca­tion du trans­crip­tor pour détec­ter des marqueurs patho­lo­giques présents même en très petite quan­tité. Ils ont aussi réussi à stocker plusieurs mois le résul­tat du test dans l’ADN des bacté­ries.
Les cellules deviennent ainsi capables de réali­ser diffé­rentes opéra­tions en fonc­tion de la présence de plusieurs marqueurs, ouvrant la voie à des tests diagnos­tiques plus précis repo­sant sur la détec­tion de « signa­tures » molé­cu­laires.
 » Nous avons stan­dar­disé notre méthode puis confirmé la robus­tesse de nos systèmes bacté­riens synthé­tiques dans les échan­tillons cliniques. Nous avons aussi mis au point une tech­nique rapide pour connec­ter le trans­crip­tor à de nouveaux systèmes de détec­tion. Tout ceci devrait faci­li­ter la réuti­li­sa­tion de notre système  » précise Alexis Cour­bet, étudiant en thèse et premier auteur de l’ar­ticle.
Comme preuve de concept, les auteurs ont connecté au tran­sis­tor géné­tique un système bacté­rien répon­dant au glucose et détecté la présence anor­male de glucose dans les urines de patients diabé­tiques.
 » Nous avons déposé les éléments géné­tiques utili­sés dans ce travail dans le domaine public pour permettre leur libre réuti­li­sa­tion par d’autres cher­cheurs publics ou privés  » précise Jérôme Bonnet.
 » Nos travaux se concentrent à présent sur l’in­gé­nie­rie de systèmes géné­tiques arti­fi­ciels pouvant être modi­fiés à la demande pour détec­ter diffé­rentes molé­cules marqueurs de mala­die  » ajoute-t-il. Dans le futur, ces travaux pour­raient aussi être appliqués pour l’in­gé­nie­rie de la flore micro­bienne.

SCIENCES
Le Viagra contre la trans­mis­sion de P. falci­pa­rum ?
En augmen­tant la rigi­dité des globules rouges infec­tés par l’agent du palu­disme, le Viagra favo­rise leur élimi­na­tion de la circu­la­tion sanguine et pour­rait donc réduire la trans­mis­sion du para­site de l’homme au mous­tique. Cette éton­nante décou­verte, réali­sée par des cher­cheurs du CNRS, de l’In­serm et de l’Uni­ver­sité Paris Descartes (Insti­tut Cochin) et de l’Ins­ti­tut Pasteur, en colla­bo­ra­tion avec une équipe de la London School of Tropi­cal Medi­cine and Hygiene, pour­rait être à l’ori­gine d’un trai­te­ment rédui­sant la propa­ga­tion du palu­disme dans la popu­la­tion.
Les trai­te­ments contre le palu­disme ciblent les formes asexuées de Plas­mo­dium falci­pa­rum, respon­sables des symp­tômes, mais pas les formes sexuées trans­mises de l’homme au mous­tique par piqûre. L’éra­di­ca­tion de cette mala­die néces­site donc le déve­lop­pe­ment de nouveaux types de trai­te­ments contre les formes sexuées du para­site pour bloquer cette trans­mis­sion et éviter la dissé­mi­na­tion du para­site dans la popu­la­tion.
Les formes sexuées du para­site se déve­loppent chez l’homme dans des globules rouges séques­trés dans la moelle osseuse avant d’être libé­rés dans le sang. Ils sont alors acces­sibles aux mous­tiques qui peuvent les absor­ber lors d’une piqûre. Or, les globules rouges circu­lants, para­si­tés ou non, sont défor­mables, ce qui évite leur élimi­na­tion par la rate : cet organe, qui filtre le sang en perma­nence, ne retient en effet que les globules rouges rigides, vieux ou anor­maux. Mais les globules rouges para­si­tés, défor­mables, traversent aisé­ment la rate et persistent plusieurs jours dans la circu­la­tion sanguine.
Dans une nouvelle étude, des scien­ti­fiques ont donc cher­ché à rendre plus rigides les globules rouges infec­tés. Ils ont montré que la défor­ma­bi­lité du globule rouge para­sité est régu­lée par une voie de signa­li­sa­tion impliquant l’AMP cyclique. Quand les molé­cules d’AMPc s’ac­cu­mulent, le globule rouge devient plus rigide. Or, l’AMPc est dégradé par des phos­pho­dies­té­rases, qui favo­risent donc par leur action la défor­ma­bi­lité des globules rouges.
A l’aide d’un modèle in vitro repro­dui­sant la filtra­tion de la rate, les cher­cheurs ont iden­ti­fié plusieurs molé­cules phar­ma­ceu­tiques qui inhibent les phos­pho­dies­té­rases et peuvent donc augmen­ter la rigi­dité des globules rouges infec­tés. Un de ces inhi­bi­teurs est le silde­na­fil citrate, plus connu sous son nom commer­cial de  » Viagra « . Les auteurs ont montré que cette molé­cule, à la dose habi­tuel­le­ment admi­nis­trée, a le poten­tiel d’aug­men­ter la rigi­dité des formes sexuées du para­site et ainsi de favo­ri­ser l’éli­mi­na­tion des globules rouges para­si­tés par la rate.
Cette décou­verte ouvre la voie à une nouvelle approche pour bloquer la propa­ga­tion du palu­disme à travers la popu­la­tion. Modi­fier le prin­cipe actif du Viagra pour éviter son effet érec­tile, ou tester des molé­cules simi­laires dépour­vues de cet effet secon­daire pour­rait en effet débou­cher sur un trai­te­ment contre la trans­mis­sion du para­site de l’homme au mous­tique.
puce Egale­ment dans Spec­tra Biolo­gie n° 217
  • POINT SUR
    Le LNE CRM Bio 101a est désor­mais reconnu comme maté­riau de réfé­rence d’ordre supé­rieur par le JCTLM
    Vincent DELATOUR, Georges FAVRE
  • MISES A JOUR DES CONNAISSANCES
    Anoma­lies molé­cu­laires dans les syndromes myélo­pro­li­fé­ra­tifs non LMC (Leucé­mie myéloïde chro­nique) : impacts diagnos­tique et pronos­tique
    Anne MURATI
  • QUALITE
    L’iden­ti­fi­ca­tion des risques : les clefs d’un audit interne réussi de labo­ra­toire de biolo­gie médi­cale
    Véro­nique LEMARQUIS, Fadil NIMANBEG
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puce Mani­fes­ta­tions
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23–25 septembre 2015 – NANTES
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