– Dans le numéro 222 de Spec­tra Biolo­gie –

puce Inno­va­tions
BIOLOGIE MOLECULAIRE
Extrac­tion d’acide nucléique auto­ma­ti­sée

eMAG de bioMérieux

eMAGTM est un système d’ex­trac­tion d’acide nucléique qui permet aux biolo­gistes d’ex­pé­ri­men­ter tous les béné­fices de l’au­to­ma­ti­sa­tion. Cette nouvelle tech­no­lo­gie se base sur le savoir-faire easyMAGTM afin d’ap­por­ter sa simpli­cité de fonc­tion­ne­ment, une chimie d’ex­trac­tion iden­tique et la qualité d’ex­trac­tion recon­nue d’ea­syMAG. Grâce au flux de travail unique stan­dar­disé de bioMé­rieux et au process de char­ge­ment et de lance­ment simple de l’ap­pa­reil, ce nouveau système aide à maxi­mi­ser la produc­ti­vité et à opti­mi­ser la flexi­bi­lité du labo­ra­toire.

BIOLOGIE MOLECULAIRE
Nouvelle gamme de contrôle interne indé­pen­dant
La société InGen, spécia­li­sée dans les contrôles de qualité internes indé­pen­dants (CQI), lance sa nouvelle gamme de contrôle en biolo­gie molé­cu­laire produite par la société Qnos­tics. Ces contrôles à base de matrice humaine sont liquides et prêts à l’em­ploi, direc­te­ment utili­sables sur toutes les plate­formes analy­tiques. La gamme Qnos­tics est compo­sée de contrôles permet­tant d’as­su­rer le suivi des para­mètres suivants : CMV, EBV, VZV, BK, HSV, HHV, JCV, rota­vi­rus, adéno­vi­rus, influenza A/B, para influenza et RSV.
Cette gamme vient renfor­cer une offre de contrôle interne déjà exis­tante en biolo­gie molé­cu­laire infec­tieuse (charges virales HIV, HCV & HBV, CT/NG, HPV, H. pylori), séro­lo­gies infec­tieuses, immuno-analyse, chimie, toxi­co­lo­gie et auto-immu­nité.
Ces gammes peuvent être utili­sées en asso­cia­tion avec les outils infor­ma­tiques de gestion des contrôles de qualité propo­sés par InGen pour permettre notam­ment l’ex­ploi­ta­tion des CQI au quoti­dien et la compa­rai­son aux groupes de pairs.

BIOLOGIE MOLECULAIRE
M. geni­ta­lium : premier test molé­cu­laire entiè­re­ment auto­ma­tisé

Kit Aptima M. genitalium. de Hologic

Holo­gic, Inc. a lancé au niveau euro­péen son test molé­cu­laire Aptima Myco­plasma geni­ta­lium sur le système auto­ma­tisé Panther.
« Jusqu’à présent, aucun test d’am­pli­fi­ca­tion des acides nucléiques (TAAN) tout inté­gré et entiè­re­ment auto­ma­tisé n’était dispo­nible pour détec­ter le M. geni­ta­lium, une infec­tion sexuel­le­ment trans­mis­sible (IST) souvent mal diagnos­tiquée », a déclaré Claus Egstrand, Président du Groupe Holo­gic Inter­na­tio­nal.
Jusqu’à aujourd’­hui, l’iden­ti­fi­ca­tion de ce patho­gène problé­ma­tique s’avé­rait diffi­cile à cause des simi­li­tudes symp­to­ma­tiques avec d’autres IST et des limites asso­ciées aux approches de diagnos­tic tradi­tion­nelles. Or, l’iden­ti­fi­ca­tion précise du M. geni­ta­lium est essen­tielle au trai­te­ment car l’in­fec­tion peut deve­nir résis­tante aux anti­bio­tiques utili­sés pour trai­ter d’autres IST.
Marqué CE, ce test augmente le menu des tests dispo­nibles sur le système Panther (VHC, VIH-1, VHB, papil­lo­ma­vi­rus, chla­my­diae, gonor­rhée et tricho­mo­nase). Déjà utili­sable à partir des écou­villons vagi­naux, de l’urine, des écou­villons urétraux ou cervi­caux, ou des flacons de test ThinP­rep® Pap, il sera prochai­ne­ment dispo­nible pour des écou­villons multi­tests desti­nés aux prélè­ve­ments du méat chez l’homme.

IMMUNO-ANALYSE
Test auto­ma­tisé pour le corti­sol sali­vaire

Automate IDS-iSYS d'IDS

Immu­no­dia­gnos­tic Systems (IDS), l’un des leaders de l’im­muno-analyse spécia­li­sée, a annoncé la dispo­ni­bi­lité immé­diate de son test du corti­sol Sali­vaire sur la plate­forme IDS-iSYS.
Prin­ci­pal gluco­cor­ti­coïde chez l’homme, le corti­sol est égale­ment consi­déré comme l’hor­mone du stress. L’in­ves­ti­ga­tion de l’axe corti­co­trope sera perti­nent pour l’en­do­cri­no­logue à la recherche d’une insuf­fi­sance hormo­nale ou d’une hyper­sé­cré­tion de corti­sol (syndrome de Cushing).
Les taux de corti­sol atteignent un pic le matin entre 7 h et 9 h chez l’en­semble des patients. Les patients sains voient ce taux de corti­sol reve­nir à la normale tout au long de la jour­née, tandis que les patients atteints du syndrome de Cushing présentent des valeurs fortes en corti­sol égale­ment pendant la nuit. La mesure du corti­sol sali­vaire, grâce à un prélè­ve­ment nocturne, est ainsi préco­ni­sée dans le diagnos­tic du syndrome de Cushing.
Le prélè­ve­ment s’ef­fec­tue par le biais d’un dispo­si­tif de type « sali­vettes » amélio­rant consi­dé­ra­ble­ment la compliance lors de prélè­ve­ments multiples ou effec­tués à domi­cile. L’ab­sence de ponc­tion veineuse prévient égale­ment une réponse au stress liée à ce type de prélè­ve­ment, non négli­geable chez certains patients.
La tech­nique de chimi­lu­mi­nes­cence apporte, quant à elle, une grande préci­sion dans le rendu des résul­tats grâce à l’au­to­ma­ti­sa­tion totale du dosage. Le corti­sol reste stable dans la salive et le prélè­ve­ment peut être trans­porté au labo­ra­toire à tempé­ra­ture ambiante.
Le dosage IDS offre ainsi aux clini­ciens un moyen facile, fiable et non inva­sif pour diagnos­tiquer des mala­dies du déséqui­libre du corti­sol.

ANALYSES / AUTO-IMMUNITE
QUANTA Flash® DFS 70 : un nouveau marqueur pour aider à inter­pré­ter les anti-nucléaires posi­tifs

Illustration fluorescence aspect DFS 70

Werfen Inova est un fabri­cant reconnu d’au­to­mates, de réac­tifs et de logi­ciels en auto-immu­nité. La société confirme sa présence sur les nouveaux marqueurs comme le DFS 70. Objec­tif : iden­ti­fier les patients posi­tifs en Hep-2 qui sont peu suscep­tibles de déve­lop­per une mala­die auto-immune rhuma­tis­male (SARD).
L’as­pect DFS 70 (Dense Fine Speck­led) est un aspect courant en pratique quoti­dienne. On estime qu’au moins 12 % des patients sont posi­tifs pour l’as­pect DFS70. Des études ont montré que la préva­lence des anti­corps anti-DFS70 est haute chez les patients sains. La posi­ti­vité peut être asso­ciée avec des signes cliniques mais une posi­ti­vité isolée pour un anti-DFS70 n’est pas une indi­ca­tion d’une mala­die auto-immune rhuma­tis­male (SARD).
L’iden­ti­fi­ca­tion grâce à un test de confir­ma­tion est néces­saire pour mettre en évidence avec certi­tude les anti­corps anti-DFS70. En effet les aspects DFS sont parfois diffi­ciles à recon­naître tout parti­cu­liè­re­ment lors d’as­pects mixtes. Réali­ser une confir­ma­tion de la présence peut aider à la déci­sion clinique.
Le DFS70 peut être incor­poré dans un algo­rithme de routine d’iden­ti­fi­ca­tion des anti­corps anti nucléaires. La réali­sa­tion de ce test simpli­fie les démarches d’in­ves­ti­ga­tion et aide à réduire les coûts ainsi que l’an­xiété des patients.
Werfen Inova propose au travers de sa gamme en auto immu­nité le QUANTA Flash DFS 70 pour une iden­ti­fi­ca­tion rapide sur l’au­to­mate BIO-FLASH® mais aussi un kit NOVA Lite Hep-2 Select® pour une iden­ti­fi­ca­tion par immu­no­fluo­res­cence.

EQUIPEMENT DE LABORATOIRE
Stabi­li­ser le glucose pendant 48 heures

Photo Vacuette de Greiner Bio-One

Dans le cadre du diagnos­tic du diabète, il est néces­saire de pouvoir inhi­ber la dégra­da­tion du glucose immé­dia­te­ment après le prélè­ve­ment. Plusieurs insti­tu­tions et orga­nismes de recherches (DDG, DGGG et ADA) recom­mandent l’ajout d’un addi­tif de type citrate de fluo­rure afin de main­te­nir le « taux de glucose in vivo » pour une analyse in vitro .
Aujourd’­hui, Grei­ner Bio-One propose son nouveau tube FC Mix Vacuette®, qui innove grâce à un addi­tif sous forme de poudre, qui stabi­li­sera (entre 4 °C et la tempé­ra­ture ambiante) le taux de glucose du prélè­ve­ment pendant 48 heures (avant centri­fu­ga­tion), évitant ainsi les faux néga­tifs. Contrai­re­ment aux addi­tifs liquides, la forme sèche n’im­plique pas de facteur de dilu­tion et faci­lite donc la lecture du résul­tat.
La solu­tion de Na2EDTA, fluo­rure de sodium, acide citrique et citrate de sodium tampon­née dimi­nue le pH et bloque ainsi les enzymes initiant la glyco­lyse. Pour une stabi­li­sa­tion opti­male, les tubes doivent être homo­gé­néi­sés par 10 retour­ne­ments lents. Ce tube est dispo­nible en deux couleurs de bouchons pour le diffé­ren­cier du tube de glycé­mie stan­dard.

INFORMATIQUE DE LABORATOIRE
Tableau de Bord de suivi d’ac­ti­vité pour la bacté­rio­lo­gie

Tableau de bord de Scan-bac paperless de 3Si

Dans un souci constant de répondre aux attentes de ses clients, la société 3SI fait évoluer son logi­ciel de bacté­rio­lo­gie sans papier Scan’Bac Paper­less avec un nouveau module « Tableau de Bord ».
Cet outil permet d’avoir une visua­li­sa­tion rapide et claire de l’ac­ti­vité du labo­ra­toire de micro­bio­lo­gie (nombre de : dossiers en cours, dossiers hors délais, dossiers à vali­der, anti­bio­grammes à réali­ser, urines néga­tives, dossiers urines infé­rieurs à 12 h, dossiers urines supé­rieurs à 48 h…).
La présen­ta­tion des données (tableaux, graphiques…) et le contenu de ce tableau sont entiè­re­ment para­mé­trables/modi­fiables. L’af­fi­chage peut se faire sur des écrans clas­siques mais égale­ment sur des moni­teurs plus grands (écran TV) afin que toute l’équipe du labo­ra­toire puisse visua­li­ser les données. Si plusieurs pages d’in­for­ma­tions sont présentes, un défi­le­ment auto­ma­tique des tableaux et/ou graphiques est possible.

INFORMATIQUE DE LABORATOIRE
Mana­ge­ment visuel de produc­tion pour les plateaux tech­niques

 MPL TV de Roche Diagnostics

De plus en plus conso­li­dés, les plateaux tech­niques de nouvelle géné­ra­tion requièrent un pilo­tage de produc­tion précis et ultra-réac­tif. Inspi­rée du Lean mana­ge­ment, l’ap­pli­ca­tion MPL TV diffuse en temps réel des infor­ma­tions sur le dérou­le­ment de la produc­tion sur un ou plusieurs écrans de TV placés stra­té­gique­ment sur le plateau tech­nique.
• Une appli­ca­tion custo­mi­sée : MPL TV se veut très person­na­li­sable tout d’abord grâce à une repré­sen­ta­tion « 3D réel » du plateau tech­nique mais aussi par une grande souplesse dans le choix des indi­ca­teurs et des alarmes à affi­cher.
• Une inter­face riche avec le Midd­le­ware MPL evo2 : MPL TV s’ap­puie sur les nombreuses données de la base MPL evo2 avec qui elle commu­nique en temps réel. MPL TV peut ainsi indiquer par un picto­gramme sur une zone du plan, si des main­te­nances sont à faire, des contrôles sont à passer, des tubes sont à vali­der, des colis sont à débal­ler.
• Un nouveau canal de commu­ni­ca­tion : commu­niquer est un des enjeux clé dans le pilo­tage de produc­tion. C’est pourquoi MPL TV permet de diffu­ser du contenu texte, image ou vidéo sur MPL TV.
• Un concept évolu­tif : première version de cette appli­ca­tion, Roche Diagnos­tics compte bien déve­lop­per son concept et élar­gir le spectre des émis­sions de cette TV orien­tée produc­tion.

SERVICES
Premier service de NGS de génomes bacté­riens complets
bioMé­rieux EpiSeqTM est un service inno­vant pour aider à la gestion des épidé­mies d’In­fec­tions Asso­ciées aux Soins (IAS).
Alliant l’ex­per­tise de bioMé­rieux, leader et pion­nier en micro­bio­lo­gie, et celle d’Il­lu­minaTM dans le domaine de la géno­mique, cette nouvelle solu­tion pour le typage de souches de Staphy­lo­coc­cus aureus se base sur le Séquençage Nouvelle Géné­ra­tion (NGS) et inté­res­sera les micro­bio­lo­gistes hospi­ta­liers, les méde­cins épidé­mio­lo­gistes et hygié­nistes et plus géné­ra­le­ment les équipes enga­gées dans la gestion des IAS. Le NGS sur la plate­forme Illu­mina MiSeq® permet le séquençage du génome complet, et offre la plus haute réso­lu­tion possible pour la carac­té­ri­sa­tion de souches bacté­riennes.
Cette nouvelle solu­tion permet donc une carac­té­ri­sa­tion complète des souches bacté­riennes, et four­nit des infor­ma­tions extrê­me­ment précises sur la rela­tion entre les agents patho­gènes suspec­tés d’être impliqués dans la trans­mis­sion d’une infec­tion ou dans une épidé­mie d’IAS.
En cas de suspi­cion d’épi­dé­mie d’IAS, le labo­ra­toire peut accé­der en quelques étapes simples et rapides à des infor­ma­tions essen­tielles permet­tant de mieux gérer la situa­tion. Après avoir passé sa commande à bioMé­rieux, il suffit d’en­voyer les isolats au labo­ra­toire parte­naire qui sera dési­gné au labo­ra­toire deman­deur. Les résul­tats seront acces­sibles quelques jours plus tard via un serveur Web sécu­risé.

SERVICES
Service de décon­ta­mi­na­tion des PSM
Les labo­ra­toires de biolo­gie médi­cale reçoivent et mani­pulent tous les jours des échan­tillons biolo­giques poten­tiel­le­ment conta­mi­nés. Malgré cela, Ils doivent garan­tir la sécu­rité et la santé de leur person­nel, comme de leurs patients.
La décon­ta­mi­na­tion régu­lière des locaux et des envi­ron­ne­ments de travail parti­cu­liè­re­ment expo­sés est donc une néces­sité pour :
– proté­ger les colla­bo­ra­teurs dans leurs mani­pu­la­tions à risques,
– lutter effi­ca­ce­ment contre les infec­tions noso­co­miales d’ori­gine exogène,
– permettre une main­te­nance sécu­ri­sée sur les enceintes sensibles (PSM de type 2…).
Le Service Main­te­nance et Métro­lo­gie du groupe CML-ID propose une nouvelle pres­ta­tion de décon­ta­mi­na­tion des volumes et des PSM par voie aérienne au peroxyde d’hy­dro­gène (H2O2). Le procédé utilisé est effi­cace avec une action bacté­ri­cide, levu­ri­cide, fongi­cide, spori­cide et viru­cide. Il répond aux normes en vigueur et assure une répar­ti­tion homo­gène du produit dans l’en­ceinte à trai­ter par propul­sion d’un brouillard sec.
Le produit utilisé est respec­tueux de l’en­vi­ron­ne­ment, biodé­gra­dable à 99,9 %, non-toxique, non-corro­sif, non-aller­gène et sans résidu. De ce fait, l’ap­pa­reil ou le local trai­tés sont utili­sables dès la fin du trai­te­ment, sans opéra­tion complé­men­taire.
puce Actua­li­tés
VIE DES SOCIETES
Rachat de Fumouze et auto-tests HIV : Biosy­nex sur l’au­to­route de l’Eu­rope
Créé en 2005, le groupe Biosy­nex s’est fixé l’ho­ri­zon 2020 pour atteindre la posi­tion de leader euro­péen des tests de diagnos­tic rapides. Dans cet objec­tif, l’an­née 2016 devrait donc consti­tuer une année char­nière avec notam­ment le lance­ment en cours des auto-tests VIH – à desti­na­tion des profes­sion­nels de santé, des centres de dépis­tage et des asso­cia­tions de lutte contre le Sida et à l’in­ter­na­tio­nal – et l’ac­qui­si­tion du fonds de commerce de Fumouze Diagnos­tics à la mi-mai par un accord bila­té­ral.
Depuis 2004, Fumouze Diagnos­tics est le dépar­te­ment de diagnos­tic in vitro de Sofi­bel S.A.S. Bien connue des labo­ra­toires privés et publics, la société est un acteur histo­rique depuis plus de 50 ans de la biolo­gie médi­cale en France, spécia­li­sée dans la commer­cia­li­sa­tion de tests rapides. Depuis 5 ans son offre s’est éten­due à des auto­mates adap­tés aux tests d’ur­gence (biolo­gie délo­ca­li­sée). Elle est aussi le premier client de Biosy­nex en France, où elle distri­bue depuis 2013 sous son nom certains tests rapides fabriqués par Biosy­nex.
Cette opéra­tion d’ac­qui­si­tion va permettre la mise en œuvre de syner­gies impor­tantes, avec pour Biosy­nex, un renfor­ce­ment de la force commer­ciale sur les circuits profes­sion­nels en France et une offre très large en tests de diagnos­tic rapide et systèmes auto­ma­ti­sés de biolo­gie délo­ca­li­sée.
Du fait de la complé­men­ta­rité des deux cata­logues de produits, cette opéra­tion devrait géné­rer pour Biosy­nex un chiffre d’af­faires annuel supplé­men­taire proche de 7 millions d’eu­ros, soit une progres­sion de 35 %, et projet­tera le groupe en bonne place sur ses marchés tant en France qu’au niveau euro­péen.
D’autre part, cette opéra­tion permet­tra d’at­teindre la taille critique néces­saire pour béné­fi­cier d’une très forte visi­bi­lité sur le marché en forte crois­sance de la biolo­gie délo­ca­li­sée euro­péenne, et consti­tuera une force supplé­men­taire pour réus­sir plei­ne­ment les lance­ments hospi­ta­liers de plusieurs de ses produits à venir.
La signa­ture défi­ni­tive de l’opé­ra­tion étant fixée au 30 juin 2016, Fumouze Diagnos­tics sera inté­grée au péri­mètre d’ac­ti­vité de Biosy­nex au 1er juillet 2016.

VIE DES SOCIETES
HalioDx, double lauréate pour ses inno­va­tions
Créée en 2014 par l’an­cienne équipe de mana­ge­ment d’Ip­so­gen, HalioDx, société inno­vante du diagnos­tic dans l’im­muno-onco­lo­gie, qui conçoit et déve­loppe des tests de scoring immu­ni­taire, a annoncé être lauréate de la 2e édition du concours mondial de l’in­no­va­tion. Elle s’est égale­ment vue attri­buer un label par la Commis­sion euro­péenne.
HalioDx fait donc partie des quelques entre­prises sélec­tion­nées lors de la 2e édition du concours mondial de l’in­no­va­tion, lancé par le gouver­ne­ment français, dans la caté­go­rie « méde­cine person­na­li­sée ».
Une distinc­tion qui lui permet de prétendre à une subven­tion de BPI France pour soute­nir le déve­lop­pe­ment d’un nouvel test CD8/PD-L1 dans le cancer du poumon comme un outil effi­cace pour la stra­ti­fi­ca­tion des patients avant et pendant leur trai­te­ment par un anti­corps inhi­bi­teur de point de contrôle ciblant PD-1PD-L1.
Le poten­tiel de marché estimé aujourd’­hui pour un outil de stra­ti­fi­ca­tion des patients répon­deurs aux anti-PD1/PD-L1 est d’en­vi­ron 200 000 tests par an aux États-Unis et en Europe pour les cancers du poumon, le méla­nome et le cancer du rein. Ce marché pour­rait être décu­plé par l’uti­li­sa­tion de ces inhi­bi­teurs de points de contrôle immu­ni­taire en trai­te­ment adju­vant.
La société a égale­ment été récom­pen­sée par le label « Seal of excel­lence » déli­vré par la Commis­sion euro­péenne pour Immu­nos­core®, une base de test de scoring immu­ni­taire permet­tant de prédire le risque de réci­dive et de réponse aux trai­te­ments adju­vants chez les patients atteints de cancer du côlon.

VIE DES SOCIETES
Fluigent, dix ans au service de la micro­flui­dique
Le fleu­ron français de la micro­flui­dique Fluigent a célé­bré récem­ment ses dix années d’exis­tence à l’Ins­ti­tut Pierre Gilles de Gennes. L’oc­ca­sion d’un bilan chif­fré sur son acti­vité : la start-up formée en 2014 à l’Ins­ti­tut Curie peut se targuer d’avoir vendu mille machines, répar­tie aujourd’­hui dans 35 pays. Fluigent a ouvert deux filiales à l’étran­ger, une à Boston aux Etats-Unis, et l’autre à Iéna, en Alle­magne. En Asie, la société est accom­pa­gnée par une dizaine de distri­bu­teurs. L’in­ter­na­tio­nal est en effet un levier de déve­lop­pe­ment essen­tiel pour la PME fran­ci­lienne, qui réalise 70 % de son chiffre d’af­faire à l’ex­port.
Pour se déve­lop­per, Fluigent mise aussi sur l’in­ter­dis­ci­pli­na­rité de ses profils, en affec­tant la moitié de son effec­tif à la R&D. En dix ans d’ac­ti­vité, la société a vu de réels chan­ge­ments dans la compo­si­tion de sa clien­tèle, avec de plus en plus de biolo­gistes inté­res­sés par la micro­flui­dique et ses possi­bi­li­tés. Plusieurs moteurs sont à l’ori­gine de cette évolu­tion : le déve­lop­pe­ment du séquençage haut débit, l’ana­lyse de cellules qui passe progres­si­ve­ment à l’échelle indi­vi­duelle, la recherche de nouveaux biomarqueurs pour le diagnos­tic et de nouvelles cibles théra­peu­tiques… Pour Jean-Louis Viovy, membre du comité scien­ti­fique de Fluigent, ce mouve­ment en cours dans la recherche est aussi en train d’im­pac­ter les indus­triels : « Abbott, Biomé­rieux… sont en train de migrer vers la micro­flui­dique, c’est un peu compa­rable à l’ar­ri­vée des micro­pro­ces­seurs dans l’élec­tro­nique. Elle offre aussi la possi­bi­lité d’in­té­grer des proces­sus compliqués, et de sortir des labo­ra­toires d’ana­lyse. Aujourd’­hui, les appa­reils à domi­cile font du moni­to­ring de para­mètres physiques mais, grâce à la micro­flui­dique, il sera bien­tôt possible de suivre des para­mètres biolo­giques », a-t-il détaillé au cours de la céré­mo­nie anni­ver­saire.
Ces évolu­tions obligent Fluigent à diver­si­fier son acti­vité : en plus des produits qu’elle commer­cia­lise elle-même, la PME joue en effet de plus en plus le rôle d’in­té­gra­teur de ses circuits ou capteurs, appor­tant ainsi la capa­cité micro­flui­dique aux auto­mates indus­triels.

PROFESSION
Deux logi­ciels gratuits en renfort des métro­lo­gistes
Face au besoin accru de méthodes fiables pour évaluer les incer­ti­tudes de mesures, le Labo­ra­toire natio­nal de métro­lo­gie et d’es­sais  (LNE) a conçu deux logi­ciels qui peuvent être télé­char­gés gratui­te­ment depuis son site web : LNE-MCM et LNE-RegPol. Il s’agit de deux gratui­ciels déve­lop­pés au sein du service Mathé­ma­tiques et Statis­tiques du LNE.
Ils ont en commun de mettre le calcul d’in­cer­ti­tude à la portée des ingé­nieurs métro­logues, respon­sables qualité, tech­ni­ciens de labo­ra­toi­re… sans qu’il y ait néces­sai­re­ment besoin de faire appel à des statis­ti­ciens pour leur utili­sa­tion. LNE-MCM et LNE-RegPoly partagent une inter­face graphique et, s’ils sont déve­lop­pés sous MATLAB®, ce sont des exécu­tables ne néces­si­tant donc pas de déte­nir la licence du programme. Ils ne requièrent pas non plus de compé­tences parti­cu­lières en program­ma­tion. Ils intègrent de plus une fonc­tion d’im­port-export de données Excel pour faci­li­ter leur usage au quoti­dien.
LNE-MCM a été déve­loppé pour appliquer le supplé­ment 1 du Guide pour l’ex­pres­sion de l’in­cer­ti­tude de mesure (GUM), réfé­rence univer­selle pour la mise en œuvre de la méthode de Monte Carlo d’éva­lua­tion de l’in­cer­ti­tude de mesure. Malgré l’in­té­rêt pour les labo­ra­toires de se confor­mer à ce supplé­ment du GUM, la diffu­sion est lente en raison des diffi­cul­tés de prise en main des outils. Le logi­ciel mis au point se destine au monde de la métro­lo­gie en géné­ral : « les labo­ra­toires d’éta­lon­nage, les labo­ra­toires d’es­sais, les dépar­te­ments métro­lo­gie-qualité d’ac­teurs indus­triels, mais aussi la R&D pour la prédic­tion des incer­ti­tudes de mesure », souligne Nico­las Fischer du LNE. LNE-MCM offre égale­ment aux utili­sa­teurs la possi­bi­lité de compa­rer les calculs d’in­cer­ti­tudes ainsi réali­sés avec ceux obte­nus selon l’ap­proche tradi­tion­nelle de propa­ga­tion des variances décrites dans le GUM.
LNE-RegPoly, quant à lui, fait écho à une nouvelle défi­ni­tion de l’éta­lon­nage dans le Voca­bu­laire Inter­na­tio­nal de Métro­lo­gie (VIM), qui incite les labo­ra­toires à four­nir avec un résul­tat, les modèles d’éta­lon­nage de leurs appa­reils de mesure. Le programme aide ainsi à esti­mer les fonc­tions d’éta­lon­nage, grâce à des méthodes de régres­sion linéaire ou poly­no­miale.
Parce que les outils sont intui­tifs, mais que la métho­do­lo­gie reste complexe à maîtri­ser, les utili­sa­teurs poten­tiels peuvent suivre des forma­tions dédiées au LNE :
« Evalua­tion des incer­ti­tudes de mesure. Propa­ga­tion de distri­bu­tions et méthode de Monte Carlo (GUM S1) », 14 octobre 2016 : programme ici
« Evaluer l’in­cer­ti­tude issue de la courbe d’éta­lon­nage », date à venir : programme ici

PROFESSION
Inte­rop’Santé publie un livre blanc sur l’ar­chi­vage numé­rique et l’in­for­ma­tion médi­cale
Ce livre blanc sur la produc­tion, la gestion et la préser­va­tion de la valeur neutre et probante de l’in­for­ma­tion médi­cale, s’ins­crit dans la conti­nuité de travaux de l’Agence Natio­nale d’Ap­pui à la Perfor­mance des établis­se­ments de santé et médico-sociaux (ANAP) et notam­ment de la publi­ca­tion du guide « L’ar­chi­vage du dossier patient : enjeux et prin­cipes de mise en œuvre ».
Il vise à poser les bases d’une réflexion portant sur les prérequis néces­saires et suffi­sants à mettre en œuvre dans les systèmes d’in­for­ma­tion (SI) de santé pour assu­rer au plus tôt le carac­tère neutre et probant des infor­ma­tions médi­cales, confor­mé­ment à l’état de l’art exis­tant dans le domaine de l’ar­chi­vage élec­tro­nique et de l’in­te­ro­pé­ra­bi­lité des SI de santé.
Ce docu­ment est le résul­tat des travaux d’un groupe de travail qui a réuni les repré­sen­tants du Service Inter­mi­nis­té­riel des Archives de France (SIAF), de l’Agence des Systèmes d’In­for­ma­tion Parta­gés de Santé (ASIP), de l’ANAP et des adhé­rents de l’as­so­cia­tion Inte­rop’Santé.
La réflexion au sein du groupe de travail Inte­rop’Santé a eu pour objet :
• d’ob­te­nir un consen­sus large de l’en­semble des éditeurs et des utili­sa­teurs sur la défi­ni­tion des prérequis sur les condi­tions de produc­tion et de gestion de l’in­for­ma­tion médi­cale au niveau du SIH (archives courantes),
• d’ob­te­nir un consen­sus égale­ment sur les solu­tions tech­niques d’in­te­ro­pé­ra­bi­lité à mettre en œuvre entre le SIH (archives courantes) et le SAE (Service d’Ar­chi­vage Elec­tro­nique – archives inter­mé­diaires),
• de rédi­ger des recom­man­da­tions à desti­na­tion des acteurs de terrain et des éditeurs.
L’ap­proche rete­nue par le groupe de travail a notam­ment été d’iden­ti­fier, de docu­men­ter les diffé­rents cas d’usage de produc­tion et de gestion de l’in­for­ma­tion médi­cale et d’y asso­cier des normes et profils IHE perti­nents. Le groupe s’est ensuite atta­ché à réali­ser une compa­rai­son entre la norme MEDONA (Modé­li­sa­tion des Echanges des Données d’Ar­chi­vage) et le profil IHE-XDS (Infra­struc­ture de partage de docu­ments cliniques) afin d’ana­ly­ser les moda­li­tés de conver­gence entre ces 2 stan­dards pour décli­ner la norme MEDONA dans le domaine de la santé et garan­tir l’in­te­ro­pé­ra­bi­lité entre SAE et SIH.

Pour Isabelle Gibaud, consul­tante au GIP-SIB et co-prési­dente IHE-France, « il était impor­tant de réali­ser ce travail préfi­gu­ra­teur, avec l’en­semble des parties prenantes, dans un contexte ou le cadre juri­dique de la déma­té­ria­li­sa­tion monte en puis­sance. La prise en compte au plus tôt des normes et des stan­dards est un gage de garan­tie pour la neutra­lité et la valeur probante des infor­ma­tions médi­cales. Les éléments de conclu­sion de ce livre blanc pour­ront par ailleurs être trans­mis au niveau IHE inter­na­tio­nal pour prise en compte des évolu­tions éven­tuelles du profil IHE XDS. »

SCIENCES
Cancer de la peau : de nouvelles molé­cules aux pouvoirs surpre­nants
Le méla­nome, forme forte­ment agres­sive de cancer de la peau, présente 3 stades de progres­sion : lors de la crois­sance radiale, les cellules proli­fèrent de façon anar­chique dans l’épi­derme ; la phase de crois­sance verti­cale implique une inva­sion du derme ; et fina­le­ment la phase méta­sta­tique corres­pond à une dissé­mi­na­tion des cellules cancé­reuses dans les tissus péri­phé­riques.
Même si des résul­tats encou­ra­geants ont été obte­nus pour trai­ter la phase méta­sta­tique (grâce à des théra­pies ciblées ou des immu­no­thé­ra­pies), la plupart des patients auront besoin de trai­te­ments supplé­men­taires pour empê­cher la tumeur de reve­nir et les méta­stases de se déve­lop­per à nouveau. L’iden­ti­fi­ca­tion de nouvelles molé­cules candi­dates est donc un élément incon­tour­nable pour la mise en place de biothé­ra­pies effi­caces contre ce cancer dont l’in­ci­dence double tous les dix ans.
Dans ce contexte, des cher­cheurs niçois ont décou­vert une nouvelle famille de molé­cules, les Thia­zole Benzen­sul­fo­na­mides (TZB) présen­tant des proprié­tés anti­can­cé­reuses inté­res­santes. « Initia­le­ment cette famille de molé­cules avait été iden­ti­fiée dans le diabète de type 2 car elle augmen­tait la sensi­bi­lité des cellules à l’in­su­line. Si nous voulions l’uti­li­ser contre le cancer, il fallait pouvoir élimi­ner cette acti­vité pro-insu­line » explique Stéphane Rocchi. « C’est ainsi que nous avons commencé à modi­fier sa struc­ture ».
Après de nombreux essais, la struc­ture initiale de TZD a été profon­dé­ment modi­fiée grâce à une colla­bo­ra­tion fruc­tueuse avec l’équipe de Dr Benhida de l’Ins­ti­tut de Chimie de Nice pour obte­nir une formu­la­tion dont le « composé leader » a été appelé HA15.
Leurs résul­tats montrent que le HA15 réduit la viabi­lité des cellules de méla­nome sans être toxique pour les cellules normales. HA15 induit un stress du réti­cu­lum endo­plas­mique indui­sant la mort des cellules de méla­nome par apop­tose et auto­pha­gie. Chez la souris, cette molé­cule est très effi­cace pour dimi­nuer le volume tumo­ral, sans toxi­cité appa­rente chez le rongeur.
Chez l’homme, en colla­bo­ra­tion avec le service de derma­to­lo­gie du CHU de Nice, les cher­cheurs ont montré que les molé­cules étaient actives sur des cellules de méla­nomes préle­vées sur des biop­sies de patients sensibles ou résis­tantes aux théra­pies ciblés.
Enfin, HA15 est aussi effi­cace sur des lignées cellu­laires prove­nant d’autres tumeurs comme le cancer du sein, du colon, de la pros­tate, du pancréas ou bien encore des gliomes ou des leucé­mies myéloïdes chro­niques.
L’équipe souhaite démar­rer prochai­ne­ment un essai clinique de phase 1. Ce travail a notam­ment fait l’objet d’un dépôt de 2 brevets par Inserm trans­fert.

SCIENCES
Recy­cler un anti-hyper­ten­seur contre les gliomes
Les trai­te­ments actuels contre les gliomes, les plus fréquentes tumeurs malignes se déve­lop­pant à partir de cellules du cerveau, sont très peu effi­caces. C’est pourquoi cette tumeur reste la 4e cause de mort par cancer chez l’adulte et la 2e chez l’en­fant.
Une colla­bo­ra­tion inter­na­tio­nale menée par le labo­ra­toire Neuros­ciences Paris-Seine (CNRS/Inserm/UPMC) a testé sur ces tumeurs les prin­cipes actifs d’an­ciens médi­ca­ments, utili­sées depuis telle­ment long­temps pour d’autres trai­te­ments que leur brevet d’ex­ploi­ta­tion est tombé dans le domaine public. Cette méthode permet de déve­lop­per à moindre coût et sur un temps très court de nouveaux prin­cipes actifs.
Un gliome peut résis­ter et renaître à partir d’un très petit nombre de cellules tumo­rales, les cellules initia­trices de gliome (GIC). 1200 molé­cules ont été testées sur ces cellules – issues de diffé­rentes tumeurs agres­sives et dont les carac­té­ris­tiques et les proprié­tés ressemblent à celles des cellules souches – et sur des cellules souches neurales humaines normales. Douze d’entre elles présen­taient un effet toxique sur les GIC sans avoir d’ef­fet sur les cellules souches neurales normales. La plus effi­cace était la prazo­sine. Testée sur des souris porteuses de cellules initia­trices de gliome, la prazo­sine a permis une nette dimi­nu­tion des tumeurs et une survie des souris prolon­gée de plus de 50 %.
Cette molé­cule, utili­sée depuis de nombreuses années pour trai­ter l’hy­per­ten­sion, est un inhi­bi­teur des récep­teurs alpha-adréner­giques (alpha-AR). Surprise cepen­dant : les expé­riences montrent que ce type de récep­teurs n’existe pas sur les cellules initia­trices de glio­me… La molé­cule agit donc via un méca­nisme hors-cible (« off-target »), c’est-à-dire par une autre voie que l’in­te­rac­tion clas­sique. Les cher­cheurs ont ainsi iden­ti­fié une molé­cule de signa­li­sa­tion intra­cel­lu­laire, la PKCdelta, surex­pri­mée dans les GIC par rapport aux cellules souches neurales normales. En présence de la prazo­sine, elle est clivée unique­ment dans les GIC, ce qui conduit à leur mort.
Pour confir­mer ces résul­tats, des essais cliniques commen­ce­ront dans l’an­née. S’ils sont concluants, la molé­cule pour­rait être rapi­de­ment utili­sée en complé­ment des trai­te­ments actuels, pour amélio­rer la prise en charge des patients atteints de cancer du cerveau.
D’ores et déjà les cher­cheurs ont iden­ti­fié d’autres cellules cancé­reuses ayant une signa­li­sa­tion alté­rée de la PKCdelta, comme celles du cancer colo­rec­tal, du pancréas, du foie. La compré­hen­sion du méca­nisme d’ac­tion de la prazo­sine laisse donc égale­ment entre­voir de nouvelles pistes de trai­te­ments pour d’autres cancers.
puce Egale­ment dans Spec­tra Biolo­gie n° 222
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